Message de services aux personnes ayant l’insulte facile.

Un minuscule billet pour montrer à quel point les insultes sont faciles. Je reçois en moyenne, un message d’insultes ou d’injures par semaine.

Durant des mois, les personnes voulant m’insulter passait par le réseau anonymisant TOR où on peut trouver en deux clics de souris tout ce qu’il y a de pire chez l’humain.

Maintenant, ça passe par des VPNs, histoire de changer un peu.

Voici donc la dernière prose, qui laisse penser qu’un professionnel de l’informatique – du moins c’est ce que ce message laisserait penser – vient de pondre dans mes commentaires. J’ai laissé l’IP et le faux mail non cachés. Pour une simple et bonne raison : les insultes et injures, il ne faut pas les censurer. Les montrer dans leur plus simple appareil.

Je vous laisse apprécier le côté fleuri des propos. Il y a quelques années, j’aurai fait une vidéo où ma colère se serait exprimée. Mais maintenant, je n’en vois plus l’intérêt. Je ne ferai pas don de ma colère à des individus incapables d’assumer leurs propos. En vieillissant, on devient plus modéré et on sait comment répondre à des tombereaux de merde.

Je n’ai jamais prétendu être un professionnel de l’informatique. Je laisse cela aux personnes qui ont suivi des cursus adaptés. J’ai toujours parlé d’informatique personnelle, la plus sale et la moins intéressante du point de vue du professionnel qui ne jurent que par des serveurs ou encore par du développement dans des langages parfois incompréhensibles.

Celle qui rapporte le moins d’argent et la plus sale car il faut s’adresser aux personnes « incultes en informatique », la lie pour certains professionnels du domaine.

Désormais, les injures, je les envoie ad patres sans autre forme de procès. J’ai juste voulu vous montrer ce que je reçois parfois. Un aperçu de la bêtise humaine qui est réellement infinie.

Allez, bon week-end, même à toi, l’insulteur professionnel qui dit que je suis un trou du cul.

Retours sur la gestion des commentaires et la politique des 10 jours d’ouverture.

Note préliminaire : j’écris cet article en écoutant l’album « Watershed » d’un groupe scandinave peu connu, Opeth. Ne vous étonnez pas si le contenu a tendance à devenir un peu saignant dans les lignes qui suivent. Des morceaux comme « Heir Apparent » ou encore « The Lotus Eaters » y sont pour quelque chose.

Dans six semaines (du moins au moment où je rédige cet article, à savoir le 16 août 2015), le blog aura soufflé sa dixième bougie. Dix ans que je tiens en vie ce modeste blog qui arrive patiemment à un gros millier de pages vues quotidiennement, même si j’ai parfois quelques exceptions, comme une pointe à plus de 6000 visites. Une fois en 10 ans. Merci au papa de la HandyLinux pour m’avoir rappellé cet événement.

Durant des années, en gros de septembre 2005 à novembre 2014, j’ai appliqué une règle simple. Les commentaires étaient fermés au bout de 7 jours. Malgré l’ajout d’un captcha, il y a toujours eu des visiteurs malintentionnés pour polluer les commentaires, dans le but de promouvoir des petites pilules bleues agrandisseuses et affermisseuses d’organe pendouillant et viril, et autres cochoncetés de ce style.

À la mi-novembre 2014, je rédigeais un article sur la politique concernant l’ouverture ou la fermeture des commentaires. Dans les commentaires de l’article, il m’a été suggéré de passer à une durée plus longue, 10 jours. Depuis 9 mois, j’applique cette politique. Avec une modération a priori, cela me permet de conserver la main.

Je pars d’un principe constitutionnel en France qui est le suivant, défini par deux articles de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen du 26 août 1789 (appellation un brin mysogine dans l’appellation au passage comme le montrera une certaine Olympe de Gouges en 1791, deux ans avant d’être exécutée au nom de la République Française)

Article 10 : Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la loi.

Article 11 : La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre à l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi.

Il y a cependant certaines limites imposées par le droit positif, comme les propos liés à l’insulte du genre : Untel(le) est un(e) con(ne).

Ou encore la diffamation, les propos haineux (à cause de la confession, de la nationalité, de la couleur de peau, de l’orientation sexuelle ou du sexe biologique d’une personne) pour rester dans les grands classiques. Autant dire que je laisse passer 99,9% des commentaires déposés.

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