Les distributions GNU/Linux 100% libres reconnues par la Free Software Foundation : quel bilan en cet été 2015 ? Première partie.

Fin octobre 2012, je dressais un bilan des distributions GNU/Linux 100% libre, sous la forme de 3 articles, deux parus le 30 octobre : le premier parlant de la Blag Linux et de la Dragora, le second de la gNewSense et de la Parabola GNU/Linux. Un dernier, le 31 octobre parlait de la Trisquel GNU/Linux, de la Ututo et de la Venenux. Vu la longueur de l’article, deux parties sont nécessaires. Publier la première partie de cet article le jour même de la sortie de MS-Windows 10, à savoir le 29 juillet 2015 est un clin d’oeil au parangon du logiciel privateur.

Les distributions GNU/Linux de cet article en deux parties sont celles qui collent au mieux des idéaux défendus par la Free Software Foundation. Elles font donc partie des quelques 281 distributions encore en activité indexées sur distrowatch au 27 juillet 2015. Sans oublier les 262 en attente d’indexation.

Donc, si vous ne trouvez pas votre bonheur ici en terme de distributions GNU/Linux, vous le trouverez sans problème ailleurs 🙂

Pour la Blag Linux, qui est une vaste moquerie (il suffit de voir la vitalité des listes de publications, que ce soit la liste utilisateur ou développeur qui n’a connu aucun message entre février et juin 2015), je reviendrai à ce que je disais dans un article coup de gueule d’octobre 2014 :

Et la goutte d’eau qui fait déborder le vase ? L’annonce de publication de la version qui s’avère être une… version alpha ! En clair, on est passé (capture d’écran et vidéo à l’appui) d’une version dite stable à une alpha qui est le premier stade de développement d’une distribution !

Si cela n’est pas du « on se moque du monde » en version XXXL, qu’est-ce que c’est ? Autant dire que le projet GDNewHat qui était vraiment utilisable, modulo le caricatural GNU/Icecat fourni avec la distribution s’est sabordé pour rien.

Inutile de préciser que cela disqualifie la Blag Linux et qu’il n’est pas besoin de gaspiller de l’encre électronique en plus sur ce projet qui meurt à petit feu.

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Viperr 7 : le retour du serpent !

En ce 28 juillet 2015, sur le réseau social fantôme, j’ai nommé Google+, j’ai eu droit à un petit message assez intéressant, concernant la Viperr.

+Frederic Bezies la version finale de viperr7 est dispo sur le repos habituel 😀

Je dois dire que j’ai un faible prononcé pour cette distribution qui reprend le principe de la Crunchbang avec une base Fedora Linux. Même si l’annonce officielle n’est pas encore disponible, j’ai eu le « feu vert » d’un des développeurs pour en parler. La seule chose que je peux vous dire, c’est que l’ISO en 64 bits pèse, dixit wget un peu plus du Go symbolique. Et non, vous n’aurez pas l’adresse avant l’heure, bande de chenapans ! 😀

Y a pas à dire, avoir été béta-testeur de quelques ISOs de développement aide à bien se faire voir des adorateurs de reptile.

requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 1107296256 (1,0G) [application/x-iso9660-image]
Sauvegarde en : « Viperr7_x86_64.iso »

Viperr7_x86_64.iso 100%[=====================>] 1,03G 3,49MB/s ds 4m 42s

Le nom de code de la Viperr 7 est « Nyarlathotep ». Merci H.P. Lovecraft pour le nom que l’on doit éternuer. À quand la version Shub Niggurath ? 😀

Après un cadeau de noël 2014 un peu en avance avec la Viperr 6, est-ce que la Viperr 7 basée sur la Fedora 22 sera un cadeau en plein été ?

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Semplice 7 : le retour de la distribution GNU/Linux austère mais fonctionnelle.

J’avais parlé pour la dernière fois de la Semplice en décembre 2013. Plus d’un an et demi est passé, et la sortie en avril 2015 de la version 7 de cette distribution propose un environnement maison basé sur Openbox est une bonne occasion de faire un nouvel article. Je tiens à remercier fifo qui a laissé un commentaire, sur un précédent article, me faisant penser à jeter un oeil sur la Semplice.

Pour mémoire, la Semplice, c’est une base de Debian GNU/Linux Unstable (alias Sid), avec OpenBox et l’environnement maison Vera, Pragha (pour la musique) et plein de bonnes choses. Son nom de code parlera aux amateurs de rock psychédélique, car c’est « Comfortably Numb ». Juste la sixième piste de la deuxième partie d’un album peu connu du nom de « The Wall » 🙂

Fermons cette rapide parenthèse culturelle, et voyons ce que la Semplice 7 a dans le ventre. C’est la version 7.0.1 qui est proposée au téléchargement. J’ai récupéré la légère ISO (uniquement 653 Mo) de la Semplice 7.0.1 en 64 bits.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://freefr.dl.sourceforge.net/project/semplice-linux/releases/7/7.0.1/amd64/semplice64_current-7.0.1_701.0.iso
–2015-07-27 17:55:42– http://freefr.dl.sourceforge.net/project/semplice-linux/releases/7/7.0.1/amd64/semplice64_current-7.0.1_701.0.iso
Résolution de freefr.dl.sourceforge.net (freefr.dl.sourceforge.net)… 2a01:e0d:1:8:58bf:fa88:0:1, 88.191.250.136
Connexion à freefr.dl.sourceforge.net (freefr.dl.sourceforge.net)|2a01:e0d:1:8:58bf:fa88:0:1|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 685092864 (653M) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : « semplice64_current-7.0.1_701.0.iso »

semplice64_current- 100%[=====================>] 653,36M 3,45MB/s ds 3m 21s

2015-07-27 17:59:02 (3,26 MB/s) — « semplice64_current-7.0.1_701.0.iso » sauvegardé [685092864/685092864]

J’ai ensuite fait chauffer VirtualBox avec la machine virtuelle type : 2 Go de mémoire vive, 2 CPUs virtuels, 128 Go de disque. Pour gagner du temps, j’ai choisi de lancer directement l’assistant d’installation de la distribution, deuxième option au premier lancement.

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De la sodomie de portefeuille comme sport préféré dans l’industrie musicale.

Oui, j’ai employé un terme volontairement grossier dans le titre de cet article, mais j’avoue que je commence à en avoir ma claque de voir des groupes et des éditeurs qui considèrent que les amoureux et amoureuses de musique ne sont que des portefeuilles sur jambes.

J’aurai pu employer le terme de siphonnage, mais c’est encore trop peu puissant pour exprimer la volonté de se faire du fric sans la moindre mauvaise conscience. Dans cette catégorie de productions uniquement faite pour amorcer et alimenter la pompe à fric, je pourrai prendre sans aucun problème la sortie des versions remastérisées des albums de Led Zeppelin par Jimmy Page en 2014.

Je pensais que les groupes et artistes sur Bandcamp avait compris la leçon et ne proposaient pas des produits peu fournis (du genre 2 ou 3 pistes de 3 à 4 minutes pièces) au dela de 5 € en numérique et 6 € en version physique.

Je me trompais lourdement. Alors que je fouillais la section metal de Bandcamp pour trouver des nouveautés, je suis tombé sur une page qui m’a fait sentir des drôles de sensations pas franchement agréables au niveau de l’arrière-train, avec le minuscule EP des « The Negation ».

Note du 28 juillet 2015 : la page en question a été modifiée, ne proposant plus que le CD pour 12€. Ce qui est plus raisonnable, même si une écoute préalable des pistes semble indisponible. Cf le commentaire du groupe sur cet article qui plaide l’erreur de conception dans la page bandcamp en question.

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En vrac’ rapide de fin de semaine.

Étant donné que je serais absent de mon clavier d’ordinateur une bonne partie du week-end, un petit en vrac’ pour meubler jusqu’à lundi prochain.

Commençons par le monde du logiciel libre.

Parlons culture maintenant.

Pour finir, je ne pouvais pas ne pas parler – même brièvement – de la loi sur le renseignement. Outre l’inutilité congénitale de la loi, et pour éviter de rajouter ma prose à celle déjà existante, je vous renvoie à l’article de Tristan Nitot qui regroupe pas mal de liens.

Bon week-end !