Instantbird 1.0 : messagerie d’accord… Microblog ?!

Instantbird, c’est le mélange de xulrunner (base de Mozilla Firefox, Mozilla Thunderbird, Seamonkey, BlueGriffon et Songbird), et de la bibliothèque libpurple.

Après avoir récupéré le code source selon les instructions disponibles, j’ai ajouté les lignes suivant au mozconfig fourni pour pouvoir lancer la compilation du logiciel.

# Pour ArchLinux
export PYTHON=python2
export AUTOCONF=autoconf-2.13
export CXXFLAGS= »-march=x86-64 -mtune=generic -O2 -pipe -fpermissive »
# Fin section ArchLinux
#
# Options complémentaires
#
ac_add_options –disable-crashreporter
ac_add_options –with-ccache
ac_add_options –disable-installer
ac_add_options –disable-warnings-as-errors
# Fin options complémentaires.

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Assiste-t-on à un murissement du marché des distributions GNU/Linux ?

Quand j’ai commencé à ce blog, il y a 5 ans et 9 mois environ, le nombre de distributions GNU/Linux vraiment différentes étaient intéressantes ; En septembre 2005, j’avais des distributions à base de paquets .deb (avant l’offensive *buntu), d’autres à bases de rpms, des distributions avec des formats de paquets exotiques, comme la feu nasgaïa, des distributions en meta-sources, d’autres copiant la hiérarchie windowsienne (GoboLinux), etc…

Cependant, depuis quelques mois, pour ne pas dire une grosse année, le choix s’est appauvri. On ne compte plus le nombre de ubuntu-like qui souvent n’ont changé qu’un ou deux logiciels / thèmes, les dérivées de la Fedora qui souvent rajoute des logiciels non libre par défaut.

Si on prend le top 10 actuel de distrowatch en cette fin juin 2010 :

  1. Ubuntu
  2. Linux Mint (ubuntu like)
  3. Fedora
  4. Debian, la mère d’Ubuntu sur certains plans
  5. OpenSuSE
  6. ArchLinux
  7. PCLinuxOS (mélange de Mandriva, Fedora et OpenSuSE)
  8. Puppy (basée sur Ubuntu, et largement dégraissée)
  9. CentOS (version libre de la RedHat Linux Entreprise)
  10. Sabayon (une gentoo pour humain)

Donc, 50% basé sur des paquets deb, 30% sur des paquets rpm, et les deux dernières sur des paquets tiers ou meta source.

Certains détracteurs disent qu’il y a des milliers de distributions linux… Mais combien de vraiment originale ? Pas grand monde…A noté l’absence dans le top 10 de grand noms, comme Gentoo, Mandriva, Slackware

Comme quoi le marché des distributions commence à murir, et même si un certain nombre de distributions dérivées d’Ubuntu sorte à chaque fois, rare sont celles qui arrivent à se démarquer vraiment…

Les distributions GNU/Linux doivent-elles se « dégeekiser » et devenir des « clones » de Microsoft Windows ?

Derrière ce titre un peu « violent » se cache une réflexion entamée suite à l’annonce de l’éjection de Synaptic de la future version de ce que les médias rendent synonyme de distributions GNU/Linux, j’ai nommé Ubuntu.

En effet, pour la version 11.10, Canonical a décidé de mettre de coté Synaptic au profit de son magasin d’applications.

Même s’il reste 4 mois, il sera difficile au magasin d’applications de proposer autant de puissance que l’outil synaptic, ne serait-ce qu’au niveau du choix de version, de la possibilité de revenir en arrière en cas de problème.

On sent l’envie de tenir l’utilisateur dans un rôle passif, celui d’un consommateur au lieu d’acteur de sa vie informatique.

Je sais que les distributions GNU/Linux ne représentent qu’un gros pourcent de la population des utilisateurs de machines de bureau, soit quelques dizaines de millions de personnes.

Que 99% des personnes qui utilisent l’informatique se contrefichent de l’OS qu’elles utilisent, ignorant même l’existence de cette notion, j’en ai conscience. Déjà que pour nombre de personnes, internet se résume à Google désormais, au lieu du bête e bleu sur leur écran…

Mais ce qui me fait peur, c’est de voir la tendance à trop simplifier les outils, et donc leur enlever ce qui fait leur force : être utilisable et non être de simple gadgets.

Mais à vouloir faire des outils trop simplifiés, on tombe automatiquement dans une complexité qui fragilise l’ensemble, ce qui est contraire à l’esprit des unix : un outil pour chaque tache, donc une simplification réelle de l’ensemble, même si on doit enchainer l’utilisation de trois ou quatre outils pour une action un peu complexe.

Si pour s’imposer un minimum, les distributions GNU/Linux doivent devenir des copies conformes de Microsoft Windows, alors, pourquoi utiliser une copie alors que l’original est vendu – illégalement (cf l’article L-122-1 du Code de la Consommation)  avec chaque machine ?

C’est vrai, pourquoi s’ennuyer à partitionner son disque – il faut donc aborder la notion de partition – et installer un chargeur de démarrage, alors que tout est déjà prêt à l’utilisation dès le premier branchement, sans oublier l’artillerie lourde qui mange plusieurs Go de disque…

C’est peut-être l’avis d’un c*****d de passionné d’informatique ici, mais si cette tendance se poursuit, ce sera l’effet inverse à celui escompté qui arrivera : une désertion d’utilisateurs potentiels qui continueront leurs courses à l’armement informatique pour envoyer des oiseaux percuter des cochons avec des machines dont la Nasa ne pouvait que rêver à l’époque de la conquête de la Lune.

 

Musique en vrac’ :)

Quelques liens vers des albums et des groupes que j’ai écouté récemment et qui m’ont « parlé ». Commençons par un aperçu du deuxième EP de Yannick alias Moon Rambler. J’avais déjà parlé de son premier album en novembre 2010.

La démo de son deuxième opus (en cours de réalisation) s’appelle « Melancholy (Demo CD) ». 5 titres sont disponibles à l’écoute. Yannick a rajouté de la guitare 12 cordes qui donne un son plus aérien, plus éthéré à ses compositions. Ma question est : à quand la version finale de l’EP ? 🙂

C’est via Moon Rambler que j’ai connu Nathaniel Isaac Smog. Le son est agréable, la voix aussi. Les morceaux sont moyennement long. Le son fait penser à celui de The Black Atlantic, en légèrement plus dynamique, et matiné de synthétiseur. J’avoue que la seule piste que je n’ai pas vraiment aimé est la deuxième.

L’EP est disponible en écoute et en vente numérique au format flac/mp3 à l’énorme somme de 4 € !!!!

Un groupe que j’ai découvert via A Diffuser, « The Stereophones« . Ils ont publié toutes les pistes de leur dernier album, 10, à raison d’une par mois.

De la pop rock sympathique, rythmée, loin du côté « gaga-esque » des productions actuelles. Bref, de quoi se rafraichir les oreilles 😀

Enfin, comment finir sans parler d’un groupe que j’ai vu à la fête de la musique de Biganos, les Nomad Soul. C’est un groupe de rock progressif alternatif, un quatuor sympathique à écouter. Mon morceau préféré, c’est Bonsaï Soul et ses 9 minutes.

A écouter sans modération sur leur espace myspace.

Bon week-end en musique !

Sabayon Linux 6.0 Gnome Edition : puissante, mais encore un peu lourde à l’utilisation…

La dernière fois que j’avais parlé de Sabayon, c’était en janvier dernier, lors de la sortie de la version 5.5. J’avais noté que d’énormes progrès avait été faits, ne serait-ce que pour la taille de l’installation, et surtout sa légèreté.

La sortie de la version 6.0 m’a donné envie de la tester à nouveau.

J’ai donc utilisé mon wget adoré et j’ai récupéré l’ISO de la version Gnome 64 bits.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c ftp://ftp.nluug.nl/pub/os/Linux/distr/sabayonlinux/iso/Sabayon_Linux_6_amd64_G.iso
–2011-06-23 19:44:14– ftp://ftp.nluug.nl/pub/os/Linux/distr/sabayonlinux/iso/Sabayon_Linux_6_amd64_G.iso
=> «Sabayon_Linux_6_amd64_G.iso»
Résolution de ftp.nluug.nl… 192.87.102.43, 192.87.102.42, 2001:610:1:80aa:192:87:102:42, …
Connexion vers ftp.nluug.nl|192.87.102.43|:21…connecté.
Ouverture de session en anonymous…Session établie!
==> SYST … complété. ==> PWD … complété.
==> TYPE I … complété. ==> CWD (1) /pub/os/Linux/distr/sabayonlinux/iso … complété.
==> SIZE Sabayon_Linux_6_amd64_G.iso … 1863262208
==> PASV … complété. ==> RETR Sabayon_Linux_6_amd64_G.iso … complété.
Longueur: 1863262208 (1,7G) (non certifiée)

100%[====================================>] 1 863 262 208 2,31M/s ds 12m 55s

2011-06-23 19:57:09 (2,29 MB/s) – «Sabayon_Linux_6_amd64_G.iso» sauvegardé [1863262208]

J’ai ensuite lancé une machine virtuelle qemu-kvm, avec l’équipement habituel : 32 Go de disque virtuel (mais pour une fois, une image prédimensionnée), 2 Go de mémoire vive.


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ dd if=/dev/zero of=disk.img bs=1G count=32
32+0 enregistrements lus
32+0 enregistrements écrits
34359738368 octets (34 GB) copiés, 308,381 s, 111 MB/s
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom Sabayon_Linux_6_amd64_G.iso -boot cd &

J’ai choisi l’option d’installation graphique directement. Anaconda, l’outil d’installation de la Fedora Linux est utilisé. Pour des raisons de rapidité (et de peu de gourmandise en mémoire), l’installation graphique utilise Fluxbox.

Le seul moment où un accès est internet est demandé, c’est lors de la récupération des pages manuel en français.

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L’extinction facile avec Gnome 3 et son Gnome-Shell

Le Gnome-Shell fournit avec Gnome 3 souffre d’un défaut. Par défaut, il ne propose que la mise en veille. Il faut enfoncer la touche alt, tout en cliquant sur le nom d’utilisateur pour avoir l’option d’extinction.

Pour corriger ce problème de jeunesse du gnome-shell, il existe une extension, du nom de « gnome-shell-extension-alternative-status-menu ».

Pour l’installer sur ArchLinux, il suffit de taper :

yaourt -S gnome-shell-extension-alternative-status-menu

Il faut alors redémarrer gnome-shell. Un moyen rapide est d’utiliser le raccourci clavier ALT+F2, de rentrer la commande « r » (dans les guillemets) et de valider…. Et on peut enfin accéder à une option bien intéressante…

extinction directe dans Gnome 3 et son gnome-shell

Merci à Andre Ani pour m’avoir indiqué l’existence de l’extension dont il est – au final – difficile de se passer.

Agnès Méric : excellent deuxième album.

J’ai reçu ce midi, après l’avoir commandé, le deuxième opus d’Agnès Méric. J’avais déjà abordé cet album dans un billet récent.

Le deuxième album d'Agnes Meric - face

Le deuxième album d'Agnes Meric - intérieur

Comme pour le premier album, on retrouve des musiques acoustiques qui font penser à des compositions et des textes de George Brassens.

Les textes sont travaillés, ciselés, parfois avec quelques jeux de mots assez recherchés. La chanson éponyme est excellent.

L’album est composé de 8 titres, de 2 à 3 minutes à chaque fois, et c’est un plaisir de se plonger dans les textes d’Agnès Méric.

Si vous ne connaissez pas Agnès Méric, n’hésitez pas à aller l’écouter, aussi bien pour son premier album, que pour les extraits du deuxième.

En vrac’ rapide et libre :)

La semaine a été très calme sur le blog, vraie vie oblige 😉

C’est tout pour aujourd’hui. Bon week-end 😀

Il ne faut pas oublier que dans communiquer, il y a commu…

Avec ce clin d’oeil aux prouesses verbales d’un animateur de la Cinq (version Berlusconi), puis d’Antenne 2 dans les années 1990 avec l’émission « Que le meilleur gagne » – et qui anime un certain « Tout le monde veut prendre sa place » – on peut dire que les personnes ayant préparé les films de propagande promotion du label PUR (comme dans purin ?) n’ont retenu que la deuxième partie du mot…

Non seulement, les films ont été détournés, spécialement le plagiat d’un clip de 1987, d’une certaine Sabrina Salerno, « Boys ».

La copie :

L’original :

Non seulement, un faux site biographique de la dite Emma Leprince – qui sera bien dans le purin (c’est le cas de le dire) pour le suite de sa carrière en tant qu’enfant dans le cinéma – a été monté de toute pièce, sans oublier la page Fesse-Bouc – mais cela montre l’ambition des groupes de pression derrière la machine à spam coutant 12 millions d’euros (de quoi financer des emplois à la personne à foison, non ?) de castrer la culture et nous vendre de la bonne daube qui sent bon le compost en cours de préparation.

Hadopi, ou comment castrer la culture, avec des sites qui proposent des offres ridiculement chères, limitées, faussement indépendantes. Les majors s’appuyant sur un modèle obsolète n’ont pas encore compris la leçon et font dépenser des millions d’euros d’impots publics au lieu de se réformer.

La création existait avant les majors, elle existera toujours après. Et s’en portera mieux, car l’argent ira directement dans les poches des artistes et non une minuscule part suite à la signature de contrats léonins qui les dépouillent presque entièrement.

A propos, utilisez grooveshark, vous aurez toujours un meilleur choix que deezer qui est en train de se faire égorger.

Jeff Buckley : parti trop tôt.

Cela fait un peu plus de 17 ans que Jeff Buckley nous quittait (un billet anniversaire sur le blog de Guy Birenbaum), en se noyant dans la Mississipi. Enième artiste de qualité – contrairement au PURin (jeu de mot que j’expliquerais dans un prochain article) des majors – à disparaître trop tôt.

J’ai hésité pour mettre une vidéo de Jeff Buckley, étant donné qu’il n’y avait rien à jeter… J’ai donc pris cette vidéo qui contient « So Real » et « Lover you should have come over » en acoustique.

Bonne écoute… visionnage.