En vrac’ de fin de semaine…

Petit en vrac’ en ce troisième samedi du mois de juillet 2025.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

  • Vous utilisez encore et toujours MS-Windows XP ? Alors le projet Mypal68 basé sur le code source de Mozilla Firefox 68 sera pour vous.
  • Dans la série, « Tiens, elle est encore en vie », je demande la Parabola GNU/Linux qui a fait une annonce pour effectuer une modification concernant l’utilisation d’OpenRC. S’ils publiaient des images ISOs en 2025, ce serait quand même mieux. Mais je dis ça…
  • Dans le petit monde des distributions immuables, je demande la … Tout comme Arkane Linux qui existe depuis 2022 si on en croit la page officielle. Qui a dit DGLFI pour la Shanios ?
  • Vous aimez les jeux à la « Space Invaders » ? Alors « Hipstercade » pour le Commodore 64 est pour vous.
  • Vous le savez peut-être, la marque Commodore vient d’être rachetée et propose à la prévente des ordinateurs comme le Commodore 64 nommé Commodore 64 Ultimate, sauf que les circuits difficiles à trouver sont remplacés par un fpga. L’extérieur propose toutes les connectiques des vrais Commodore 64. Plus d’infos sur cette page. Livraison prévue pour octobre / novembre 2025 pour le moment.

Côté culture ?

Parfois on tombe sur des pépites en suivant la page Facebook d’un groupe qu’on aime bien. La preuve le premier EP des Charlotte Superkick, « Midlife » sorti en avril 2025.

Pour finir, une vidéo, celle d’un « C’est trolldi, c’est permis ».

Sur ce, bonne fin de week-end !

Deux expériences qui prennent fin en même temps, ça arrive.

Nous sommes donc à une poignée de jours de Noël. Les vacances de Noël sont commencées, et il est donc temps de conclure deux expériences que j’avais lancé fin novembre / début décembre. La première concerne la maintenance en vie d’une Debian GNU/Linux unstable sur un mois. J’avais déjà fait un point d’étape que je concluais ainsi :

[…]Pour le moment, je n’ai pas encore cassé ma Debian GNU/Linux unstable, ce qui prouve qu’elle est plus solide que la légende urbaine linuxienne le laisse croire 🙂

Finalement, l’installation a tenu le choc jusqu’au bout. L’ajout des deux émulateurs sans passer par l’empaquetage officiel n’a pas déstabilisé outre mesure l’ensemble. Ce qui est un très bonne nouvelle. Donc, la Debian GNU/Linux unstable que l’on installe à la main est plus stable sur le long terme qu’une Siduction. Je ne pensais pas que j’aurai écrit un jour une telle phrase. Je me doutais un peu de ce résultat, étant donné que mon eeePC a tourné durant quelques deux années sous Debian GNU/Linux unstable.

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Moderniser un tant soit peu la Parabola GNU/Linux-libre, est-ce possible ?

Dans l’article que j’ai consacré à la Parabola GNU/Linux-libre, j’identifiais deux points faibles. Le premier ? Un noyau linux-libre vieux de presque 9 mois, et une version obsolète de GNU/IceCat.

Corriger le premier point a été facile. J’ai récupéré le PKGBUILD du noyau linux-libre, j’ai changé le numéro de version et j’ai viré un patch qui ne s’appliquait pas à savoir le patch « 0002-fix-Atmel-maXTouch-touchscreen-support.patch ». Ensuite, en utilisant mon processeur en limitant le nombre de coeurs à 8 (en ignorant donc les 8 fils complémentaires du Ryzen7), j’ai dû attendre une bonne quarantaine de minutes pour que le noyau Linux-libre 6.12.4 soit disponible.

Même si cela a pris du temps, c’était mieux de faire ainsi. Je craignais que faire compiler le noyau sur ma vraie Archlinux provoque des problèmes.

La compilation d’une version à jour de GNU/IceCat (le Mozilla Firefox à la sauce FSF) – c’est-à-dire compenser les 4 versions ignorées – a été plus rocambolesque. Non seulement le PKGBUILD fourni par la Parabola est une purge sans nom, je me suis replié sur le GNU/IceCat disponible sur AUR… Ce qui a entraîné – et j’ignore pourquoi – la recompilation des outils Clang/LLVM en version 17.

Pour GNU/IceCat, j’ai dû laisser tomber. La compilation du paquet AUR clang17 provoquant une saturation mémoire et un gel complet de mon installation… Même avec 16 Go de mémoire et 4 Go de swap. Même en mettant l’option MAKEFLAGS="-j1", ça sature. J’ai donc décidé de reporter aux calendes grecques la compilation de GNU/IceCat.

Je comprends un peu pourquoi le paquet de GNU/IceCat n’a pas été mis à jour depuis plusieurs mois… Si sa compilation fait planter un serveur dédié, ça calme. Mais cela n’explique pas pourquoi le noyau est si vieux, surtout que j’ai pu le faire recompiler sans problèmes. À croire que les mainteneurs de Parabola GNU/Linux-libre n’en ont en presque plus rien à faire de la distribution. Je ne pensais pas le dire un jour, mais au final la distribution libre au sens de la FSF qui tient bien la route – malgré l’âge avancée de la logithèque proposée – c’est la Trisquel GNU/Linux qui a toujours une version LTS de retard sur le projet Ubuntu qui lui sert de fondement.

Ajout à 17 h 20, le 13 décembre 2024. J’ai fini par trouver une solution pour avoir la dernière version en date de GNU/IceCat. Je suis passé par l’énorme dépôt tiers Chaotic AUR (prévu à l’origine pour la Garuda Linux) et j’ai fait installé le GNU/IceCat disponible. J’ai ensuite désactivé le dépôt.

C’est moins propre qu’une recompilation en bonne et due forme, mais je n’avais pas envie de voir mon PC recompiler un logiciel dans une machine virtuelle qui giclera pour Noël.

Que devient la Parabola GNU/Linux-libre en cette fin d’année 2024?

La Parabola GNU/linux-libre, c’est Archlinux à la sauce Free Software Foundation alias la FSF. Elle est d’ailleurs listée dans les distributions recommandées par la FSF.

Quand on va sur la page de téléchargement des images ISO pour installer la Parabola – ou la migrer depuis une Archlinux, ce qui ne fonctionne pas au moment où j’écris cet article – on s’aperçoit que les images ISO, spécialement celle en ligne de commande date de 2022. On a droit à une image ISO – qui au 11 décembre 2024 – propose un noyau linux-libre 5.17.3, sachant que noyau LTS le plus proche est un 5.15.173, dixit kernel.org.

J’ai donc récupéré l’image ISO en ligne de commande avec systemd. Pour me rafraichir la mémoire sur l’installation en ligne de commande, je me suis basé sur le travail de Chennux qui a repris le guide d’installation pour Archlinux que je proposais il y a quelques années de cela.

Vu l’âge de l’image ISO, j’ai commencé par mettre à jour les paquets archlinux-keyring et de parabola-keyring avant de commencer l’installation à la main. Sinon, j’avais des erreurs à ne plus savoir qu’en faire 🙁

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Que sont devenues les distributions GNU/Linux de 2016, neuvième épisode, octobre 2016.

Après un mois de septembre plutôt maigre, quel va être le bilan d’octobre 2016 ?

Bilan : dix projets, trois sont morts (VeltOS, SwagArch et Chapeau), Archlinux OpenRC a été intégrée dans Artix. Donc 70% de survie. On reste dans la moyenne des mois précédents.

Que sont devenues les distributions GNU/Linux de 2016, quatrième épisode, avril et mai 2016.

Après un mois de mars 2016 plutôt clément, quel va être le bilan des mois d’avril et mai 2016 ?

Pourquoi deux mois ? Vous allez le comprendre avec le mois d’avril qui est un peu vide…

Bilan pour avril : deux projets, toujours en vie. Le mois d’avril 2016 fut vraiment celui qui a été le moins rempli en terme d’articles sur les distributions GNU/Linux que j’ai pu connaître depuis longtemps !

Passons donc au mois de mai 2016 qui est un peu plus copieux.

Bilan : cinq projets, un mort (Cub Linux), un autre Rebellin 4.0 devait sortir en septembre 2019… Projet moribond ? Peut-être. Quant à La GnewSense ça pue franchement le boisé. Donc on va dire 4 projets du 5 encore en vie. Même si j’aurai tendance à penser que la GnewSense nous a quitté.

Ah, la grande famille Archlinuxienne ;)

C’est un commentaire d’Éric sur mon précédent billet en vrac’ qui m’a donné envie de faire ce court billet. Car il faut le dire : se retrouver dans la famille Archlinuxienne, ce n’est pas évident.

Il y a un peu de tout, et surtout n’importe quoi. Mais essayons de faire un inventaire de l’ensemble sans oublier trop de monde au passage.

Outre la maison mère, on trouve les projets qui sont des Archlinux plus ou moins pures dont voici la liste, du moins les projets encore activement développés au moment où je rédige cet article :

  1. EndeavourOS
  2. RebornOS
  3. Anarchy (un installateur)
  4. Zen Installer (un autre installateur)
  5. Arco Linux et ses innombrables images ISO
  6. Artix Linux, anciennement Archlinux OpenRC
  7. Obarun, une Archlinux avec s6 comme init par défaut
  8. Parabola GNU/Linux, la Archlinux 100% Libre
  9. Garuda Linux, un peu spéciale 🙂

Les distributions qui y ressemblent sans en être vraiment ? On peut citer KaOS qui est une cousine d’Archlinux, car elle utilise pacman mais sans être une base Archlinux, mais une base Linux From Scratch.

Il serait dommage d’oublier la fille la plus célèbre d’Archlinux, j’ai dénommé Manjaro Linux qui n’est pas en odeur de sainteté dans certains cercles bien informés 🙂

Sans oublier l’idéologique TromJaro, qui me fait demander si les personnes derrière le projet n’abuse pas de gateaux spatiaux… 😀

Enfin, pour finir, je citerais le duo de script archfi / archdi qui permettent l’installation d’une base Archlinux en partant de l’image d’installation officielle.

Une douzaine de projets et encore, j’ai dû en oublier au passage, je tiens à m’excuser pour les dits oublis. Autant dire qu’une araignée n’y retrouverait pas ses petits…

Mais, c’est ainsi que vit le logiciels libre, de forks en forks, qu’ils soient plus ou moins bien justifiés, plus ou moins bien assumés.

Qui aime bien, châtie bien : autant se moquer du logiciel libre à destination bureautique…

.. qui le mérite bien. Autant le logiciel libre dans le monde professionnel des serveurs et compagnie est des plus sérieux, autant dans le monde du « monsieur et madame tout le monde », c’est une poilade sans fin.

Je ne reviendrai pas sur ma série de billets sur « le monde du logiciel libre part en couilles », je vous laisse consulter les billets. Un blogueur influent francophone – qui se reconnaitra et que je salue au passage – dit « que l’on va tous mourir » (ce qui est vrai) et en profite pour nous pondre des tartines souvent assez longues sur l’état lamentable du logiciel libre.

Au lieu de me laisser pousser un ulcère, j’ai préféré prendre une autre voie : celle de la moquerie, de la rigolade, de la dérision.

Sur l’instance Peertube « Tux’n’Tube », j’ai ouvert un chaine intitulée « Un peu d’humour » qui contient une série de vidéos « Les pitreries du libre ».

Oui, je sais, vous allez me dire que Peertube, c’est de la merde, ça ne vaut pas youtube en terme d’audience et compagnie. Je vous ai entendu, mais j’ai pu retrouver un tant soit peu de liberté sans craindre qu’une personne ayant un gaz bloqué en travers du colon ne demande un « strike ».

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La route du logiciel libre à 100% est-elle pavée de bonnes intentions ?

Note au 18 janvier 2019 : suite à une prise de bec dans les commentaires à cause d’une fausse manipulation de ma part, je ferme ceux-ci après avoir virés les dits commentaires. Désolé, mais je n’ai pas le temps physique de gérer actuellement une nouvelle crise.


Cela fait maintenant près de 23 ans que j’ai goûté pour la première fois au monde linux. C’était via une Slackware Linux proposée avec le magazine PC-Team et son numéro 9 de janvier 1996.

Autant dire que ça date pas mal… Au fur et à mesure des années, j’ai connu les grands noms de l’époque dont une partie a survécu avec plus ou moins de succès. Depuis presque 10 ans j’utilise au quotidien Archlinux. Ce qui m’a sensibilisé au logiciel libre et à la volonté de réduire la dépendance maximale aux composants logiciels non libres.

Cependant, comme toute volonté de se libérer le plus possible, voire complètement, cette route est pavée de pas mal d’embuches. Entre 2008 et 2009, j’ai dû batailler ferme avec un circuit wifi Atheros qui n’était pas encore complètement reconnu en utilisant l’enrobeur ndiswrapper.

Au fil des années, j’ai pu me passer de la quasi-majorité des codes non-libres qui ont tourné sur mes équipements successifs, le plus gros succès ayant été l’utilisation au quotidien de Nouveau pour faire fonctionner mes cartes Nvidia successivement abandonnées par leur créateur.

Mais je n’ai toujours pas franchi le cap de l’installation du noyau linux-libre, vous savez le noyau dont les composants non-libres, spécialement les micrologiciels ont été enlevés.

Pour une simple et bonne raison : sans des micrologiciels non libres comme le microcode AMD pour mon Ryzen3 2200G, gérer correctement le GPU est une galère sans nom et j’ai dû batailler ferme pour faire supporter complètement mon GPU durant plusieurs mois. Sans le microcode non-libre, je n’imagine pas les galères que j’aurais encore dû supporter.

Sur le plan des distributions officiellement adoubées par la Free Software Foundation, les progrès ont été énormes, bien que des écueils comme la BLAG (une mauvaise idée au final vue la facilité théorique de libérer complètement une Fedora Linux vue la politique de RedHat pour les logiciels non-libres) aient existé. J’en ai d’ailleurs parlé dans cet épisode de ma série « Les distributions GNU/Linux (in)justement oubliées.

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En vrac’ de fin de semaine…

Comme chaque fin de semaine, l’habituel en vrac. Oui, je le poste un vendredi matin, j’ai un week-end chargé en vue 🙁

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Bon week-end !