Les archlinuxien(ne)s, maillon important de l’écosystème du logiciel libre ?

Il est de bon ton de se moquer d’Archlinux à travers un même célèbre, la courte phrase « BTW I use Arch » qu’on peut traduire par « À propos j’utilise Arch ».

Archlinuxien depuis mai 2009, j’ai connu l’époque où on configurait l’ensemble dans un fichier unique, le /etc/rc.conf, puis l’arrivée de systemd en octobre 2012, sans oublier le passage aux scripts d’installation pour lesquels j’ai maintenu des tutoriels entre 2013 et 2019. Le flambeau a été repris par Chennux.

Mais trève d’historique. Revenons-en donc à une caractéristique principale d’Archlinux, c’est la fraîcheur parfois extrême (tiens on dirait que je parle d’un chewing-gum ?) des logiciels. Un exemple récent, c’est l’arrivée du duo SDL3 et SDL2-compat. Comme je l’ai précisé dans un article du 1er février 2025, cela ne s’était pas passé sans casse.

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Expérience un mois avec Artix en machine virtuelle. Le point à mi-chemin.

Bon, à deux jours près du mi-chemin, étant donné que j’ai lancé l’expérience le 23 janvier. Mais ce n’est pas une raison pour faire un bilan rapide de l’expérience à mi-chemin de sa finition. Et si j’ai rajouté « Archlinuxeries » dans les étiquettes de l’article, c’est pour se rappeler qu’à l’origine Artix Linux s’appelait Archlinux OpenRC 🙂

Les deux installations – car j’ai rajouté une Artix Gnome – continuent de bien fonctionner. J’ai utilisé la vidéo ci-dessous pour avoir une session Gnome utilisable :

Je n’ai constaté que deux bugs avec Cinnamon. Le premier, c’est que le volume du son est toujours à zéro quand je me connecte. L’autre ? Certains paquets sont marqués comme absents de la base de données, dont xreader, la version Cinnamonnienne d’Atril, le visionneur de documents. Ça fait bizarre une telle sortie 🙂

Pour Gnome, rien à dire. Tout fonctionne très bien. La consommation mémoire est raisonnable (environ 930 Mo sur les 8 Go disponibles).

On ne sent pas la différence en ce qui concerne les systèmes d’init. OpenRC semble être aussi gourmand et aussi véloce que systemd. Ce qui prouve que la guerre qui a existé à une époque était plus idéologique que technologique.

Maintenant ? Prochain article le 23 février 2025 pour la conclusion de l’expérience.

En vrac’ de fin de semaine…

Petit en vrac’ en ce premier samedi du mois de février 2025.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Rien cette fois-ci.

Sur ce, bon fin de week-end !

Décidément, Archlinux par moment est un peu trop fraîche.

Il y a un peu plus de 14 ans, j’écrivais un billet plein de rancoeur. En effet, Archlinux avait été un peu rapide et était passé de Python 2 à Python 3 sans prendre trop de précaution. En 2010, Python 3 était à peine arrivé et la casse avait été flagrante. J’ai entre temps enlevé les commentaires, et je ne me souviens plus de leur contenu. Mais le plus important, c’est que le billet soit resté.

Cela s’est repassé récemment, mais avec un composant moins crucial que Python. C’est l’arrivée de SDL 3 accompagné d’une couche de compatibilité, du nom de sdl2-compat. Un peu à l’image du sdl12-compat qui permettait de faire fonctionner des logiciels en SDL 1.2 avec SDL 2.

Utilisant Archlinux avec les dépôts de tests – je sais, c’est pas bien ! – j’ai pu profiter d’une période où le paquet sdl2-compat n’était pas encore disponible pour rapporter des bugs. J’ai rapporté deux bugs qui empéchaient la compilation de l’émulateur Dosbox-X (bug 1, bug 2), et enfin un bug qui provoquent une distorsion audio dans Dosbox-X.

En dehors de Dosbox-X, j’ai rapporté un bug auprès du projet Caprice32 et un autre sur le peu actif dépôt de l’émulateur PCem. Autant dire que j’ai eu une semaine chargée côté rapport de bugs 🙂

Mais c’est la vie d’une personne qui aime à utiliser des logiciels en version de développement. Même si la plupart du temps, tout roule 🙂

Pour le problème du son de Dosbox-X, un correctif a été appliqué, et si le bug continue d’exister c’est pour apporter des informations complémentaires, comme un bug ouvert sur l’outil de suivi d’Archlinux.

L’arrivée du duo SDL 3 et sdl2-compat est un peu précoce, mais elle est moins génante que celle de Python 3 il y a bientôt 15 ans. Peut-être que les mainteneurs d’Archlinux sont devenus plus sages en vieillissant ? 🙂

Fedora 41 sur 6 mois, troisième point d’étape.

Nous voici donc au troisième point d’étape, publié dans la journée du 1er février. Après un deuxième billet plutôt calme, que donne celui-ci ?

La grosse nouveauté logicielle, c’est l’arrivée de Gimp 3.0rc2 sur la Fedora 41. Avec un peu de chance, la version 3.0 de Gimp sortira avant la fin de l’expérience avec la Fedora 41 ? Sinon, les mises à jour se sont succédées les unes après les autres, sans la moindre casse au passage. Ça fait plaisir d’utiliser une telle distribution – même si ce n’est qu’en machine virtuelle – dont la stabilité fait plaisir à voir, malgré son côté dynamique.

Côté émulateur, j’ai rajouté AppleWin pour Linux. Il y a sur le github associé l’ensemble des paquets à ajouter et une commande pour gérer un paquet rpm. Dommage qu’il n’y ait pas de fichiers desktop pour lancer plus facilement l’émulateur.

Les paquets que j’ai rajouté ?

  • cmake
  • xxd
  • libyaml-devel
  • minizip-compat-devel
  • libpcap-devel
  • boost-devel
  • ncurses-devel
  • libevdev-devel
  • qt6-qtbase-devel
  • qt6-qtmultimedia-devel
  • SDL2_image-devel
  • libglvnd-devel
  • rpm-build

La preuve en action ? L’écran d’accueil du port pour Apple II d’Attack of the Petscii Robots.

Donc pour le moment, tout va bien. Espérons que ce soit le cas par la suite… À suivre donc dans un billet pour début mars 2025.