Vieux geek, épisode 359 : Doom64 pour la Nintendo 64, une version vraiment complète :)

Dans l’épisode 355 de la série vieux geeks, je parlais du port de Wolfenstein3D pour la Super Nintendo. Port que j’avais qualifié, je cite :

En tout cas, j’avais entendu dire que la version avait été censurée, mais à ce point, c’est du grand art.

En 1997, alors que la Nintendo 64 commence sa vie commerciale, un port du jeu Doom64 est proposé par Midway Games. Ici, point de censure : il y a du sang, des tripes, et c’est vraiment un public adulte auquel s’adresse ce jeu. Ce qui est normal. Le joueur (ou la joueuse) cible de Nintendo a connu la NES étant enfant, la SNES en tant qu’adolescent. Il était normal que la Nintendo 64 soit un peu plus adulte.

Le scénario ? Il prend la suite de Doom 2. Suite à un rapport du Doom Guy, les bases démoniaques installées sur Phobos et Deimos sont bombardées. Malheureusement, malgré les efforts déployées, les forces maléfiques ont trouvé le moyen de revenir incognito. De nouveau, le Doom Guy est envoyé sur les lunes de Mars pour régler une nouvelle fois leur compte aux forces maléfiques.

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Vieux geek, épisode 358 : Ah, les pilotes Via 4in1…

… Ou comment flinguer une installation de MS-Windows 98. On va parler rapidement d’une série de pilotes pour des cartes mères équipées de circuits Via. Les pilotes 4in1 – je ne sais plus à quoi correspondait lesdits 4 pilotes – mais c’était prévu pour améliorer le support du matériel.

En effet, MS-Windows 98, même s’il était blindé de pilotes – dont certains remontaient à l’époque de MS-Windows 95 – il n’était pas omnipotent et nécessitait de rajouter des pilotes. Autant cela était à peu près indolore pour les pilotes audio et vidéo, autant quand on touchait à des couches matérielles plus basses, ça partait rapidement en gonade mal épilée.

Je ne compte plus le nombre d’installations de MS-Windows 98 qui ont explosé en vol à cause des dits pilotes. Déjà que la branche 9x de MS-Windows n’était pas des plus stables, autant là on atteignait des records côté instabilité et écrans bleus de la mort.

Je rageais à chaque fois. Quant à migrer vers Linux à l’époque, c’était très peu probable. L’une des distributions les plus avancée, c’était la série 5.x de Mandrake Linux… Autant dire qu’on était loin du confort actuel des distributions plus modernes.

De nos jours, les principales mises à jour, c’est assez souvent l’UEFI. Je ne me souviens pas d’avoir vu des paquets de pilotes pour les cartes mères, mais il est vrai que mon utilisation de MS-Windows actuellement, c’est ponctuellement dans une installation Tiny11 dans une machine virtuelle…

Et vous, vous vous souvenez de cette époque où les Pentium II et III, les K6-2 et K6-3 étaient des processeurs habituels ? Si oui, désolé (ou pas), pour le coup de vieux !)

Vieux geek, épisode 347 : Ubuntu 12.04 LTS ou quand Unity devenait enfin utilisable.

Unity, cela a été l’environnement de bureau pour les outils Gnome développé par Canonical pour les versions d’Ubuntu entre la 11.04 et la 17.04.

Je n’ai jamais été un grand fan d’Unity, son ergonomie ne me parlant pas outre mesure. Et un autre fait qui m’a fait rejeter Unity était sa non portabilité congénitale. En effet, en faisant une recherche sur mon blog avec les mots clés Archlinux et Unity, on tombe sur plusieurs tentatives faites au fil des années pour proposer l’environnement de Canonical sur autre chose qu’une Ubuntu.

C’était en partie peine perdue, car il suffisait de voir le nombre de rustines qu’il fallait appliquer pour faire fonctionner tant bien que mal l’environnement Unity. D’ailleurs en avril 2012, j’avais rédigé un article que je concluais ainsi :

[…]
Ce sera surement une bonne version de la Ubuntu, qui s’approche de plus en plus du « one size fits all », car l’interface est clairement pensée pour une utilisation tablette et / ou écran tactile.

Par contre, un point qui me semble étrange est le suivant : pourquoi proposer la plupart des outils de Gnome 3.4 (dont Unity est une surcouche), mais certains de la génération Gnome 3.0 donc vieux d’un an ?

Maintenant, est-ce que cette version LTS sera convaincre les réticents à Unity ? La question est dans le camp des utilisateurs.

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Vieux geek, épisode 341 : « Le sceptre d’Anubis », l’un des premiers coups d’éclat d’Éric Chahi.

Qui dit Éric Chahi pensera immédiatement à son titre de 1991, « Another World » qui est sorti sur Atari ST et Amiga entre autres. Cependant, avant le mythique « Another World », Éric Chahi roula sa bosse sur l’Oric Atmos et l’Amstrad CPC.

En 1984, il publie via Micro Programmes 5 un de ses premiers jeux, « Le sceptre d’Anubis ». C’est un jeu d’aventure avec des graphismes vectoriels qui – bien que programmé en Basic – est plutôt rapide et réactif.

Il y a eu un port pour l’Amstrad CPC, mais ce n’était pas franchement un port de grandes qualité en comparaison de l’original. La version Oric est disponible sous la forme d’une image de cassette sur le site officiel d’Éric Chahi.

Je dois dire que c’est un jeu qui m’a toujours intrigué. On y joue le rôle d’un archéologue qui doit fouiller une pyramide pour trouver le sceptre d’Anubis qui est férocement gardé. Car les pièges sont nombreux et variés.

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Vieux geek, épisode 339 : « Mystic Towers », de l’exploration de donjons aussi dur que loufoque.

En 1994, Apogee Software – qui deviendra par la suite 3D Realms – propose un jeu narrant les aventures du Baron Baldric, « Mystic Towers » qui doit vider de toute présence monstrueuse les 12 tours de Lazarine.

Ce jeu d’exploration de donjons en 3D isométrique, qui nécessite un certain temps pour gérer les diagonales, propose dans sa version complète quelques 12 donjons de 5 étages chaque avec 9 pièces à chaque fois. Ça fait de quoi visiter 🙂

On y trouve des sortilèges de toutes sortes, à savoir, liste non exhaustive :

  • des armements
  • des révélateurs de pièges
  • de soins
  • de téléportation

On doit aussi gérer en plus des points de vie, la faim et la soif du Baron. Le but est de trouver une bombe qui fera exploser le générateurs de monstres qui hantent les niveaux.

C’est un jeu où la réflexion se disputent avec les réflexes surtout quand vous êtes pas loin d’un monstre qui ne vous veut pas de bien.

J’ai enregistré une courte vidéo de la version complète du jeu que j’avais dans mes archives. Oui, ça arrive.

Il existe néanmoins une version shareware, partagicielle comme disent les francophones d’outre-atlantique que l’on peut récupérer facilement. Le jeu est toujours vendu par 3D Realms pour la modique somme de 4,99$. Si vous accrochez à la version de démo, vous pourrez toujours vous faire plaisir à bas prix 🙂

Bonne découverte du Baron le plus malpoli – il se gratte le nez ou pète quand vous le laissez trop longtemps seul – des jeux vidéos.

Vieux geek, épisode 338 : After Dark, le plus célèbre des économiseurs d’écran.

En décembre 2020, je parlais de l’économiseur d’écran « Johnny Castaway ».

Cependant, dans le petit monde des économiseurs d’écran, il y a aussi – et surtout – eu un certain After Dark, sorti en 1989 pour le Mac et en 1991 pour le PC.

Il est spécialement connu pour ses grilles pains volants, mais pas uniquement. Il y avait d’autres économiseurs d’écran, moins connus.

Pour montrer After Dark en action, j’ai créé une machine virtuelle dans PCEM avec un MS-Windows 3.11 de la grande époque 🙂

Vous avez pu le voir, il y avait de tout, surtout du déjanté. De quoi passer des heures à s’amuser avec un module non testé auparavant.

Vieux geek, épisode 336 : les jeux d’arcades, immondes bouffeur de pièces…

Un article de la série vieux geek qui va se la jouer 3615 ma vie. Si vous n’avez pas la référence du 3615, c’est que vous êtes né trop tard pour avoir connu le minitel.

Je dois me plonger une bonne trentaine d’années en arrière à savoir la période 1989-1993 pour se remettre dans le contexte.

J’ai été élève au Lycée Grand-Air d’Arcachon. Lors des pauses de milieu de journée, on terminait à midi pour reprendre à 14 heures pour les plus chanceux, on allait soit à un petit bar tabac brasserie, « Le Diplomate », soit on allait à la maison des jeunes. J’ai passé de nombreuses heures de pause à cet endroit qui sentait bon les cigarettes Lucky Strike, qui résonnait des bruits des tables de babyfoot ou pour les plus geeks d’entre nous, même si on employait pas ce terme à l’époque, les bornes d’arcade. Oui, ces mangeurs de pièces.

J’ai claqué une somme astronomique dans les jeux d’arcades sans aller très loin. Les adaptations étaient souvent médiocres, surtout sur mon vieil Amstrad CPC. Quels sont les jeux que j’ai connu ? Liste non exhaustive :

  • Shinobi
  • Shadow Dancer alias Shinobi 2
  • Dragon Ninja
  • Double Dragon
  • Bubble Bobble
  • Chelnov
  • Tetris
  • Final Fight

J’ai sûrement dû en oublier un ou deux au passage. Mes 4 années de scolarité lycéenne – oui j’ai redoublé ma classe de première – m’ont permis d’en connaître autant.

À cette époque, une pièce de 10 francs (1,5 €) donnait 5 à 7 crédits. Une pièce de 5 francs (0,7€) donnait accès à 2 ou 3 crédits. Enfin, cela dépendait du réglage que les responsables de la maison des jeunes avaient décidé de mettre en place.

J’avais noté que les meilleurs sur ces bornes étaient étrangements les personnes en Terminale C ou si vous préférez S avec option maths et physique. Je n’ose pas imaginer la somme dépensée pour obtenir une telle maitrise des jeux en question.

De nos jours, les jeux d’arcades ne sont plus trop répandues, et c’est bien dommage. C’est encore un morceau de ma jeunesse qui s’en va ainsi.

Vieux geek, épisode 335 : À nos chers disparus, le port PS/2.

Après un article consacré au lecteur de disquette et un autre consacré aux ports série et parallèle, j’ai eu envie d’aborder un port qui est parfois présent sur certaines cartes mères – à cause d’une latence moindre que l’USB ? – j’ai nommé le port PS/2.

Celui-ci est né en 1987 avec la série d’ordinateurs PS/2 d’IBM qui voulait reprendre un peu la main sur le marché des compatibles PC. Outre le port propriétaire MCA pour certaines cartes filles, il y avait un nouveau type de ports censé remplacer le duo port din 9 pins pour le clavier et série pour la souris, j’ai nommé les ports PS/2. Cf l’image ci-dessous.

Quelle inventivité dans le nom, n’est-ce pas ? Il a fallu attendre 1995 et la norme de cartes mères au format ATX pour voir le duo de ports PS/2 devenir un standard, avec un code couleur spécifique, violet pour le clavier, vert pour la souris.

De nos jours, ce port a quasiment disparu, même si on peut trouver pour pas très cher des adapteurs USB vers PS/2 pour le clavier et la souris. Même si la norme PS/2 s’est cassé les dents pour s’imposer comme le nouveau standard du monde PC, les ports PS/2 pour le clavier et la souris étaient bien pratique et éviter d’avoir à implémenter les deux précédents ports sur la carte mère.

De nos jours – et sauf erreur de ma part – le projet d’ordinateur 8 bits connu sous le nom de Commander X16 lancé par David Murray – aussi connu sous le nom de 8-Bit Guy – propose un port PS/2 pour le clavier.

Je vous renvoie à cette vidéo récapitulative du projet lancé par David Murray courant 2018 ou 2019.

Comme quoi les ports PS/2 ne sont pas encore complètement morts 🙂

Vieux geek, épisode 334 : À nos chers disparus, les ports séries et parallèles.

Après un article consacré au lecteur de disquette, autant parler maintenant de deux ports emblématiques : le port série et son cousin, le port parallèle.

Avant la démocratisation et l’utilisation intensive des ports USB, les cartes mères proposaient deux ports complémentaires. Le port série et le port parallèle, chacun dédié à une tâche plus ou moins précise.

Le port série proposait 9 broches et souvent c’était le port mâle par défaut fournie en direct sur la carte mère ou via une carte fille dédiée.

Ce port était utilisé principalement par les souris et par les modems à la grande époque des connexions à l’internet avec la ligne téléphonique, donc avant la démocratisation de la connexion ADSL.

Sauf erreur de ma part, les joysticks d’avant le port USB utilisait un port série fournie par la carte son. Oui, c’est bizarre mais c’était ainsi 🙂

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Vieux geek, épisode 333 : À nos chers disparus, le lecteur de disquette.

Alors que j’attendais qu’un MS-Windows 10 s’installe dans une machine virtuelle – on a besoin parfois de l’OS de Microsoft, même si on est un linuxien à poil dur comme moi – qu’il m’est venu une idée de billets consacrés aux périphériques et autres ports qui ont eu leur heure de gloire avant de disparaître.

Pour le premier épisode, j’ai pensé à la disquette qui est le symbole de la sauvegarde en terme d’icones d’interface graphique, même si son utilisation est à la baisse. Née dans les années 1970, elle n’a tiré sa révérence que dans la première décennie des années 2000.

À l’origine d’une taille de 8 pouces, elle est passée au classique format 5 pouces 1/4, puis au format 3 pouces 1/2.

On peut schématiser ainsi : milieu des années 1970 à début des années 1980, le format 8 pouces règne. Le format 5 pouces 1/4 prendra le relai jusqu’au début des années 1990, le format 3 pouces 1/2 commençant sa carrière vers 1985 avec l’Atari 520 ST et le Commodore Amiga 1000.

Je n’ai connu à leur époque de gloire que le format « bizarre » des disquettes 3 pouces, monopole des ordinateurs Amstrad et ZX Spectrum 128k et les disquettes 3 pouces 1/2 avec mon Amiga 1200, puis mes différents PCs jusqu’en 2002-2003.

Il faut dire qu’avec l’arrivée du format CD pour les jeux au milieu des années 1990, la disquette avait du mal à justifier son existence. Entre 1,44 Mo sur une disquette 3 pouces 1/2 et les 650 Mo d’un CD, le choix était vite fait, même si les premiers jeux sur CD tenaient plus du remplissage qu’autre chose.

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