En vrac’ de fin de semaine.

Comme chaque fin de semaine, l’obligatoire billet en vrac’. Rédigé en essayant de digérer les quelques crêpes qui restaient de la Chandeleur.

Pour le logiciel libre ?

Côté musique ?

  • Premier album hommage à David Bowie, mais attention, pas la pollution de trottoir comme le machin produit pour les 30 ans de la mort de Daniel Balavoine. C’est Amanda Palmer, Neil Gaiman et des amis qui s’y sont collés. Un hommage tout en corde. Jusqu’au 5 mars 2016, 46% des fonds récoltés iront à l’antenne de recherche contre le cancer du centre médical de Tufts.
  • Si vous aimez le post-rock bien sombre avec une ambiance « Dean Can Dancienne », alors les créations d’Anna von Hausswolf sont pour vous.
  • Si vous cherchez du plus léger, genre folk acoustique matinée de blues et un brin psychédélique, alors le premier album des Vaudeville Etiquette est pour vos. Il s’appelle « Debutantes & Dealers »

Bon week-end !

La Manjaro Linux 15.12 avec i3, une autre raison de vouloir ignorer les versions communautaires de la fille d’Archlinux ?

Je ne suis pas un grand amateur des versions communautaires de la Manjaro Linux qui sont souvent des horreurs surchargées avec des goûts de toilettes publiques plus que prononcés. Il y a quelques rares exceptions, mais j’avoue qu’en dehors de la version avec OpenRC, je ne vois pas.

Dans un commentaire sur la atrocity Apricity OS, Steph m’a fait la demande de présenter la Manjaro Linux avec i3.

J’ai donc été sur la page officielle de la Manjaro Linux à la recherche de la version avec le tiling window manager i3. Un tiling window manager, ou gestionnaire de fenêtre à base de pavé permet de gérer les différentes fenêtres en les redimensionnant dynamiquement à un endroit précis. Bref, l’opposé des autres gestionnaires de fenêtres qui laisse les fenêtres se balader sur l’écran. Donc un gestionnaire des plus légers dans sa conception et qui a ses adeptes.

Je suis donc tombé sur l’annonce sur le site officiel qui détaille les logiciels, avec quelques-uns pour compléter l’ergonomie d’i3 et l’étrange fork de Mozilla Firefox du nom de Palemoon (qui ne m’inspire pas confiance dans sa sécurisation et dans son support des technologies HTML5 et CSS3) ainsi que l’existence de deux versions, une avec systemd et l’autre avec OpenRC. Étant plus à l’aise avec systemd, c’est donc la version que j’ai récupéré via wget pour l’article que vous lisez.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://vorboss.dl.sourceforge.net/project/manjarolinux/community/i3/2015.12/systemd/manjaro-i3-15.12-x86_64.iso
–2016-01-11 21:35:37– http://vorboss.dl.sourceforge.net/project/manjarolinux/community/i3/2015.12/systemd/manjaro-i3-15.12-x86_64.iso
Résolution de vorboss.dl.sourceforge.net (vorboss.dl.sourceforge.net)… 5.10.152.194
Connexion à vorboss.dl.sourceforge.net (vorboss.dl.sourceforge.net)|5.10.152.194|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 1221148672 (1,1G) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : « manjaro-i3-15.12-x86_64.iso »

manjaro-i3-15.12-x8 100%[=====================>] 1,14G 2,97MB/s ds 8m 0s

2016-01-11 21:43:37 (2,43 MB/s) — « manjaro-i3-15.12-x86_64.iso » sauvegardé [1221148672/1221148672]

J’ai ensuite créé une machine virtuelle dans VirtualBox pour voir ce que cette version communautaire a dans le ventre.

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Puisque l’actualité des distributions est aussi ennuyeuse qu’une journée pluvieuse, parlons d’ApricityOS.

Rien que le titre vous indique à quel point l’article sera potentiellement catégorisé « méchant Fred ». La seule et unique fois où j’ai parlé de la distribution dérivée d’Archlinux dans un billet en vrac du mois de juillet 2015.

Je n’y étais pas allé avec le dos de la cuillère à l’époque :

Dans la série, « oui, j’ai envie de faire une distribution pour astiquer mon ego », je demande l’Apricity OS, en gros une Archlinux (ou une Antergos au moins pour le jeu d’icones), avec une présentation à la Elementary OS / MacOS-X. J’aurais bien une idée du nom réel de cette distribution, mais je n’ai pas envie d’être cruel… Du moins, par pour le moment 🙂

J’ai donc récupéré l’ISO de la dernière version en date. Si j’en crois le nom, elle a été produite en décembre 2015. Transmission m’a permis de récupérer via le réseau des tipiakeurs l’image ISO en toute sérénité. Apparemment, ce serait une version béta. L’ISO est assez lourde, elle pèse près de 1,8 Go.

Sur le plan technique, c’est une Archlinux avec un jeu d’icones à la Numix uniquement disponible en 64 bits, mais proposant une interface basée sur un Gnome Shell avec une présentation à la MacOS-X sans oublier les incontournables Wine via PlayOnLinux et Steam.

Cependant, il y a des outils spécifiques proposés, comme Sbackup (pour faire des sauvegardes), Ice (qui permet d’utiliser des « webapps » en toute tranquillité) ou encore PushBullet (qui permet de fusionner l’utilisation de vos appareils nomades). Bref, que du classique. J’ai tout aussi classiquement fait chauffé mon VirtualBox pour voir ce que la distribution propose.

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Solus 1.0 : l’attente en valait-elle la peine ?

La dernière fois que j’ai consacré un article à la Solus, c’était à l’époque de sa version béta 2, en mai 2015. Je concluais l’article ainsi :

Cette béta est, vous l’aurez compris, pour moi une très bonne surprise qui change de la énième dérivée de la fille la plus connue de la Debian GNU/Linux.

Oui, je parlais des étroniciels à la feu Micro-R OS par exemple. J’aurais bien fait un article lors de la sortie de la 1.0rc1 datée du 29 octobre, mais j’avais préféré à l’époque attendre la version finale.

Deux mois sont donc passés. Une réécriture complète du Budgie Desktop plus tard, où en est la distribution ? Dixit les notes de publications, outre la réécriture du Budgie Desktop, on a droit à Mozilla Firefox 43.0.2, Mozilla Thunderbird 38.5.0, VLC 2.2.1 entre autres choses. Il y a aussi un fork de feu Gummiboot du nom de Goofiboot pour les machines avec un circuit UEFI. Il y a aussi quelques angles en cours de polissage comme le support des pilotes propriétaires AMD (qui a dit normal ?), le support de HPLIP en cours ou quelques petites modifications à apporter à l’outil de gestion des logiciels.

Quoiqu’il en soit, j’ai voulu donner sa chance à la Solus 1.0 pour voir ce qu’elle avait dans le ventre. Surtout pour une distribution qui n’est pas une énième dérivée d’Ubuntu qui empeste le purin jusqu’au moindre fichier de configuration.

J’ai utilisé mon ami Transmission pour récupérer en toute sécurité l’image ISO via bittorrent, puis j’ai demandé à mon autre ami VirtualBox de me donner un coup de main.

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AntiX MX-15 : une bonne distribution GNU/Linux à destination bureautique pour les fans de Debian qui n’aiment pas systemd ?

Il y a un an, en décembre 2014, je consacrais un article à la AntiX MX 14.3, pour son utilisation pour redonner vie à des ordinausores. Depuis, j’ai suivi d’un oeil attentif cette distribution basée sur la Debian GNU/Linux. La version MX-15 est basée sur la Debian GNU/Linux Jessie, mais pour des raisons d’ordre technique n’utilise pas systemd mais sysVinit.

On peut très bien décider de ne pas utiliser systemd pour des raisons techniques – ce que je comprends très bien – ou encore d’ordre idéologique… Sur ce deuxième point, une citation de Den Xiaoping me vient à l’esprit : « Peu importe qu’un chat soit blanc ou noir, s’il attrape la souris, c’est un bon chat. »

Comprenne qui pourra ou qui voudra. Cette courte parenthèse étant fermée, j’ai pu lire l’annonce de la sortie de la RC1 de la Antix MX-15.

Parmi les différences avec la Debian GNU/Linux Jessie classique, en dehors du système d’init, c’est la présence d’un noyau quand même plus récent, le 4.2. J’ai donc fait chauffer mon client de tipiakage bittorrent pour récupérer l’image ISO en 64 bits.

J’ai ensuite créé une machine virtuelle dans VirtualBox en prenant comme base une Debian. Je l’ai un peu gonflé, utilisant 2 Go de mémoire dédiée, 2 CPUs virtuels et 128 Go de disque dur.

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BlackLab Linux 7.01 : les créateurs ont-ils oublié de vérifier le fonctionnement de l’installateur ?

Fin mars 2015, je me fendais d’un billet assassin sur la Black Lab Linux 6.5. Cette distribution dérivée de la Xubuntu 14.04 LTS souffrait d’un mal étrange : celui d’avoir l’installateur qui se plante comme un MS-Windows Millenium sous amphétamines quand on veut utiliser une autre langue que l’anglais.

Près de 9 mois sont passés et la Black Lab Linux 7.01 a été publiée. Cette fois, la Xubuntu 14.04 LTS a été affublée d’une ergonomie et d’une présentation à la BeOS ! Après un look à la Amiga Workbench – quand la Black Lab Linux s’appellait encore OS/4 OpenLinux – les auteurs nous font une crise de nostalgie en reprenant BeOS sur le plan de l’apparence. Pourquoi pas ?

Comme pour tout article, je fais d’abord une première installation qui me permet d’avoir un premier aperçu de l’ensemble, faisant les captures d’écran lors d’une deuxième installation. J’ai donc lancé VirtualBox qu’on ne peut pas accuser d’être discriminatoire sur le plan de l’installation. Je ne compte plus le nombre d’Ubuntu officielles ou pas que j’ai pu installé en utilisant l’installateur dans la langue de Molière. Comme je le craignais, l’installateur s’est planté en beauté juste après l’installation de Grub ! À l’ultime étape ! Rageant, non ?

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Pearl Linux, la seule distribution héritière de PearOS en vaut-elle la peine ?

Ah, PearOS… Toute une histoire d’amour et de haine qui a rythmé les années 2012 et 2013 sur mon humble blog. Parmi les héritières potentiels de cette distribution GNU/Linux basée sur Ubuntu et voulant cloner l’interface de MacOS-X, il ne reste plus grand monde qui soit encore en vie. Outre la TrentaOS (dont j’ai parlé dans un article de novembre 2015), il y a la Pearl Linux.

Dans mon article de novembre 2015, j’étais resté un peu sur ma faim :

[…]
Pour la PearlOS, j’avoue que je suis plus perplexe. Soit il y a un problème technique avec le site internet, soit la distribution est morte. En tout cas, au moment où je rédige ce rapide article, rien se s’affiche sur le site officiel. La seule image ISO que je peux récupérer date de décembre 2014, sur l’espace sourceforge.[…]

Depuis, la situation s’est arrangée. Si on va sur le site de la Pearl Linux, on a droit à une douzaine d’images ISO disponibles, que ce soit pour la version 1.0, 1.5, voire 2.5 de la distribution. On a droit à des versions avec Mate Desktop, Xfce, Gnome, et le Pearl Desktop Environment… Sans oublier l’inévitable image ISO pour Raspberry Pi 2.

Autant dire que c’est un énorme bazar. Pour être certain d’avoir l’image ISO la plus récente – du moins, on peut l’espérer – j’ai pris l’ISO dite Pearl OS 2.5 en 64 bits. Elle date du 19 octobre 2015.

Cerise sur le gateau mal cuit ? L’environnement est basé sur Compiz… Ne hurlez pas à l’idiotie… Il y a un environnement qui est aussi basé sur Compiz. Un certain Unity, interface graphique utilisateur d’une distribution GNU/Linux peu connue, Ubuntu 🙂

Après avoir récupéré l’image ISO, j’ai lancé VirtualBox avec un modèle ubuntu dopé : 2 Go de mémoire vive, 2 CPUs virtuels et 128 Go de disque dur.

L’image du démarrage sur le liveCD m’a fait penser au logo des boites de lessives en poudre du début des années 1980… Ouille 🙂

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En vrac’ de fin de semaine.

Pour finir la première semaine du mois de décembre, un en vrac’ qui contiendra son lot de vachardises. C’est comme ça et pas autrement !

Commençons par le logiciel libre.

Quelques autres liens divers et avariés.

Voila, c’est tout pour aujourd’hui.

Demain, je serais un bête et méchant citoyen, j’irais voter au premier tour des régionales, mais je respecte les personnes qui ne votent pas. C’est leur choix, après tout.

Inutile de partir dans un débat sans fin dans les commentaires sur ce point précis, le recyclage ad-nauseam des arguments des deux camps n’ayant rien à envier aux guerres technologiques dans le logiciel libre… On peut faire mieux avec la bande passante, non ? 🙂

Makulu Linux Aero, le retour de la « joke distribution » ?

Dans le petit monde des joueurs de Doom (la version historique, celle sortie fin 1993), il y a un terme spécifique pour les niveaux volontairement créés pour être horriblement durs ou moches : c’est que l’on appelle des Joke Wads.

Dans le monde des distributions GNU/Linux, le phénomène des joke distributions est moins répandu. À vrai dire, en dehors de certaines horreurs comme la distribution dont je tairais le nom pour éviter l’accusation d’acharnenement post-mortem.

J’ai pu lire sur Distrowatch qui centralise la vie des distributions GNU/Linux que la Makulu Linux Aero est disponible.

J’avais déjà parlé de la Makulu Linux en avril 2015. Ma conclusion était vacharde :

Dire qu’elle est inutile et qu’elle n’apporte rien au shmiblick ? C’est certain. Dire qu’elle cumule les erreurs dignes de faire fuir un utilisateur voulant découvrir les distributions GNU/Linux ? C’est certain aussi.

La voir se vautrer alors que je ne demande que le lancement de l’outil qui permet de gérer les dépots tiers ? Je veux bien qu’un environnement virtuel soit problématique, mais à ce point ?

Tout ce que je peux rajouter, c’est ceci : si cette distribution meurt avant la fin de l’année, cela m’en touchera l’une sans me faire bouger l’autre.

Voulant voir si c’était toujours une vaste blague de mauvais goût, j’ai décidé de disséquer l’annonce de publication… Et de lancer l’ensemble dans une machine virtuelle. Mais commençons par disséquer l’annonce de publication.

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Mageia 5, la Debian GNU/Linux des distributions à base de paquets RPM ?

Lorsque j’ai parlé pour la dernière fois de la Mageia 5, c’était début mars 2015. À l’époque, je pensais que la version finale sortirait courant avril 2015. Ce qui prouve que je suis un expert en puissance – et donc que j’ai tendance à me planter royalement – c’est qu’au final la Mageia 5 est sortie le 19 juin 2015.

Dans l’article de mars 2015, j’osais une comparaison un peu osée :

[…]On se retrouve dans le même environnement familier, la seule différence étant le thème utilisé, et les logiciels qui sont montés en version. Si on peut prendre une image un peu facile, on peut dire que la Mageia est devenu la Debian GNU/Linux stable du monde des distributions en RPMs.

Est-ce un mal ? Non. Mais cela donne une image un peu « pépère » à la distribution qui pourrait plaire à des personnes cherchant une stabilité et qui n’aime pas les distributions de la famille de la Debian GNU/Linux.

C’est vrai qu’on ne voyait pas vraiment les différences avec la Mageia 4. Maintenant que la Mageia 5 est sortie depuis 5 mois, il est temps de voir si elle est toujours aussi « pépère ». Merci à un gentil lecteur – qui se reconnaîtra – de m’avoir demandé si je pouvais faire un billet sur l’héritière communautaire de la feu Mandriva Linux.

J’ai donc fait chauffé mon outil de tipiakage préféré pour récupérer l’image ISO de la version DVD. Je voulais avoir une installation aussi complète que possible.

Ensuite, j’ai utilisé mon ami VirtualBox en partant d’un modèle Mandriva Linux pour avoir une machine virtuelle dopée à la testostérone : 2 Go de mémoire, 128 Go de disque et 2 CPUs virtuels.

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