Bilan de l’année 2024 du blog :)

Comme tout mois de décembre, il est habituel de faire des bilans. Je vais donc m’y attacher tout en évitant d’être barbant.

Sur le plan musical, c’est très simple, je n’ai fait que peu d’achat, moins d’un par mois. En novembre, le dernier Opeth « The Last Will and Testament ». En juin, le dernier album d’Aythis, « Celestial Exile ».

En mai, c’était l’énorme double album de Cyclocosmia, « .​.​.​And We Will Move The Stars ».

En avril, c’était le nouvel album du groupe In Limbo « Qu4rtus ». En mars, les Have The Moskovik sortait l’album « Les sirènes ne mettent pas des bottes ».

Informatiquement parlant, ce qui m’a le plus marqué, c’est la migration rocambolesque d’un Ryzen3 2200G vers un Ryzen7 5700G. Autant dire que j’ai fait un grand écart, ayant changé de processeur après plus de 6 ans. Je n’en ai tiré que du positif, même si les débuts ont été un peu tatonnant.

Sur le plan rétroludique, je suis allé de bonnes surprises en bonnes surprises. Fin novembre 2024, j’avais fait un bilan sur ce plan.. Je n’ai à rajouter que le jeu de Loic Lété, « Hero Fantasy : The King’s Sword » qui me permet de finir en beauté l’année 2024.

Je n’ai plus grand chose à rajouter. C’est le dernier billet de l’année 2024, le prochain sera publié début janvier 2025. Je mets le blog en repos durant quelques jours, car j’en ai besoin aussi.

Donc à dans quelques jours pour la suite du programme 🙂

En vrac’ de milieu de semaine…

Petit en vrac’ plutôt ludique en ce Noël 2024. Et bon Noël si vous lisez cet article le 25 décembre !

Côté logiciel libre, informatique et internet.

  • Dans la série, « tiens elle est encore vivante », je demande la Siduction 2024.1 qui reprend un titre tiré d’un groupe n’ayant pas eu de succès, Pink Floyd, tiré d’un album mal vendu, « Wish You Were Here » 🙂
  • Ça me bouge ce qu’arrive à faire certaines personnes avec le Basic de l’Amstrad CPC. Dernière exemple en date, un casse-tête plutôt dur, du nom de Crystal Place.
  • Toujours dans le petit monde de l’Amstrad CPC, je demande le dernier jeu de Crazy Piri, un clone de « La roue de la fortune », dénommé « Kolotoc ». Oui, ça s’invente pas 🙂
  • Impossible de passer à côté du dernier jeu des GGP pour Amstrad CPC qui nécessite une extension mémoire de 512 Ko, « Mighty Steel Fighter », franchement inspiré de « Street Fighter II », il faut l’admettre.
  • Dans le petit monde des émulateurs pour ordinosaure, je demande la version 3.9 de Vice qui est sortie le 24 décembre 2024.

Côté culture ?

Rien cette fois-ci.

Sur ce, bonne fin de semaine !

« Hero Fantasy : The King’s Sword » un bon petit dungeon crawler pour les ordinateurs Commodore Vic20 et 64.

Ce jeu est un projet mené de main de maître par Loïc Lété. Durant le dernier trimestre 2023, il a commencé à développer un jeu pour le Commodore Vic20 brut de décoffrage en utilisant l’assembleur. Cependant, comme le projet prenait de l’ampleur, une extension 8 ko pour le Vic20 est désormais nécessaire.

Et comme le Vic20 et le C64 sont motorisés par des microprocesseurs très proches (6502 et 6510), Loïc a décidé de rajouter un port pour le Commodore 64 qui offre des graphismes plus fins.

J’ai été contacté par Loïc pour jouer le rôle du bêta-testeur. Ainsi au fil des mois, j’ai pu tester différentes versions du jeu, avec au moins 5 bêtas depuis le début du développement. Plus ou moins espacées, en fonction du temps libre du développeur. Mais enfin, le jeu est disponible, donc autant se réjouir. Vous trouverez un lien de téléchargement sur la page dédiée au jeu. Ou encore sur sa page dédiée sur itch.io.

Côté contrôle, soit le classique joystick, soit le clavier qwerty et son WASD, soit le clavier azerty avec le ZQSD. J’ai testé le contrôle au clavier azerty et au joystick, aussi bien dans Vice que sur mon C64 réel. La prise en main est rapide.

Le scénario ? Il est bien développé, je vais vous le résumer ainsi. Un nécromancien du nom de Zorgs veut envahir le monde de Chridram. Et il est sur le point de gagner la guerre qu’il mène. Une légende veut que dans le temple de Maïsha pourrait aider à gagner la guerre. Une troupe est envoyé dans le temple pour récupérer ladite épée. Suite à une embuscade meurtrière, vous êtes l’ultime survivant et vous savez ce qu’il vous reste à faire… Survivre et vaincre le nécromancien.

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Du sérieux dans les noms des outils dans le petit monde des distributions GNU/Linux.

Le monde du logiciel libre est connu pour jouer sur les mots, souvent de manière humoristique que seul un geek initié peut comprendre. Il y a le célèbre acronyme récursif GNU pour GNU is Not Unix 🙂

Ou dans le genre alambiqué, GNU Hurd (le noyau libre à la sauce Free Software Foundation) qui a deux niveaux d’acronymes récursifs.

D’abord « Hird of Unix-Replacing Daemons » et au deuxième degré « Hurd of Interfaces Representing Depth ». On peut se demander s’il reste encore de la moquette dans les locaux de la Free Software Foundation 🙂

Il y a l’exemple parfait du gestionnaire de logiciels pacman sous Archlinux pour Package Manager. Ce qui n’empêche pas l’option « ILoveCandy » que l’on trouve dans le /etc/pacman.conf pour avoir un énorme clin d’œil au jeu des années 1970.

Mais je dois dire que récemment je suis tombé sur une pépite pour les jeux de mots dans les utilitaires système. Allons donc dans le petit monde de SerpentOS, l’OS développé depuis la feuille blanche par Ikey Doherty dont une première version alpha a été rendu disponible à quelques jours de Noël 2024.

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Deux expériences qui prennent fin en même temps, ça arrive.

Nous sommes donc à une poignée de jours de Noël. Les vacances de Noël sont commencées, et il est donc temps de conclure deux expériences que j’avais lancé fin novembre / début décembre. La première concerne la maintenance en vie d’une Debian GNU/Linux unstable sur un mois. J’avais déjà fait un point d’étape que je concluais ainsi :

[…]Pour le moment, je n’ai pas encore cassé ma Debian GNU/Linux unstable, ce qui prouve qu’elle est plus solide que la légende urbaine linuxienne le laisse croire 🙂

Finalement, l’installation a tenu le choc jusqu’au bout. L’ajout des deux émulateurs sans passer par l’empaquetage officiel n’a pas déstabilisé outre mesure l’ensemble. Ce qui est un très bonne nouvelle. Donc, la Debian GNU/Linux unstable que l’on installe à la main est plus stable sur le long terme qu’une Siduction. Je ne pensais pas que j’aurai écrit un jour une telle phrase. Je me doutais un peu de ce résultat, étant donné que mon eeePC a tourné durant quelques deux années sous Debian GNU/Linux unstable.

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En vrac’ de fin de semaine…

Petit en vrac’ en ce troisième samedi du mois de décembre 2024.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Rien cette fois-ci.

Pour terminer, une vidéo collaborative avec Baba Orhum, comme à la grande époque de la Manjaro Tux’n’Vape 🙂

Sur ce, bon week-end !

Ce n’est pas parce que deux expériences arrivent à leurs termes…

… Qu’il ne faut pas en lancer une troisième. Dans un article récent, j’expliquais que pour des raisons de support du 32 bits, j’avais migré d’une Debian GNU/Linux unstable vers une Void Linux avec Xfce dans les deux cas.

Après une installation sans trop d’embûches – modulo le fait que l’image ISO d’installation commence à sentir le renfermé – je me suis dit que je tenterais bien en virtuel de faire vivre une Void Linux Xfce avec les dépendances nécessaires à la compilation du duo Vice et Dosbox-X (SDL2), les deux avec le code de développement.

Après avoir complété l’installation de Xfce avec un petit sudo xbps-install -S xfce4-plugins, je me suis attaqué aux dépendances communes, puis personnelles des deux logiciels.

0) Pré-requis

  • autoconf
  • bison
  • base-devel
  • git
  • subversion

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Adieu Debian GNU/Linux, bienvenue Void Linux.

Dans un article récent, je parlais de l’abandon en cours de l’architecture 32 bits par les mainteneurs de Debian. Cela se comprend, les machines 32 bits les plus récentes ont dans les 15 à 16 ans d’âge. Il ne doit sûrement pas resté suffisamment d’utilisateurs de cette architecture pour continuer à la supporter.

Ce qui me facilite un peu le transit, étant donné que j’ai un vieil eeePC 1005 HAG (écran 10 pouces, 1 Go de mémoire et 150 Go de disque dur). C’est dans les commentaires qu’un certain nb me disait de voir du côté de la Void Linux. Je dois dire que je l’avais complètement oubliée.

J’ai donc récupéré l’image live avec Xfce pour l’architecture 32 bits. Ça tombe bien, c’est l’environnement que je veux utiliser sur mon eeePC.

Après plusieurs tentatives malheureuses, j’ai pu réussir à installer la Void Linux. Propulsé au départ par un noyau linux lts 6.6.21, j’ai lancé un petit sudo xbps-install -Syyu qui m’a permis de mettre à jour l’ensemble. L’ensemble des mises à jour m’a pris une petite dizaine de minutes, étant donné que l’image ISO date de mars 2024 !

Évidemment, le démarrage n’est pas aussi rapide que sur mes autres ordinateurs, mais vu que l’eeePC a un vieux disque mécanique, je ne vais pas m’en plaindre !

Dans les réglages, j’ai demandé à avoir le clavier en azerty par défaut au lieu du Qwerty fourni à la base. J’ai aussi rajouté le noyau linux 6.12 avec un petit sudo xbps-install linux6.12

Et voici donc l’indispensable fastfetch du eeePC sauvé par la Void Linux.

La partie la plus ennuyeuse dans le post-installation ? Configurer ma connexion Wifi avec son mot de passe ultra laxatif à recopier.

Maintenant, je ferai des mises à jour une fois par semaine du eeePC. On verra bien combien de temps l’installation tiendra, mais j’espère au moins dépasser un an. Cela me ferait plaisir !

Le 32 bits sur Linux, la suite du début de la fin ?

Depuis une bonne douzaine d’années, les distributions GNU/Linux sont passées au 64 bits, abandonnant les unes après les autres les processeurs 32 bits qui – mise à part l’épopée des premiers eeePC vers 2007 de mémoire – n’étaient plus produits.

Je possède un ancestral eeePC 1005HAG qui me sert de PC d’appoint. Je ne l’utilise que ponctuellement, car il montre son âge. Avec seulement 1 Go de mémoire vive et 150 Go de disque dur, je n’avais pas vraiment le choix quand en 2022 je remettais en route cet ordinateur. J’avais dû partir sur Debian GNU/Linux, migrant vers unstable pour avoir des paquets frais le plus souvent possible.

Cependant, hier en faisant les mises à jour, je constate que le noyau est resté en version 6.10 au lieu de me proposer un 6.12 ce qui aurait été plus logique. Je poste ma mésaventure sur Mastodon et sur l’ancien oiseau bleu à la quête de réponse.

C’est finalement via une vidéo d’Adrien Linuxtricks que la réponse est arrivée : le support du 32 bits est terminé pour Debian, au minimum pour le noyau. Vidéo que je joins à l’article ci-après.

Pour la faire courte, Debian décide d’arrêter les frais, il ne doit plus rester suffisamment d’ordinateurs équipés de processeurs 32 bits pour que ce soit « rentable ».

La fin de la prise en charge commencera officiellement avec Trixit, la Debian GNU/Linux 13 qui sortira vers juin / juillet 2025. Les Debian 11 et 12 seront supportés encore quelques années, au moins par le biais du support LTS. Selon la page dédiée sur le site de Debian, la Debian 11 (Bullseye) sera supporté jusqu’à fin août 2026, la Debian 12 (Bookworm) jusqu’à fin juin 2028.

Le compte à rebours est donc lancé. Ça m’ennuierai de ne plus pouvoir utiliser le eeePC – même si sa pile est morte – car j’y tiens un peu. Je pourrais tenter l’aventure Archlinux32, mais il y a un problème de trousseau de clés qui empoisonne la vie de la distribution depuis la fin novembre 2024. Autant dire que ça risque de me faciliter le transit intestinal plus que de raison !

Je vais donc patienter jusqu’aux vacances de Noël pour tester cet hypothèse. On verra bien, la suite au prochain épisode 🙂

Itch.io, une source presque sans fin de bons jeux indépendants.

Je suis sur ce site depuis environ 2 ans et demi à 3 ans. J’ai pu ainsi croiser le chemin de créateurs (et de créatrices comme Sarah Jane Avory) de jeu sur diverses plateforme, que ce soit en natif pour certains ordinosaures, voire des créations fonctionnant sous Linux, comme « Sales Gosses » ou « Superflu Riteurnz » de Gee.

Parmi mes préférés, il y a Jimbo qui propose pas mal de clones de jeu pour le Commodore PET, malgré les limitations de la dite machine : pas de mode graphique, pas de carte son. Ce qui n’empêche pas la naissance de certains petits bijoux. Comme un clone de Lemmings, « PETSCII Zombie Lemmings for Commodore PET » ou plus récemment, un petit FPS à la Wolfensteind3D, « Escape from PETSCII Castle » dont voici une petite vidéo de 5 minutes à la difficulté « I know the Killer Poke », difficulté normale.

Il y a aussi le support de consoles moins connues comme la très intéressante – et relativement onéreuse (199$ hors frais de ports) Playdate, qui affiche plus d’un millier de réponses quand on la recherche.

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