Ce n’est pas parce qu’une expérience tourne court…

… Qu’il faut se priver d’en lancer une autre. Dans un article du 26 novembre 2024, je relatais mes mésaventures avec Siduction. Je terminais l’article ainsi :

Il faut savoir dire stop, ce que je fais aujourd’hui. Cependant, je vais relancer l’expérience avec une Debian Sid pure et dure avec Gnome installé. Une nouvelle expérience à mettre en place qui commence en ce 26 novembre pour un bilan final vers Noël 2024.

C’est donc chose faite et même si la documentation de Debian Unstable déclare, je cite :

[…]It is not a « rolling release », as no release-like quality assurance and integration testing is done on it.[…]

Qu’on peut traduire par :

[…]Ce n’est pas une « rolling release », car il n’y a aucune assurance qualité de niveau publication et les tests d’intégration ne sont pas fait dessus.[…]

On est maintenant au courant. Pour avoir la Debian unstable avec Gnome que j’ai mis dans une machine virtuelle, je suis parti d’une Debian 12.8 que j’ai migré sur testing, puis sur unstable. Bon, il reste des logiciels qui sont parfois cassés, mais pour les outils de haut niveau, je n’ai pas vraiment noté de régression remarquables.

Vous avez pu le voir, mis à part l’outil de gestion des dépôts qui pète un boulon et ne démarre pas, le reste répond au doigt et à l’œil. Je vais donc laisser cette machine virtuelle vieillir tranquillement, en faisant des mises à jour deux à trois fois par semaine. On verra quel bilan j’en tirerai pour Noël, et surtout pour savoir si elle sera moins explosée en vol que la Siduction.

16 réflexions sur « Ce n’est pas parce qu’une expérience tourne court… »

  1. Un petit « apt edit-sources » pour lister les sources dans un terminal.
    Tu pouvais aussi partir d’une image disponible chez Debian « debian-testing-amd64-netinst.iso » pour te faciliter le travail. Je suis sous Trixie avec Cinnamon depuis la fin de l’été et rien à dire, mais je dois dire que je ne sors pas des sentiers battus, du classique.
    A pluche.

    1. J’ai essayé de partir d’une image testing, mais il y avait un bug qui empêchait l’installation d’un noyau. Plutôt balaise comme bug, donc j’ai fait les migrations stable vers testing, puis testing vers unstable. Et ça roule 🙂

  2. Salut à Fred et à toutes et tous,
    A lire les commentaires de ton billet précédent j’aurais plutôt essayé une Sid. Bon, mais si le jeu consiste à la casser le plus vite possible, je suis hors sujet 😉

  3. Pour éviter les soucis, tu aurais dû installer juste la base en stable, migrer cette même base en sid, et ensuite installer le D.E et tes softwares, donc tout en tty, un peu comme une Arch.

    Ça permet d’éviter le gros upgrade qui peut poser divers soucis.
    Pour un test d’un mois en VM, tu me dira, pas très utile de se casser la tête.
    Mais pour une vraie install en dur, vaut mieux être prudent.

  4. Salut,
    Moi quand je pense à Debian je pense à du marbre. C’est remarquablement solide, stable, efficace. Le monde pourrait s’écrouler autour d’elle qu’elle tiendrait encore debout. Intelligemment elle a su faire un virage 180 degrés en intégrant dans la Bookworm un firmware et des pilotes propriétaires, ce qui a permis la reine mère d’avoir une meilleure prise en charge du matériel nativement
    ainsi que de prendre en charge certaines cartes WiFi dès l’installation, devenant une distribution Linux un peu plus accessible à tous.

    C’est probablement cette distribution que j’installerais sur l’ordinateur de ma mère après que Microsoft lâche définitivement Windows 10 . In fine, après son installation et lui avoir mis quelques logiciels dans le buffet et avoir donné une ou deux instructions, maman est tout à fait accessible pour une débutante, un débutant.

    La Sid résonne pour moi comme un truc parfaitement antinomique avec ce qu’est par essence une Debian. Un ovni réservé aux développeurs, aux technophiles, aux testeurs compulsifs.
    Et pourtant des joueurs à saute distributions, vont s’y mettre avec le résultat connu par avance et que l’on devine tous : ça tient deux semaines, ils font une connerie, ça plante= Debian c’est de la merdeeeeeeeeeeuuuUUHhh ! Ils font la même chose avec une distribution Archlinux !
    – » Hey dit Steph … Ouaisouais l’installation s’est bien passée, dit comment konfait pour « installer  » les dépôts instables dit…Allez s’plaît dit..dit…? »
    – …
    Donc comme je sais que nos joyeux lurons débutants ainsi que les éternels débutants te lisent, il est bien d’avoir précisé ceci : […]Ce n’est pas une « rolling release », car il n’y a aucune assurance qualité de niveau publication et les tests d’intégration ne sont pas fait dessus.[…]

    Ça résume beaucoup de choses ! A bon entendeur… (ce n’est pas gagné… Misère !!)

    1. J’avais mis aussi une debian stable à ma mère, y a quelques années, zéro maintenance, zéro soucis, mais elle a préféré s’acheter une tablette Android……

      Ha dans le commentaire, un youtubeur francophone lui-même aussi instable que ses OS doit avoir les oreilles qui sifflent.

      Façon quand on installe une Sid, normalement par logique on sait où on met les pieds, soit on fait le curieux et on fait mumuse dans une VM, soit on assume pleinement si on installe en dur.
      Parce que dire que telle distro est de la merde parce qu’on ne sait pas la gérer, c’est tellement facile..

      1. Salut,
        Mais j’entends ça tout le temps et quand je ne l’entends pas, je le lis en permanence, c’est absolument usant ! Que la distribution soit une LTS ou une rolling d’ailleurs.

  5. « Ce n’est pas une « rolling release », car il n’y a aucune assurance qualité de niveau publication et les tests d’intégration ne sont pas fait dessus. »

    dans la langue debian, ça veut dire, que les paquets ne sont pas aussi soigné que dans satble, ce qui autrement dit il peut y avoir des conflits entre paquets car justement le dev n’a pas fait le travail d’intégration à la debian (si c’est un nouveau paquet c’est un peu normal) qui doit être fait dans debian stable voir testing, aucun paquet ne doit être en conflit, si c’est le cas c’est un bug.

    Pour le reste, je dirais ceci en reprenant debian:
    Le nouveau administrateur du système Debian devrait rester avec la stable version de Debian tout en appliquant seulement les mises à jour de sécurité. Jusqu’à ce que vous compreniez très bien le système Debian, vous devriez suivre les précautions suivantes.
    – Ne pas inclure testing ou unstable dans la liste des sources.
    – Ne mélangez pas les archives Debian standard avec d’autres archives non Debian comme Ubuntu dans la liste des sources .
    – ne pas créer le fichier « /etc/apt/preferences » ;
    – ne pas modifier le comportement par défaut des outils de gestion des paquets au travers des fichiers de configuration sans en connaître toutes les conséquences ;
    – ne pas installer de paquets quelconques à l’aide de « dpkg -i paquet_quelconque » ;
    – ne jamais installer de paquets quelconques à l’aide de « dpkg –force-all -i paquet_quelconque » ;
    – ne pas effacer ni modifier les fichiers se trouvant dans « /var/lib/dpkg/ » ;
    – ne pas écraser les fichiers systèmes en installant des logiciels directement depuis les sources.
    – Au besoin, les installer dans « /usr/local » ou « /opt ».

    Les effets de non-compatibilité provoqués par la violation des précautions ci-dessus concernant le système de gestion des paquets Debian peuvent rendre votre système inutilisable.

    Fred, penses à bien utiliser listbug et listchange, et comme Melissa le dit si bien (coucou Melissa) , j’installe debian stable la base sans rien d’autre et seulement je change les source en ajoutant sid + testing (sans priorité comme ça c’est bien sid mais par defaut il prendra si c’est la même valeur ceux de testing) et pour le coup je ne mets qu’un bureau peu bougeant sur une rolling (xfce mon amour).

  6. Pour avoir tester debian après des distris offrant du soft recent. Passer a SID pour combler cette « lacune » était comme jouer a la roulette russe. SID cassé très facilement sur simple mise a jour. C’est vraiment comme dit pour tester, développer, mais pas pour du daily.

  7. Moi Fred je suis sur une Arch depuis à peu près aussi longtemps que toi (mai 2018). Et elle n’a jamais cassé.

    J’installe des paquets aur, mais je bidouille très peu dessus. Par exemple s’il y a un problème et qu’elle ne démarre plus, je préfère attendre la mise à jour corrective plutôt que de bidouiller, surtout quand ça parle de modifier les fichiers de mkinitcpio.

    Je préfère patienter en utilisant autre chose si besoin, j’ai un triple boot ubuntu + windows + arch. Mais généralement dans ce cas les mises à jour correctives sont rapides, ou il y a un contournement facile et peu risqué.

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