Q4OS 1.2.1 : comment a évolué cette distribution GNU/Linux légère et « nostalgique » ?

Avec la sortie de la Debian GNU/Linux Jessie, les distributions la prenant pour base vont commencer à se bousculer au portillon. L’une des premières à avoir annoncé sa disponibilité, c’est la Q4OS. J’avais déjà parlé de la distribution en février 2015.

Je concluais le précédent article ainsi :

Bref, en un mot comme en cent, on se trouve face à un projet intéressant qui permet de retrouver un environnement moins lourd et surtout qui ne cédait pas à la tentation du tout transparent et clinquant qui a suivi. Et c’est aussi une distribution idéale pour recycler une vieille machine, vu le peu de gourmandise de l’ensemble.

Je sais, uniquement deux mois entre deux articles pour une même distribution, c’est court. Mais il faut dire qu’il y a eu des gros changements. Si la version 0.5.27 de février 2015 proposait une version 3.5.13.2 du Trinity Desktop Environment, la version 1.2.0 (puis 1.2.1 dans la foulée) de la distribution propose désormais la version 14.0.0 du Trinity Desktop Environment.

Les notes de publications pour la version 1.2.x annoncent de très bonnes choses. Outre le fait que l’ancienne branche 0.5.x sera encore supportée, la branche 1.2.x se base sur une Debian GNU/Linux Jessie en lieu et place de Debian GNU/Linux Wheezy, et qu’elle sera supportée jusqu’en mai 2020.

De plus, il est possible – bien que je ne l’ai pas testé – d’installer KDE4, Lxde ou Xfce en lieu et place du Trinity Desktop Environment.

Quand on va sur la page de téléchargement pour télécharger les énormes images ISO (339 Mo en 32 bits, 305 Mo en 64 bits), on peut lire que les prérequis minimaux en matériels sont : processeur Pentium à 300 Mhz (j’aurais dit Pentium II et équivalent), 128 Mo de mémoire vive et 3 Go de disque.

J’ai donc récupéré et vérifié l’ISO d’installation en 64 bits. Puis j’ai lancé le tout dans une machine VirtualBox dans laquelle la distribution pourra prendre ses aises : 2 Go de mémoire dédiée, disque virtuel de 128 Go, et deux CPUs.

Continuer la lecture de « Q4OS 1.2.1 : comment a évolué cette distribution GNU/Linux légère et « nostalgique » ? »

Comment bien choisir sa distribution GNU/Linux ? Quelques conseils.

Il m’arrive de recevoir des courriers électroniques qui me demandent : quelle distribution choisir ? Avec presque 300 distributions indexées encore vivantes, fin avril-début mai 2015, sur la bible de l’actualité linuxienne, c’est comme chercher une aiguille dans une botte de foin sans avoir de détecteur de métaux pour se simplifier la tâche.

Cet article a été cloné dans une page pour rester en libre accès.

Voici donc une série de cinq commandements pour vous permettre de dégrossir votre recherche. Les listes ci-dessous sont aussi exhaustives que possible.

Premier commandement : Tu n’iras pas au-dela de la première génération descendante des distributions mères.

Par distribution mère, je parle des distributions nées entre 1992 et 2002 et toujours en vie de nos jours. Par ordre alphabétique :

  1. Archlinux (née en 2002)
  2. Debian GNU/Linux (née en 1993)
  3. Gentoo Linux (née en 1999) et sa « jumelle » Funtoo Linux plus simple d’accès par endroit
  4. Red Hat Linux (née en 1994) surtout connue pour son projet communautaire Fedora Linux (né en 2003)
  5. Slackware Linux (née en 1993)
  6. SuSE Linux (née en 1994) surtout connue pour sa dérivée OpenSUSE

Si on prend leurs descendantes directes les plus connues, cela donne principalement :

  1. Manjaro Linux
  2. Ubuntu et ses saveurs officielles : Kubuntu, Xubuntu, Lubuntu, Ubuntu Gnome, Ubuntu Mate, Ubuntu Kylin
  3. Sabayon Linux (en piteux état !) ou encore la Calculate Linux
  4. CentOS Linux ou encore la Scientific Linux. Sans oublier l’excellent Viperr.
  5. SalixOS
  6. Pour OpenSUSE, je n’ai rien qui me viennent à l’esprit 🙁

Pour la Debian GNU/Linux, je rajouterai des projets comme la HandyLinux par exemple. Les rares exemples de distributions « petites-filles » qui valent la peine ? LinuxMint, Emmabuntüs sont les deux premiers noms qui me viennent à l’esprit.

J’allais oublier une distribution qui me tient à coeur, la descendante de la mythique Mandrake Linux, j’ai nommé la Mageia.

Continuer la lecture de « Comment bien choisir sa distribution GNU/Linux ? Quelques conseils. »

Règlement de compte à Linux Corral, dernière partie : Quand on me parle d’innovation dans le monde des interfaces graphiques…

…J’explose de rire. C’est vrai, depuis l’arrivée des interfaces graphiques utilisateurs dans le monde de la micro-informatique, les développeurs de nouvelles interfaces promettent une révolution lié à l’innovation. Il faut rester honnête. Rien de vraiment nouveau n’a été inventé depuis l’époque de NeXT, sauf avec l’arrivée des écrans tactiles où on manipule l’interface avec les doigts et non plus avec une souris.

Mis à part les écrans tactiles, depuis la fin des années 1980, on peaufine plus qu’on innove. Dès les années 1970, Xerox avec son ordinateur prototype Alto en 1973 a posé les bases de l’interface graphique utilisateur.

Une célèbre démo avait été faite par les chercheurs de Xerox à la toute jeune Apple Computer qui vendaient alors des Apple II par camions entiers.

Continuer la lecture de « Règlement de compte à Linux Corral, dernière partie : Quand on me parle d’innovation dans le monde des interfaces graphiques… »

Règlement de compte à Linux Corral, deuxième partie : Pourquoi utiliser une machine virtuelle pour tester des distributions GNU/Linux.

Deuxième article de cette petite série de mises au point, entamée le 24 avril 2015. Avant que je ne claque temporairement la porte par lassitude, une remarque qui revient souvent est : « c’est pas bon, c’est pas un test en dur, ça vaut rien ! »

Je peux admettre cette remarque, cependant, il faut prendre en compte un fait précis. Il est « techniquement » impossible de faire un test en dur qui soit vraiment exhaustif.

Pourquoi ? Il n’y a pas de machine idéale qui représente toutes les machines. Si on prend l’ensemble micro-processeurs (CPUs), circuits graphiques, on arrive à quoi ? En se limitant aux marques principales, on a deux types de CPUs (Intel et AMD), trois marques de circuits graphiques (Intel, Nvidia et ATI).

Donc, on aurait besoin au minimum de machines équipées avec :

  1. Un CPU Intel avec un circuit graphique Intel
  2. Un CPU Intel avec un circuit graphique Nvidia
  3. Un CPU Intel avec un circuit graphique ATI
  4. Un CPU AMD avec un circuit graphique Nvidia
  5. Un CPU AMD avec un circuit graphique ATI

5 possibilités. J’ai enlevé l’improbable CPU AMD et circuit graphique Intel. Ensuite, il faudrait voir la marque de la carte mère : Asus, MSI, Gigabyte, autre ? Ensuite, quel circuit ethernet ? Quelle circuit sonore ? Avec ou sans wifi ? Un disque dur ou un SSD ? Quelle quantité de mémoire vive ? Avec ou sans lecteur optique ? Bios ou UEFI ?

On arrive à une bonne cinquantaine au minimum de machines si on veut balayer un tant soit peu l’existant. On va me dire que je suis un obsédé de Distrowatch, mais un des rédacteurs teste des distributions sur une semaine entre une machine virtuelle et sa machine de test qui est la suivante, je copie-colle l’information d’une gazette récente :

* Processor: Dual-core 2.8GHz AMD A4-3420 APU
* Storage: 500GB Hitachi hard drive
* Memory: 6GB of RAM
* Networking: Realtek RTL8111 wired network card
* Display: AMD Radeon HD 6410D video card

Quid des résultats sur une machine à base d’Intel, avec un circuit réseau différent, une quantité de ram plus petite ou plus grande ? Ou avec un circuit vidéo différent ?

Continuer la lecture de « Règlement de compte à Linux Corral, deuxième partie : Pourquoi utiliser une machine virtuelle pour tester des distributions GNU/Linux. »

Règlement de compte à Linux Corral, première partie : De la « Stockholmisation » croissante d’une partie des communautés informatiques.

Par « Stockholmisation », je veux bien sûr parler du phénomène psychologique connue sous le nom de Syndrome de Stockholm :

Il se définit ainsi :

Le syndrome de Stockholm désigne un phénomène psychologique où des otages partageant longtemps la vie de leurs geôliers développeraient une sorte d’empathie, voire de sympathie, ou de contagion émotionnelle avec ces derniers selon des mécanismes complexes d’identification et de survie.

Loin de moi l’idée de comparer une communauté informatique et de dire que les utilisateurs sont « otages » (je ne travaille pas pour certains médias bien connus pour détourner le mot usage de son sens étymologique) de la distribution qui fait fonctionner leurs ordinateurs. Non, mais on arrive parfois à un point qui fait presque se poser la question : « Où est passé le sens critique ? »

Dans un article de Cyrille Borne consacré à ma crise de colère et la fermeture temporaire du blog, suite à une saturation que je ne pouvais pas gérer autrement, le blogueur francophone libre au côté duquel je pourrais passer pour un pacifiste déclare :

La différence c’est que Fred s’en prend à une distribution Linux, certains fanboys sont tellement demeurés que toucher à leur distribution c’est comme si on touchait à leur mère. La moralité c’est que les gars se sentent si outrés qu’ils s’en prennent à la personne et pas aux idées au point effectivement d’en devenir insultants.[…] De l’autre côté, que dire d’une distribution qui essaie de réinventer la roue, faire un nouveau client mail qui marche à moitié quand des logiciels comme thunderbird ou claws mail existent, une distribution qui a plus de talent dans sa communication que dans sa prestation, oui on pourrait échanger.[…]

J’ai volontairement sauté le passage sur ma méthode de tests basée sur le pourquoi du comment de l’utilisation de machines virtuelles, j’y reviendrais dans un article plus tard, encore en rédaction au moment où je publie cet article.

C’est vrai, j’ai tendance – tout en prenant des pincettes – à dire ce que je pense de certains projets. Cela m’avait valu pas mal d’inimitié à une époque avec la communauté Ubuntu francophone, même si depuis, cela va beaucoup mieux.

J’ai aussi eu du fil à retordre avec feu PearOS qui était elle aussi un clone de l’interface graphique de MacOS-X. Pour mémoire, je vous renvoie à une interview de David Tavares, quelques mois avant que PearOS ne disparaisse du radar. Avec le recul, on peut se demander si les critiques sur la pertinence de mes tests est si mauvaise au final.

Sans oublier le mini-feuilleton sur Micro-R OS, qui comme je le pensais, s’est terminé en queue de poisson pour cette énième dérivée d’Ubuntu.

Continuer la lecture de « Règlement de compte à Linux Corral, première partie : De la « Stockholmisation » croissante d’une partie des communautés informatiques. »

Debian GNU/Linux Jessie à moins d’une semaine de sa sortie : un aperçu rapide.

La Debian GNU/Linux Jessie alias 8.0 doit sortir le 25 avril 2015. C’est peu de dire que son histoire a été mouvementé, surtout avec le passage vers le détesté systemd qui a entrainé la naissance d’un fork, Devuan. Inutile de revenir sur les raisons du fork, elles ont été largement abordé sur la toile, et font passer la communauté linuxienne pour une cours d’école maternelle qui serait en train s’écharper pour une malversation en terme de répartition d’un sachet de sucreries.

Cet article vient en complément d’un autre écrit en octobre 2014, un mois avant que le gel de la Debian GNU/Linux Jessie ne soit effectif.

Bref, parlons donc d’une des plus vieilles distributions binaires GNU/Linux encore vivante, avec la Slackware Linux et la « Microsoft » du domaine, j’ai nommé Red Hat. J’avoue que j’ai quelques doutes pour une sortie aussi proche. En effet, au moment où je rédige cet article, le 19 avril 2015, la page qui permet de suivre le nombre de bugs bloquants restants avant la publication de la nouvelle version est assez haut : 66 !

Néanmoins, j’ai voulu voir ce à quoi ressemblait cette version qui a fait couler autant d’encre életronique. J’ai donc récupéré la dernière ISO de la version testing disponible au 19 avril, donc la future Debian GNU/Linux Jessie. Elle est datée du 13 avril 2015.

Pour des raisons pratiques, j’ai choisi la version installable via le réseau. Cela me laisse le choix de l’embarras ou l’embarras du choix pour l’environnement à installer. Sans oublier que j’aurais directement les derniers paquets disponibles !

Après quelques minutes de réflexion, j’ai décidé de garder l’environnement par défaut de la Debian GNU/Linux Jessie, à savoir Gnome. Au moins, en gardant les options par défaut, je serais certain d’avoir l’expérience comme celle définie par les développeurs de la distribution.

Mon ami VirtualBox me servira d’environnement pour la suite de l’article.

Continuer la lecture de « Debian GNU/Linux Jessie à moins d’une semaine de sa sortie : un aperçu rapide. »

En vrac’ rapide et plus ou moins libre.

En cette fin de semaine, un en vrac’ rapide et partiellement consacré au libre.

Dans le domaine du non-libre, quelques liens en vrac.

C’est tout pour aujourd’hui !

Makulu Linux 8 Unity : ou comment rendre l’environnement phare d’Ubuntu inutilisable ?

C’est de notoriété courante, je ne suis pas un grand fan d’Unity. Je n’aime pas son ergonomie, et j’apprécie encore moins qu’il utilise compiz pour son affichage. J’ai toujours trouvé compiz lourd, et les effets de transparence, de fenêtres molles et autre cube 3D, on finit par s’en lasser.

Je croyais qu’on ne pouvait pas rendre l’ensemble encore plus lourd et encore moins supportable. J’oubliais que dans le pire, même si on pense avoir atteint le fond, on peut encore et toujours creuser. L’exemple ? La Makulu Linux 8 en version Unity.

Pour faire simple, c’est une distribution d’origine sud-africaine. Outre le nom qui sonne ridicule en français, ce sont souvent des distributions qui sont peu ergonomique, lourdes, avec un goût du vintage qui le dispute presque au ridicule.

Pour cette version, l’auteur de la Makulu Linux est partie d’une Ubuntu 14.04.2 LTS, et l’a personnalisé au point qu’on se demande si un trou noir supermassif ne ferait pas une indigestion devant la liste des modifications et des ajouts : 8 thèmes inclus avec 52 fonds d’écran, Wine et PlayOnLinux, la suite WPS Office qui n’apporte rien au schmilblick, un antivirus (très utile sur les postes clients linux, c’est connu), jusqu’à 12 bureaux virtuels… Pitié, n’en jetez plus !!!

J’ai donc récupéré l’ISO et j’ai lancé la Makulu Linux. Dès le départ, le très beau fond d’écran rend l’ensemble indéchiffrable. Mais s’il n’y avait que cela…

Continuer la lecture de « Makulu Linux 8 Unity : ou comment rendre l’environnement phare d’Ubuntu inutilisable ? »

Manjaro Linux Unity : ah, les éditions communautaires de la Manjaro Linux…

Pour reprendre un jeu de mots célèbre, on peut trouver le meilleur comme le pire… Mais c’est dans le pire qu’on trouve le meilleur. Spécialement la Manjaro Linux communautaire pour Mate Desktop. Du moins, à l’époque de la Manjaro Linux 0.8.10.

Ouvrons une parenthèse rapide : J’aurai pu parler de la sortie de nouvelles versions de distributions sérieuses comme la HandyLinux 2.0 béta 1 ou de la Emmabuntüs 3 1.0.1. Mais je réserve des articles plus long pour les deux d’ici jeudi prochain, le 2 avril. Fermons donc la parenthèse.

Un message de Jean-Baptiste Sauvage sur le réseau social fantôme, je parle de Google Plus, m’a informé de la sortie via le très critique softpedia d’une ISO communautaire de la Manjaro Linux, non répertoriée par les développeurs de la Manjaro, basée sur Unity.

J’ai pu trouvé l’espace sourceforge consacré à cette indispensable déclinaison, proposé par un(e) certain(e) Agnotek. J’ai donc fait chauffer mon wget pour récupérer la dernière ISO en date.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://freefr.dl.sourceforge.net/project/manjarocinnamonambiance/unity/0.8.12/manjaro-unity-0.8.12-5-x86_64.iso
–2015-03-31 08:48:37– http://freefr.dl.sourceforge.net/project/manjarocinnamonambiance/unity/0.8.12/manjaro-unity-0.8.12-5-x86_64.iso
Résolution de freefr.dl.sourceforge.net (freefr.dl.sourceforge.net)… 2a01:e0d:1:8:58bf:fa88:0:1, 88.191.250.136
Connexion à freefr.dl.sourceforge.net (freefr.dl.sourceforge.net)|2a01:e0d:1:8:58bf:fa88:0:1|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 2099478528 (2,0G) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : « manjaro-unity-0.8.12-5-x86_64.iso »

manjaro-unity-0.8.1 100%[=====================>] 1,96G 1,79MB/s ds 18m 40s

2015-03-31 09:07:17 (1,79 MB/s) — « manjaro-unity-0.8.12-5-x86_64.iso » sauvegardé [2099478528/2099478528]

J’ai ensuite lancé une machine VirtualBox en espérant que l’ensemble se lance sans exploser en vol.

Continuer la lecture de « Manjaro Linux Unity : ah, les éditions communautaires de la Manjaro Linux… »

Sabayon Linux : du sucré au boisé ?

Je n’ai jamais eu vraiment beaucoup de chance avec les Sabayon Linux. Ma dernière expérience en août 2013 ne m’avait pas vraiment convaincu Cependant, j’ai eu l’impression que la qualité était malheureusement de moins en moins présente. J’avais enregistré une vidéo fin février 2015 que je n’avais pas exploité jusqu’à la rédaction de cet article.

Je n’arrivais pas à faire démarrer des ISO de la Sabayon Xfce 15.03, avec un paquet monumental d’erreurs liées à squashfs. Peut-être un bug des ISO de la version Xfce de Sabayon ? J’ai donc voulu recommencer l’expérience en prenant une autre option, en me basant sur les ISO avec Gnome.

Ayant vu sur Distrowatch que l’ISO de la Sabayon Linux 15.04 était disponible, j’ai fouillé sur les mirroirs pour récupérer les ISO Gnome de la Sabayon 15.02.1, de la 15.03 et de la 15.04.

Continuer la lecture de « Sabayon Linux : du sucré au boisé ? »