Camilla Läckberg : où comment tomber de Charybde en Scylla et comment économiser au minimum 22 €…

Je viens de finir le 7ème opus de la série Erica Falk, et je n’ai à dire qu’une chose : c’est le deuxième volume en trop pour la série. Déjà en juin 2012, je disais tout le mal que je pensais du précédent roman de la série, « La Sirène ».

Mais « Le Gardien de phare » est encore pire. Oui, c’est possible. Malheureusement…

Couveture du tome 7 de la série Erica Falk

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Pourquoi vous ne trouverez pas de bouton flattr sur mon blog.

Dans un article très bien argumenté, Lionel Dricot alias Ploum annonçait que son blog devenait payant.

Mais payant sur une base de volontariat. Loin du modèle classique et bancal de la publicité plus ou moins discrète qui finit par influncer sur la qualité du contenu, Lionel Dricot précise le genre de paiement qu’il attend :

Comme je l’ai déjà écrit, vous pouvez utiliser Flattr. Ou bien Bitcoin. Vous pouvez décider de m’envoyer une fois pour toute, par le moyen de votre choix, une petite somme pour un abonnement annuel ou à vie. Vous pouvez décider que le temps passé à me lire est un paiement amplement suffisant. Vous partagez mes articles autour de vous ou sur les réseaux sociaux ? Alors peut-être estimerez-vous qu’il s’agit là d’un paiement en nature. Vous pouvez m’offrir une eau gazeuse lors d’une conférence, m’inviter un week-end dans votre maison de campagne, m’envoyer un t-shirt, une carte postale ou un mail exprimant votre gratitude.

Autant dire que c’est une attitude parmi les plus ouvertes que j’ai pu lire.

Au lieu d’une carotte du genre « donnez un euro par mois et vous n’aurez plus de pub » – désolé, mais la solution bloqueur de pubs me coûte rien et j’obtiens un résultat identique, l’homo economicus en veut toujours plus pour toujours moins – Lionel Dricot fait appel à l’intelligence de ses visiteurs.

Je vous renvoie à son article que j’aurais bien aimé écrire.

La conclusion est très pertinente :

Ce blog est donc payant. Je ne fais pas appel à la charité. Je ne demande pas de la compassion ni de l’aide (je ne suis pas l’UMP). Il s’agit d’un véritable échange économique. À la différence du commerce classique, c’est vous qui fixerez le prix. Selon votre ressenti, selon la valeur que vous apportent mes écrits et selon vos propres possibilités.

Mais je n’insisterai jamais assez sur le fait que votre temps à me lire et à me partager autour de vous est déjà le plus beau des paiements.

Je n’aurais pas pu mieux écrire, car cela reflète parfaitement mon idée et ma conception de l’activité de blogueur. Une activité qui devrait rester de l’amateurisme au semble noble du terme.

Cependant, je ne compte pas utiliser dans un futur proche de système de paiement à la flattr. Et plusieurs raisons me pousse à ne pas le faire.

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Vous avez un portail et du mal à le remplir ? Les blogueurs, nouveaux « nègres » de l’édition numérique ? :)

Par nègre, j’entends le principe qu’on appelle aussi d’une manière un peu précieuse des aides littéraires ou écrivains fantômes pour nos amis anglophones.. En clair les personnes qui pisse du texte à longueur de journée sur des claviers pour faire croire que des célébrités sont capables d’aligner trois mots à la suite.

Les portails, sites qui agrègent l’information, qui visent divers domaines se multiplient sur la toile comme les start-ups à l’époque bénie de la « Nouvelle Economie« . Vous savez, juste avant le superbe krach de 2001-2002 alias « bulle internet ». Cf le très bon documentaire ci-dessous :

J’ai reçu dans ma boite aux lettres électronique un courrier qui m’a interpellé. J’en reproduis ici les morceaux croustillants, en anonymisant au maximum le contenu. Et en mettant en gras les morceaux importants. Qui permettent de voir comment on peut acheter des articles contre une promesse vague mais plausible. En clair, remplacer les articles sponsorisés. En faisant croire que c’est de la création normale.

Je me permets de te contacter car à quelques jour de partir en vacances, je me suis demandée s’il y avait une appli sympa à télécharger pour les vacances : actu, jeux, divertissements, météo, musique, people, photo, sport…

Et je me suis dit : “Je ne suis certainement pas la seule dans cette situation…. Et si je contactais les spécialistes et experts dans ce domaine pour m’aider à choisir une appli utile pour les vacances ? Un avis d’expert, ça a de la valeur !

Il est évident que sur mon blog je parle presque quotidiennement des applications pour téléphone mobile. Et le tutoiement de rigueur, quel pied 😉

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Le début de la rationalisation des opérateurs de téléphonie mobile commence enfin ?

Il y a 18 mois, Free Mobile voyait le jour et cassait les prix exorbitants du triumvirat et de leur faux-nez que sont les MVNOs.

Dans mon article où je lisais dans ma boule de cristal pour les événements de l’année 2013, j’annonçais :

[…]
Dans le secteur de la téléphonie mobile, je pense qu’on verra disparaître un ou deux MVNOs, comme jadis la concentration a eu lieu dans le domaine de la connexion à internet.[…]

Et le premier à jeter l’éponge, c’est le faux-nez de SFR, j’ai nommé Auchan Télécom, comme nous l’annonce PC-Inpact. Le coup de grace pour cet opérateur virtuel, c’est le méchant Free Telecom, sans oublier les offres à la Sosh ou encore B&You.

[…]
Auchan Telecom, c’est fini. Une nouvelle peu étonnante quand on sait que l’opérateur compte moins de 150 000 clients, alors qu’il approchait des 200 000 abonnés en 2011 et que le point d’équilibre visé était de 300 000 clients. « Le concept est toujours en perte, et de plus en plus » expliquait déjà le syndicat Force Ouvrière il y a quelques mois. La faute à Free Mobile, aux offres équivalentes chez les grands opérateurs (Sosh, Red, et B&You) et aux autres opérateurs virtuels. Auchan Telecom n’y arrive plus et doit donc arrêter la casse en cédant son activité au plus offrant, tant qu’il dispose encore d’assez de clients susceptibles d’attirer un opérateur.
[… ]

Au risque de me répéter, je pense que nous allons assister à un mouvement identique à celui qui a eu lieu entre 2001 et 2004/2005 quand l’ADSL s’est démocratisé.

En 2001, il y avait une floppée de FAIs, je cite de mémoire : AOL, Liberty Surf, Tiscali, FreeSurf, Club Internet, Infonie, World Online, Alice, et combien d’autres encore ?

Je me souviens d’un vieux clip pour un FAI décédé (et racheté sûrement de manière indirecte par le grand fossoyeur, euh… SFR) :

En dehors du fait que nombre de ses FAIs n’étaient pas au final rentable, ils avaient pour la plupart une faiblesse de taille : pas de réseau en dur.

Et ce qui s’est produit pour les FAIs se reproduira pour les opérateurs téléphoniques. Qui a du réseau en dur ? Orange, Bouygues, SFR et Free (en partie au moins).

La question est simple : qui sera le prochain MVNO à mettre la clé sous la porte ? Les paris sont ouverts. Peut-être pas NRJ Mobile, du moins, pas encore 🙂

Mango Linux 0.0.1 : quand le syndrome UDGLPMCVCB frappe…

UDGLPMCVCB ? Un acronyme pour : Une Distribution GNU/Linux Pour Mon CV, C‘est Bien ! Cela résume parfaitement le principe qui se cache derrière la Mango Linux. Gerinald sur le forum Terre-des-tux en a parlé rapidement, et bien évidemment, je me suis porté volontaire pour présenter cette distribution.

Mango Linux
, c’est quoi ? Une distribution GNU/Linux qui en partant d’une base OpenSuSE, rajoute des outils pour le design et développement web, la création d’animation, l’édition d’image… L’iso ne semble être disponible qu’en 32 bits pour le moment. Et pour la récupérer, on est obligé d’avoir un compte ouvert chez Google, Linked-In, FaceBook, ou encore un OpenID.

D’ailleurs, si vous voulez des captures d’écran, c’est niet. L’hébergement utilisé n’est pas assez « puissant »… Ce n’est pas très rassurant dès le départ.

De manière plus complète, si on en croit la liste des logiciels utilisés, on peut trouver en plus, dans les grands « paquets » :

Bref, mis à part Kaffeine, l’équipement classique de 95% des distributions GNU/Linux pour le bureau.

Mais ne soyons pas mauvaise langue, et laissons une chance à cette distribution de montrer ce qu’elle a dans les tripes. J’ai utilisé VirtualBox.

Premier défaut : on est obligé de se connecter en root dès le départ. Sympa pour la sécurité… On se retrouve dans un Gnome 3.6, vierge de toute option. En passant par le menu Activités, j’ai pu accéder à l’installateur qui est celui des versions live d’OpenSuSE. Donc un des plus abordables en mode graphique. Cependant, il reste en franglais 🙁

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AdBlock Plus : on l’a léché, lâché, et maintenant, on le lynche ?

Naviguer sur la toile sans bloqueur de publicités, c’est purement et simplement insupportable. A moins d’être masochiste et / ou de croire aux mensonges du genre « la publicité est indispensable à la survie de sites sur internet », le bloqueur de pubs est incontournable. Aussi incontournable qu’un antivirus sur MS-Windows.

Il y a un an et demi, j’écrivais un article rapide sur l’arrivée de TrueBlock Plus (mort entre temps, remplacé par Adblock Edge) en disant que c’était inutile de créer un fork de l’extension la plus célèbre pour Mozilla Firefox à cause de l’arrivée de la liste blanche de publicités acceptables.

Des articles récents remettraient, dont un publié sur The Verge, en cause l’indépendance de l’extension, car celle-ci ferait payer l’entrée dans la liste blanche.

J’avoue que je suis assez circonspect dans cette affaire, mais cependant, j’ai été obligé de virer AdBlock Plus en le remplaçant par AdBlock Edge pour une simple et bonne raison que je vais vous expliquer. J’utilise depuis l’an 2000 des versions de développement des outils de la Fondation Mozilla, ayant même fait compiler une préversion de Phoenix 0.1 en septembre 2002.

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« We’re Only In It For The Money »… Ou comment pourrir les vacances des écoliers, collégiens et lycéens.

Si j’ai pris le titre d’un des premiers albums de feu Frank Zappa, sorti en 1968, ce n’est pas par hasard. Titre qu’on peut traduire directement par un « On y est que pour l’argent », je ne vais pas parler d’une sombre affaire de détournement du principe légitime du droit d’auteurs. Non. Pour cela, il suffit de voir comment Sony a fait un énorme doigt d’honneur au domaine public avec Bob Dylan.

Non, je voudrais juste parler d’une constatation que j’ai fait ce matin en allant à l’hypermarché à l’oiseau le plus proche de chez moi.

Alors que je me promenais dans l’allée centrale, j’ai pu voir quelque chose d’étonnant. Afin pas outre mesure si on considère la météo digne d’un début septembre qu’on a actuellement. Une image valant mille mots…

Ce qui est marrant, enfin dans le sens purement cynique du terme, c’est de constater que les épreuves du bac ne sont pas encore terminée que l’on propose déjà aux écoliers, collégiens et lycéens de s’équiper de neuf. Je me souviens que j’ai passé mon oral de rattrapage pour obtenir mon Brevet d’Aptitude au Chômage (Merci Naguy pour la définition) début juillet 1993.

C’est beau de voir que l’on respecte vraiment les écoliers, collégiens et lycéens. Qu’on leur permet de faire une coupure mentale et de pouvoir se poser, non ?

Enfin, je dis cela, mais je dis rien. Pour conclure, je remercie Frank Zappa pour un titre qui résume tellement bien le principe qui est derrière l’arrivée des cartables et autres équipements scolaire moins d’une semaine après la fin de cours de l’année scolaire précédente : On y est uniquement pour l’argent.

Et tant pis si on plombe le moral des gosses, on s’en fout, on a l’argent au final 😉

Si vous ne connaissez pas la pochette de l’album, la voici. Elle ressemble d’une manière assez étrange à celle d’un album Sergent Poivre des Scarabées 🙂

We’re Only In It For The Money de Frank Zappa

Après la loi « Mickey Mouse », les DADVSI et autres HADOPI, l’affaire de la photo des Restos du Coeur…

Ou comment rendre encore plus illégitime les droits d’auteurs aux yeux de tout le monde.

Entendons-nous bien, je suis d’accord pour que les droits d’auteurs soient une réalité. Cependant, la folie des détenteurs de droits d’auteurs et d’ayants droits tourne à la dictature législative pure et simple.

Vous connaissez le Mickey Mouse Protection Act ? Voté sous la pression de la Walt Disney Company et porté par un « chanteur » des années 1960, Sonny Bono, de son vrai nom le « Copyright Term Extension Act » (ou loi d’extension de fin de copyright) a été essentiellement votée pour éviter que Mickey ne tombe dans le domaine public. Cela a permis de repousser d’environ une vingtaine d’années supplémentaires l’élévation dans le domaine public des premiers exploits de la souris la plus célèbre du monde de l’animation.

En effet, les premiers dessins animés de Mickey Mouse devaient s’élever dans le domaine public vers 2000, ils ne le sauront qu’en 2019. Mais il y a fort à parier qu’un lobby de détenteurs des droits dirigé en sous main par la Walt Disney Company n’obtienne un nouveau report pour l’élévation dans la domaine public.

Passons sur les pitoyables DADVSI (2006), transposition de l’EUCD (2001), transposition elle même de la DMCA (1998), sur le dangereux réseau Internet qui met à mal un système économique : celui de la rareté des produits culturels car matérialisés.

Qui est un modèle obsolète par définition avec la dématérialisation croissante des biens et produits culturels. Un peu comme les marchands de chandelles dont les produits sont rendus inutiles en plein jour. Cf l’essai de Frédéric Bastiat.

Surtout qu’entre 1998 et 2006, on est passé des connexions RTC à 33,6 Kbits/s (soit 4 Ko/s) à du 2 Mbits/s (soit 250 Ko/s environ ?). Soit 60 fois plus rapide en 8 ans.

Il est vrai que la multiplication par 60 de la vitesse moyenne de connexion à l’Internet n’a pas changé la face de son élément le plus visible, le Web.

Inutile de parler du bilan de la HADOPI, qui est d’un rapport qualité/prix plus que discutable : combien de condamnations déjà ? Et quel retour pour les artistes ? Néant ? Quel retour sur les sommes colossales engagées ? Néant ou presque aussi. Cet article d’Antlantico est assez clair. Et pour un site qui cache difficilement son penchant politique, écrire cet article a du faire mal à l’arrière train de certains journalistes.

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Lire de la documentation, est-ce être élitiste ou simplement prudent ?

Nous vivons dans un monde où la simplification – vraie ou fausse, tout dépend du point de vue – est la règle. La célèbre firme au goût fruité est une adepte de la simplification en informatique, même si cela cache une complexité croissante.

Maitriser réellement cette complexité croissante est un vrai défi, surtout quand la si belle machine simplificatrice part en sucette. Il faut jamais sous-estimer notre ami Murphy et sa loi.

L’outil informatique a toujours été plus complexe à utiliser qu’une montre-bracelet. Je vais la jouer vieux con, mais je me souviens du premier magnétoscope VHS que j’ai pu utiliser. Le manuel d’emploi faisait dans les 20 à 30 pages, et même si c’était parfois du chinois traduit à l’arrache en français, c’était nécessaire pour savoir utiliser l’engin.

De nos jours, quand on achète un lecteur DVD ou blu-ray, il y a souvent plus de pages consacrées aux garanties légales qu’à la notice d’utilisation. Même si on a simplifié l’utilisation, car ça part en sucette, on est obligé de se prendre la tête pour se dépatouiller des ennuis. Mais revenons-en à l’informatique.

Dans un article posté par Christophe sur le blog de Cyrille Borne, celui-ci nous parle de ses déboires et pérégrinations liées à l’utilisation d’une Archlinux. Je vous renvoie à l’article pour les détails croustillants.

Depuis des années, des efforts louables sont fait pour rendre les distributions linux installables en mode graphique, en « 3 clics » ou presque. Quand tout se passe bien, et qu’on est sur du matériel reconnu, rien à dire. Mais dès qu’on sort des sentiers battus, il faut souvent se faire violence, et horreur suprême, lire de la documentation.

J’ai un défaut. Dès que je fais un achat, je lis toujours la notice d’utilisation, même si elle se résume à une feuille de papier hygiénique avec des mots écrits si petit qu’un microscope à balayage électronique est presque nécessaire.

Bien entendu cela ne me donne pas des connaissances complètes sur l’objet que j’ai acheté, au moins, cela me permet de me dégrossir. Et de pouvoir trouver les infos pour me dépanner si le besoin s’en fait sentir.

Même si je suis incapable de décrire les tenants et aboutissant d’un système de fichiers, d’un système d’initialisation, je suis bien content de savoir comment formater en ligne de commande quand l’interface graphique est en rideau avec une commande du genre mkfs.ext4 /dev/sda4. Ou encore relancer un service comme NetworkManager pour récupérer le réseau avec une commande comme sudo systemctl restart NetworkManager.service

Si je n’avais pas lu la documentation, je resterais coincé. Et ce serait ennuyeux. Je ne prétends pas tout connaître de ma distribution, mais j’en sais suffisamment pour pouvoir me dépanner, et dans le pire des cas, savoir où chercher pour me sortir de la panade. Suis-je élitiste ou prudent en lisant la documentation ?

Téléphonie mobile 4G: la grande arnaque ?

Nous sommes envahis par les spots publicitaires concernant la 4G, et on pourrait un parallèle avec le célèbre entretien où un certain Charles de Gaulle parlait des personnes qui sautaient comme des cabris en disant « L’Europe ! L’Europe ! L’Europe ! »

Le triumvirat des opérateurs téléphoniques historiques après la raclée prise avec l’arrivée de Free Mobile et ses forfaits à 20 €, raflant environ 5 millions de client en plus d’un an, veulent en profiter pour proposer des forfaits plus cher pour cette nouvelle technologie, avec mobile subventionné (vive le « couscous-boulette », les numériques proposant un article édifiant) et en remettant de l’engagement en bonus.

Et comme d’habitude Free Mobile jouerait la différence, en ne faisant pas bouger ses prix d’un iota. A suivre pour le moment.

Il est vrai que les méchants consommateurs sont devenus accrocs aux forfaits dits « low-cost ». Mais il faut être réaliste.

Nombre de personnes en France métropolitaine peuvent se tailler la 4G en pointe et se l’enfoncer profondément dans le fondement avec de la vaseline pour que ce soit moins douloureux, ne soyons pas masochistes outre-mesure. Pour le moment au moins.

Pour deux raisons :

  1. La couverture en 4G. En dehors des grosses villes du genre Paris, Lyon, Marseille, Bordeaux, Toulouse, Nantes, quelles sont les villes couvertes ? Et la population non couverte par la 4G, c’est combien 60% ? 70% de la population totale ? En mai 2013, seule Lyon est couverte par l’ancien triumvirat d’opérateurs téléphonique… Autant dire que c’est pas encore la joie.
  2. Il faut un mobile compatible 4G… Et c’est pas donné. Sur Rue Du Commerce, on a des prix allant de 398,90€ à 649,90€.

Je veux bien que la 4G se développe rapidement, mais il reste une question : combien de temps avant que la couverture soit satisfaisante et que l’équipement adéquat soit suffisamment répandu ?

D’ici là, pour de nombreuses personnes, la 4G restera au minimum un idéal, au pire une arnaque !