Un installateur graphique pour Archlinux : serpent de mer ou outil « contre nature » pour la distribution GNU/Linux ?

J’utilise depuis 2009 la distribution GNU/Linux Archlinux presque en continue sur mes ordinateurs successifs. Depuis presque aussi longtemps, j’entends la même rengaine : où est l’installateur graphique ? Ou sa variante : pourquoi y a pas d’installateur graphique ?

Il y a bien des projets développés pour Archlinux (comme cnchi d’Antergos, devenu Thus sous Manjaro Linux), Evo/Lution (bien que le projet semble se tourner vers un outil textuel comme celui qu’on peut avoir sous la vénérable Slackware Linux), ou encore Calamares (KaOS et Manjaro Linux) voire Tribe pour la Chakra Linux qui a coupé les ponts depuis quelques années avec la distribution qui l’a vu naître.

Cependant, et j’ai pu en avoir la preuve avec le port de cnchi utilisé par la KaOS lors d’un test que je lui avais accordé que ces outils sont vraiment tout sauf au point.

Outre le fait qu’il y a au moins trois projets concurrent pour proposer un installateur pour les distributions basées sur Archlinux, je pense que proposer un installateur graphique est un peu « contre nature » pour une distribution qui se veut KISS (« Keep It Simple Stupid » qu’on peut traduire de manière sociale par « Ne compliquons pas les choses »).

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Les distributions GNU/Linux en rolling release, nouvel effet de mode ?

Avec l’annonce de l’arrivée d’une version de la distribution au caméléon en mode rolling release, du moins la transformation de sa branche de développement en version rolling release, on peut se poser la question : les rolling releases, nouvel effet de mode pour les distributions GNU/Linux ?

L’annonce d’OpenSuSE indique que l’introduction d’une version en rolling release permettra de raccourcir la durée nécessaire à la stabilisation des versions classiques et l’abandon des versions intermédiaires. Il est vrai que le cycle atypique de 8 mois n’étaient pas en faveur de la distribution au caméléon, ne serait que quand la version 12.2 était sortie avec 2 mois de retard.

Mais il est vrai que je n’ai jamais eu de chance avec la distribution saurienne, comme à l’époque de la sortie de sa précédente incarnation, la 13.1.

Après cette rapide parenthèse pour justifier l’arrivée d’une version en rolling release, je me demande s’il n’y a pas un effet de mode en ce moment pour populariser ce mode de publication, qu’on peut résumer ainsi : Installer une fois, mettre à jour en continu, ne réinstaller qu’en cas de pépin grave ou de changement d’ordinateur.

Cependant, il convient de faire une classification dans les distributions en rolling release. Il y a les pures et dures, avec mise à jour quotidienne.

Celles qui ont un tampon de stabilisation assez court. Celles qui sont des semi-rolling release et celles qui étaient en rolling et qui sont devenus adeptes des « update packs » avec mise à jour trimestrielles. Je suis resté avec les principales distributions GNU/Linux, en m’excusant pour les éventuels oublis des listes qui suivront.

Dans le premier cas : ArchLinux (et son pendant libre, Parabola GNU/Linux), Gentoo Linux et sa cousine Funtoo Linux, sans oublier Sabayon Linux. Mais on peut aussi rajouter le branche « unstable » de la Debian GNU/Linux, qui ont donné Aptosid et Siduction.

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Pour lutter contre les ISOs communautaires qui sont une contre-publicité pour Manjaro Linux, utilisons l’installation par réseau.

Il faut être réaliste. Une partie non-négligeable des ISOs communautaires comme celle pour Mate Desktop sont des horreurs qui sont tout l’opposé de ce qu’il faut faire pour rendre justice à la Manjaro Linux.

Pour mémoire, voici à quoi ressemble l’ISO communautaire de Manjaro Linux avec Mate Desktop.

Pour éviter ce genre d’horreur, rien ne vaut une installation minimale avec l’ISO dite réseau, et rajouter par la suite les couches nécessaires pour avoir un ensemble léger, utilisable, bref, loin des horreurs imbuvables directement téléchargeables.

L’article qui suit correspond à une installation avec Mate Desktop.

On commence par l’installation que j’ai faite dans une machine VirtualBox. Même si l’installateur est en mode semi-graphique et en anglais, il reste assez simple.

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En vrac rapide et plus ou moins libre en ce pluvieux lundi de Pentecôte.

Un petit vrac pour commencer cette semaine.

Voila, c’est tout pour aujourd’hui 🙂

Faisons un bond dans le futur… Un aperçu de la future Manjaro Linux 0.8.10.

Même si la Manjaro Linux 0.8.10 ne sortira pas avant plusieurs semaines, sa première préversion est disponible depuis quelques jours.

J’ai voulu voir à quoi ressemblerait la Manjaro Linux 0.8.10 quand elle sortira. Et surtout quelles sont les nouveautés que j’ai pu apercevoir, tout en sachant que je n’utilise pas la distribution en dehors d’une machine virtuelle.

J’ai donc récupéré l’ISO de la Manjaro Linux 0.8.10-pre0 avec Xfce et en 64 bits pour faire cet article. J’ai utilisé VirtualBox, car le circuit vidéo de Qemu m’a posé des problèmes lors des premiers tests préliminaires.

Pour l’iso ? Je suis allé sur le dépot Manjaro Testbuilds. J’y ai pris l’ISO dont j’avais besoin.

Note : ce dépot est réservé aux testeurs et aux kamikazes. Restez donc avec la Manjaro Linux 0.8.9 c’est plus prudent ! Si vous jouez avec le feu…

Au démarrage, rien ne la différencie d’une version 0.8.9. La seule différence se trouve quand on cherche bien, et qu’on entre les commandes qui vont bien dans un terminal xfce.

On note dès le départ que le noyau linux est maintenant le 3.12 (dernier noyau LTS en date). J’ai donc lancé l’installation, et notre ami Thus (alias cnchi, installateur d’Antergos Linux) nous accueille.

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En vrac’ rapide et libre avant le week-end.

Comme je ne compte rien poster d’ici lundi prochain, un en vrac’rapide et libre pour finir la semaine.

Bon week-end et à lundi 😉

Vouloir des distributions GNU/Linux 64 bits uniquement en 64 bits, un combat d’arrière-garde ?

Depuis que j’utilise des distributions GNU/linux 64 bits en dur sur mes machines (quand j’en ai la possibilité), c’est à dire depuis environ 7 ans, bientôt 8. Le premier article où je parlais vers une migration vers une distribution GNU/Linux 64 bits, c’était à l’époque de la Ubuntu Edgy Eft… Alias 6.10 🙂

Au début, il fallait jouer avec des enrobeurs comme nspluginwrapper pour des greffons non libres comme Adobe Flash pour être tranquille. Il y a deux ans, à quelques semaines près, je rédigeais un billet un brin optimiste.

Cependant, les distributions qui se disent 64 bits en oubliant de préciser que pour certains logiciels, dans 99,9% des cas non libres, elles doivent rajouter une couche 32 bits plus ou moins épaisse.

Il est vrai qu’au fil des années et des billets, j’ai écrit des billets trempés dans l’acide sulfurique, comme à l’époque où je disais que la distribution au caméléon était la première distributions 48 bits !

Les logiciels non-libres qui justifie l’emploi d’une couche plus ou moins épaisse de bibliothèques 32 bits ? On peut les résumer principalement à deux grands noms : Skype et Steam.

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La deuxième génération de distributions GNU/Linux simplificatrice pour démocratiser le logiciel libre ?

Comme chaque année depuis au moins les années 2002 – 2003, on annonce l’arrivée de l’année où les distributions GNU/Linux renverseront la table. Et chaque année, les experts qui prédisent cela repartent « la queue entre les pattes ».

Il y a eu bien entendu des occasions manquées, comme avec MS Windows NT 6.0 plus connu sous le nom de Vista qui s’est résumé ainsi : sur 100 utilisateurs déçus, 90 sont retournés vers MS Windows XP, 9 sont allés voir chez la Pomme si l’herbe était plus verte, et le dernier est allé du côté des distributions GNU/Linux.

A l’époque, et depuis fin 2004, Ubuntu a été un grand pourvoyeur de nouveaux venus. Qui sont soit restés avec Ubuntu ou ont par la suite été voir ailleurs, que ce soit chez Red Hat via la Fedora Linux, Debian GNU/Linux, ou pour les plus branchés de masturbation intellectuelle vers ArchLinux ou encore Gentoo Linux.

Cependant, ce mouvement a été limité, car il faut le dire, même si Ubuntu est une très bonne distribution pour aborder le monde merveilleux du logiciel libre, elle n’est pas entièrement fonctionnelle « out-of-the-box ».

A cause des contre-productifs brevets logiciels sources de procès sans fins – dont les seuls bénéficiaires sont les patent-trolls et les avocats spécialisés – l’utilisateur est castré dans les possibilités qui s’ouvrent à lui.

En effet, et même si cela défrise les barbus, on ne vit pas dans un monde où les formats ouverts sont la norme. Il faut – et faudra encore durant quelques années – avoir la possibilité de faire lire par les logiciels audio ou vidéo des formats aussi ouverts que l’esprit d’un intégriste religieux : mp3 ou flash par exemple.

Or, certains utilisateurs seront frustrés de ne pas pouvoir lire leurs mp3 directement, et ils vireront ce « Linux de merde incapable de faire quoi que ce soit. »

Depuis deux ou trois ans, LinuxMint a commencé à prendre le relais, et une des ses forces, c’est de pouvoir être utilisable dès le départ. Mais ce n’est pas le seul avantage.

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Xfce, maltraité pour mieux attirer les utilisateurs de Microsoft Windows ?

J’ai noté une tendance dans les distributions GNU/Linux : la maltraitance de l’apparence de base de Xfce. Par défaut, Xfce se présente ainsi : Une barre supérieure avec un menu déroulant, un espace de gestion des taches, puis le nom d’utilisateur et quelques icones du genre gestion réseau ou audio ou météo.

En bas, on trouve un lanceur avec les principales fonctionnalités : navigateur internet, courrier électronique, gestionnaire de fichiers, ou encore recherche en ligne. Bref, un schéma général qui rappelle celui de MacOS-X d’Apple.

Mais cette apparence si spécifique est des plus maltraitée si on se limite au top 10 à 6 mois des statistiques de visites ou de curiosité de Distrowatch. Pour mémoire, voici à quoi il ressemble fin août 2013.

  1. Linux Mint
  2. Ubuntu
  3. Debian GNU/Linux
  4. Mageia
  5. Fedora Linux
  6. OpenSuSE Linux
  7. PCLinuxOS
  8. Manjaro Linux
  9. ArchLinux
  10. Puppy Linux

Pour faire un bilan de cette maltraitance, j’ai pris les versions Xfce (et donc Xubuntu en lieu et place d’Ubuntu) pour voir quelles distributions respectent l’apparence générale de Xfce et lesquelles la modifie.

Dans la liste, je n’ai pas trouvé de version native avec Xfce pour PCLinuxOS. Idem pour la Puppy Linux. A moins que j’ai mal cherché ? Donc, sur les huit restantes, combien vont respecter l’interface « officielle » de Xfce ?

Mais trève de bavardages, jettons un oeil au « massacre ».

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Manjaro Linux 0.8.7 : l’Ubuntu d’Archlinux continue son bonhomme de chemin.

J’ai pu lire ce matin l’annonce de la sortie de la Manjaro Linux 0.8.7 sur le forum francophone de la Manjaro Linux. J’ai donc eu envie de récupérer l’ISO de la 0.8.7 pour faire le point sur l' »Ubuntu » de l’ArchLinux. Par « Ubuntu », je veux dire : dérivée simplificatrice et compatible avec des utilisateurs qui sont effrayés par l’installation mécano classique.

Après avoir récupéré l’ISO avec Xfce en 64 bits, j’ai utilisé Qemu pour l’ensemble.


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom manjaro-xfce-0.8.7-x86_64.iso -no-frame -boot order=cd &

Au premier démarrage, un écran comme celui de la LinuxMint nous accueille. On peut lancer l’installation en mode graphique, ou en mode ligne de commande (pour des options comme le support de l’UEFI par exemple). J’ai préféré prendre l’installateur graphique, pour le tester.

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