2020, une grande année pour les fans d’Amstrad CPC ?

Depuis des années, quand l’occasion se présente sur mon blog, je parle de l’Amstrad CPC, surtout pour les derniers titres qui sont encore développés par des passionnés – ou des fadas c’est selon votre point de vue – bien des années après que la machine fut déclarée comme morte. Il faut se souvenir que les derniers titres commerciaux sortis sur ce vénérable ancêtre remonte à… 1993 !

Que ce soit « Orion Prime » – dont je n’ai jamais vu la fin à cause du casse-tête qui débloque les portes – et dont j’ai parlé en 2009, le clone de Dungeon Master, « The Shadows of Sergoth » (sorti en 2018) et que je vous conseille, « Imperial Mahjong » sorti en 2016 et dont j’ai parlé en 2019, « Clevermind » et sa coccinelle en 2019 ou plus récemment le très bon et très dur « Ile au trésor » sorti en 2020. Et qui m’a valu 15 jours de prise de tête pour en voir la fin de manière officielle. Tout ce que je peux vous dire, c’est que celui-ci est assez long et qu’il faut bien une centaine d’étapes pour en voir la fin !

Mais c’était sans compter sur les irréductibles programmeurs qui ont encore frappé. Via Genesis8bits, j’ai appris l’existence d’un jeu d’aventure semi-graphique en anglais, « The Curse of Rabinstein » (aussi sorti sur C64, MSX, PC, Atari ST, Amiga et Spectrum) produit par Stephan Vogt, avec deux autres titres sortis en 2019.

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Vieux Geek, épisode 211 : MS Windows NT 4.0 pour MIPS, le port un brin oublié ?

Pour la plupart des personnes, MS-Windows NT, c’est soit MS-Windows XP, soit MS-Windows 7 ou encore MS-Windows 10, ce qui est vrai. Mais avant la version 5.1 qui fut la première réellement grand public, il y a eu une version à la courte durée de vie, c’est le port pour processeur MIPS qui a existé de MS-Windows NT 3.1 à la 4.0 SP1, en gros entre 1993 et 1996.

C’est une version qui était en 64 bits, à destination d’un processeur proche de celui d’une console peu connue, la Nintendo 64.

Même si on peut trouver sur WinWorld une image ISO de MS-Windows NT 4.0 qui supporte les intel 386 (en clair les PC 32 bits), l’architecture Mips, l’architecture Alpha ou encore le PowerPC, la logithèque, c’est réduit à néant. L’installation de cette version oubliée de MS-Windows NT 4.0 est détaillée sur un article de blog du Journal du Lapin que je tiens à remercier.

La ligne de commande pour lancer et installer l’ensemble est assez capillotractée :


qemu-system-mips64el -hda nt4.img -M magnum -net nic -net user -cdrom winnt40wks_sp1_en.iso -global ds1225y.filename=nvram -global ds1225y.size=16384 -m 128 -k fr &

C’est grace à elle que j’ai pu faire cette courte vidéo. Note : la vidéo s’arrête au bout de 8 minutes environ, je ne sais pas pourquoi elle s’est prolongé aussi loin.

Vous avez pu le voir, mis à part le fait que ce soit en anglais, rien ne distingue cette version d’un autre classique, si ce n’est une logithèque plus que faiblarde. Il y a quelques logiciels portés pour NT 4.0 Mips, comme on peut le voir sur cette page, mais c’est franchement léger.

Bref, pour être tranquille avec MS-Windows NT 4.0 (qui est le grand-père de MS-Windows XP), mieux fallait rester sur les PCs classiques.

Un retour vers Gnome, après presque 5 ans d’absence ?

J’ai toujours été un utilisateur de Gnome, bien que l’ayant abandonné en mars 2015 au profit de Xfce, puis au profit de Mate-Desktop, en novembre 2015. Cependant, même si j’avais critiqué sa tablettisation croissante, dans mon coeur, j’avais toujours une place pour cet environnement que j’avais connu au début de mon aventure ubuntu en juin 2006 avec la mythique Ubuntu 6.06 LTS.

Au fil des années, j’ai fini par m’apercevoir que certaines fonctionnalités de Gnome me faisait de plus en plus de l’oeil. Ne serait-ce que la possibilité d’avoir une gestion fine de mon agenda, le support croissant de Wayland – même s’il y a toujours de trous au niveau logithèque – comme les enregistreurs d’écran pour faire des vidéos.

J’ai réussi à contourner ce problème avec l’extension EasyScreenCast le temps que d’autres outils arrivent.

Quand j’ai personnalisé l’environnement pour le rendre un peu plus agréable au quotidien, j’ai limité l’ajout d’extensions tierces presque au strict minimum. À savoir :

  1. L’outil OpenWeather pour avoir la météo directement sous la souris sans avoir besoin de cliquer sur la date pour l’afficher.
  2. L’extension « Dash-to-dock » pour toujours avoir sous la souris mes lanceurs d’applications.
  3. L’extension incluse dans Pamac pour avoir un accès rapide à l’outil et m’informer des mises à jour quand elles arrivent.

Bien entendu, il y a aussi l’extension EasyScreenCast que j’active quand je veux faire un enregistrement de vidéo. Autant dire que j’ai tout fait pour limiter la casse.

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Bienveillance, que de crimes l’on commet en ton nom !

Cela fait longtemps que j’ai envie de pousser ce coup de gueule. Je dois dire que j’ai pris du temps à le mûrir pour l’argumenter au maximum. Je sais très bien que certaines personnes vont me vouer aux gémonies en restant gentil.

Je vais commencer ce billet en rappelant une idée simple : quelle que soit votre apparence physique, votre milieu social, votre personnalité (au sens mental et psychologique du terme), votre spiritualité, il y aura toujours des personnes qui utiliseront une des composantes en question pour vous discriminer. Car il existe une vérité intangible : on sera toujours le con ou la conne d’une autre personne.

Cette vérité intangible étant désormais énoncée, attaquons-nous au coeur du sujet. J’en ai ma claque du « il faut être bienveillant les uns envers les autres ». Si dans le principe je suis entièrement d’accord, il ne faut pas tomber dans une forme de dictature de la bienveillance qui finit par aseptiser le langage.

Que ce soit dans le domaine informatique, où l’on voit fleurir des propositions pour remplacer des termes techniques comme le duo maître/esclave (les personnes qui ont connus les périphériques en IDE savent de quoi je parle), le duo liste blanche/liste noire, voire le duo carte mère et cartes filles (comme une carte son, une carte réseau, une carte graphique), j’ai envie de dire que l’on va trop loin dans le « polissage du langage ».

Je suppose qu’il doit y avoir dans tous les domaines techniques des expressions qui vont horripiler les spécialistes du « bien parler ». Spécialistes qui sont souvent encore dans le milieu estudiantin et qui veulent réinventer le monde, voire complexifier la langue française qui est déjà assez complexe. Si vous n’en êtes pas convaincu, je vous conseille de tester votre niveau sur le site du Certificat Voltaire.

Le français a un grand manque : il n’y a pas de forme neutre, comme le « it » anglais ou le « das » allemand. Déjà que les accords du participe passé sont assez complexes sans rajouter des formes complémentaires et difficile à lire… Mais revenons-en au sujet de l’article.

Vouloir lutter contre les discriminations, c’est normal. Mais en arriver à des extrémités comme censurer des pièces de théatre, comme cela fut le cas à la Sorbonne en mars 2019, il y a des limites à ne pas franchir.

Quand la lutte contre le racisme – du moins certaines de ces composantes – arrivent à faire interdire une pièce de théâtre écrite durant l’antiquité grecque, ça fait peur.

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Vieux Geek, épisode 210 : MDK, un TPS à l’humour bien pensé.

Il n’y a pas que les FPS dans le domaine des jeux d’action. Il y a aussi des TPS pour Third Person Shooter. C’est le même principe que Doom, Quake, Half-Life ou encore Call of Duty, sauf qu’au lieu d’avoir une vue subjective, on a une vue à a la troisième personne. En gros, on voit entièrement le personnage que l’on contrôle.

Il y a eu des titres de ce style comme Heretic 2, mais le plus célèbre et surtout le plus déjanté de tous, ce fut un certain MDK sorti en 1997 sur PC et un an plus tard sur la première playstation. MDK ? Murder, Death, Kill ou encore Max, Doc, Kurt pour les protagonistes du jeu. On incarne Kurt. Il y a un scénario assez développé, mais le principe est simple : s’en sortir dans un monde entièrement en 3D.

Cependant, le personnage du joueur n’est pas un modèle 3D, mais un sprite animé finement. Mais c’est surtout l’humour du jeu qui est marquant. Entre les armes un peu bizarre (comme la « plus petite explosion nucléaire du monde »), les adversaires qui vous narguent, d’autre qui se la joue à la Kamikaze de Serious Sam, et le parachute bizarre de Kurt, on est assez bien servi. Sans oublier une mitrailleuse aux munitions infinies…

Ce qui est bien et ennuyeux à la fois, c’est le côté plateforme à certains endroits. Au bout d’un moment, les sauts au quart de poil de cul de chameau, ça finit par me gaver et pas qu’un peu. Cependant, c’est un excellent jeu sur le plan technique. Il y a eu une suite, MDK 2 sorti en 2000 sur PC et Dreamcast, et en 2001 sur Playstation.