En vrac’ rapide et (a)varié de milieu de semaine.

Alors que je suis en pleine relecture de mon deuxième roman qui sortira en auto-édition (normalement en septembre ou octobre), un petit en vrac’ rapide et (a)varié.

Je sais c’est pas grand chose, mais je suis assez occupé, et je n’ai pas grand chose à rajouter 🙂

A plus !

Le meilleur du pire de Distrowatch : le « worst-of » des distributions GNU/Linux :)

Oui, je vais être assez méchant dans l’article qui suit. C’est pour parler des distributions GNU/Linux dont on se demande si les créateurs ont des notions basiques en terme de biologie humaine, sur les principes de lisibilité ou simplement sur l’inconscience complète du mal qu’ils font au monde du logiciel libre.

Avant qu’on me dise que la critique est facile et l’art difficile, et que je n’ai qu’à proposer mon propre travail au lieu de balancer des hectolitres d’acide sulfurique, voici ma réponse.

Je n’ai pas envie de pondre une distribution qui sera utilisée par une dizaine de personnes, et de rajouter encore du chaos à un monde qui est déjà assez complexe à explorer.

Voici donc quelques exemples qui me font dire que le tricot aurait de nouveaux adeptes à son actif, si les personnes derrière les distributions dont je vais parler s’y mettais…

Je vais donc vous parler de la Blu Linux, de la Black Gnome Linux et de la version communautaire de la Manjaro Linux avec Mate Desktop. Car ces trois regroupent ce qu’il ne faut absolument pas faire, aussi bien sur le plan esthétique que technique.

Commençont par les deux dérivées d’Ubuntu et par la Blu Linux avant tout.

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dPluzz, un logiciel un peu trop ubuntu-centré ?

Ce logiciel est un script python qui permet, à l’image d’un ArteFetcher pour Arte+7 de récupérer les flux de Pluzz.

A l’origine du port que j’ai fait pour Archlinux et apparentées, un fil sur le forum Manjaro.fr concernant son « ancêtre » PluzzDL.

Il s’est avéré que le logiciel était désormais inutisable, et qu’un script basé sur python 2 avait été développé pour gérer le nouveau Pluzz.

Après m’être facilité très légèrement le transit intestinal, j’ai réussi à empaqueter dPluzz. Pour Archlinux et apparentés, l’installation se fait avec un petit : yaourt -S dpluzz

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Une semaine sans Adobe Flash. Un premier bilan assez positif ?

Il y a une grosse semaine, j’ai fait sauter le greffon Adobe Flash de mon ordinateur. A l’origine de cette disparition, une remarque de Patrice Ferlet – je vous conseille son « petit » projet musical, Arkyne – sur Google Plus concernant l’empoisonnante affaire de l’EME dans Mozilla Firefox.

Cette remarque a été un déclic, et je la cite :

Revérifié, c’est l’api audio du browser qui est utilisée, donc si t’as FF ou Chrome ou tout autre browser qui gère correctement les api récentes, tu ne dois pas avoir de souci. Il faut par contre avoir les plugins gstreamer pour lire du mp3. Je vis depuis 2 ans sans plugin flash et je n’ai jamais de souci…

Le seul point qui me faisait garder Adobe Flash, c’était justement le support de Bandcamp pour l’amoureux fou de musique que je suis.

J’ai donc fait la manipulation suivante sur mon ArchLinux (et distribution apparentées) : installer les greffons gstreamer0.10 en parallèle des greffons gstreamer en version 1.2 qui ne sont pas encore complètement supportés au 12 juin 2014, date où je rédige cet article.

Simplement grace à la commande, sudo pacman -S pouvant être remplacé par yaourt -S :

sudo pacman -S gstreamer0.10-plugins gst-plugins-good gst-plugins-bad gst-plugins-ugly

Il y a encore un support par défaut de la génération 0.10 de gstreamer, le temps que gstreamer 1.2 soit pris en compte complètement. Les commandes sont à adapter en fonction de votre distribution, bien entendu 😉

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Emmabuntüs 3 beta : le retour de la distribution éthique, au sens noble du terme.

La version béta de la Emmabuntüs 3 est sortie le 9 juin 2014. Cette version est basée sur la Xubuntu 14.04 LTS.

Après avoir aidé un petit peu au débogage de la dite béta, j’ai pensé qu’il serait intéressant de vous montrer l’évolution cette distribution éthique au sens noble du terme. Tout en estimant que la version finale sortira sûrement vers août ou septembre 2014.

J’ai donc récupéré l’image ISO et j’ai utilisé mon ami VirtualBox pour présenter cette nouvelle préversion.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://freefr.dl.sourceforge.net/project/emmabuntus/Emmabuntus%203/Images/Beta/Emmabuntus3-desktop-14.04.beta.iso
–2014-06-10 14:09:51– http://freefr.dl.sourceforge.net/project/emmabuntus/Emmabuntus%203/Images/Beta/Emmabuntus3-desktop-14.04.beta.iso
Résolution de freefr.dl.sourceforge.net (freefr.dl.sourceforge.net)… 2a01:e0d:1:8:58bf:fa88:0:1, 88.191.250.136
Connexion à freefr.dl.sourceforge.net (freefr.dl.sourceforge.net)|2a01:e0d:1:8:58bf:fa88:0:1|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 3646013440 (3,4G) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : « Emmabuntus3-desktop-14.04.beta.iso »

100%[====================================>] 3 646 013 440 1,62MB/s ds 34m 51s

2014-06-10 14:44:42 (1,66 MB/s) — « Emmabuntus3-desktop-14.04.beta.iso » sauvegardé [3646013440/3646013440]

Au démarrage, il faut penser à appuyer sur la touche échap, et sélectionner le français pour être tranquille par la suite. J’ai pris l’option de l’installation dès le départ.

C’est ubiquity – l’installateur d’ubuntu et de ses dérivées officielles – qui nous accueille. La gourmandise, liée à la taille de la logithèque qui est très complète, nous indique qu’une bonne quinzaine de Go sont nécessaires.

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En vrac rapide et plus ou moins libre en ce pluvieux lundi de Pentecôte.

Un petit vrac pour commencer cette semaine.

Voila, c’est tout pour aujourd’hui 🙂

L’affaire de l’EME, symptome d’une crise de croissance de la communauté du logiciel libre ?

L’EME, technologie introduite par les dinosaures de l’édition vidéo et audio dans les protocoles ouverts du W3C et qui est encore à l’état de brouillon en ce mois de juin 2014. Aucun code n’a été fusionné au 4 juin 2014, date d’écriture de ce billet, dans Mozilla Firefox. Si vous êtes intéressé par le degré d’ajout du code de cette technologie dans Mozilla Firefox, voici le bug en question, le 1015800.

Après que pas mal d’encre électronique ait coulée, j’ai eu envie de prendre un peu de hauteur et j’ai fini par comprendre que cette histoire est un symptome d’une crise de croissance de la communauté du logiciel libre.

Crise liée à sa lente démocratisation. Depuis une grosse dizaine d’années, on se moque des 1% de la part d’utilisateurs d’OS libres, que ce soit des distributions GNU/Linux ou encore les divers BSD libres.

Cependant, c’est oublier que ce pourcent est celui d’une population en croissance constante. Pour mémoire, entre 2001 et 2012, la population d’internautes en France est passée de 11,9 à 40 millions de personnes.

Donc, en gros, un doublement des utilisateurs. On peut penser – sans commettre trop d’erreurs – que ce doublement de la population d’internautes a du être la même au niveau mondial. Et comme on mesure le nombre d’utilisateurs de logiciels libres grace à l’internet…

Donc, même si certains commentateurs ont eu tendance à se moquer du libre – au niveau de ses utilisateurs finaux – leur nombre a explosé.

Ce qui pose la question : comment conserver et faire fructifier ce nombre d’utilisateurs dans le temps. Cyrille Borne a déclaré dans un article qu’un utilisateur de logiciel libre devait faire preuve d’un minimum de masochisme.

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SalixOS 14.1 Mate Desktop Edition : une quasi-victoire pour Mate Desktop ?

Alors que la très médiatique LinuxMint est sortie récemment en version Cinnamon et Mate Desktop (en otant toute différence graphique alors que les présentations par défaut des deux environnements sont vraiment différentes), l’équipe derrière la SalixOS nous propose sa nouvelle version avec Mate Desktop.

Pour mémoire, la SalixOS est une distribution basée sur la Slackware Linux, avec des outils rendant l’ensemble plus convivial. La version 14.1 de la SalixOS étant basée par défaut sur Xfce, la sortie d’une version basée sur Mate Desktop est intéressante à observer.

J’ai donc utilisé mon ami Transmission et le fichier torrent fourni pour récupérer l’ISO en 64 bits de la SalixOS Mate Desktop.

Il n’y a pas de version « live » de la distribution, uniquement une ISO d’installation. J’aurais pu installer l’ensemble en utilisant l’UEFI, mais le partitionnement automatisé ne semble pas être encore pris en compte. Donc, je me suis replié sur une machine virtuel avec un bios classique. Même si en lisant l’annonce de publication de la version en question, l’UEFI semble supporté.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk-salix.img 128G
Formatting 'disk-salix.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk-salix.img -cdrom salix64-mate-14.1.iso -boot order=cd &

La commande kvm64 étant un alias pour : qemu-system-x86_64 -k fr -m 2048 -sdl -soundhw hda,ac97 -no-frame -vga std --enable-kvm

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Prédictions 2014 : un premier bilan.

Comme promis dans le billet du mois de décembre 2013 consacrées aux prédictions pour 2014, un premier bilan.

La Bulle 2.0 continue de gonfler, et on continue de déclamer haut et fort que Google Plus est un village fantôme. L’épisode du départ d’un de ses membres fondateurs n’a pas vraiment aider dans l’histoire.

De plus, quand on voit l’histoire de Flappy Bird et des sommes récoltées par son auteur (50 000$ quotidien), on se dit que la Bulle 2.0 continue de gonfler. La question reste : jusqu’à quand ?

Pour le panier de crabes le monde des distributions GNU/Linux à destination du bureau, je confirme certaines de mes idées.

Je disais en décembre 2013 :

Une autre erreur à terme est, selon moi, la lente transformation de Cinnamon en environnement de bureau complet. Car si on sort les outils de Gnome, comme Totem, Brasero ou encore Rhythmbox et Gedit, Cinnamon est bien vide.

La Linux Mint qui maintient le gestionnaire de fenêtre (Cinnamon) et le gestionnaire de fichiers (Nemo dérivé de Nautilus), pourra-t-elle créer des propres versions de ses logiciels, quitte à prendre les outils Gnome pour les transformer à sa sauce ? Et surtout est-ce souhaitable et viable à long terme ? Je me le demande vraiment.

La sortie de la Linux Mint 17 (basée sur Ubuntu 14.04 LTS) semble prendre ce chemin, même si c’est à moitié avoué. Il est vrai que de décider que les 3 version suivantes de la Linux Mint resteront basées sur la Ubuntu 14.04 LTS n’est pas une volonté d’avoir une base pour étendre les outils liés à Cinnamon.

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Mate-Desktop 1.10 pourrait-il être à terme le fossoyeur de Xfce 4.12 ?

Derrière cette question un peu « dure », il y a plusieurs faits que je voudrais rappeler. Il faut se souvenir que :

  1. Xfce 4.12 a environ un an de retard sur le planning d’origine.
  2. Xfce 4.12 sera encore basée sur Gtk2, même si un port partiel vers Gtk3 sera effectif.
  3. Mate Desktop 1.10 a quelques points ambitieux, dont le port vers Gtk3.

Si on fait une moyenne des durées de développement de Mate-Desktop depuis sa version 1.2 (16 avril 2012), on s’aperçoit que la version 1.4 est sortie au bout de 3 mois, mais que la version 1.6 a mis 9 mois à sortir, le record étant pour la version 1.8 a pris 11 mois pour être finalisée.

Donc, en moyenne, une version tous les 7 à 8 mois. Donc, on peut escompter Mate-Desktop 1.10 pour le mois d’octobre 2014 si la fourchette moyenne est respectée. Il est notable de constater que le dépot de développement pour Archlinux est désormais orienté pour Gtk3.

On peut lire clairement : NOTE! The GTK2 version is not planned to be updated, if you want to test the latest stuff please use the GTK3 repository.

Inutile de traduire, non ? 🙂

J’ai donc créé une machine virtuelle avec une Archlinux et les dépots testing (un pré-requis ?!) activés dans laquelle j’ai rajouté une version de développement de Mate Desktop 1.9.

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