Après la nécessaire rationalisation des distributions, au tour des environnements de bureaux ?

Dans un article longuement commenté, j’exprimais mon point de vue sur la surcharge pondérale en terme de nombre de distributions dans le domaine bureautique.

Mais il n’y a pas que dans ce domaine qu’il y a une surabondance d’offre qui fait que l’on tombe plus ou moins facilement sur des produits qui manquent de finition.

Il y a un exemple parfait de ce manque de finition avec la réinvention de l’interface Metro de MS-Windows 8 via le projet « The Shell » dont j’ai parlé dans l’épisode 19 des pitreries du libre.

Il y a d’autres projets, et si on reste sur les projets « à peu près complet », on a, par ordre alphabétique :

Soit 9 environnements qui sont d’une inventivité monstre dans le domaine de l’ergonomie générale… Il suffit de voir l’épisode 17 des pitreries du libre où je me concentrais sur les 5 principaux, nés parfois sous un autre nom entre les années 1996 et 2000.

J’aurai pu rajouter des projets volontairement fonctionnel sur une seule plateforme comme feu-Unity. Mais est-il besoin d’avoir près de 10 environnements de bureau différents, dont la logithèque native est parfois des plus restreintes.

Continuer la lecture de « Après la nécessaire rationalisation des distributions, au tour des environnements de bureaux ? »

Vieux Geek, épisode 174 : MacOS-X Panther, l’ultime version de MacOS-X uniquement pour PowerPC.

J’ai utilisé MacOS-X entre 2004 et 2005. Oui, je l’avoue et je n’en ai pas honte. J’ai connu les premiers MacMini, ceux proposant un PowerPC G4 à 1,25 et 1,42 Ghz, avec 512 Mo de mémoire vive (ou était-ce 256 Mo ?), un disque d’une soixantaine de Go et un lecteur optique.

Le tout pour environ 650€. Il était fourni à l’origine avec MacOS-X Panther, alias MacOS-X 10.3. C’était la dernière version à être uniquement et officiellement disponible pour l’architecture PowerPC. La version compatible Intel de MacOS-X sera annoncé début 2005 par Steve Jobs avec un MacOS-X Tiger pur intel 🙂

C’est grâce à WinWorld que j’ai pu mettre la main sur les images ISO de MacOS-X Panther 10.3.0. Et c’est en suivant le wiki de Qemu que j’ai pu lancer une émulation presque complète – il ne manque que le son – de cette version de MacOS.

Voici donc quelques captures d’écran de l’installation :

Il ne manquait plus qu’à mettre à jour le MacOS-X qui a pris une bonne demi-heure à s’installer.

Continuer la lecture de « Vieux Geek, épisode 174 : MacOS-X Panther, l’ultime version de MacOS-X uniquement pour PowerPC. »

N’ayons pas peur des mots : il faut une rationalisation des distributions GNU/Linux « bureautiques ».

Je parle de celles qui ont pour cible « monsieur et madame tout le monde. »

Je sais déjà que certaines personnes vont jouer les « vierges effarouchées » en psalmodiant : « il faut du choix, il faut de la liberté ». À ces personnes je répondrai deux choses :

  1. « Trop de choix tue le choix », cf cette conférence de Barry Schwartz sur le paradoxe du choix.
  2. « Ô liberté, que de crimes on commet en ton nom ! », citation attribuée à Manon Roland le jour de son exécution, le 8 novembre 1793 ou 18 brumaire an II.

Si on voulait arrêter la masturbation intellectuelle à chaque nouvelle publication d’un projet à destination bureautique, et rationaliser tout cela en ne prenant au maximum que 4 à 5 distributions GNU/Linux par famille ?

Cela donnerait quelque chose de ce style, par ordre alphabétique, en dehors de la distribution mère qui définit la famille en question :

Pour la famille Archlinux :

  1. Manjaro
  2. EndeavourOS
  3. Anarchy Linux en cas de défaillance de la EndeavourOS

Pour la famille Debian :

  1. Ubuntu et ses saveurs officielles : Kubuntu, Xubuntu, Lubuntu, Ubuntu Mate pour ne citer que les principales.
  2. Linux Mint
  3. Emmabuntüs DE (pour les vieilles machines)
  4. Q4os (pour les vieilles machines)

Est-ce que les Gentoo et distributions à base de code source peuvent être appliquées aux particuliers ? Idem pour la famille des Slackware ?

Pour la famille des RedHat :

  1. Fedora
  2. OpenSuSE

Oui, cela ne fait pas grand chose. En comptant les saveurs officielles d’Ubuntu, on arrive à quoi ? Une vingtaine de distributions ?

Je ne pense pas avoir oublié de distributions incontournables dans cette liste et qui apporte des fonctionnalités que leur disparition changerait la face de ce petit monde qu’est celui des distributions GNU/Linux.

Les premières distributions GNU/Linux remontent à 1992. Qu’est-ce qui n’a pas été inventé en presque 30 ans qui pourrait l’être ?

Je n’ai pas parlé des distributions 100% libres, car il n’y en a quasiment aucune qui tienne réellement le choc dans la réalité sans jongler au niveau du matériel à acheter.

Je sais que ces propos ne vont pas plaire, et je m’attends dans les commentaires à des réponses du genre : « oui, mais tu as oublié telle distribution » ou encore du « tu es un anti-insérez la distribution- primaire. »

Non, j’ai juste utilisé des distributions GNU/Linux depuis 1996 et au quotidien depuis 2006. C’est tout 🙂

En vrac’ de fin de semaine…

En vrac’ dominical pour commencer le mois de février 2020.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

  • Mobius qui mélange le metal progressif, symphonique et les influences indiennes vient de sortir son nouvel album « Kala ».
  • Un ami auteur auto-édité, Xavier Delgado, m’a dit qu’il a publié à compte d’éditeur un court texte. Le voici, bien qu’avec du retard : « Vie et mort ».

Bon week-end 🙂

Savoir se moquer du logiciel libre, c’est tout un art…

…qui demande du doigté avec une énorme dose d’amour déchu et déçu devant les errances inhérentes à son fonctionnement en interne qui font que des idées généreuses à l’origine servent d’idiotes utiles au système économique actuel.

Dans un précédent article en date du 24 janvier, j’expliquais en long et en large pourquoi je préférai désormais parler principalement du logiciel libre « pour monsieur et madame tout le monde » en me foutant allègrement de sa gueule.

Je me suis dit qu’il fallait suivre la logique jusqu’au bout et créer une série de vidéos, dont j’ai déjà montré la première dans un billet en vrac’. Le générique donne le ton, et tant pis si cela donne des crises d’eczéma à certaines personnes bienpensantes…

Ce sont des vidéos où je reste volontairement sérieux – du moins je l’essaye – même si c’est pas franchement évident. Surtout avec cet épisode où je me bats avec la Parabola GNU/Linux-libre… Et l’envie de mon estomac de vomir des petits poneys 🙂

Continuer la lecture de « Savoir se moquer du logiciel libre, c’est tout un art… »