Ah, la parenté entre Artix Linux et Archlinux…

Les deux distributions sont très proche, Artix Linux ayant commencé sa vie sous le nom d’Archlinux OpenRC avant de couper les ponts en ce qui concerne les paquets en provenance d’Archlinux.

Cependant, avec l’expérience en cours entamée le 23 janvier 2025, j’ai rajouté aussi une machine virtuelle Artix Linux avec Gnome. Bien qu’il n’y a plus d’images ISO avec Gnome, on peut utiliser une base Artix Linux Xfce et truander à partir de là, comme l’explique la vidéo ci-dessous.

Il me manquait deux logiciels sur l’installation d’Artix Linux Gnome pour être à égalité avec mon Archlinux Gnome. L’extension Gnome Shell Appindicator (précompilée sur Archlinux) et l’extension Gnome Shell Arch-update (disponible sur AUR).

J’ai donc récupéré la première extension via le site d’Archlinux et installé la deuxième depuis AUR. Et bien, ça fonctionne très bien. Capture d’écran à l’appui.

Ça a fonctionné car ce ne sont que des extensions pour Gnome, donc du javascript et du xml. Assez passe-partout donc. Néanmoins, on peut utiliser AUR sur Artix Linux, même si ce n’est pas franchement des plus conseillés. Les paquets binaires précompilés pour Archlinux ? À éviter comme la peste.

En tout cas que la manipulation ait fonctionné du premier coup est assez plaisant et amusant. Maintenant, il ne reste plus que 3 grosses semaines avant le bilan final de cette expérience qui a pris un peu plus d’importance qu’au départ.

En vrac’ de milieu de semaine…

Petit en vrac’ en ce dernier mercredi de janvier 2025.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

  • Facebook semble avoir une dent sur tout ce qui concerne linux… En effet, des posts ont été censurés voire des comptes bloqués pour avoir parlé de Linux. Dixit Distrowatch.
  • L’édition physique du jeu « The Key – episode 2 » est disponible sous la forme d’une cassette avec d’un côté l’espagnol, de l’autre l’anglais.
  • Pour les amateurs et amatrices de distribution GNU/Linux à base indépendante, je demande la version 4.7 de la Solus.
  • Un petit jeu tout simple a été publié pour la Global Game Jam 2025 qui a pour thème les bulles. C’est « Le Bubblo Massacro » un jeu de tirs sur bulles pour le Commodore 64. Simple, mais efficace !

Côté culture ?

Rien cette fois.

Pour finir, une petite vidéo en collaboration avec Baba Orhum concernant nos « pépites » pitresques du mois de janvier 2025.

Sur ce, bonne fin de semaine !

Avec OpenZFS, l’idéologie prend le pas sur le technique.

Vous allez me dire : « Oui, encore un article pour pousser une gueulante ». Oui et non. Car c’est un peu un mélange des deux.

OpenZFS, c’est un projet pour proposer un module noyau pour intégrer le support du ZFS d’Oracle.

Vous allez me dire, ZFS est à l’origine un projet de Sun puis d’Oracle, l’entreprise détesté par nombres de libristes, surtout vu le sort subit par OpenOffice.org. Même Linus Torvalds ne veut pas y toucher tant que la situation légale est éclaircie.

Je cite l’article avec la remarque de Linus :

Si quelqu’un ajoute un module du noyau comme ZFS, qu’il sache qu’il ne bénéficie d’aucun soutien. Je ne peux pas le maintenir et je ne peux pas être lié par les changements apportés au noyau par d’autres. Et honnêtement, il n’est pas envisageable d’intégrer ZFS avant d’avoir reçu une lettre officielle d’Oracle (signée par leur principal conseiller juridique ou de préférence par Larry Ellison lui-même) qui nous y autorise et qui stipule que le produit final sera sous licence GPL. Certaines personnes pensent qu’il est envisageable d’intégrer ZFS au noyau et que l’interface du module fait l’affaire. C’est leur décision, mais étant donné la nature litigieuse d’Oracle et les questions de licence, je ne me sentirais pas en sécurité si je le faisais

Autant dire que zfs et par extension OpenZFS ne sont pas en odeur de sainteté pour les développeurs du noyau. Pour bloquer l’intégration, certaines manipulations ont été mises en place, mais le plus simple est de voir cette vidéo faite en collaboration avec Baba Orhum :

Oui, la vidéo fait 27 minutes, mais vous aurez droit à tous les détails croustillants et vous verrez que les développeurs ont été un peu agressifs. Désolé, je n’ai pas trouvé d’autre mots. Enfin, vous verrez bien, c’est quand même bien mesquin au final !

Et si la troisième tentative était la bonne ?

Il y a toujours eu un réseau social auquel j’ai reproché à une époque son entre-soi, c’est Diaspora*. Je l’avais quitté pour la deuxième fois en juin 2020, une grosse année avant que Framasoft ne débranche la prise de la framasphere* en octobre 2021.

Réseau geek et alternatif par exemple, l’envie de revenir s’est instillée à partir de Noël 2024, avant que je la mette de côté. Au final, je viens de déposer mes valises sur Diaspora-fr.

J’ignore combien de temps je vais y rester, mais il est certain que retrouver certaines personnes qui ne sont pas sur les réseaux sociaux principaux, ça fait toujours plaisir.

Et puis, ce sera mon cinquième réseau social après :

J’ai donc de quoi occuper les longues soirées d’hiver. Maintenant, la question est : combien de temps ça va durer ? Le temps que ça tiendra avant de trop me gonfler 🙂

Allez sur ce, je retourne à des geekeries linuxiennes dont je parlerai (ou pas) sur le blog !

Et si on lançait une nouvelle expérience ?

Je dois dire que depuis la fin de l’expérience avec Void Linux, je m’ennuyais ferme, geekement parlant.

Je me suis dit « Quelle pourrait être la prochaine expérience intéressante à lancer ? » Après avoir réfléchi un peu, je me suis dit qu’il serait intéressant de tester Artix Linux avec un environnement de bureau disponible dans la logithèque. J’étais d’abord parti sur l’idée de mettre un Gnome. Mais après des mésaventures en utilisant le la page du wiki pour tester l’installation à l’ancienne.

J’avais d’abord pris runit comme système d’init, mais devant les problèmes pour faire fonctionner NetworkManager, je me suis replié sur OpenRC. Cependant, le son ne fonctionnait pas, et gdm spammait avec des logs allant jusqu’à la saturation de l’espace disque ! J’ai bien tenté de reprendra l’image ISO de Gnome publiée en 2021 et que j’avais utilisé dans une vidéo de début 2022.

Cependant, j’ai eu des emmerdes à ne plus compter, normal avec une image ISO ayant près de 4 ans au compteur. Principalement ?

  1. Devoir installer en premier les paquets artix-keyring et archlinux-keyring
  2. Désactiver la vérification des paquets lors de l’installation à cause d’une clé gpg manquante
  3. Supprimer plusieurs paquets et forcer l’installation avec un sudo pacman -Syyu --overwrite=*. Oui, je sais c’est dégueulasse, mais c’était la seule option pour être tranquille.
  4. GDM qui ne démarre plus après la mise à jour.

Je me suis donc replié sur un autre environnement et pour varier un peu les plaisirs, j’ai pris Cinnamon avec comme init OpenRC cette fois. Le support de runit étant très limite. Et surtout l’image ISO stable est plus fraîche, ne datant que d’août 2024. Après l’installation et l’ajout des mises à jour, j’ai rajouté le paquet cinnamon-translation pour avoir l’ensemble de l’interface en français. Sans oublier Mozilla Firefox et Libreoffice. Côté AUR – étant donné qu’à l’origine Artix Linux s’appellait Archlinux OpenRC – j’ai rajouté yay, dosbox-x-sdl2-git et vice-svn.

Donc, une nouvelle expérience est lancée et son bilan sera publié – sauf imprévu – le 23 février 2025.

En vrac’ de milieu de semaine…

Petit en vrac’ en ce quatrième mercredi de janvier 2025.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Si vous aimez le duo chant crié masculin avec chant clair féminin dans le black metal, alors le premier album du groupe Silhouhette est pour vous. Merci à Stéphane pour l’information.

Sur ce, bonne fin de semaine !

En vrac’ de fin de semaine…

Petit en vrac’ en ce troisième samedi du mois de janvier 2025.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Robin & The Woods vient de sortir le premier extrait de son deuxième album, « Disorder ».

Sur ce, bon week-end !

Vieux geek, épisode 367 : Gobe Productive, une trousse bureautique oubliée.

Dans le domaine de la bureautique, MS Office règne en maître absolu, même si des alternatives comme LibreOffice ou encore WPS Office existent et font du bon travail. Dans le domaine des trousses bureautique, il y a aussi des acteurs oubliés, l’un d’entre eux étant Gobe Productive.

Même si sa dernière version, la 3.0 n’est sorti que pour MS-Windows 98/Me/2000 et XP fin 2001, la trousse avait commencé sa courte vie sur BeOS, avec les versions 1.x et 2.x. En fouillant sur le grand nain ternet, j’ai pu mettre la main sur une ISO contenant Gobe Productive 2.01. J’ai donc récupéré une image ISO de BeOS 5.0.3 Pro, et via Qemu, j’ai pu lancer une machine virtuelle contenant cette ancestrale version de BeOS.

J’en ai donc profité pour montrer en vidéo l’installation et l’apparence générale de Gobe Productive.

L’ensemble était assez léger, et se rapprochait plus de MS-Works ou de Claris Works que d’une suite plus avancée comme MS Office ou Star Office vers 2001. C’était toujours un choix pour les quelques milliers d’utilisateurs de BeOS pour ne pas avoir à redémarrer sous MS-Windows pour taper une lettre ou faire une feuille de calcul pour gérer ses finances par exemple.

Gobe est mort en 2002 – et non 2006 comme je l’ai affirmé par erreur dans la vidéo – laissant derrière lui une petite trousse bureautique qui aurait mérité – en plus de traductions – une durée de vie plus importante.

Un mois de Void Linux en machine virtuelle, le bilan.

Il y a un mois – à deux jours près, on va pas chipoter pour si peu – je lançais cette expérience, après avoir migré mon eeePC d’une Debian GNU/Linux unstable 32 bits vers une Void Linux 32 bits pour continuer le support technique de mon ordinosaure moderne.

Je dois dire que depuis son installation, et l’installation des paquets pour faire compiler Dosbox-X et Vice en version de développement pour les deux, j’ai été de bonnes surprises en bonnes surprises. La première bonne surprise a été la simplicité avec laquelle on peut enlever les noyaux obsolètes de son installation.

Il suffit d’entrer les commandes suivantes :


vkpurge list
sudo vkpurge rm

La première commande liste les noyaux obsolètes, la deuxième permet de les enlever. Si on utilise la valeur all, tous les noyaux listés comme obsolètes sont enlevés. Il suffit d’ajouter après le rm les références en question. La deuxième bonne surprise, c’est la facilité avec laquelle on peut enlever les paquets orphelins.

Il s’agit de la commande sudo xbps-remove -o. Par contre il faut bien vérifier si des paquets importants ne sont pas listés… Sinon, tout part en cacahuètes, donc commande à utiliser avec précaution.

Comme toute commande touchant aux paquets logiciels, soit dit en passant. L’ensemble est resté réactif, agréable à l’utilisation – runit est d’une vélocité redoutable – et je dois dire que j’ai pris du plaisir intellectuel à faire cette expérience.

J’ai du installe le paquet lightdm-gtk-greeter-settings pour avoir un avatar sur la page de connexion lightdm. Cela m’a pris deux minutes, montre en main.

Deux points noirs cependant : la vieillesse de l’image ISO d’installation (sortie en mars 2024) et le fait que Gnome soit encore en version 46, mais ça doit dépendre du temps libre de la ou des personnes qui s’occupe du port en question.

Comme disait Hannibal dans « L’Agence Tous Risques » : J’adore quand un plan se déroule sans accroc, ce qui a été le cas ici. Autant dire que tant que le 32 bits sera supporté par Void Linux, mon eeePC continuera d’être utilisable pour ce que j’attends de lui. Après, ce sera une pièce de musée ayant bien vécue 🙂

Vieux geek, épisode 366 : Ah les navigateurs Web oubliés…

Je suis internaute depuis 1997. Oui, déjà 28 ans au compteur, que le temps passe vite. Durant ces années, j’ai pu croiser de nombreux navigateurs internet. Ne serait-ce que le mythique Netscape Navigator 4 alias Communicator, ou encore les premières versions d’Internet Explorer (spécialement les versions 3, 4 et 5).

Mais je n’ai pas envie de parler de ceux-ci dans cet article. Non, on va parler de deux autres navigateurs oubliés depuis longtemps, à savoir IBM WebExplorer (fourni avec OS/2 Warp 4.x en 1996) et NetPositive, fourni avec BeOS 4.5/5.x.

Pour parler du premier, j’ai installé un OS/2 Warp 4 en anglais – la version française semblant être introuvable ? – et malgré mes efforts, le Fixpak 15 (le dernier proposé gratuitement) n’a pas voulu s’installer. Ce n’était pas le plus important ici. J’ai utilisé PCEM avec l’émulation d’un Pentium 133 avec 16 Mo de mémoire vive, et de 2 Go de disque dur. Le circuit vidéo étant un S3 trio 64.

Pour BeOS, j’ai dû passer par Qemu, PCEM bloquant au démarrage de l’installation de BeOS, malheureusement !

En partant d’une version 5.0.3 de BeOS Professional trouvé sur archive.org j’ai utilisé ur le tutoriel pour Qemu trouvable à l’adresse suivante : https://john-millikin.com/running-beos-5-in-qemu-i386

J’ai ensuite décidé de capturer les deux en vidéo pour les montrer dans leurs splendeurs. Et oui, j’ai un brin galéré avec la souris dans BeOS !

Oui, ce sont deux navigateurs qui sentent bon leur époque de gloire.

De nos jours, avec la fausse diversité des navigateurs, tous utilisent le coeur de Google Chrome, à savoir Chromium, mis à part Safari sur les Mac d’Apple et Mozilla Firefox.

Une époque révolue que celle où il n’y avait pas un quasi monopole en dehors de la période 2000-2004 avec Internet Explorer et ses parts de marchés qui feraient frémir (du genre 90-92% de part de marché) de nos jours.