Et si on utilisait un peu Minix ?

Minix, c’est à l’origine un OS développé à titre d’enseignement par Andrew Tannenbaum. C’est aussi en utilisant Minix que Linus Torvalds créa linux 0.0.1 en 1991.

Or, depuis sa version 3, le but est passé de l’enseignement à un OS réellement utilisable sur des machines restreintes en terme de capacités techniques.

J’ai voulu tester Minix 3.1.7, et voici ce que cela donne. J’ai commencé par récupérer l’ISO avec l’outil wget :

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://www.minix3.org/download/minix_R3.1.7-r7256.iso.gz
–2010-06-19 10:20:18– http://www.minix3.org/download/minix_R3.1.7-r7256.iso.gz
Résolution de www.minix3.org… 130.37.20.20
Connexion vers www.minix3.org|130.37.20.20|:80…connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse…200 OK
Longueur: 484985419 (463M) [application/x-gzip]
Sauvegarde en : «minix_R3.1.7-r7256.iso.gz»

100%[======================================>] 484 985 419 762K/s ds 10m 35s

2010-06-19 10:30:53 (746 KB/s) – «minix_R3.1.7-r7256.iso.gz» sauvegardé [484985419/484985419]

Pour l’émulation, j’ai utilisé une machine virtuelle différente de celle que j’utilise d’habitude. 8 Go de disque, 256 Mo de mémoire sont largement suffisant. Et comme c’est un OS en 32 bits, j’ai utilisé le binaire qemu qui propose une émulation uniquement en 32 bits, au lieu d’utiliser qemu-system-x86_64.

Mais trève de bavardage, voici les lignes de commandes utilisées :


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f raw disk.img 8G
Formatting 'disk.img', fmt=raw size=8589934592
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu -enable-kvm -k fr -m 256 -localtime -soundhw all -hda disk.img -cdrom minix_R3.1.7-r7256.iso -boot d &

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Sidux 2010-01 « Hypnos » version Xfce : un petit aperçu de la version allégée.

J’ai déjà parlé de la Sidux 2010 en début de mois, mais c’était à l’époque une preview 1, et j’avais envie d’utiliser une autre « saveur » de la distribution, à savoir celle qui propose xfce.

J’ai donc récupéré l’image ISO correspondante.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c ftp://ftp.spline.de/pub/sidux/release/sidux-2010-01-hypnos-xfce-amd64-201006131622.iso
–2010-06-18 10:54:14– ftp://ftp.spline.de/pub/sidux/release/sidux-2010-01-hypnos-xfce-amd64-201006131622.iso
=> «sidux-2010-01-hypnos-xfce-amd64-201006131622.iso»
Résolution de ftp.spline.de… 130.133.110.66
Connexion vers ftp.spline.de|130.133.110.66|:21…connecté.
Ouverture de session en anonymous…Session établie!
==> SYST … complété. ==> PWD … complété.
==> TYPE I … complété. ==> CWD (1) /pub/sidux/release … complété.
==> SIZE sidux-2010-01-hypnos-xfce-amd64-201006131622.iso … 544210944
==> PASV … complété. ==> RETR sidux-2010-01-hypnos-xfce-amd64-201006131622.iso … complété.
Longueur: 544210944 (519M) (non certifiée)

100%[======================================>] 544 210 944 719K/s ds 11m 57s

2010-06-18 11:06:12 (741 KB/s) – «sidux-2010-01-hypnos-xfce-amd64-201006131622.iso» sauvegardé [544210944]

Et je l’ai lancé ensuite dans l’environnement de test habituel.


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f raw disk.img 32G
Formatting 'disk.img', fmt=raw size=34359738368
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom sidux-2010-01-hypnos-xfce-amd64-201006131622.iso -boot d &

Je passerais les détails concernant l’installation, car c’est la même chose que pour la préversion jadis testée.

Le plus intéressant, c’est le démarrage de la session à partir de l’écran de connexion… Plutôt rapide, jugez-en par vous-même.

Après l’installation, j’ai effectué les mises à jour, puis j’ai activé, en suivant les infos du manuel, les dépots pour pouvoir accéder aux formats « non-libres », tel que le mp3.

Cependant, désirant avoir une expérience aussi « xfce« -ienne que possible, j’ai remplacé IceWeasel par Midori. J’en ai aussi profité pour rajouter Quodlibet pour lire les musiques.

Pour avoir une résolution écran suffisante, j’ai copié le xorg.conf suivant dans le répertoire /etc/X11/

Section « Device »
Identifier « Configured Video Device »
Driver « cirrus »
EndSection

Section « Monitor »
Identifier « Configured Monitor »
HorizSync 30-70
VertRefresh 50-160
EndSection

Section « Screen »
Identifier « Default Screen »
Monitor « Configured Monitor »
Device « Configured Video Device »
DefaultDepth 24
SubSection « Display »
Depth 24
Modes « 1280×800 » « 1152×768 » « 1024×768 » « 800×600 » « 640×480 »
EndSubSection
EndSection

Le dernier point a été l’installation de Gnash pour pouvoir lire les vidéos sur youtube par exemple. Pour ce point précis, j’ai utilisé le « tutoriel » que j’ai développé dans un autre article.

Une vidéo en flash en action sur Sidux avec Gnash

Coté logiciel, la bureautique est assurée par le duo Abiword / Gnumeric qui sont deux petits logiciels qui suffisent largement pour une utilisation bureautique basique.

Les outils bureautique de la Sidux Xfce

J’avoue que j’ai été séduit par la légèreté de cette version de la Sidux. Autant dire qu’elle conviendra très bien pour des machines assez légère en mémoire vive, comme des Pentium 3 ou 4 avec 256 Mo de mémoire vive.

Adieu flashplugin, bienvenu à… Gnash ;)

Avec la sortie de la version 10.1 de Flash Plugin, le port 64 bits qui avait été l’apanage de Linux 64 bits n’est plus maintenu.

C’est donc avec un petit peu d’appréhension que j’ai installé le plugin gnash, avec le support du ffmpeg dans gstreamer… Pourquoi ? Sinon, la moindre vidéo sur youtube (mon fournisseur principal de vidéo, Dailymotion refusant décidément de fonctionner avec Gnash)  ne fonctionne pas.

Sur mon Archlinux – à adapter selon votre distribution, cela s’est résumé à la ligne de commande suivante :

yaourt -S gstreamer0.10-ffpmeg gnash-gtk

Pour faire reconnaitre le plugin gnash dans mon Mozilla Firefox de développement, il m’a fallu faire un lien symbolique depuis /usr/lib/mozilla/plugins/libgnashplugin.so vers ~/.mozilla/plugins…

Et cela fonctionne… La preuve en image 😉

gnash 0.8.7 sur Youtube ;)

A propos, pour Youtube, si on ne bloque pas le cookie (via Edition / Préférences / Vie Privée), les vidéos ne sont pas affichées !

réglage pour les cookies ;)

OpenSuSE 11.3rc1… Au moins c’est une vraie RC1 :)

Après avoir récupéré via bittorrent l’image ISO live Gnome 64 bits de la OpenSuSE 11.3rc1, j’ai voulu voir ce qu’elle donnait dans une machine virtuelle KVM.

Au menu : xorg-server 1.8.0, un noyau linux 2.6.34, Gnome 2.30 et plein d’autres bonnes choses 😉

Mais passons à l’émulation proprement dite dans l’environnement de test habituel :


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f raw disk.img 32G
Formatting 'disk.img', fmt=raw size=34359738368
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom openSUSE-GNOME-LiveCD-Build0676-x86_64.iso -boot d &

Bien que la résolution de départ soit en 800×600 (bien qu’ayant demandé du 1024×768), elle reste utilisable et lisible. L’installateur est classique.

Après la configuration de l’heure, le partitionnement propose directement l’existence d’une partition /home. Ce qui est essentiel en cas de problème 😉

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Nutyx 2010 rc1 : où quand on confond rc1 et alpha1.

J’ai pu lire sur distrowatch la disponibilité de la première RC de la NutyX 2010. Ayant déjà testé cette distribution il y a quelques mois, j’ai voulu voir où en était la distribution.

J’ai donc lancé mon environnement habituel de test, après avoir récupéré l’image iso via Bittorrent.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f raw disk.img 32G

Formatting ‘disk.img’, fmt=raw size=34359738368

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom NuTyX_i686-2010-rc1-KDE.iso -boot d &

Après un démarrage automatique, on peut facilement configurer le clavier, la date et l’heure. Le partionnement est manuel, cependant.

Après avoir formaté le disque, on choisit l’espace d’installation, et la copie des paquets commence. Sans autre forme de confirmation.

Une fois la base copiée, on passe à la création de mot de passe pour le compte root, puis le reste est installé, toujours en mode automatique.

Ce qui est pratique, mais ce qui laisse moins de souplesse à l’utilisateur final.

Une fois cette seconde copie terminée, on passe à la création d’un utilisateur classique avec son mot de passe.

L’ultime étape étant la copie des ports de logiciels. Opération longue, très longue. Après l’installation de grub, la distribution démarre directement, et on est accueilli par l’écran de connexion.

Et Kwin me claque entre les doigts. Après un redémarrage sauvage, j’ai droit à une résolution illisible…

Autant dire que cela ne donne pas envie de prolonger le test plus loin. Et qu’il semble assez ennuyeux, pour ne pas dire très dur de modifier la résolution écran pour avoir quelque chose de convenable.

Donc, j’avoue que malgré mon titre provocateur, c’est vraiment pour moi une version qui est TOUT sauf une release candidate, à moins de galvauder le terme.

Je terminerais avec plusieurs regrets :

J’ai horreur de casser une distribution, mais quand il faut mettre les pieds dans le plat, y a pas d’autre choix.

Et si le modèle du logiciel libre et open-source était plus capitaliste que celui du logiciel privateur ?

Un des angles d’attaques préférés de Microsoft (et d’autres ténors du logiciel privatif) est de dire que le logiciel libre – opensource est communiste. Tout cela à cause des diverses communautés liés aux différents logiciels.

Quand les néo-classiques mirent au point leur théorie en réaction au marxisme, ils ont mis au point un marché idéal, celui de la Concurrence pure et parfaite.

Il y a 3 points principaux abordés dans cette vision du marché.

  • atomicité des acteurs : en clair, un acteur seul ne doit pas pouvoir vérouiller le marché par sa propre volonté.
  • homogénéité des produits : les produits doivent être de qualités proches et peuvent être interchangés sans perte par le consommateur.
  • transparence de l’information : l’information doit pouvoir être disponible sans entrave.

Deux autres points sont plus dirigés vers la relation entre les marchés (libre circulation des facteurs de productions et libre entrée et sortie sur le marché).

Or, si on regarde les 3 premiers points, le modèle du logiciel libre et opensource colle vraiment.

Aucun acteur, quelque soit le domaine concerné n’est assez puissant pour vérouiller le marché dans sa spécialité : cf le nombre de navigateurs internet, l’existence d’alternatives viable à Apache (cf Cheerokee par exemple, ou encore lighthttpd), le nombre de distributions linux, le nombre de types d’OS libre (linux, BSDs libres, Haiku, etc…)

En ce qui concerne l’échange des produits, cela n’est pas complètement vrai, mais on peut trouver des logiciels dans certains domaines qu’on peut échanger modulo un léger temps d’adaptation (pino, choqok, gwibber dans le domaine du micro-blogging par exemple), les environnements de bureau, etc…

Le dernier point, avec la disponibilité du code source de chaque logiciel, donc des informations nécessaires à son fonctionnement / amélioration, on peut dire que ce point est plus que rempli.

Bien entendu, cet article n’est qu’un jus de cerveau rapide, mais qui au moins, essaye de tordre le coup à l’idée reçue : « logiciel libre / opensource = communisme ».

Il est vrai que sur le monde du logiciel privatif, MS-Windows n’est pas en situation de quasi-monopole, ni MS-Office, ni MS-Internet Explorer entre 2000 et 2004 🙂

Et m**** ! Identi.ca devient la cible de spammeurs :(

Ce matin, en ouvrant mon client de microblogging, Pino, j’ai eu droit à une série de messages (spams) de « BestDietPlus » (meilleur régime plus)… Il est vrai que je dois suivre un régime, vu que je mesure 1,87 m et que je pèse environ 73 kg 😉

Spam sur identi.ca

Après avoir viré le lien avec mon compte dans Pino, je suis allé sur identi.ca pour signaler ce robot spammeur.

Il m’a suffit de le sélectionner dans la liste de mes abonnés, de cliquer sur désabonnement, puis « flag » et enfin « bloquer ».

Si vous voulez combattre le spam, connectez à votre compte identi.ca, et quand vous voyez un spam, il suffit de cliquer sur le nom du spammeur.

En deux images avec un spammeur pour vendre des produits technologiques, le nom étant volontairement flouté :

Plus de spam, partie 1

Plus de spam, partie 2

Un peu long, mais si cela permet de faire un peu le ménage…

Vrac’ons en attendant la sortie de WordPress 3.0

Dixit WordPress-fr.net, WordPress 3.0 sortirait très bientôt.

En attendant, voici un petit en vrac’ consacré au logiciel libre.

C’est tout pour le moment 🙂

html5test… Où en sont les navigateurs avec cette nouvelle version du test ?

Puisque la course à la vitesse à l’interprétation du JavaScript approche de son apogée (cf les 35% de vitesse en plus annoncé par Google Chrome 5) et que bientôt le Javascript sera interprêté avant même le chargement de la page, passons à un autre test : celui concernant le degré d’implémentation des normes HTML5, même si celles-ci sont encore à l’état de brouillon.

Le test se trouve sur la page http://www.html5test.com/

J’en avais déjà parlé le 24 mai dernier, mais comme une nouvelle version est sortie entre temps, j’en reparle 😉

Le résultat est désormais sur 300 points, et est donc largement plus exaustif. De plus, il y a des points bonus attribués dans certains catégories.

Pour le test, je vais montrer les résultats obtenus par :

Et dans une machine virtuelle – Oracle Virtualbox 3.2.4 car Qemu n’arrivait pas à installer Windows XP ?! – contenant un MS-Windows XP-Sp3 à jour :

Continuer la lecture de « html5test… Où en sont les navigateurs avec cette nouvelle version du test ? »

Et si finalement le pire ennemi du logiciel libre, c’était les libristes eux-mêmes ?

Au 3ième siècle avant notre ère, Antigone II Doson, Roi de Macédoine, prononce une phrase célèbre :

« Dieu me garde de mes amis ; mes ennemis, je m’en charge. »

Reprise par le Maréchal de Villars, puis par Voltaire, cette phrase défini un bon problème : le danger vient plus souvent de son propre camp que du camp de l’adversaire.

C’est en lisant cet article de Cyrille Borne que je me suis aperçu de la profondeur de cette vérité.

Je cite le passage qui est pour moi le plus clair :

Si le Linux d’aujourd’hui est plus performant, plus utilisable c’est parce qu’il y a effectivement de nombreux techniciens qui se sont collés à son amélioration. Je pense que les gars qui ont fait les centrales nucléaires sont un peu des gens comme moi, ils ont du se dire que c’était une bonne idée, mais aujourd’hui à enterrer les déchets un peu partout sur la planète on se rend compte qu’il y avait des choses qu’on n’avait pas nécessairement prévu même si certains ont du tirer la sonnette d’alarme. Depuis longtemps Christophe tire la sonnette d’alarme contre des gens comme moi et il a peut être raison. En effet, l’évolution de Linux notamment à travers Ubuntu qui vous le verrez continuera à drainer des parts de marché de plus en plus importantes se fait avec de plus en plus d’écart avec les fondements de la liberté logicielle. Alors voici la question qui manque à l’article de Louis : est ce que les pragmatiques dont je fais partie sont en train de tuer Linux ? Est ce que le développement logiciel à tout prix, le « faut que ça marche » n’est pas la bombe atomique de demain qui va nous péter à la gueule ? (toute proportion gardée)

J’ai mis en gras les passages les plus importants.

Même si j’ai été parfois en désaccord avec Cyrille, j’approuve ce point précis de son article. Mais il faut savoir faire la part des choses.

Il est évident que sans Richard M. Stallman, le Logiciel Libre et sa variante « plus permissive » qu’est l’OpenSource n’existerait pas.

Quand en 1990, le projet GNU avait presque tous les éléments pour proposer un OS 100% basé sur du logiciel libre, il ne manquait que le noyau. Quand Linus Torvalds a proposé sa première version du noyau linux, il n’était pas dit que le succès serait au rendez-vous. Mais ce fut le cas.

Quand j’ai été obligé de changer d’ordinateur suite au décès de ma machine précédente, j’ai été contraint par mon budget à prendre du premier prix : évidemment, je n’ai eu qu’un CPU d’entrée de gamme (donc un double coeur), avec un disque dur d’entrée de gamme, un circuit graphique nVidia.

Et quand j’ai vu qu’il y avait un circuit nVidia, et que le prix était dans mon petit budget, je n’ai pas hésité, je l’ai pris.

Bien entendu, si j’avais suivi mon instinct de libriste, j’aurais pris un CPU intel avec un GPU intel… Mais cela aurait augmenté la note d’au moins 50 à 60 €…

La réaction d’Antistress m’a franchement heurté. Je vis dans ce que je considère être le monde réel. Mon budget étant ce qu’il est, je ne pouvais pas me permettre de prendre une machine plus chère, même si j’aurais bien voulu.

Je m’en fiche un peu de devoir utiliser un pilote propriétaire pour mon circuit vidéo. D’ailleurs, si je n’utilisais pas Compiz, j’aurais largement pu me contenter du pilote nouveau qui fonctionne pas trop mal à ce que j’ai pu voir.

Si j’avais voulu me la jouer librissiste (plus libriste que RMS lui-même), j’aurais installé une ArchLinux en me recompilant le kernel-libre, en rajoutant gnash, et en utilisant GNU IceCat.

Cependant, j’utilise le noyau officiel de la ArchLinux, avec flash et des versions de Mozilla Firefox de développement ? Pourquoi ?

Parce que je suis pragmatique, et que je veux avoir une machine utilisable. Car j’ai besoin aussi de ma machine pour travailler, et qu’il me faut faire des choix.

Mon but, c’est de remplacer le pilote propriétaire nVidia par nouveau quand celui-ci aura la 3D complètement activé, et une version de gnash utilisable sur 99% des sites qui utilise flash.

Il a fallu 3 ans pour que Linus Torvalds et les hackers arrivent à sortir linux 1.0. Je suis prêt à attendre encore un ou deux ans pour pouvoir faire fonctionner ma machine avec que du logiciel libre. D’ici là, je ferais des compromis pour pouvoir utiliser l’informatique.

Que cela déplaisent à certains librissistes, tant pis. Mais savoir trouver un juste milieu est le fondement de la vie. Ce n’est pas pour autant que je jetterais la pierre à Christophe. Au contraire, des puristes sont nécessaires. Sans eux, pas d’évolution, au minimum sur le plan technique des logiciels.

Il est dommage que certaines personnes voulant faire du zèle en viennent à faire plus de mal que de bien au logiciel libre… Je ne vise personne en particulier, mais juste une mouvance qui est trop intransigeante et qui risque de faire tout exploser en vol.