Fedora 41 sur 6 mois, quatrième point d’étape.

Nous voici donc au quatrième point d’étape, publié dans la journée du 1er mars. Après un troisième billet un peu agité, que donne celui-ci ?

La grosse nouveauté logicielle, c’est l’ajout de LibreOffice que je n’avais pas encore effectué. J’ai été agréablement surpris par le fait que la traduction française a été installé avec le reste du logiciel, contrairement à ce que j’avais pu observer auparavant. Une autre grosse arrivée, c’est le noyau linux en version 6.13. Donc autant dire que ça a été assez calme.

La seule grosse activité sur la machine virtuelle a été de faire passer en avance un de ses clones vers la future – du moins au 1er mars 2025 – Fedora 42 dans le cadre d’une vidéo « C’est Trolldi, c’est permis ».

Donc pour le moment, tout va bien. Espérons que ce soit le cas par la suite… À suivre donc dans un billet pour début avril 2025 qui sera le dernier de la série.

Ça fait parfois du bien de rationaliser son équipement logiciel.

Jusqu’à cet après-midi, j’avais 3 OS différents sur mes 3 PCs (en comptant le eeePC). À savoir, Archlinux sur le PC fixe, Manjaro (une Tux’n’Vape gnomisée), et Void Linux, car cette dernière est des seules à supporter encore le 32 bits Intelien.

Cependant, je commençais à en avoir assez de la Manjaro – qui même si je l’avais passé sur le canal unstable – ne m’offrait pas tant de fraîcheur logicielle que ça. De plus, à ma connaissance, c’était l’ultime Manjaro Tux’n’vape encore en vie… Pas mal si on se souvient que le projet s’est arrêté en 2019.

J’ai donc fait générer une image ISO pour installer Archlinux sur le pc portable. J’ai gardé les options par défaut, même si je pense que le SSD de 64 Go va vite être limité pour son utilisation avec btrfs. Mais peu importe, j’ai installé dessus Gnome. J’ai rajouté LibreOffice et fait recompiler le duo dosbox-x-sdl2-git et vice-svn. Le strict minimum si je veux continuer à jouer rétroludique quand je suis en déplacement.

Il me reste encore quelques réglages à faire, comme rajouter l’agenda à evolution, finir de configurer LibreOffice ou encore configurer zsh, mais cela, ce sera fait au fil du temps. Ce qui compte, c’est que j’ai une installation plutôt légère et réactive. Voici donc l’obligatoire capture d’écran avec fastfetch en action.

Maintenant que cette rationalisation a eu lieu, je me demande quel sera le prochain mouvement que je ferai, informatiquement parlant concernant mon équipement logiciel. On verra ça en temps et en heure 🙂

Evil Dungeon III pour le Commodore 64, le troisième volet des aventures d’Alrik.

Fin décembre 2023, je parlais des deux premiers volumes des aventures d’Alrik. Après une aventure dans un souterrain remplis de pièges (Evil Dungeon), puis dans une forteresse emprisonné par des orcs (Evil Dungeon II).

Dans le deuxième jeu, il y avait deux fins, une bonne et une mauvaise. La mauvaise ne vous faisait pas secourir une jeune sorcière du nom de Valeria. Oups, je spoile un peu cet épisode de la trilogie.

Dans « Evil Dungeon III », Alrik et Valeria partent en direction de l’académie des arts magiques. Sauf que cette fois, Alrik n’interviendra pas… Ce sera à Valeria de libérer l’académie qui a subi un sort de la part d’un nécromancien.

Comme pour les deux premiers volumes, on a un mélange de Basic (pour le cœur du jeu) et d’assembleur pour des bruitages (Evil Dungeon) et de la musique (Evil Dungeon II). Et comme pour les deux premiers épisodes, on a le choix en la version en allemand ou en anglais.

Sur la page itch.io du projet – le jeu est à 4,99$ (quelle fortune !) – vous pouvez récupérer le jeu sous forme d’une archive zip avec une image de disquette avec un manuel en pdf. Pour les collectionneurs – je plaide coupable – une version physique (disquette dans un emballage en plastique dur) peut être achetée sur le site du développeur.

Mais trève de bavardage, voici donc les 20 premières minutes du jeu en action… Avec une partie qui – en dehors de l’intro – dure une bonne dizaine de minutes. Le jeu commence vers 9 minutes 50 de vidéos, après le chargement du jeu et la présentation de l’histoire.

Même si les graphismes sont minimalistes, la musique et l’ambiance rattrape le tout. Du beau boulot comme pour les deux premiers épisodes. La difficulté est au rendez-vous, le scénario est vraiment bon, bref, que du bonheur.

Allez, je vais y retourner en espérant que les dieux me soient plus favorables 🙂

Un mois d’Artix Linux en machine virtuelle, quel bilan ?

Il y a un mois, je lançais l’expérience de faire fonctionner durant un mois une Artix Linux Cinnamon dans une machine virtuelle. Je rajoutais par la suite – sans le préciser dans l’article d’origine – une Artix Gnome installée en suivant la méthode exposée dans cette vidéo :

L’expérience s’est plutôt bien passée, bien que j’ai encore un peu chargée la mule en lui rajoutant AppleWin depuis le paquet que je maintiens sur AUR. J’ai dû aussi migrer manuellement le paquet SDL2 vers sdl2-compat pour éviter une recompilation un peu casse-bonbon.

Dans le billet où je faisais une étape à mi-chemin, je parlais des deux bugs que je rencontrais avec Cinnamon, dont celui du son dont le volume est à zéro à la connexion. Bug que je n’ai pas pu reproduire avec une Archlinux Cinnamon. Bizarre !

Autre point bizarre, c’est la présence de paquets absents qui me sont proposés à la suppression. Cependant, vu leurs noms, je n’y ai pas touché. Sans oublier un paquet apparemment abandonné (??) par Artix Linux, à moins que ce soit un bug de la distribution ?

Pour Artix Linux Gnome j’avais rajouté deux extensions au Gnome Shell pour avoir à peu de chose près la même expérience utilisateur générale. Comme précisé dans cet article du 29 janvier 2025 où vous trouverez tous les détails croustillants. Avec une petite capture d’écran de yay en action.

En tout cas, j’ai remarqué qu’en dehors de Xfce, LXQt et KDE, le support ne semble pas être des plus avancé. Je peux me tromper, bien entendu, mais ça donne pas envie de tester un environnement de bureau parfaitement fonctionnel sur d’autres bases.

Tout comme le support des systèmes d’init en dehors d’OpenRC. Runit est cassé pour le support de NetworkManager, et je n’ai pas eu l’envie de tester les autres systèmes d’init comme S6 ou Dinit. Pas envie de me retrouver le bec dans l’eau.

Au final, c’est un bilan mitigé. Artix est la digne descendante d’Archlinux OpenRC, mais elle m’a laissé un goût d’inachevé dans la bouche. Tout le contraire de ce que j’avais ressenti avec la Void Linux, même si je n’ai pas réussi à installer Cinnamon avec Void Linux. Bref, quand ça veut pas, ça veut pas !

Ce n’est pas parce qu’on aime le logiciel libre qu’on est aveugle aux problèmes.

C’est connu, je n’ai pas tendance à mâcher mes mots, surtout quand ça concerne le logiciel libre. Ce qui m’a valu des inimitiés au fil des années. Et je dois dire que je m’en fiche un peu. J’ai surtout eu la mauvaise idée d’avoir eu le nez creux sur certains faits.

Que ce soit sur le fait qu’en octobre 2025, les migrations sous Linux seront plus que minoritaires, comme cela a été le cas avec la mise à mort de Windows XP ou encore de Windows 7. Croire qu’il y aura une submersion de nouveaux utilisateurs du linux bureautique.

Il n’y a que les personnes engoncées dans l’idéologie libriste qui croient encore à cette fable. Oui, je suis linuxien depuis 2006, et je pense qu’en 19 ans, j’ai vu je ne sais combien de projets inutiles – en définissant le terme de DGLFI – au fil de ces deux décennies qui croyaient révolutionner plus ou moins le monde des distributions GNU/Linux et qui ne sont plus que des entrées dans la base de données des distributions indexées par Distrowatch.

Outre les dramas – l’éjection des développeurs russes ou encore le mini drama concernant l’inclusion de code écrit en Rust dans le noyau linux – au point qu’on peut se demander s’il ne faudrait le renommer en Dramux.

Je suis sur Archlinux par habitude plus que par pur choix idéologique et / ou technologique. Je dirai qu’entre Archlinux et moi, c’est l’image d’un vieux couple qui ne s’aime plus mais qui reste ensemble, pour le moment, car ils savent tous les deux qu’ils ne pourraient, peut être, pas se permettre de divorcer pour vivre seuls.

J’aime bien GNU/Linux, mais certains jours, j’en ai ma claque. Ma claque de devoir rapporter des bugs, car la bande à Torvalds a soit poussé trop vite une technologie, soit laisse sur le carreau des soucis qui concernent le noyau mais que les mainteneurs refusent (par égo?) de traiter correctement.

Je ne reviendrais pas sur le bug qui m’explosent les gonades et me corrompent les supports USB si je ne fais pas attention. Comme précisé plus haut, il est tellement facile d’accuser le matos pour ne pas se remettre en cause.

Comme aurait dit mes grands parents (nés en 1909 et 1913), j’ai le bouilli qui monte. Et le jour où ça débordera, ça chiera des pointes.

Sur ce, bonne journée 🙂

Plyuk, le petit et costaud jeu qui m’a réconcilié avec le ZX Spectrum.

Je dois le dire, j’ai été longtemps en froid avec le ZX Spectrum, surtout à cause des ports de jeux ZX Spectrum pour l’Amstrad CPC qui ont pullulé durant la durée de vie commerciale de l’ordinateur d’Alan Sugar. J’en avais parlé dans un article, en janvier 2017.

J’en avais gardé une image de sprites monochrome avec un « color clash » dès que deux couleurs se rencontraient. Autant dire que j’en avais gardé une image peu appétissante de la machine de Clive Sinclair.

Cependant, récemment un jeu est sorti pour le ZX Spectrum équippé de 128 Ko de mémoire. Il s’agit d’un petit jeu de réflexion / plateformes. Oui, même pour une personne qui comme moi est allergique aux jeux de plateformes, je suis arrivé à apprécier le jeu.

Son nom « Plyuk » pour le ZX Spectrum 128 et plus récent. On y joue le rôle d’une créature qui pour monter se clone pour atteindre un étage supérieur. Ensuite, il peut redescendre en détruisant ses clones. Il faut récolter des pierres rondes pour pouvoir se cloner et des clés pour débloquer la porte de sortie du niveau. Si les premiers niveaux sont assez calmes, on a rapidement des adversaires qui vous « tue » au moindre contact.

Mais le mieux est de vous montrer les 5 premiers niveaux en action 🙂

Vous avez pu le voir, ce petit jeu est addictif, surtout qu’on a des vies infinies pour compléter les niveaux du jeu, même si le niveau 6 devient un brin énervant. C’est un jeu qui est à découvrir, même si j’attendrais de voir un longplay pour savoir comment passer le niveau 6 🙂

En vrac’ de milieu de semaine…

Petit en vrac’ en ce troisième mercredi de février 2025.

Oui, je suis revenu un peu plus tôt que prévu 🙂

Côté logiciel libre, informatique et internet.

  • La distribution basée sur Archlinux de la semaine. La Zenned, une Archlinux avec KDE Plasma comme environnement de bureau avec une présentation à la MXLinux et avec des outils de LXQt, parce que pourquoi pas… Autant utiliser une EndeavourOS, car au moins, il y a déjà l’équipe qui va bien derrière et qui a les reins plus solides que cet énième projet.
  • Quand les personnes se masquent les yeux sur un bug du noyau linux en accusant le matériel corrompu par le dit bug, ça donne le bug 219773 sur le bugzilla de Kernel.org. Désolé d’être aussi acide, mais ce bug commence à m’exploser les gonades.
  • Fan de Tetris ? Alors cette version amélioré de Tetris dénommé « Tetris Championship Edition » pour le ZX Spectrum vous plaira.

Côté culture ?

Le deuxième album du groupe de jazz-rock « Robin & The Woods » est disponible sur Spotify en écoute libre. Dommage que le groupe n’ait pas prévu une entrée sur leur page bandcamp 🙁

Pour finir, deux vidéos. Une sur le changement de langue dans Dosbox-X, que ce soit sous MS-Windows ou Linux.

La deuxième sur la « quatrième saison » des vidéos DGLFI qui fait le bilan des 10 dernières vidéos dans ce domaine, le tout sur une étendue de 3 ans.

Sur ce, bonne fin de semaine !

En vrac’ de milieu de semaine…

Petit en vrac’ en ce deuxième mercredi de février 2025.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Rien cette fois.

Sur ce, bonne fin de semaine !

Bon, j’ai maintenant 18 ans avec 33 ans d’expérience :)

Ou si vous préférez, 51 ans. Officiellement à 16 h 00 ce 10 février 2025, moment où l’article sera publié. Autant le passage aux 50 ans m’avait marqué, autant cet anniversaire me laisse froid.

Je ressens surtout un besoin de changement en ce moment, et les dernières mésaventures avec Archlinux testing – oui je sais, je tend le bâton pour me faire battre – me font exprimer une forme de lassitude, comme si la flamme que j’avais avec Archlinux commençait à se fatiguer. Au bout de presque 16 ans de vie commune, on peut dire que je suis en phase de remise en question.

Peut-être que j’ai aussi atteint de la lassitude avec le monde linuxien, qui essaye à tout prix de faire migrer des personnes vers des grosses distributions avec la mort annoncée de MS-Windows 10. Migration qui sera un fiasco, nombre de personnes ne voulant pas entendre parler – à tort ou à raison – de l’OS au manchot.

Pour le moment, je me pose pas mal de questions, comme je l’avais fait dans un article de fin février 2024. J’ignore où me mènera toutes les réflexions en question. On verra bien, mais pour le moment, aucun changement n’est prévu, du moins à très court terme.

J’aime toujours autant le logiciel libre, mais les libristes, au secours ! Désolé de terminer sur une note un peu négative, mais je dois dire qu’en ce moment les libristes, ils me sortent par les yeux.

Être radin, surtout en informatique, ça sert à rien.

J’ai eu récemment des problèmes de transfert de données avec un disque dur en USB. J’en avais donc déduit que c’était lui qui était en train de flancher.

En ayant parlé à qui de droit, on s’est orienté vers un SSD en USB. J’avais donc pris un périphérique à petit prix. Choix que j’ai rapidement payé.

Non seulement, j’ai eu des problèmes de connexion du support, mais j’ai eu droit à de la corruption de données, chose à laquelle je ne m’attendais pas le moins du monde. J’ai donc du acheter un duo boitier et SSD en format Nvme.

J’ai enregistré une vidéo dans laquelle j’explique tout par le menu, en collaboration avec qui de droit.

Je suis content de l’achat et je dois dire qu’il est bien pratique, ultra-silencieux et pas encombrant. Reste à voir combien de temps il durera. J’espère plusieurs années, mais vu la marque du SSD, je ne me fait aucun soucis de ce côté.