Debian GNU/Linux Jessie : un premier aperçu, dix mois après la sortie de la Debian GNU/Linux Wheezy.

Il y a un peu plus de 10 mois, la Debian GNU/Linux Wheezy sortait officiellement. Le cycle de développement est maintenant plus simple : 18 mois d’évolution de la prochaine version stable en tant que testing, puis un gel technique et une durée d’environ 9 à 10 mois de stabilisation.

En effet, sur les trois dernières versions, à savoir Lenny, Squeeze et Wheezy, la période de gel a été respectivement de 6 mois et 23 jours (203 jours), 6 mois et 4 jours (184 jours), et 10 mois et 4 jours (308 jours).

J’ai donc voulu avoir un premier aperçu de la Debian GNU/Linux Jessie, l’actuelle version en testing. Et surtout voir la facilité de migration de son système d’initilisation à la sysVinit vers systemd, annonce fracassante ayant eu lieu il y a environ un mois.

Tout en se souvenant que la version finale de Jessie ne sortira pas avant le premier voire le second trimestre 2015, le gel arrivant début novembre 2014.

J’ai eu l’idée de reprendre le tutoriel publié par Cep sur le blog de Cyrille Borne. Mais au lieu d’aller directement sur la version « unstable » alias sid de Debian, je me suis contenté de testing.

Après avoir récupéré l’énorme image ISO minimale (une vingtaine de Mo !), et avoir vérifié qu’elle était correcte, j’ai lancé une machine virtuelle qemu avec l’équipement habituel : 128 Go de disque virtuel, et 2 Go de mémoire vive.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom mini.iso -boot order=cd &

Apparemment, par défaut, et on peut le voir en allant dans les options avancées, l’ISO minimale propose l’installation de Xfce, au lieu de Gnome. Mais comme je voulais avoir un Gnome, j’ai choisi l’installation de Gnome en mode texte. Le mode graphique d’installation ne semblant pas disponible avec les ISO minimales. C’est moins convivial, mais c’est aussi plus « rapide » à l’utilisation 🙂

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Le mieux est l’ennemi du bien… Pourquoi ne pas s’en souvenir ?

Dans le domaine de l’informatique libre, on ferait bien par moment de se souvenir de ce proverbe. Depuis quelques jours, dans plusieurs billets, dont un qui à fait couler beaucoup d’encre électronique, où je parlais de certains défauts dérivant des qualités de la distribution à l’origine de plusieurs dizaines d’autres, la Debian GNU/Linux.

Que ce soit Ubuntu (et sa floppée de dérivées officielles et non-officielles) ou encore des projets comme l’excellent HandyLinux, on voit que Debian GNU/Linux, c’est de la qualité.

Outre un billet très bien écrit par Cep sur le blog de Cyrille Borne qui expliquait certaines arcanes de la gestion des paquets sur une Debian GNU/Linux, qui exigent parfois certaines contorsions techniques, les commentaires sur un autre billet sur le financement participatif du logiciel de retouche vidéo Pitivi ont mis en lumière certaines limites liées à la volonté d’avoir une distribution aussi solide que du granite.

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SalixOS 14.1 : le retour de la « Ubuntu » pour Slackware Linux.

J’ai toujours eu un léger faible pour la rustique Slackware Linux. Ce fut d’ailleurs avec elle que j’ai tâté pour la première fois du logiciel libre, il y a bientôt… 17 ans 😉

L’équipe de la SalixOS vient de sortir la nouvelle génération de son « ubuntu » pour Slackware. J’emploie le terme ubuntu dans le sens suivant :

Distribution GNU/Linux simplificatrice d’une distribution plus austère en terme de convivialité pour l’utilisateur qui n’a pas envie de passer du temps dans un terminal.

Grace au site que la communauté libriste mondiale aime à détester, j’ai pu apprendre l’arrivée de la nouvelle mouture de la SalixOS. Et que je peux en parler dans cet article.

Au menu des nouveautés de cette version ?

  • Basée sur la Slackware Linux 14.1
  • Support des machines avec un circuit UEFI via elilo
  • Support du partitionnement au format GPT, un pré-requis pour l’UEFI
  • Ajout d’un nouvel outil pour gérer les paquets logiciels, spi qui est une surcouche de slapt-get.
  • La lente transition vers gtk3 entamé pour certains outils, comme le sulfureux Transmission.
  • Xfce 4.10 avec Midori comme navigateur par défaut, LibreOffice 4.2.0 et plein de petites améliorations.
  • L’accès au compte root est maintenant désactivé par défaut.
  • Un nouveau logo qui me fait furieusement penser à celui des ordinateurs d’Acorn Computers 🙂

Pour avoir une ISO irréprochable, j’ai utilisé le sulfureux Transmission pour récupérer l’ISO du DVD d’installation.

Puis j’ai utilisé mon ami Qemu pour pouvoir présenter la SalixOS 14.1 dans la suite de l’article.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom salix64-xfce-14.1.iso -boot order=cd &

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Quand les utilisateurs de logiciels libres se comporteront-ils en adultes ?

Dans un article publié sur le blog de Cyrille Borne, Cep a écrit un article dans lequel je me fais tailler un costume trois pièces, même si l’article parle de plein d’autres choses.

  1. Car j’ose dire que la volonté de stabilité de Debian GNU/Linux conduit à l’obsolescence technique pour la version « stable » de la distribution à la spirale.
  2. Que je ne teste pas vraiment les distributions, car je me limite à un logiciel de virtualisation, que ce soit Qemu ou VirtualBox. C’est vrai que c’est tellement plus rapide de réinstaller entièrement une distribution qui a planté au lieu de virer le fichier du disque dur concerné et de recommencer à zéro. Il est vrai qu’une distribution basée sur Debian GNU/Linux ne ressemblent pas à la Debian GNU/linux…
  3. Sans oublier que les utilisateurs de distributions en flux continus sont finalement des béta-testeurs.

Je vous laisse lire l’article. Vous pourrez aussi y lire aussi la simplicité des versions de Mozilla Firefox sous Debian (un bijou). Mais j’avoue qu’un passage m’a fait particulièrement plaisir, et je le recopie ici, concernant l’inclusion de micrologiciels (firmware en anglais) non-libres dans le noyau linux :

Pour ce dernier point il s’agit en quelque sorte de revenir à ce qu’étaient les noyaux Debian avant l’accord avec la FSF tentant à rendre les Debian entièrement « libres ». À ce sujet ne pas oublier que Libre et simple ne fait pas toujours bon ménage en matière d’informatique. Inutile de se leurrer, le Libre est un choix qui va immanquablement de pair avec investissement personnel. Ne croyez pas ceux qui prétendent le contraire car la surcouche de facilitation à très grande échelle ne pourra pas s’obtenir sans une constante commerciale, soit payante directement, soit rémunérée de manière indirecte par de la publicité, du pistage, un accès à vos données personnelles ou autres moyens détournés. Ben oui, la monétisation a un prix. Et c’est aussi là que le travail de la Fsf ou, à moindre échelle, de l’April et d’autres organisations semblables prend tout son sens car, par une sensibilisation des décideurs, indirectement il participe de cette facilitation à grande échelle.

Je passe sur l’attaque sur la distribution de Canonical qui est tellement classique qu’elle ne mérite pas qu’on s’y attarde. Mais je reviens sur la partie que j’ai mis en emphase dans la citation. Vouloir avoir une machine 100% libre, c’est récolter 36 fois la mise en terme d’ennuis et de limitations dans la vie quotidienne sur internet.

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Tanglu : un hommage à la Debian GNU/Linux testing, ou pas ?!

Alors que la version 8.0 de la Debian GNU/Linux est à encore une bonne année de sa sortie, Jessie devant connaître son « gel technique » vers le 5 novembre 2014 et qu’il faudra compter bien 6 mois de délai par la suite, quelques développeurs ont lancé le projet Tanglu.

Pour la recette ? Prenez une Debian GNU/Linux testing, avec systemd activé par défaut (ce qui sera le cas pour la Debian GNU/Linux Jessie), KDE SC, les dépots non-libres activés eux aussi (pour le moment ?), mélangez bien le tout, et vous avez la Tanglu. D’accord, j’ai simplifié, mais l’idée est là.

Dixit les notes de publications, seule la version KDE SC est supporté pleinement. En effet, une note renvoie à la remarque suivante :

The GNOME team is missing people, so we can not ensure that it will receive the same attention as KDE does.

Ce qu’on traduit par :

L’équipe de GNOME manque de personnel, donc nous ne pouvons pas garantir qu’il recevra la même attention que KDE.

De plus, si vous utilisez une machine avec UEFI, passez votre chemin, cette technologie n’est pas encore supportée :

We currently do not support UEFI in our live-installer, this feature did not complete in time. If you are an experienced user, you can manually install Tanglu on an UEFI-based machine, for all other users we recommend switching to legacy BIOS for this release.

Ce qu’on peut traduire par :

Nous ne supportons pas UEFI dans notre live-installer, cette fonction n’a pas été terminé à temps. Si vous êtes un utilisateur expérimenté, vous pouvez installer manuellement Tanglu sur une machine UEFI, pour tous les autres utilisateurs, nous recommandons de passer en mode BIOS pour cette version.

Malgré toutes les premières limitations techniques, récupérons l’ISO en 64 bits pour KDE SC. Dommage qu’il faille passer par une récupération via le navigateur ou la ligne de commande. J’aurais largement préféré un fichier torrent. De plus, aucun fichier md5sum pour vérifier la qualité de l’ISO.

rs/releases.tanglu.org/aequorea/tanglu-1.0-kde-live-amd64.hybrid.iso
–2014-02-27 11:30:20– http://mirror1.hs-esslingen.de/pub/Mirrors/releases.tanglu.org/aequorea/tanglu-1.0-kde-live-amd64.hybrid.iso
Résolution de mirror1.hs-esslingen.de (mirror1.hs-esslingen.de)… 129.143.116.10
Connexion à mirror1.hs-esslingen.de (mirror1.hs-esslingen.de)|129.143.116.10|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 1067450368 (1018M) [application/x-up-download]
Sauvegarde en : « tanglu-1.0-kde-live-amd64.hybrid.iso »

100%[====================================>] 1 067 450 368 2,90MB/s ds 5m 54s

2014-02-27 11:36:15 (2,87 MB/s) — « tanglu-1.0-kde-live-amd64.hybrid.iso » sauvegardé [1067450368/1067450368]

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En vrac’ rapide et libre.

En ce mercredi, un petit en vrac’ rapide et libre.

Désolé de faire court, mais en ce moment, je suis assez occupé 🙁

Manjaro Linux 0.8.9 : Une pré-1.0 sur certains plans ?

Le projet Manjaro Linux, la « Ubuntu » d’Archlinux, a proposé il y a quelques jours une troisième et dernière (?) candidate à la publication de sa version 0.8.9 pour sa « saveur » Xfce.

J’avoue que je comprends l’arrivée d’une troisième version presque finale, car le travail fait au niveau de l’installateur graphique fait depuis la 0.8.8 est énorme.

En effet, si on en croit les notes de publications, reprise par le blog francophone, on trouve entre autres choses au niveau de cet outil primordial, surtout pour les personnes allergiques à la ligne de commande, les modifications suivantes (liste non exhaustive) :

  • Prise en charge du dommage cérébral (dixit Linus Torvalds) qu’est l’UEFI avec l’installateur graphique
  • Prise en charge des partitions GPT, obligatoire avec l’UEFI
  • Possibilité de mettre ou pas /home sur sa propre partition par un simple clic au niveau de l’installateur
  • Détection automatique du clavier

Sans oublier les dizaines de petites améliorations qu’on peut trouver. J’ai donc voulu tester la Manjaro Linux 0.8.9rc3 avec une machine virtuelle en UEFI. Manque de chance, le module ovmf qu’on peut utiliser avec Qemu refusait de fonctionner. J’ai du me rabattre sur VirtualBox.

J’ai constaté une limite assez ennuyeuse, surement dû à l’UEFI émulé par VirtualBox : ma Manjaro Linux démarre en anglais avec le clavier correspondant, donc en QWERTY. Pas bien du tout 🙁

Mais ce n’est pas fatal. Une fois le démarrage terminé, j’ai lancé l’installateur. J’avoue que j’ai apprécié l’outil développé pour remplacer l’installateur de la Linux Mint. Il fait très bien son travail. J’ai fait des captures d’écran de chaque étape. Le seul point qui m’a vraiment facilité le transit, c’est qu’il m’a proposé le mauvais fuseau horaire.

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Fin de vie de Microsoft Windows XP : retour du syndrome 631 ?

Après une longue vie, prolongée par la fiasco de Microsoft Windows Vista, Microsoft Windows XP va s’éteindre début avril 2014. Et nous verrons revenir le syndrôme du 631, celui qui avait déjà frappé à l’époque du fiasco de Microsoft Windows Vista.

631 ? Simplement la répartition de la population des personnes utilisant Microsoft Windows XP dans les options principales de migration :

  • 6 sur 10 migreront vers une version plus récente de Microsoft Windows, soit vers la version 7 si leur machine est assez puissante, soit vers la version 8.x en achetant une nouvelle machine
  • 3 sur 10 casseront leurs tirelires et iront voir chez Apple
  • 1 sur 10 ira voir du coté des OS alternatifs

Même si depuis 8 ans, des progrès énormes ont été accomplis du côté du libre, il souffre encore d’une image tenace : celle d’un monde pour fondus d’informatique, où rien ne fonctionne aussi bien sur le plan logiciel que matériel, à la logithèque faible (c’est vrai qu’il n’y a pas 14,5 millions de « zippeurs » comme pour Microsoft Windows), et qui demande de se griller la moitié des neurones à la moindre opération.

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GdNewHat, un nouvel espoir pour les distributions GNU/Linux 100% libre ?

Dans le marché de niche des distributions GNU/Linux 100% libre, il y a la caricaturalement techniquement obsolète gNewSense, la Trisquel GNU/Linux, la Parabola GNU/Linux pour rester parmi les plus célèbres.

Je tiens à m’excuser pour les distributions que j’ai oublié.

Cependant, un projet se basant sur la Fedora Linux 20 est sorti récemment, la GdNewHat. Son site est assez austère, digne des sites web des années 1993-1994. Mais au moins, on a les infos rapidement sous les yeux 🙂

La distribution est donc basée sur la Fedora Linux, le noyau Linux-libre 3.12.10, et propose une environnement Mate Desktop par défaut.

J’ai donc récupéré l’ISO avec Bitorrent, histoire d’avoir une ISO valide directement. Ensuite, j’ai utilisé mon ami qemu pour voir ce que la distribution a dans le ventre.


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom hatrack20-x86_64-20140204.iso -boot order=cd &

Après un démarrage assez rapide, on se retrouve dans un environnement Mate tout ce qu’il y a de plus classique.
L’installateur ? Le même que celui de la Fedora 20, Anaconda nouvelle génération, celui qu’on aime à détester. Après 10 minutes de travail intense, la distribution est installée sur le disque dur et on peut redémarrer.

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La longue marche funèbre d’Upstart ?

Hier, j’écrivais un billet sur le choix de Debian GNU/Linux de prendre systemd comme système d’initialisation par défaut pour sa version Jessie qui sortira en 2015. Dans l’article en question, j’écrivais :

Mais il est vrai que le choix de Debian est un coup dur pour Canonical. Reste à savoir si Canonical ne sera pas obligé à terme d’abandonner Gnome dont la dépendance à systemd est très importante.[…]Pour finir, je reprendrais le titre : n’enterrons pas Upstart trop vite… On pourrait être surpris.

Mark Shuttleworth, le grand patron a, sur son blog, résolu le problème dans un billet dont on se doute qu’il n’a pas dû être des plus agréable à écrire, ne serait-ce qu’au niveau du titre : « Losing graciously », qu’on peut traduire par « Perdre avec le sourire ».

Dans le billet, l’introduction est déjà claire :

With Bdale Garbee’s casting vote this week, the Debian technical committee finally settled the question of init for both Debian and Ubuntu in favour of systemd.

Ce qu’on peut traduire par :

Avec la voix prépondérante de Bdale Garbee cette semaine, le comité technique Debian a finalement réglé la question de l’initialisation pour Debian et Ubuntu en faveur de systemd.

Par cette simple phrase d’introduction, on voit que le choix est surtout d’ordre technique. Ubuntu n’irait pas bien loin sans Debian GNU/Linux qu’il utilise pour base et avec laquelle il se synchronise deux fois par an : en mai et en novembre.

Après une calinothérapie concernant upstart (et le clin d’oeil à l’utilisation de la technologie dans la RHEL 6), vient la pilule dure à avaler. La migration vers systemd. Mais elle ne se fera pas du jour au lendemain. Déjà, Mark Shuttleworth précise que ce sera la communauté qui s’en occupera, grillant la politesse au passage aux développeurs de Debian GNU/Linux :

I will ask members of the Ubuntu community to help to implement this decision efficiently, bringing systemd into both Debian and Ubuntu safely and expeditiously.

Ce qu’on peut traduire par :

Je vais demander aux membres de la communauté Ubuntu pour aider à mettre en oeuvre cette décision de manière efficace, pour apporter systemd à la fois poour Debian et Ubuntu en toute sécurité et rapidement.

Il est vrai que des paquets systemd n’existe pas déjà chez Debian 🙂

Pour Wheezy, c’est la version 44. Pour Jessie et Unstable, la 204. Sachant que la dernière version en date est la 208 au moment où je rédige ce billet.

Autant dire que le travail est déjà bien entamé du côté de Debian GNU/Linux. Donc on peut supposer que le travail de migration en question concernera essentiellement Ubuntu.

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