Vieux geek, épisode 388 : Iceweasel, le Mozilla Firefox des Debian GNU/Linux 4 à 7.

Alors que Debian a viré près de 30 années d’histoire du projet, j’ai eu envie de me replonger sur une partie de l’histoire du projet à la spirale rouge.

Entre Debian et la Fondation Mozilla, cela n’a pas été qu’une longue histoire d’amour. Entre 2006 et 2016, en gros entre les Debian GNU/Linux Etch (2007) à Jessie (2015), la distribution pour respecter les marques déposées de la Fondation Mozilla décida de renommer les projets.

Cela donnait :

  • Mozilla Firefox devenant Iceweasel
  • Mozilla Thunderbird devenant Icedove
  • Seamonkey devenant Iceape

Jusqu’en 2013, le renommage fut la règle, puis il fut décidé de repartir sur une base plus pratique, la version ESR de Mozilla Firefox. Dans un bug de 2016, il fut reconnu que les modifications apportées par Debian n’impactait pas sur le logiciel en particulier.

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Vieux geek, épisode 379 : WinLinux 2000, la distribution GNU/Linux pour MS-Windows 9x.

En 1999, un projet de distribution GNU/Linux un peu fou voit le jour. C’est la WinLinux 2000. Même en cherchant, je n’ai pas trouvé la base utilisée. Est-ce une base Mandrake Linux ? Debian ? Slackware ? Impossible à savoir.

Le projet propose un environnement KDE 1.x avec quelques outils célèbres comme la trousse internet Netscape Communicator. La particularité du projet ? S’installer directement sur une partition en fat32. Comment cela était-il possible ? On passait par un pseudo système de fichiers, le umsdos qui permettait de faire croire à la distribution que l’ensemble était installé sur une partition dédiée.

Ce système de fichiers a existé jusqu’à Linux 2.4.x inclus. À compter de Linux 2.6.x, il a disparu, n’ayant plus trop d’utilité. J’avais déjà eu l’occasion d’utiliser une distribution avec umsdos activé par défaut. C’était en 1997, lors de mon premier contact avec Linux. C’était via le magazine PC Team n°9 qui proposait la Slackware de l’époque (une 3.x de mémoire).

J’ai eu connaissance de cette distribution via le canal Discord de Dosbox-X qui parlait de cette distribution GNU/Linux. Comme quoi, les canaux Discord, c’est parfois utile. Via Archive.org, j’ai pu récupérer l’image ISO.

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Vieux geek, épisode 359 : Doom64 pour la Nintendo 64, une version vraiment complète :)

Dans l’épisode 355 de la série vieux geeks, je parlais du port de Wolfenstein3D pour la Super Nintendo. Port que j’avais qualifié, je cite :

En tout cas, j’avais entendu dire que la version avait été censurée, mais à ce point, c’est du grand art.

En 1997, alors que la Nintendo 64 commence sa vie commerciale, un port du jeu Doom64 est proposé par Midway Games. Ici, point de censure : il y a du sang, des tripes, et c’est vraiment un public adulte auquel s’adresse ce jeu. Ce qui est normal. Le joueur (ou la joueuse) cible de Nintendo a connu la NES étant enfant, la SNES en tant qu’adolescent. Il était normal que la Nintendo 64 soit un peu plus adulte.

Le scénario ? Il prend la suite de Doom 2. Suite à un rapport du Doom Guy, les bases démoniaques installées sur Phobos et Deimos sont bombardées. Malheureusement, malgré les efforts déployées, les forces maléfiques ont trouvé le moyen de revenir incognito. De nouveau, le Doom Guy est envoyé sur les lunes de Mars pour régler une nouvelle fois leur compte aux forces maléfiques.

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Vieux geek, épisode 358 : Ah, les pilotes Via 4in1…

… Ou comment flinguer une installation de MS-Windows 98. On va parler rapidement d’une série de pilotes pour des cartes mères équipées de circuits Via. Les pilotes 4in1 – je ne sais plus à quoi correspondait lesdits 4 pilotes – mais c’était prévu pour améliorer le support du matériel.

En effet, MS-Windows 98, même s’il était blindé de pilotes – dont certains remontaient à l’époque de MS-Windows 95 – il n’était pas omnipotent et nécessitait de rajouter des pilotes. Autant cela était à peu près indolore pour les pilotes audio et vidéo, autant quand on touchait à des couches matérielles plus basses, ça partait rapidement en gonade mal épilée.

Je ne compte plus le nombre d’installations de MS-Windows 98 qui ont explosé en vol à cause des dits pilotes. Déjà que la branche 9x de MS-Windows n’était pas des plus stables, autant là on atteignait des records côté instabilité et écrans bleus de la mort.

Je rageais à chaque fois. Quant à migrer vers Linux à l’époque, c’était très peu probable. L’une des distributions les plus avancée, c’était la série 5.x de Mandrake Linux… Autant dire qu’on était loin du confort actuel des distributions plus modernes.

De nos jours, les principales mises à jour, c’est assez souvent l’UEFI. Je ne me souviens pas d’avoir vu des paquets de pilotes pour les cartes mères, mais il est vrai que mon utilisation de MS-Windows actuellement, c’est ponctuellement dans une installation Tiny11 dans une machine virtuelle…

Et vous, vous vous souvenez de cette époque où les Pentium II et III, les K6-2 et K6-3 étaient des processeurs habituels ? Si oui, désolé (ou pas), pour le coup de vieux !)

Vieux geek, épisode 347 : Ubuntu 12.04 LTS ou quand Unity devenait enfin utilisable.

Unity, cela a été l’environnement de bureau pour les outils Gnome développé par Canonical pour les versions d’Ubuntu entre la 11.04 et la 17.04.

Je n’ai jamais été un grand fan d’Unity, son ergonomie ne me parlant pas outre mesure. Et un autre fait qui m’a fait rejeter Unity était sa non portabilité congénitale. En effet, en faisant une recherche sur mon blog avec les mots clés Archlinux et Unity, on tombe sur plusieurs tentatives faites au fil des années pour proposer l’environnement de Canonical sur autre chose qu’une Ubuntu.

C’était en partie peine perdue, car il suffisait de voir le nombre de rustines qu’il fallait appliquer pour faire fonctionner tant bien que mal l’environnement Unity. D’ailleurs en avril 2012, j’avais rédigé un article que je concluais ainsi :

[…]
Ce sera surement une bonne version de la Ubuntu, qui s’approche de plus en plus du « one size fits all », car l’interface est clairement pensée pour une utilisation tablette et / ou écran tactile.

Par contre, un point qui me semble étrange est le suivant : pourquoi proposer la plupart des outils de Gnome 3.4 (dont Unity est une surcouche), mais certains de la génération Gnome 3.0 donc vieux d’un an ?

Maintenant, est-ce que cette version LTS sera convaincre les réticents à Unity ? La question est dans le camp des utilisateurs.

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