La mauvaise réputation des OS 64 bits : Microsoft et les utilisateurs responsables ?

Derrière ce titre choc, je voudrais parler des légendes urbaines sur l’utilisation des OS 64 bits : ils sont réputés comme manquant de logiciels et de pilotes, et ne rien apporter.

Il est vrai que pouvoir utiliser toutes les capacités de son matériel est négligeable.

Même si les pilotes pour Windows 64 bits sont une plaie à trouver, et que 99% des Windows vendus illégalement avec les PCs sont des versions 32 bits n’aide pas à arranger cette situation, pourquoi en serait-il de même dans le monde des unix libres ?

Il suffit de voir des fils comme celui-ci ou encore celui-là les idées reçues ont encore un bel avenir devant elle à savoir :

  • Pas de version de Flash en natif pour les OS 64 bits. Quid de NsPluginWrapper ou de solutions alternatives libres comme Swfdec ?
  • Pas de greffon java pour Firefox : résolu grace à OpenJDK… Ce qui est vrai pour Ubuntu 8.04 LTS et qui le sera pour Fedora 9 et OpenSuSE 11.0 quand elles sortiront.
  • Il y a moins de logiciels en version 64 bits… Ah, première nouvelle. Mis à part quelques logiciels utilisateur de l’assembleur, je ne vois pas quels logiciels sont indisponibles en version 64 bits.

Il ne faut pas oublier que 99,9% des microprocesseurs sortit depuis fin 2006 environ sont des 64 bits par conception. Faudra-t-il comme pour la génération précédente attendre environ 15 ans avant que le 64 bits soit utilisé par défaut ?

Car mis à part Linux qui a été conçu comme un noyau 32 bits dès son départ, il ne faut pas oublier qu’il a fallu attendre Windows XP pour avoir un OS grand public complètement 32 bits chez Microsoft.

La série des Windows 95/98 et Millenium n’étant que des surcouches graphiques évoluées 32 bits d’OS 16 bits : MS-Dos 7.0 (Windows 95), 7.1 (Windows 98) et 8.0 (Millenium).

Et dire que le premier microprocesseur grand public pour PC en 32 bits date de… 1985 : c’était un certain Intel 386

On est encore dans les temps… Le premier microprocesseur 64 bits grand public pour PC ne date que de… 2003 avec la sortie de l’Athlon 64 d’AMD.

On verra bien si d’ici 10 ans le 64 bits a fini par s’imposer… de guerre lasse pourrait-on dire !

Comparons une debian Sid et Ubuntu Hardy Heron (8.04)…

Ubuntu est une distribution qui se base sur la branche « unstable » ou sid (still in development ??) de Debian.

Alors qu’Ubuntu 8.04 LTS vient de sortir, j’ai décidé de jeter un oeil pour savoir à quoi ressemble actuellement la debian Sid. J’aurais pu utiliser Sidux, mais je voulais une debian aussi « nature » que possible.

Dans ce but précis, je vais passer par plusieurs étapes : installation d’un système minimal avec une image « netinst » (installation par le réseau) d’une Debian 4.0r3.

Ensuite, je modifierais les dépots pour pointer vers les dépots instables. Enfin, je rajouterais à la base mise à jour vers Debian Sid les logiciels suivants :

  • Gnome
  • OpenOffice.org
  • Gimp
  • le dernier IceWeasel disponible (la version débianisée de Firefox)

Le but étant de reproduire au mieux la logithèque par défaut d’Ubuntu et de comparer les versions disponibles.

KVM va me servir pour installer tout cela.

Première étape : récupération d’une image netinst de la version 4.0r3 en AMD64. (http://cdimage.debian.org/debian-cd/4.0_r3/amd64/iso-cd/)

J’utilise un disque virtuel de 32 Go. La machine virtuelle sera équipée de 768 Mo de mémoire vive, d’un clavier français, et d’un circuit son es1370.

De plus, pour des raisons pratiques, j’utiliserais l’installateur graphique, disponible en entrant « installgui » (sans les guillemets) à l’écran de démarrage du CD.

fred@fred-laptop:~/download$ qemu-img create -f qcow2 sid.img 32G
Formatting 'sid.img', fmt=qcow2, size=33554432 kB
fred@fred-laptop:~/download$ kvm -m 768 -hda sid.img -cdrom debian-40r3-amd64-netinst.iso -k fr -soundhw es1370 -boot d &

Deuxième étape : modification des sources.

Il faut lancer la machine virtuelle avec la commande suivante pour continuer :

kvm -m 768 -hda sid.img -cdrom debian-40r3-amd64-netinst.iso -k fr -soundhw es1370 -boot c &

La base a donc été installée. Maintenant, nous allons modifier les fichiers. Avec nano, j’édite le fichier /etc/apt/sources.list en remplaçant les entrées « etch » par « sid ».

Il faut bien sur se connecter en tant que root pour pouvoir modifier le fichier.

Maintenant, on entre le duo classique :

aptitude update && aptitude dist-upgrade

Troisième étape : installation de gnome et des autres logiciels.

Une fois la mise à jour terminé et la debian redémarrée, on peut installer Gnome ; en root :

aptitude install gnome-desktop-environment

Ajout de Gimp et d’OpenOffice.org :

aptitude install gimp openoffice.org

A noter que j’ai du modifier le fichier /etc/X11/xorg.conf pour pouvoir lancer X… L’ajout d’une ligne « Defaultdepth 24 » dans la section « screen » et d’une ligne « Driver « vesa » » dans la section « device » m’ont permis d’atteindre une résolution confortable de 1024×768.

Une fois Gnome lancé, j’ai installé manuellement le noyau 2.6.25 ainsi que les traductions d’OpenOffice, sans oublier le dernier IceWeasel disponible.

Coté versions :

OpenOffice, Gnome, Firefox (dans sa version 2) sont en version identique. Xorg est lui aussi une version 7.3. La seule grosse différence, c’est le noyau, un 2.6.25 pour la Debian Sid, contre un 2.6.24 pour la Hardy Heron. Cf les captures d’écran qui suivent.

Gimp 2.4.5 et Gnome 2.22.1 sous Debian Sid

Openoffice.org 2.4 sous Debian Sid avec un noyau linux 2.6.25

IceWeasel 2.0.0.14 sous Debian Sid

Pour le moment, et vu que la Hardy vient juste de sortir, les deux distributions sont assez semblables. Qu’en sera-t-il d’ici un ou deux mois ?

Il sera intéressant de refaire la comparaison, surement pour la sortie de la version 8.04.1 de la Ubuntu Linux, sortie prévue pour début juillet 2008.

Lucy une deuxième fois orpheline ?

Décembre 1980 : Lucy perd son papa, John Lennon abattu par Mark Chapman.

Avril 2008 : Le découvreur du LSD vient de nous quitter : http://fr.news.yahoo.com/afp/20080430/thl-suisse-drogue-deces-chimie-96993ab.html

GENÈVE (AFP) – Le chimiste suisse Albert Hofmann, qui a découvert par accident la drogue hallucinogène LSD en 1943, est décédé près de Bâle, à l’âge de 102 ans, a indiqué mercredi la mairie de son domicile.
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Le chimiste s’est éteint mardi chez lui à Burg, a rapporté une fonctionnaire municipale à l’agence de presse suisse ATS.

Albert Hofmann, né en 1906 à Baden (nord), est entré dans l’histoire en faisant lui-même par hasard l’expérience du LSD, le 16 avril 1943.

Alors qu’il étudiait les alcaloïdes de l’ergot du seigle afin de créer un stimulant circulatoire et respiratoire, le diéthylamide de l’acide lysergique (LSD), il en a fait tomber par inadvertance une goutte sur la main.

Lucy ? Lucy in the Sky with Diamonds = LSD 😉

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Ben quoi ? On nous explose les parties génitales avec les 40 ans de mai 1968… 🙂

gNewSense 1.9 : vers un ubuntu 100% libre à la sauce « GNU » ?

gNewSense – et son pendant Gobuntu – ont pour but de respecter presque « dictatorialement » la notion de liberté defendue par le projet GNU : à savoir réduire à néant toute présence de logiciels ne respectant pas une licence libre, idéalement la Gnu Publishing License.

Lisant sur Distrowatch l’arrivée d’une version « béta » de la 2.0 de gNewSense (la version 1.0 sortie jadis se basait sur la Ubuntu 6.06 LTS), j’en ai profité pour l’installer et la lancer dans une machine virtuelle KVM.

écran de démarrage de gNewSense

Dans l’ensemble, le système ressemble à la logithèque disponible dans la Ubuntu Hardy Heron, mais sans les pilotes et autres logiciels propriétaires, et qu’Epiphany remplace le « non-libre » Firefox, même si ce dernier s’appelle Navigateur Web 🙂

java dans Epiphany sous gNewSense

Sur le plan pratique, on peut facilement installer Java via Iced Tea, et le greffon qui va bien est disponible pour le navigateur internet.

Installation de Java dans gNewSense

Par contre, l’installation de flash via le paquet swfdec ne semble pas complètement opérationnel, ceci étant surement lié à l’utilisation de paquets non-libre et donc incompatible avec la philosophie de la distribution.

C’est une distribution intéressante, même si au final, elle risque d’avoir un public assez restreint, celui des « extrémistes » libristes.

Xubuntu, la mal aimée des buntus ?

Si Ubuntu et sa petite soeur Kubuntu sont assez connues, c’est moins le cas de Xubuntu. Comme le X du début l’indique, la distribution est basée sur Xfce.

Ecran de démarrage de Xubuntu

Version se voulant la plus légère du trio des buntus, elle se base sur une interface xfce un brin gnomisée. En effet, l’interface proposée (ci dessous avec Gnumeric, Abiword et Mousepad) fait apparaître quelques différences avec un bureau Xfce classique, qui avec sa grosse barre de lancement fait penser au dock de MacOS-X.

Xubuntu avec quelques logiciels légers.

Ici, on peut voir la ressemblance avec le bureau ubuntu classique. Les réglages se font dans un outil, appellé « Gestionnaire de paramètres Xfce ».

Le panneau de configuration de Xubuntu

Les logiciels fournis avec la version 8.04 LTS sont identiques en version à ceux des deux principales versions d’Ubuntu : Firefox 3.0 béta 5 pour ne citer que cette version qui fait bondir certains utilisateurs sur les forums spécialisés… Cf par exemple ce fil sur les forums d’ubuntu-fr.org.

Pour la tester, j’ai utilisé KVM, et une image disque de 32 Go.

Donc les commandes suivantes :


fred@fred-laptop:~/download$ qemu-img create -f qcow2 xubuntu.img 32G
Formatting 'xubuntu.img', fmt=qcow2, size=33554432 kB
fred@fred-laptop:~/download$ kvm -m 768 -hda xubuntu.img -cdrom xubuntu-8.04-desktop-amd64.iso -k fr -soundhw es1370 -boot d &

J’ai cependant rencontré quelques bogues étranges : impossible de lancer l’application de terminal sans avoir un plantage de Xorg, idem avec le moniteur système. Je suppose que ce doit être lié à l’utilisation d’une machine virtuelle.

Sinon, que rajouter ? Si vous appréciez les distributions ubuntu, celle-ci sera une possibilité à découvrir, surtout pour des machines ayant des capacités de mémoire vive assez « restreinte », du genre 384 Mo de mémoire vive.

Maintenant à vous de voir 😉

Cindy Sander, la « sauveuse » de la Nouvelle Star ?

Inutile de préciser qui est cette personne. C’est en effet le buzz médiatique du moment. Buzz qui semble bien tombé pour donner un petit coup de fouet à une saison de la Nouvelle Star qui ne brille pas par des audiences superbes. Surtout pour l’émission du 17 avril, car je cite :

Le divertissement emblématique de M6 a vu, par la même occasion, son audience chuter à nouveau. Ainsi, 3.29 millions de téléspectateurs ont suivi ce prime « Tenue de soirée », soit 13.4% du public présent devant son poste de télévision.

Pour ce 3e prime, l’émission perd plus de 300 000 fidèles par rapport à la semaine précédente et 1.4 million par rapport au premier rendez-vous du 2 avril.

Et comme par hasard, dans l’émission du passage de Cindy Sanders :

Pour ce 4e prime, les neuf candidats encore en lice se sont succédés sur la scène de Baltard en interprétant des « chansons éternelles ». Cindy Sander, recalée au casting de Strasbourg, était également de la partie tout comme 4.31 millions de français, avec un pic à 5.2 millions à 21h35.

Avec 19.1% de part de marché, Nouvelle Star retrouve ainsi le chemin des belles performances, malgré l’élimination de Siân, en rassemblant un million de fidèles de plus que la semaine précédente.

Que M6 se moque complètement de cette jeune femme, c’est certain. Mais maintenant qu’ils ont une source à audiences, pourquoi s’en priver ?

La signature d’un contrat de Cindy avec M6 prouve que M6 n’a pas envie de laisser partir le filon…

Quoique le filon pourrait s’épuiser, surtout après l’altercation sur le plateau de « Revu et Corrigé »…


Cindy Sander malmenée sur France 5 par puremedias

Aggressif ? Quoique quand on voit ce que chante Cindy Sander…

A chacun de se faire son avis, ensuite.

Une semaine sans bloguer… Que cela fait du bien ;)

En effet, durant une semaine, je me suis abstenu de bloguer, et je peux dire que cela fait un bien immense. Cela permet de retrouver de l’énergie, de quoi remplir de nouveaux billets, et surtout de concrétiser des idées de projets qui n’ont qu’un rapport lointain avec l’internet 😉

Bien sûr, l’une des premières choses que j’ai faite, c’est de mettre à jour ma version de WordPress. Mais pas seulement. Je compte bientôt poster une petite série de billets sur des sujets qui me sont venus en tête durant cette semaine alors que je faisais autre chose.

Les billets vont se succéder sur une période de deux ou trois jours. Les personnes qui utilisent le flux RSS pour suivre mon blog risque d’avoir un problème de surchauffe de leur aggrégateur 😉

Je n’en dis pas plus pour le moment, les billets parleront par eux-mêmes.

Et si on parlait un peu du Projet Indiana ?

Indiana, c’est le nom d’un projet pour permettre une « vulgarisation » (au sens étymologique du terme, donc rendre populaire) OpenSolaris, la mise sous contrat libre (CDDL) du code source de Solaris.

Avec la sortie d’une RC de la version 2008.05 d’OpenSolaris, c’était le moment d’en profiter pour voir ce que ce projet a dans les tripes. Je tiens à préciser que je ne fais pas un test exhaustif, mais un aperçu de cette version libérée de Solaris.

J’utilise donc kvm, après avoir créé une image de disque dur de 32 Go et lancer le démarrage depuis l’image du CD-Rom, clavier français et avec un circuit son es1370.

En clair, j’ai rentré les lignes de commandes suivantes :

fred@fred-laptop:~/download$ qemu-img create -f qcow2 indiana.img 32G
Formatting 'indiana.img', fmt=qcow2, size=33554432 kB
fred@fred-laptop:~/download$ kvm -m 768 -hda indiana.img -cdrom 0805rc2a.iso -k fr -soundhw es1370 -boot d &

Seul deux questions vous sont posés et bien qu’elles soit en anglais, on les comprends facilement. Elle vous demande le type de clavier à utiliser, et son agencement.

Le bureau d'OpenSolaris

Ensuite, on arrive sous une interface graphique, basée sur Gnome. L’assistant d’installation est assez simple, pour ne pas dire « simpliste » et après quelques questions basique se propose d’installer OpenSolaris sur la machine.

Début

Résumé de l'installation à venir

Installation d'OpenSolaris

A noter que le système de fichier zfs semble être celui par défaut. L’installation dure une grosse vingtaine de minutes. Et le circuit son émulé n’est pas supporté 🙁

Coté logiciel : Gnome 2.20.2, Firefox 2.0.0.14, Thunderbird 2, Gimp 2.4.1 pour citer les principaux qui sont disponibles dès le début.

L’ajout de paquet se fait par un outil d’ajout de paquet qui ressemble énormément à Synaptic, ce qui le rend agréable d’utilisation.

Gestionnaire de paquets d'OpenSolaris

On peut ainsi installer OpenOffice.org 2.4.0, les traductions francophones de certains logiciels, etc…

OpenSolaris semble être un OS très prometteur, cependant, il est encore assez peu « mature » pour le grand public. Seul un public passionné d’informatique pourra y trouver son bonheur, surtout s’il veut connaître autre chose que du Linux ou du BSD libre 😉

Mise en repos du blog.

J’ai décidé de mettre en repos le blog pour une durée indéterminée. J’ai besoin de temps pour me ressourcer, et tenir le blog ne me permets pas de consacrer tout le temps qui m’est nécessaire pour cela.

J’ai aussi fermer les commentaires – histoire de combattre les robots spammeurs de blog – et de ne pas avoir besoin de venir autoriser ou non les commentaires qui pourraient être posté.

Si vous désirez me contacter : fredbezies @ gmail . com (suffit de recoller les morceaux).

A dans quelques temps.

J’ai révé d’une machine 100% libérée.

En testant dernièrement une image de la distribution Gobuntu sur mon portable, je me suis aperçu qu’elle est devenue presque utilisable.

Presque à cause des obligatoires pilotes pour mon circuit Nvidia GeForce 7000M et mon circuit wifi atheros 5007eg qui nécessite – pour les distributions 64 bits, étant l’avenir des distributions linux, les processeurs produits par Intel et AMD étant des 64 bits depuis environ 2 ans – un enrobage du pilote windows XP 64 bits avec ndiswrapper.

Le reste des logiciels pouvant poser problème comme Java ou flash étant quasiment résolus avec des outils comme Iced Tea ou Swfdec (je préfère me taire sur les pitoyables résultats de Gnash sur des sites de vidéos en ligne).

Il est vrai qu’il existe des projets pour le développement de pilotes libres pour les circuits nvidia et pour les circuits Atheros. Mais les projets sont encore trop « jeunes » pour être utilisable dans la vie de tous les jours 🙁

Peut-être que d’ici un an ce sera le cas ? Ce serait quand même vraiment agréable.