Point Linux 3.0 Mate Desktop : une distribution vraiment utile ou de transition ?

J’en ai parlé dans un en vrac’ récent, la Point Linux 3.0 est sortie en déclinaison pour Xfce (avec Xfce 4.10.1) pour remplacer la version Gnome et Mate Desktop (avec Mate Desktop 1.8.1).

C’est avec cette deuxième déclinaison que j’ai envie de vous parler une nouvelle fois de la Point Linux. J’avais déjà parlé de sa version 3 béta en février 2015.

Je concluais l’article ainsi :

[…]le choix est simple si vous voulez une Debian GNU/Linux avec Mate Desktop, et on peut le schématiser rapidement ainsi.

Première option : Vous n’avez pas envie de vous prendre la tête à installer la Debian GNU/Linux avec Mate Desktop. Dans ce cas, la Point Linux sera pour vous.

Deuxième option : Vous vous sentez à l’aise avec l’installateur graphique de la Debian GNU/Linux et jouer un peu avec Synaptic ne vous fait pas peur, quite à rajouter IceWeasel depuis un dépot tiers comme celui de la Debian Mozilla Team ? Dans ce cas, préférez la Debian GNU/Linux.

La Point Linux vous servira à évaluer la compatibilité de votre matériel et voir si Mate Desktop est un environnement qui vous convient… Même si cela vous demandera de faire les mises à jour à la main 🙂

J’ai donc eu envie de voir si ce jugement était toujours valide… ou pas ! Étant proche du renouvellement de mon forfait de téléphonie mobile et de ses 20 Go de data, ma connexion ADSL étant en panne, j’en ai profité pour récupérer l’ISO de la Point Linux 3.0 Mate avec Transmission.

Ensuite, j’ai créé la machine virtuelle habituelle dans VirtualBox : 2 Go de mémoire vive, 128 Go de disque, 2 CPUs virtuels.

Au premier démarrage l’ensemble est en anglais. Après avoir fait passé le clavier en français, j’ai lancé l’installateur. Il faut noter que le jeu d’icones n’est autre que notre ami faenza. Il m’aurait presque manqué, tiens 🙂

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En vrac’ via le mode « attache » de mon téléphone intelligent.

Tandis que je suis obligé de consommer de l’internet au compte-goutte (ce qui me fait revenir 18 ans dans le passé) via le mode tethering (qu’on peut traduire par attache) de mon smartphone Wiko Kite 4G, voici un petit billet en vrac’.

Commençons par le monde des pollutions nocturnes embranchements aussi primordiaux et indispensables qu’une envie d’uriner, j’ai nommé les logiciels libres 😉

Parlons maintenant culture, ça changera des produits à la date de péremption et à l’utilité plus que douteuse 😉

C’est tout pour aujourd’hui. Je suis obligé d’attendre quelques jours pour pouvoir récupérer un boitier de connexion fonctionnelle.

Vous prendrez bien un peu de thé à la menthe, subtilement parfumé à la canelle ?

Derrière ce titre gustatif se cache un jeu de mots dont j’ai honte. Comme vous vous en doutez, cet article va être consacré à la plus célèbre fille d’Ubuntu, j’ai nommé la LinuxMint en déclinaison Cinnamon. Cela faisait une petite éternité que je n’avais plus consacré d’article à la LinuxMint « principale ». Le dernier article remontait à mai 2013.

La version 17.2, troisième version basée sur la Ubuntu 14.04 LTS, est sortie le 30 juin 2015.

Du nom de code de Rafaela, elle propose Cinnamon 2.6 (à la naissance agitée, j’y reviendrais plus tard), des réglages affinés dans tous les domaines, un meilleur support pour l’usine à gaz qu’est l’UEFI, un noyau Linux 3.16 (comme celui qui propulse Debian GNU/Linux Jessie et la Linux Mint Debian Edition), ainsi qu’une logithèque mise au goût du jour.

J’ai donc fait chauffer Transmission pour récupérer l’ISO d’installation. Ensuite, j’ai créé une machine virtuelle VirtualBox avec 2 Go de mémoire, 2 CPUs virtuel, 128 Go de disque, et j’ai aussi activé le support EFI. Soyons fous 🙂

Cinnamon 2.6.11 en anglais nous accueille. Quand on lance l’installateur, on se retrouve avec celui d’Ubuntu. Donc, inutile de s’apesantir dessus. Je préfère cependant l’installateur de la LMDE, mais il faut vérifier sa compatibilité avec l’UEFI. J’ai un doute sur ce point précis.

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Top 5 et flop 5 des distributions GNU/Linux que j’ai eu sous la souris ? Le retour.

En juillet 2012, j’avais rédigé deux articles concernant les 5 pires et les 5 meilleures distributions GNU/Linux qui ont atterri sur mon disque dur.

Pour mémoire, le flop 5 :

  1. PearOS – paix à ses octets
  2. OpenMamba
  3. GoboLinux
  4. OpenSuSE
  5. KahelOS – paix à ses octets

Et le top 5 :

  1. ArchLinux
  2. Frugalware Linux
  3. Fedora Linux
  4. Viperr
  5. LinuxMint Debian Edition

Trois ans sont passés, et quelques modifications doivent être apportés aux deux classements. Commençons par le flop 5, étant donné que deux ont passés l’arme à gauche. J’ai cependant enlevé OpenSuSE, car j’ai trouvé pire entre temps 🙂

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DragonFlyBSD 4.2.0 : vole libellule, vole ! :)

Certains articles sur ce blog naissent de manière un peu bizarre. La génèse de celui-ci remonte à une pointe de curiosité en un dimanche aussi ennuyeux que les autres du milieu du mois de juin.

Dans un poste sur le deuxième réseau social fantôme qu’est la framasphere*, j’ai posté deux captures d’écran de Xfce 4.12.0 sur DragonFlyBSD 4.2.0rc.

Dans la suite des commentaires, Péhä m’a demandé si cela ferait l’objet d’un article, d’une manière très claire, allant jusqu’à faire ce petit dessin sous licence CC-BY-SA 4.0, que j’ai tellement aimé que j’ai décidé de le mettre de côté et de vous le faire partager. Pour info, je suis pas trop mal croqué !

Voici donc un article rapide pour vous présenter ce fork assez ancien de FreeBSD, et sûrement un des moins connus de ces unix-like libres. J’ai souvent parlé de FreeBSD, OpenBSD ou encore PC-BSD, mais jamais de l’OS à la libellule.

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En vrac’ rapide dominical

Pour ce dernier dimanche de juin 2015, un petit en vrac’ 🙂

Comme d’habitude, commençons par le panier de crabes logiciel libre.

Passons maintenant à la culture .

C’est tout pour ce dimanche.

En vrac’ rapide de fin de semaine.

Pour finir la dernière semaine du printemps 2015, un en vrac’ rapide et plutôt varié.

Commençons par le panier de crabes informatique, j’ai nommé le logiciel libre 🙂

Sur le plan culturel ?

Bon week-end !

Où en sont les distributions GNU/Linux faciles d’accès sans « l’apocalyptique » systemd ? Deuxième partie.

Après une première partie consacrée à la Devuan GNU/Linux Alpha 2, j’ai eu envie de parler de nouveau du projet Manjaro Linux OpenRC. Si vous avez des suggestions pour une troisième partie, je suis preneur, car je ne vois pas beaucoup de distributions GNU/Linux faciles d’accès (sans passer par une recompilation intense ou une installation en ligne de commande) mis à part la AntiX MX, dont j’avais parlé précédemment sur le blog.

J’avais déjà parlé de la Manjaro Linux OpenRC à l’époque de sa version 0.8.11. Un commentaire de Chris sur un article consacré aux « péchés » de la Manjaro Linux m’a donné envie de voir les progrès effectués en l’espace de 6 mois. C’est aussi ce commentaire qui m’a donné l’idée de faire une mini-série de billets sur les distributions faciles d’accès n’utilisant pas Systemd.

J’ai donc récupéré l’énorme ISO (un peu moins de 700 Mo), et comme pour le billet sur la Devuan GNU/Linux alpha 2, j’ai capturé l’installation en vidéo ainsi que quelques manipulations de base.

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Où en sont les distributions GNU/Linux faciles d’accès sans « l’apocalyptique » systemd ? Première partie.

Si j’ai employé le terme apocalyptique, c’est pour souligner à quel point une partie bruyante de la communauté linuxienne est divisée sur ce logiciel qui sert de système d’initialisation. En août 2014, un billet rédigé par Paul Venezia pour Infoworld titrait ceci : « Systemd: Harbinger of the Linux apocalypse » qu’on peut traduire par : « Systemd : un signe avant-coureur de l’apocalypse de Linux »

L’épisode le plus célèbre de cette guerre entre linuxiens qui tourne presque au religieux a été la naissance du fork de la Debian GNU/Linux avec la Devuan GNU/Linux.

Sur le site mis à neuf en ce mois de juin 2015, on apprend que des ISOs d’une version dite alpha 2 est disponible au téléchargement. J’avoue que j’ai été agréablement surpris par la nouvelle. J’ai donc récupéré l’énorme ISO (une trentaine de Mo) et je l’ai installé.

Cependant, contrairement à mon habitude, j’ai décidé de capturer en vidéo le processus d’installation de la Devuan GNU/Linux alpha 2, et un aperçu rapide de l’ensemble installé. La vidéo dure une quarantaine de minutes.

Il est en effet dommage qu’il n’y ait pas de grosses images ISO pour installer l’ensemble en local.

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Mate-Desktop en version GTK3, ça donne quoi ?

Mate-Desktop est sorti en version 1.10 assez récemment. Un des manques de cette version est la migration annoncée vers GTK3.

Dans une dépêche intéressante sur LinuxFr, on apprend que la migration a été repoussée car les versions successives de GTK3 ont tendances à introduire des changements rendant la migration de Mate Desktop assez laxative en terme de stabilité.

Cependant, Archlinux, la distribution de naissance du projet Mate Desktop est avec la Fedora Linux l’une des rares à proposer des paquets expérimentaux pour Mate-Desktop en GTK3. De plus, si on regarde le statut du développement de la version GTK3, seul trois entrées sont encore en orange, du moins, au 16 juin 2015, au moment où je rédige l’article : mate-panel, mate-notifiction-daemon et mate-control-center.

Des éléments assez chatouilleux, donc.

Étant de nature curieuse, j’ai donc installé une Archlinux avec Xorg et j’ai installé la version GTK3 de Mate-Desktop, qui fêtera ses 4 ans le… 18 juin 2015 ! Déjà 4 ans… Comme le temps passe vite 🙂

Au moment d’installer Mate-Desktop, en lieu et place des groupes mate et mate-extra, j’ai utilisé mate-gtk3 et mate-extra-gtk3.

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