Rapporter des bugs, c’est bien…

…Ne pas se précipiter pour le faire, c’est encore mieux. Cela fait 17 ans que je suis en mono-démarrage linuxien, à l’époque avec la Ubuntu 6.06 LTS après une semaine sous OpenSuSE 10.1 à l’époque. J’ai donc eu l’occasion au fil de ces années de rapporter des bugs.

Le problème avec les outils de suivi des bugs, en anglais bugtracker, c’est qu’ils sont remplis de rapports de bugs en double, triple, quadruple voire quintuple exemplaire. En effet, dans la précipitation, on oublie de vérifier si le bug a été rapporté… Outre le fait que cela encombre et pollue le bugtracker, ça complique la vie des développeurs qui essaye de trier les bugs pour corriger ce qui a été rapporté.

J’ai appris avec le temps qu’il fallait faire attention et ne pas agir précipitamment. J’ai eu un bug étrange avec mercurial et le code source de développement de Mozilla Firefox et de Mozilla Thunderbird.

En effet, quand je tapais la commande hg --verbose pull -u pour récupérer les nouveautés s’il y en a de disponible, j’avais droit à ce long message d’erreurs avec mercurial 6.6.

$ hg –verbose pull -u
Traceback (most recent call last):
File « /usr/lib/python3.11/site-packages/mercurial/dispatch.py », line 466, in _callcatch
return scmutil.callcatch(ui, func)
^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^
File « /usr/lib/python3.11/site-packages/mercurial/scmutil.py », line 152, in callcatch
return func()
^^^^^^
[environ 60 lignes d’erreurs plus loin]

File « /usr/lib/python3.11/site-packages/mercurial/extensions.py », line 613, in wrap
return wrapper(origfn, *args, **kwargs)
^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^
File « /usr/lib/python3.11/site-packages/hgext/fsmonitor/__init__.py », line 747, in wrapdirstate
if hasattr(self, b’_fsmonitorstate’):
^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^
TypeError: attribute name must be string, not ‘bytes’

J’avais d’abord pensé à un bug du côté de Mozilla, mais sur le bugzilla, rien de bien probant en utilisant la recherche par mots clés.

J’ai ensuite pensé à un bug du côté de mercurial 6.6. En utilisant l’outil AUR downgrade, j’ai rétrogradé la version de mercurial à la 6.5.2. Et d’un seul coup, tout a fonctionné comme prévu.

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Message de services aux personnes ayant l’insulte facile.

Un minuscule billet pour montrer à quel point les insultes sont faciles. Je reçois en moyenne, un message d’insultes ou d’injures par semaine.

Durant des mois, les personnes voulant m’insulter passait par le réseau anonymisant TOR où on peut trouver en deux clics de souris tout ce qu’il y a de pire chez l’humain.

Maintenant, ça passe par des VPNs, histoire de changer un peu.

Voici donc la dernière prose, qui laisse penser qu’un professionnel de l’informatique – du moins c’est ce que ce message laisserait penser – vient de pondre dans mes commentaires. J’ai laissé l’IP et le faux mail non cachés. Pour une simple et bonne raison : les insultes et injures, il ne faut pas les censurer. Les montrer dans leur plus simple appareil.

Je vous laisse apprécier le côté fleuri des propos. Il y a quelques années, j’aurai fait une vidéo où ma colère se serait exprimée. Mais maintenant, je n’en vois plus l’intérêt. Je ne ferai pas don de ma colère à des individus incapables d’assumer leurs propos. En vieillissant, on devient plus modéré et on sait comment répondre à des tombereaux de merde.

Je n’ai jamais prétendu être un professionnel de l’informatique. Je laisse cela aux personnes qui ont suivi des cursus adaptés. J’ai toujours parlé d’informatique personnelle, la plus sale et la moins intéressante du point de vue du professionnel qui ne jurent que par des serveurs ou encore par du développement dans des langages parfois incompréhensibles.

Celle qui rapporte le moins d’argent et la plus sale car il faut s’adresser aux personnes « incultes en informatique », la lie pour certains professionnels du domaine.

Désormais, les injures, je les envoie ad patres sans autre forme de procès. J’ai juste voulu vous montrer ce que je reçois parfois. Un aperçu de la bêtise humaine qui est réellement infinie.

Allez, bon week-end, même à toi, l’insulteur professionnel qui dit que je suis un trou du cul.

Quand TOR est utilisé pour pourrir la vie des blogueurs…

Je fais cet article rapidement pour montrer à quel point le réseau TOR n’est désormais plus qu’une source d’emmerdes et de lâches qui sont dans le pourrissage de vie des blogueurs.

Je vous donne juste deux exemples de commentaires monomaniaques pour une distribution GNU/Linux dont la destinée m’indiffère complètement désormais. Pour la petite information, cela fait au moins un mois que j’ai droit à cette pollution dans les commentaires. Ça finit par lasser.

À chaque fois, les adresses IP utilisées passent par le réseau TOR. On voit les personnes qui ont le courage de leurs opinions !

Le premier, avec l’adresse IP 185.4.132.135 qui est le point de sortie du doux nom de Grexit.

Le deuxième, avec l’adresse IP 109.70.100.18 qui est le point de sortie du doux nom de radieschen.

Le site Exonerator vous permet de savoir si une IP appartient à un point de sortie TOR avec un délai minimal de 48 heures. De plus, étant donné que TOR permet un anonymat total, je ne vois aucun mal à laisser des adresses IP de ce réseau et les courriers électroniques utilisés – qui sont sûrement faux – en accès libre.

Je dois dire que je commence à en avoir ma claque. Bien entendu, l‘équipe de la distribution en question n’est nullement responsable de cette pollution. Mais cela me donne une furieuse envie de fermer pour de bons les commentaires, car on finit par en avoir marre.

Il est dommage que je n’ai pas accès aux serveurs pour que les IP provenant de TOR soient bannies sans autre forme de procès. J’en suis arrivé à ce point d’écoeurement.

Sur ce, je vous laisse.

En vrac’ de fin de semaine.

Pour finir la première semaine du mois de décembre, un en vrac’ qui contiendra son lot de vachardises. C’est comme ça et pas autrement !

Commençons par le logiciel libre.

Quelques autres liens divers et avariés.

Voila, c’est tout pour aujourd’hui.

Demain, je serais un bête et méchant citoyen, j’irais voter au premier tour des régionales, mais je respecte les personnes qui ne votent pas. C’est leur choix, après tout.

Inutile de partir dans un débat sans fin dans les commentaires sur ce point précis, le recyclage ad-nauseam des arguments des deux camps n’ayant rien à envier aux guerres technologiques dans le logiciel libre… On peut faire mieux avec la bande passante, non ? 🙂

Après l’énième épisode de la guerre des inits, un autre épisode de la guerre contre les bloqueurs de publicités.

Décidément, en ce moment, c’est la période rêvée pour observer les guerres de tranchées sur internet. Après un épisode cocasse sur la guerre des inits qui fait passer la communauté du libre pour une classe de maternelle malpolie, voici un nouvel épisode de la guerre des publicitaires contre les bloqueurs de publicités.

Dans un article paru sur la version électronique du journal « Les Échos », on apprend que le syndicat des régies publicitaires françaises va coller un procès au postérieur des bloqueurs de publicités, adblock plus en premier.

Les pertes seraient estimées – via un doigt mouillé au carré ou au cube ? – à environ 20 à 40% selon le GESTE, dixit l’article des Échos :

[…]Le phénomène inquiète forcément le milieu de la publicité et tous les sites qui en vivent (le Geste estime ainsi que l’audience exposée à la publicité baisse de 20 % à 40 %), d’autant que les méthodes des sociétés qui éditent ces logiciels sont fortement remises en cause.[…]

J’ai déjà exprimé plusieurs fois mon point de vue sur la question, et ma réponse est simple : les régies publicitaires ont abusé de la publicité et certains sites aussi. Par conséquent, il ne se prennent qu’une juste punition en retour.

J’utilise un bloqueur de publicité depuis des années, donc je suis un méchant internaute qui vole les sites ? Continuez à me culpabiliser avec de la morale à 0,02€, vous ne ferez que me convaincre que je suis dans mon droit de choisir ce que je veux afficher sur mon écran.

Car les régies publicitaires n’ont pas encore compris une chose essentielle : Internet n’est pas un média passif, comme la télévision, la radio ou la presse écrite papier.

L’utilisateur est libre – oh, la méchante liberté – de voir ce qu’il a envie de voir. Il n’y a que de rares sites que je visite sans bloqueurs de publicité : NextInpact, Metal3D, UniversFreebox et Distrowatch. J’ai dû en oublier un ou deux, désolé pour eux.

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