En vrac’ de fin de semaine…

Comme chaque fin de semaine, l’habituel en vrac…

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Bon week-end 🙂

Antergos, Reborn, ArcoLinux, Namib, Anarchy Linux : des problèmes plus qu’une solution ?

Oui, c’est un article qui va être très méchant et qui va tacler au niveau de la carotide. Car il faut le dire, ces distributions sont plus un problème qu’une solution. Leur but est louable : simplifier l’installation d’une Archlinux.

Autant ce sont des outils qui peuvent être apprécié par des personnes ayant déjà goûté à Archlinux et autres distributions GNU/Linux mère, autant c’est une connerie monstrueuse car cela attire aussi un public qui pensent – pour suivre la mode – qu’installer Archlinux, c’est atteindre le sommet de la geekerie linuxienne.

Devenir l’élite de l’élite, la crème de la crème. Mais il faut se calmer un peu. Car il faut l’admettre, Archlinux est une distribution exigeante. J’avais enregistré la vidéo suivante début septembre 2018.

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Article invité : « C’est la faute à Linus ».

Je ne publie que rarement des textes dont je ne suis pas l’auteur. Je fais une exception à la demande de Baba Orhum, créateur du projet Manjaro Tux’n’Vape qui voulait exprimer son point de vue sur les mésaventures arrivées à Linus Torvalds. Le texte est repris verbatim, modulo les corrections grammaticales et orthographiques.

Je dois dire que j’aurai exprimé les mêmes choses avec un peu plus d’acidité au final.

Bonne lecture.


C’est la faute à Linus…

Pourquoi un titre pareil ? C’est tout simplement parce qu’il semble souffler un vent d’accusations, de rébellion contre le père dans l’ensemble du monde l’Open-Source.
Vous me connaissez, je donne mon avis librement et sans prendre de gants…
Pourquoi cet article ? Tout simplement parce que je n’ai vu aucune analyse de fond sur le pourquoi du comment du retrait (provisoire ?) de Linus Torvalds de l’équipe du kernel.

Point par point

Je vais tout simplement amener une réflexion point par point en vu de déterminer ou tout du moins de faire réfléchir sur les raisons du retrait du créateur du noyau Linux, le prétexte d’un comportement non professionnel ou inapproprié est il une explication convenable ou il y a-t-il autre chose derrière ?

« …j’ai jugé une situation et contribué à un environnement non professionnel  » : L’ensemble tient à cela, Linus serait un affreux dictateur non dénoncé de 1991 à 2015 (https://hacked.com/sjws-trying-frame-linux-creator-linus-torvalds-fake-sexual-assault-charges/).

Personne jusqu’à 2015 ne lui en à fait la réflexion sur quelques forums, mailing list du noyau et il a fallu l’arrivée des messies S.J.W. (Social Justice Warriors) pour pouvoir dénoncer un comportement très bien accepté jusqu’alors pendant, allez on va être gentil, 20 ans (en effet on ne va pas compter depuis 1991 mais plutôt depuis 1995).

Note de Frédéric : le noyau linux 1.0 est sorti en 1994.

C’est l’actuelle théorie se basant sur les dires du concerné, mais y a-t-il d’autres théories pouvant expliquer ce repli ?

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Que sont-elles devenues les distributions GNU/Linux de 2013 ? Sixième partie.

Après le massacre du mois de septembre, voyons si le bilan du mois d’octobre 2013 permet de remonter le niveau. Un mois où je n’ai pas fait des tonnes de billets dans le domaine des distributions GNU/Linux.

4 billets, 4 distributions citées. Une morte suite à des manipulations plus ou moins propres et qui est revenue sous le nom de DFLinux. Donc une casse plutôt limitée, même si les images ISO de la DFLinux commence à sentir la naphtaline. Arpinux a laissé le projet à la communauté. À elle de se débrouiller avec.

Le mois de novembre va-t-il confirmer cette tendance ou pas ?

La survie du logiciel libre passe-t-elle par l’abandon du « Stallmannisme » ?

Je suis utilisateur de distributions GNU/Linux (soyons Stallmannien ici) en mono-démarrage depuis la mi 2006, soit près de 10 ans après mon premier contact avec le monde du logiciel libre.

Si j’ai franchis l’étape du mono-démarrage, c’est grace à la distribution produite par Canonical, Ubuntu. Même si je considère qu’Ubuntu a fait pas mal de boulettes au fil des années avec upstart, Unity, Mir ou encore Snap, c’est grâce à elle que j’ai pu réaliser un rêve ancien : utiliser au quotidien un OS libre. Pas 100% libre car comme j’ai pu le montrer dans un article du 12 octobre 2018, les distributions 100% libres sont en réalité pas franchement utilisables au quotidien…

Pour le quotidien d’une personne qui a besoin d’aller sur la toile, ouvrir des documents non libres comme des fichiers MS-Word, MS-Excel, c’est la plaie. Sans oublier les circuits wifi qui sont souvent des galères sans fin à configurer. Ou le support complet des cartes et / ou circuits graphiques sans passer par des pilotes adaptés mais au code source non disponible. C’est plus une gestion des restrictions qu’une possibilité d’utiliser librement son équipement informatique.

Ce qui m’a donné envie d’écrire cet article, c’est celui proposé par Iceman au titre parlant « Autodestruction » et auquel je vous renvoie.

Car le monde du libre est en train de se faire seppuku en public avec une tronçonneuse et tout le monde applaudit. « Panem et circenses » comme disait le poète Juvénal… Rien de nouveau une vingtaine de siècles plus tard. Je vous renvoie à ma série de billets sur « Le monde du libre part en… »

Mais commençons par définir le Stallmannisme.

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