« Windfall » de Frontiers : une longue balade psychédélique dans les années 1970.

J’ai découvert cet album il y a quelques semaines de cela. Je l’ai écouté plusieurs fois, et à chaque écoute, je me suis dit : « Cette fois ci, tu l’achètes. »

Mais il y a eu des contretemps, et après une demi-douzaine de tentative, j’y suis parvenu.

Après une première piste qui fait penser à une longue respiration en musique, on est projeté dans un monde de musique douces, planantes, mélange de cordes, de percussion. Si on ferme les yeux et qu’on écoute la mélodie, on se croirait projeté dans le début des années 1970, à l’époque où les Pink Floyd préparait l’album « Atom Heart Mother ».

Cependant, on est loin des longs titres de plus de 7 minutes. Les pistes sont relativement courtes, mais s’enchainent les unes avec les autres comme s’il n’y avait qu’un long morceau en réalité. Une seule piste de 26 minutes !

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En vrac’ rapide et dominical.

En ce chaud dimanche de début août 2015, un petit article en vrac’. Comme d’habitude, commençons par le panier de crabes informatique, le logiciel libre.

  • Pour les fans de distributions GNU/Linux un peu redondante, j’ai demandé la ZorinOS 10 qui est officiellement sorti en version 10. Autant utiliser une Linux Mint si on veut une distribution qui reprend l’ergonomie générale de MS-Windows, non ? 🙂
  • Pour les fans du « oui, on a envie de payer pour juste avoir l’installateur », je demande la nouvelle béta de la Elive, une distribution basée sur Debian GNU/Linux et Enlightenment.
  • Dans la série, « tiens, elle est encore vivante », je demande la Black Panther OS 14.1, basée à l’origine sur la Mandriva Linux. D’origine hongroise, la distribution propose KDE SC 4.14.10, et a pour nom de code « Walking Dead ». Tout un programme, non ?
  • Dans la série, « oui, j’ai envie de faire une distribution pour astiquer mon ego », je demande l’Apricity OS, en gros une Archlinux (ou une Antergos au moins pour le jeu d’icones), avec une présentation à la Elementary OS / MacOS-X. J’aurais bien une idée du nom réel de cette distribution, mais je n’ai pas envie d’être cruel… Du moins, par pour le moment 🙂

Passons à la partie culturelle du billet.

  • Trouvé via un lien sur le réseau social fantôme à savoir Google Plus, le groupe de musique médiévale inspiré des troubadours provençaux, Cortesia. Pour plus d’infos, dont l’écoute entière de leur dernier album en ligne, sur leur site officiel.
  • Abby Gundersen, la compositrice et multi-instrumentaliste néo-classique, propose en pré-commande son deuxième album sur sa page bandcamp. Il s’appelle « Aurora »

Voila, c’est tout pour aujourd’hui.

« Cosmic Ground 2  » de Cosmic Ground : ah, la musique électronique des années 1970.

Le 25 juillet 2015, dans un article « en vrac' » j’avais parlé en vitesse du deuxième opus de Dirk Jan Müller, alias Cosmic Ground. Son premier opus n’est plus disponible qu’en version numérique, cependant.

Bien que l’album en version physique ne soit officiellement disponible qu’à partir du 3 août 2015, l’avoir précommandé m’a permis d’avoir une bonne surprise plus vite que prévu dans la boite aux lettres.

Les années 1970 en musique électronique ont été des plus prolifiques, et les grands noms du domaine sont fait la main à l’époque : Vangelis, Jean-Michel Jarre, Klaus Schulze, ou encore les Tangerine Dream.

Ici, nous avons un album d’environ 77 minutes, le tout divisée en quatre pistes. Oui, cela donne des pistes plutôt longues 🙂

C’est une musique hypnotique, sombre, typique de l’école de Berlin dans le domaine de la musique électronique. Ce sont des pistes qui vous emportent. C’est le genre de musique que j’aime à écouter en buvant un petit thé, et tout en essayant de mettre par écrit ma prose « littéraire » 🙂

Il est difficile de décrire ce genre de musique, car elle se vit plus qu’elle ne se décrit. Tout ce qu’il me reste à vous dire ? Bonne écoute 🙂

Critique de livre : « N.A.T.I.V » de Maurice Desborels

J’avais parlé du roman « N.A.T.I.V » de Maurice Desborels dans un en vrac’ rapide du 12 juillet 2015. Après avoir attendu une petite dizaine de jours son impression, son envoi et sa réception, je m’y suis attaqué ce week-end.

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Ce court roman – environ 120 pages – est à classer dans le genre anticipation, voire science fiction, mais sans le moindre artifice classique des romans de SF. L’histoire se situe dans les années 2050, et se base sur le duo de concepts que sont la néotinie et l’octogenèse.

Le postulat du livre est de savoir comment vivrait des personnes dont le développement intra-utérin ne serait pas de 9 mois, mais s’allongerait à 21 mois. En clair, comment vivraient des personnes N.A.T.I.V (nées à terme in vitro) ?

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De la sodomie de portefeuille comme sport préféré dans l’industrie musicale.

Oui, j’ai employé un terme volontairement grossier dans le titre de cet article, mais j’avoue que je commence à en avoir ma claque de voir des groupes et des éditeurs qui considèrent que les amoureux et amoureuses de musique ne sont que des portefeuilles sur jambes.

J’aurai pu employer le terme de siphonnage, mais c’est encore trop peu puissant pour exprimer la volonté de se faire du fric sans la moindre mauvaise conscience. Dans cette catégorie de productions uniquement faite pour amorcer et alimenter la pompe à fric, je pourrai prendre sans aucun problème la sortie des versions remastérisées des albums de Led Zeppelin par Jimmy Page en 2014.

Je pensais que les groupes et artistes sur Bandcamp avait compris la leçon et ne proposaient pas des produits peu fournis (du genre 2 ou 3 pistes de 3 à 4 minutes pièces) au dela de 5 € en numérique et 6 € en version physique.

Je me trompais lourdement. Alors que je fouillais la section metal de Bandcamp pour trouver des nouveautés, je suis tombé sur une page qui m’a fait sentir des drôles de sensations pas franchement agréables au niveau de l’arrière-train, avec le minuscule EP des « The Negation ».

Note du 28 juillet 2015 : la page en question a été modifiée, ne proposant plus que le CD pour 12€. Ce qui est plus raisonnable, même si une écoute préalable des pistes semble indisponible. Cf le commentaire du groupe sur cet article qui plaide l’erreur de conception dans la page bandcamp en question.

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« Passes By » de Grus Paridae : du bon rock progressif finlandais.

Il m’arrive d’être contacté de temps à autres par des groupes ou des musicien(ne)s sans que je sache coment ils ont réussi à me trouver. Autant les boites qui veulent me vendre des articles sponsorisés, ça me provoque une poussée d’urticaire, autant quand on me parle musique, j’ai tendance à prêter un oeil et une oreille plus attentive. Même si je n’accroche pas au contenu proposé, j’ai toujours la politesse de répondre. Certains domaines feraient bien d’en tirer une leçon…

Il y a quelques jours, j’ai reçu un courriel en provenance de Finlande (tiens, pourquoi cela me parle sur le plan informatique ?) d’un duo du nom de « Grus Paridae« . Les deux membres étant Petteri Kurki et Rami Turtiainen.

Le courriel en question indique que ce duo propose des créations pour les personnes appréciant Pink Floyd, David Bowie, Genesis ou encore Peter Gabriel. Ça commence déjà bien. Surtout quand comme moi, on considère que la période bénie du progressif, c’est la première moitié des années 1970 avec Genesis (version Gabriel), Yes, King Crimson, Pink Floyd pour le côté expérimental. Bref !

Le courriel est un peu « tardif » surtout que leur premier EP est sorti en mai 2014. Ayant pu accéder au kit de presse, j’ai récupéré les deux titres de l’EP en format mp3 320, qu’on peut écouter aussi sur Deezer ou sur Spotify.

Je dois dire que même si j’accueille agréablement les courriers musicaux, cela en m’empêche pas de rester objectif et de dire ce que j’en pense. L’EP est très court, une grosse dizaine de minutes.

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« Objections » des Rotters Damn : du très bon folk-rock français.

En fouillant sur Bandcamp – et en étant très patient – on finit toujours par tomber sur des pépites. Bon, il faut de l’obstination, mais ça finit toujours par payer.

C’est ainsi que j’ai pu tomber sur le deuxième EP des Rotters Damn, « Objections ».

Sorti en décembre 2014, cet EP nous propose un musique folk-rock à tendance progressive. Même s’il n’y a que cinq pistes pour un peu plus de 22 minutes, on dépasse à chaque fois les 3 minutes des titres qui pullulent sur les médias non-interactifs comme la télévision ou la radio.

La première piste « Fight & Prayers » nous plonge dans un folk-rock qui envoie du lourd dès le départ. Le chanteur a une voix qui me fait penser à Tom Waits, mais moins en « cassée et éraillée ».

La deuxième piste « In The Highway » rajoute une composante country. Son intro fait penser à une scène de western. Il ne manquerait plus que le saloon et l’ambiance enfumée 😉

La troisième piste « Archaic Minds » est la piste la plus folk classique de l’ensemble. Elle est presque entièrement acoustique, avec la voix du chanteur qui fait passer des frissons dans le dos.

L’avant-dernière piste « Take Shelter » reprend le côté folk-rock développé dans les pistes précédentes. La montée en puissance est progressive. L’ultime piste de l’EP « We Never Know » est acoustique dès le départ, et termine la vingtaine de minutes en douceur.

L’EP est disponible en version numérique à prix libre sur Bandcamp. Si vous préférez – comme moi, le vieux collectionneur – les versions physiques, le groupe vend l’EP sur son site.

Bonne écoute !

« The Moutain Ghost » de Kylver : Un LP plus que costaud.

Dans un en vrac’ récent, j’ai abordé le premier album de Kylver. Ce groupe britannique est spécialisé dans le metal progressif instrumental, teinté de post-rock.

Sur le plan pratique, « The Moutain Ghost » c’est un LP assez court, presque un EP, car il n’y a que 4 pistes. Mais la durée le fait entrer dans la catégorie des LP, car les pistes vont de 6 à 14 minutes, pour un total d’un peu plus de 38 minutes. Autant dire qu’il y a de quoi se mettre dans les oreilles.

Chaque piste est très travaillée, et on sent que le groupe a pris le temps de ciseler chaque morceau. La piste la plus longue commence l’album.

L’intro de cette piste me fait penser à celle d’un titre de Black Sabbath, tiré de l’album « Dehumanizer » du nom de « After All (the dead) ». Après une douce introduction, le morceau rentre très vite dans le vif du sujet. Même si on peut dire que la piste est un brin répétitive, cela ne la dessert pas le moins du monde.

Les deux pistes suivantes respectent le schéma de la première, avec un montée en puissance progressive. Pour tout dire, les deux pistes se complètent très bien.

L’ultime piste, qui ne fait que 8 minutes est plus inspiré psychédélique, assez teinté des années 1970, époque reine des tendances progressives.

C’est un album que je pourrais conseiller aux amateurs de mélodies progressives, surtout si on apprécie le rock bien lourd et la metal progressif. Ce premier opus est très réussi. À vous d’écouter, maintenant 🙂

En vrac’ dominical.

Un petit en vrac’ dominical, car il le faut bien. Et oui, il sera très petit 😀

Comme d’habitude, commençons par le panier de crabe, à savoir le logiciel libre.

Dans le domaine culturel ?

Ce n’est pas grand chose, mais faut pas en demander plus en ce moment 🙂

Critique du livre « Internet et les réseaux sociaux : que dit la loi ? »

Étant un vieux blogueur dont l’influence serait tout sauf négligeable selon certaines personnes – tiens, des rires de baleine dans la salle ? – je suis souvent contacté, aussi bien par des promoteurs d’articles sponsorisés ou apparentés qui peuvent aller voir si on peut attraper des coups de soleil sur Pluton – que par certains éditeurs pour me parler de leur produits (livre, logiciels), voire même certains groupes ou artistes.

Depuis plus d’un an et demi, je suis contacté régulièrement par le service de presse de l’éditeur Eyrolles, qui me présente rapidement des livres qui doivent sortir, avec la même question à la fin : « Souhaitez-vous découvrir le livre ? »

Presque à chaque fois, je réponds par la négative, le sujet ne me parlant pas. Je n’ai répondu que par 3 fois de manière positive. la première, c’était pour un livre sur le Raspberry Pi premier du nom en février 2014, la deuxième, c’était pour un livre concernant la création d’une boutique en ligne, sujet auquel je m’intéressais à l’époque – et qui me parle toujours – en mars 2015.

Et la troisième ? C’est plus récemment, quand un bouquin intitulé « Internet et les réseaux sociaux : que dit la loi ? ». Je tiens à remercier Marion Marin Dubuard pour m’avoir envoyé gratuitement un exemplaire. Il est disponible sur le site de l’éditeur et vaut la modique somme de 12,90€, en dehors des frais de ports.

Au moins avec cette longue introduction a le mérite de mettre les points sur les « i », je ne violerai pas l’article 20 de la LCEN (Loi pour la Confiance de l’Économie Numérique) du 21 juin 2004. Mais revenons-en au livre publié par les éditions Eyrolles.

Écrit par Fabrice Mattatia (Docteur en droit et expert en confiance numérique), ce petit ouvragee au format poche d’un peu moins de 250 pages, apparaît à première vue un peu court pour aborder un aussi vaste sujet que l’application du droit sur internet. En tout cas, il dépasse largement le simple cadre des réseaux sociaux : Facebook, Google Plus, Twitter, Diaspora*, Instagram, etc.

Il se base sur un principe juridique simple : « nemo censetur ignorare legem », qu’on peut traduire par « nul n’est censé ignorer la loi ».

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