En vrac’ de milieu de semaine…

Minuscule en vrac’ en ce troisième mercredi de janvier 2023.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

  • Dans la famille base Debian plus Xfce, je demande la MX Linux 21.3.
  • La DGLFI de la semaine. Prenez une base Ubuntu, orientez-la vers un usage ludique. Secouez bien le tout, vous aurez la PikaOS.
  • Distrowatch ayant senti venir la mode des distributions immuables, il propose de les rechercher dans le formulaire idoine. Au 18 janvier, il n’y a que 5 réponses sur près de 280 distributions en vie. C’est vraiment l’avenir ce format de distribution, il n’y a pas à dire 🙂
  • Les ancien(ne)s – qui étaient enfants dans les années 1980 – se souviendront (ou pas !) d’une licence de jeux sortie vers 1987-1988, « The Last Ninja ». Un port est en cours sur ordinateurs Atari 8 bits qui n’en avaient pas profité à l’époque.

Côté culture ?

Alwaid vient de publier un deuxième extrait de son futur album « Twelve Daemons » prévu pour 2023.

Sur ce, bonne fin de semaine !

ZEsarUX, l’émulateur qui veut en faire trop ?

Dans le petit monde des émulateurs pour la famille des Sinclair ZX, il existe un projet du nom de ZEsarUX pour « ZX Second-Emulator And Released for UniX » que l’on peut traduire par « Second émulateur ZX et publié pour UniX ».

Ce qui est partiellement vrai, la version 10.2, la dernière version stable au moment où j’écris cet article est aussi disponible pour MS-Windows.

À l’image de RetroVirtualMachine qui propose 6 ordinateurs en un – ce qui est honorable – ZEsarUX fait exploser le compteur. Si je ne me suis pas trompé, on arrive à 22 possibilités, même si certaines se recoupent. La preuve en image avec une version de développement de ZEsarUX 10.3.

Continuer la lecture de « ZEsarUX, l’émulateur qui veut en faire trop ? »

Quels anniversaires pour l’année 2023 en informatique et en jeux vidéos ?

Le premier billet de l’année 2022 était consacré aux anniversaires du genre 5, 10, 15 ans voire plus.

Pour entamer l’année 2023, j’ai eu envie de faire de même. La liste sera tout sauf exhaustive, car il est certains que j’oublierai certains jeux et OS. Désolé par avance pour les manques. Allons y par ordre chronologique.

1983 : c’est l’année noire pour les jeux vidéo, l’année où a éclaté la bulle des jeux vidéos connu aussi sous le nom du krach de 1983.

1988 :

  • C’est l’année de sortie du duo Windows/286 2.10 et Windows/386 2.10. Des versions qui n’ont pas eu un grand succès…
  • C’est l’année de sortie du jeu d’aventure le plus bizarre que j’ai pu croisé, « L’arche du Capitaine Blood ».
  • Dans le monde des bornes d’arcade, c’est la sortie de l’ultra-punitif « Ghouls and Ghosts ».

1993 :

  • C’est l’année de sortie d’un jeu ayant lancé un genre, le FPS. Je parle bien entendu de « Doom » premier du nom.
  • C’est aussi l’année de sortie du Wolf3D-like le plus abouti, « Blake Stone : Alien of Gold ».
  • Un jeu sort pour MS-Windows, un rogue-like du nom de « Castle of the Winds ».
  • Dans la série des licenses mythique, je demande « Duke Nukem 2 », jeu de plate-forme à l’époque.

1998 :

  • Nous faisons connaissance d’un certain Gordon Freeman dans « Half-Life », premier du nom.
  • Été 1998 : c’est l’arrivée d’un certain Microsoft Windows 98.
  • Dans le domaine des FPS basé sur l’horreur, je demande un certain « Blood 2 ».
  • Attention, chef d’oeuvre : le premier Unreal sort pour PC et Mac.
  • Pour les fans de jeux de rôle, c’est l’année de sortie de « Baldur’s Gate ».
  • Pour les amoureux transits de MS-DOS, son clone FreeDOS voit sa première bêta être publiée.
  • Dans le domaine des OS, je demande la Mandrake Linux 5.1, première de la longue lignée existant de nos jours via le duo/duel Mageia/OpenMandriva.

Continuer la lecture de « Quels anniversaires pour l’année 2023 en informatique et en jeux vidéos ? »

Vieux geek, épisode 335 : À nos chers disparus, le port PS/2.

Après un article consacré au lecteur de disquette et un autre consacré aux ports série et parallèle, j’ai eu envie d’aborder un port qui est parfois présent sur certaines cartes mères – à cause d’une latence moindre que l’USB ? – j’ai nommé le port PS/2.

Celui-ci est né en 1987 avec la série d’ordinateurs PS/2 d’IBM qui voulait reprendre un peu la main sur le marché des compatibles PC. Outre le port propriétaire MCA pour certaines cartes filles, il y avait un nouveau type de ports censé remplacer le duo port din 9 pins pour le clavier et série pour la souris, j’ai nommé les ports PS/2. Cf l’image ci-dessous.

Quelle inventivité dans le nom, n’est-ce pas ? Il a fallu attendre 1995 et la norme de cartes mères au format ATX pour voir le duo de ports PS/2 devenir un standard, avec un code couleur spécifique, violet pour le clavier, vert pour la souris.

De nos jours, ce port a quasiment disparu, même si on peut trouver pour pas très cher des adapteurs USB vers PS/2 pour le clavier et la souris. Même si la norme PS/2 s’est cassé les dents pour s’imposer comme le nouveau standard du monde PC, les ports PS/2 pour le clavier et la souris étaient bien pratique et éviter d’avoir à implémenter les deux précédents ports sur la carte mère.

De nos jours – et sauf erreur de ma part – le projet d’ordinateur 8 bits connu sous le nom de Commander X16 lancé par David Murray – aussi connu sous le nom de 8-Bit Guy – propose un port PS/2 pour le clavier.

Je vous renvoie à cette vidéo récapitulative du projet lancé par David Murray courant 2018 ou 2019.

Comme quoi les ports PS/2 ne sont pas encore complètement morts 🙂

Vieux geek, épisode 334 : À nos chers disparus, les ports séries et parallèles.

Après un article consacré au lecteur de disquette, autant parler maintenant de deux ports emblématiques : le port série et son cousin, le port parallèle.

Avant la démocratisation et l’utilisation intensive des ports USB, les cartes mères proposaient deux ports complémentaires. Le port série et le port parallèle, chacun dédié à une tâche plus ou moins précise.

Le port série proposait 9 broches et souvent c’était le port mâle par défaut fournie en direct sur la carte mère ou via une carte fille dédiée.

Ce port était utilisé principalement par les souris et par les modems à la grande époque des connexions à l’internet avec la ligne téléphonique, donc avant la démocratisation de la connexion ADSL.

Sauf erreur de ma part, les joysticks d’avant le port USB utilisait un port série fournie par la carte son. Oui, c’est bizarre mais c’était ainsi 🙂

Continuer la lecture de « Vieux geek, épisode 334 : À nos chers disparus, les ports séries et parallèles. »