Sabayon 5.5 : de gros progrès pour cette gentoo « civilisée »

J’ai pu lire sur Distrowatch l’arrivée de la nouvelle version de la Sabayon 5.5. Après avoir récupéré longuement l’image ISO de la version Gnome en 64 bits, j’ai lancé la machine virtuelle habituelle, en utilisant l’habituel :


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom Sabayon_Linux_5.5_amd64_G.iso -boot cd &

Après un démarrage assez rapide, j’ai été accueilli dans un environnement Gnome 2.32.

En jettant un oeil rapide, je me suis aperçu qu’aucun outil en mono (comme F-Spot ou encore Tomboy, tout deux remplacé respectivement par Shotwell ou Gnote) ne sont présent.

D’ailleurs, dans un test d’une ancienne sabayon, j’avais pesté contre la présence de Mono

Dommage que la version proposée de Shotwell soit techniquement dépassée 🙁

Cependant – et cela doit être du à des raisons techniques de publication, la suite bureautique proposée est OpenOffice.org.

J’ai donc lancé l’installateur, le bon vieil Anaconda qui permet d’installer en moins d’une dizaine de minutes la distribution.

Ce qui est bien, c’est que l’on peut demander la suppression des traductions inutiles. En tout cas, en comparaison des précédentes versions testées de Sabayon, on sent qu’un coup d’accélérateur a été donné…

Après avoir configuré l’heure, je n’ai rien eu à enlever. Ce qui est la première fois pour une Sabayon !

J’ai voulu tester la solidité de l’outil de gestion de paquet… J’ai eu envie d’installer LibreOffice 3.3.0-rc4 (qui est aussi la version finale).

J’ai donc commencé par enlever OpenOffice.org.

Puis j’ai choisi LibreOffice 3.3rc4.

Sulfur ayant bloqué, j’ai tenté l’installation en ligne de commande, en utilisant l’outil equo avec un petit :


equo install libreoffice-bin-3.3.0_rc4

Après quinze minutes de récupération, LibreOffice est installé et est lançable.

L’interface est uniquement en anglais pour le moment, car il n’y a pas le paquet de traduction qui va avec.

Donc, ce rapide tour d’horizon, je dirais que cette Sabayon, c’est que du bonheur. Bien entendu, ce n’est qu’une impression à chaud, mais on sent que le travail effectué pour rendre plus sympathique cette dérivée de Gentoo a porté ses fruits.

A suivre avec une grande attention, en espérant bientôt des paquets plus récents pour Shotwell et LibreOffice 😉