Vous avez un mess@ge : que vaut-il 22 ans après sa sortie ?

Il m’arrive de revoir certains films qui ont marqué mes années de jeune adulte, mes 18 à 30 ans, en gros la période 1992-2004.

Cette comédie romantique de Nora Ephron, avec Tom Hanks, Meg Ryan, Greg Kinnear, Parker Posey, Dave Chappelle, Steve Zahn, Jean Stapleton et Dabney Coleman est sortie en 1998.

Elle reprend la bonne vieille intrigue des deux personnages principaux qui s’échangent des courriers électroniques  avant internet des lettres papiers –  qui sont amoureux l’un de l’autre en ligne, mais s’étriperaient volontiers pour des raisons économiques dans la vie réelle.

Il est intéressant de voir comment la vie était il y a une vingtaine d’années.

Entre l’interface d’AOL, les ordinateurs portables de l’époque, spécialement des macs pour le personnage de Meg Ryan et des PC pour Tom Hanks. Sans oublier la porteuse, souvenir criard des débuts de l’internet.

Sans oublier les écrans cathodiques, le métro où l’on voit des personnes en train de bouquiner. Cela nous apparait comme étrange, surtout quand on observe les zombies le nez plongé sur le téléphone portable. Zombie dont je fais partie.

Continuer la lecture de « Vous avez un mess@ge : que vaut-il 22 ans après sa sortie ? »

Auto-édition, le retour de la vengeance :)

Dans un article de septembre 2019, je parlais d’une série de contes que j’avais mis plusieurs mois à écrire à destination de mes filleuls.

Une étape importante a été franchi il y a quelques mois, mais n’étant pas dans la course à l’argent, je n’en parle que maintenant. En effet, les contes sont disponibles sur Amazon au format électronique (et j’ai poussé sur les conseils avisés de la « Dame en noir », private joke) à 2,99€ sachant qu’une vente me rapportera à peine 0,99€.

Pour le format papier, c’est 7€ hors taxe, soit 7,38€. Et mes royalties s’élèveront à 1,78€. Autant dire que pour arriver aux symboliques 1000€, il me faudra 1010 ventes au format électronique ou seulement 561 ventes au format papier. Youpi !

Je m’en explique plus longuement dans cette vidéo :

Voila, comme on le dit souvent, on n’est jamais mieux servi que par soi-même.

Ah, les easter-eggs…

Les easter-eggs en informatique sont des messages cachés plus ou moins subtilement par les auteurs d’un logiciel pour le signer. Il y a le célébrissime about:mozilla ou encore le flipper caché dans MS-Word 97, les crédits défilants dans Internet Explorer 4. Cela peut aussi prendre la forme de niveaux cachés, comme les deux niveaux hommages à Wolfenstein3D dans Doom 2, le dopefish dans Quake et Quake 2, etc.

Un site, eeggs.com en recense plus de 14 000 en rajoutant les films, les livres, les émissions télé, etc.

Entre 1998 et 2002, en pleine bulle internet, j’avais acheté un nom de domaine infoloufoque.com où j’avais mis un site qui au final avait dépassé les 750 références. Le site est depuis longtemps disparu, sauf pour Archive.org où un cliché du 16 mai 2002 est disponible 🙂

Comme quoi mon amour pour les easter-eggs ne date pas d’hier. J’ai fait une vidéo où je montre quelques easter-eggs inclus dans Planet-X3. À force de jouer à cet excellent petit RTS – auquel il ne manque qu’une extension de 5 ou 6 cartes – j’ai détecté des easter-eggs… Mais il doit sûrement en manquer à l’appel…

Et il y en a un, sur la carte « Urban Ruins » dans Planet-X2 pour Commodore 64, même si David Murray s’était plaint de ne pas pouvoir en mettre autant qu’il voulait faute de place en mémoire.

Bref, pour une fois que des oeufs de Pâques ne font pas grossir, autant en profiter, non ? Vous comprenez pourquoi j’aime à montrer ce genre de cachotteries – parfois mieux programmées que le reste – dans mes vidéos vieux geeks entre autres.

En vrac’ de milieu de semaine…

Un petit billet en ce mercredi de juillet 2020.

Côté culture ?

Pour finir ce rapide billet, un autre longplay de l’excellent RTS Planet-X3 dont j’ai parlé le 13 juin 2020, et que j’ai mis à jour entre temps, le sixième que j’ai enregistré. C’est déjà pas si mal que cela, 6 sur 13. C’est la carte « Two Islands », une des plus dures du jeu.

Bonne journée ! 🙂

En vrac’ de milieu de semaine…

Un petit billet en ce mercredi de juin qui se la joue été caniculaire 🙂

Côté culture ?

Roger Subirana vient de publier un album du nom de « Mirrors » qui contient des morceaux inédits, des collaborations, des versions lives et pleins de petites choses en plus ! /mirrors-album

Pour finir ce rapide billet, un autre longplay de l’excellent RTS Planet-X3 dont j’ai parlé le 13 juin 2020, le quatrième que j’ai enregistré. C’est déjà pas si mal que cela, 4 sur 13. C’est la carte « River Divide », en hommage à la première carte de Planet-X2 sorti sur Commodore 64 ?

Bonne journée ! 🙂

En vrac’ dominical.

Un court billet rédigé un dimanche matin nuageux du mois de juin 🙂

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Bonne journée 🙂

En vrac’ de fin de semaine.

Profitons d’un samedi matin de début juin pas trop chaud pour vrac’er 🙂

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Bonne journée 🙂

Certains groupes ne comprennent-ils pas qu’il y a des coûts psychologiques à ne pas franchir ?

Il y a près de 5 ans, en juillet et août 2015, j’écrivais deux billets sur les abus en terme de prix pour les albums de musique, spécialement pour les versions numériques, qui ne sont que des 0 et des 1 arrangés dans un certain ordre si on va au plus bas du contenu en question.

Que ce soit dans le premier article, écrit fin juillet 2015 sous le coup de l’énervement, ou dans sa suite écrite une quinzaine de jours plus tard, je donnais l’exemple d’album qui dépassait allègrement les 12 à 15€ pour des censure d’une dizaine de jurons fichiers au format non destructif flac… Il y avait dans le deuxième billet l’exemple d’un groupe de folk progressif « Elena’s Idea » qui proposait son album à 15€ en numérique et 25€ en format physique.

Étant retourné sur la page du groupe, qui n’affiche pas la moindre vente sur Bandcamp, les prix sont devenus un peu plus raisonnables… Respectivement 10€ et 15€ pour le numérique et la version physique.

Comme quoi, se retrouver sans la moindre vente, ça fait réfléchir et ça donne envie de revoir ses prétentions à la baisse. Après tout, tout le monde n’est pas comme une boite comme Apple pour vendre du matériel avec un logo fruité dessus pour deux à trois fois le prix du matériel équivalent ailleurs.

Ce qui m’a donné envie d’écrire ce billet, c’est la sortie du nouvel opus – qui est très bon – d’Astolat, « The Winning Tragedy » que j’attendais après le tout aussi bon Aokigahara sorti en 2014. Quand j’ai vu le prix, à savoir 15€, j’ai d’abord cru – et c’était logique – que c’était pour une version physique…

Malheureusement, j’ai vite déchanté. C’est 15€ pour l’album (12 pistes) et pour les versions instrumentales pour onze d’entre elles. 15€ ?! Désolé, mais c’est beaucoup trop cher pour simplement des fichiers que l’on peut perdre dans un choc appliqué à un disque dur externe en plein fonctionnement. Quant à la carotte des versions instrumentales, ça me fait penser au foutage de tronche des albums remastérisés de Led Zeppelin au milieu des années 2010.

Donc, et ça me fait mal au fondement de le dire surtout que j’attendais cet album avec impatience, ce sera pour moi un « non, désolé, je n’achète pas. » Je ne sais pas si je continuerai de suivre l’actualité du groupe, mais avec ce genre de faux pas stratégique, ça donne envie de s’en éloigner.

Avant qu’on me dise que « toute peine mérite salaire » – ce avec quoi je suis d’accord – il faut savoir aussi rester raisonnable et ne pas se mettre à dos les personne qui suivent le groupe depuis des années.

Et si cela ne touchait que le monde de la musique en ligne… N’oublions pas les délires de l’auto-édition et des sommes mirobolantes parfois demandées pour des livres numériques comme le soulignait Agnes dans un billet de juin 2018 de son blog.

Mémoires télévisuelles d’un enfant des années 1970, épisode 35 : Galactica (1978)

Il y a des séries qui vous marquent étant petit. J’ai déjà parlé des « Maitres de l’Univers« , de « Il était une fois l’homme » ou encore des « Années coup de coeur« .

Mais il y en a une – avec Buck Rogers au 25e siècle – qui m’a marqué dans mes jeunes années, c’est Battlestar Galactica sortie en 1978. Oui, je parle bien de la première avec Dirk Benedit dans le rôle de Starbuck, Richard Hatch dans le rôle d’Apollo, Lorne Greene dans le rôle d’Adama, Maren Jensen dans le rôle d’Athena et le méchant de l’histoire, John Colicos dans le rôle du comte Baltar.

Je m’en suis souvenu quand j’ai enregistré la vidéo suivante dans ma série « C’est trolldi, c’est permis ».

Le générique de la série de 1978, c’était ça :

Outre le fait qu’on sent l’inspiration de Star Wars dont le premier film était sorti un an plus tôt, on est dans la revisite des histoires bibliques : les 12 colonies, l’exode, la recherche d’une planète promise.

Continuer la lecture de « Mémoires télévisuelles d’un enfant des années 1970, épisode 35 : Galactica (1978) »

« Plow » de Tarmak : du très bon post-rock belge.

Il m’arrive d’être contacté par des groupes pour me faire connaitre un album qui doit sortir ou qui est sorti. À chaque fois, j’écoute les productions, ne promettant rien d’autre. Parfois c’est un coup de coeur. Parfois je n’accroche pas. J’ai été contacté par Tarmak il y a une dizaine de jours pour me parler de leur premier album, « Plow », disponible entre autre sur Bandcamp.

Pour parler rapidement du groupe, c’est un trio qui propose un post-rock assez musclé à 95% instrumental.

Il m’a fallu deux écoutes pour que j’accroche pour de bon et que j’achète un exemplaire numérique de l’album. Ce qui est la moindre des choses après tout !

L’album est bien proportionné : 26 minutes pour 4 pistes. La première piste « Krater » est comme un amuse gueule. C’est la seule piste qui comporte un tout petit peu de chant clair, qui dure environ 2 minutes sur les 7 de l’ensemble. C’est le genre de piste avec un rythme répétitif à la limite de l’hypnotique. Très bon.

Continuer la lecture de « « Plow » de Tarmak : du très bon post-rock belge. »