« L’ombre du papillon » de Marilyse Trécourt : encore un changement de genre réussi ?

Ce roman, sorti le 4 novembre 2016, est le troisième que je lis de Marylise Trécourt. Après le comique et le thriller psychologique, voici qu’elle s’attaque à un genre franchement casse-gueule si mal maîtrisé, le fantastique avec deux thèmes plus que classiques : le voyage dans le temps et son camarade, le monde parallèle.

L’histoire commence le 21 avril 2015. Thomas, 38 ans, retombe par hasard sur la maison de ses grands parents où il a passé les meilleures années de son enfance. Alors qu’il rentre dans la maison abandonnée depuis une vingtaine d’années, sa grand-mère lui apparaît et lui propose un marché : revivre les 20 dernières années de sa vie, tout en gardant les souvenirs de sa « première » vie. Il y a une condition à ce marché : revenir le 21 avril 2015 à la maison, et faire un choix cornélien : soit garder sa nouvelle vie, soit choisir la deuxième qu’il vient de vivre.

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Quand l’art du troll de qualité se perd, on n’a plus que nos yeux pour pleurer.

Je pensais bêtement pouvoir consacrer mon samedi matin – et le reste de mon week-end – à des activités plus agréable que pousser une énième gueulante sur la bétise humaine. Sur mon article consacré à la MX-16, l’inutile et éternelle guerre des init a repris de plus belle, avec le commentaire du « vilain gros minet » (qui est un pseudo aussi développé que le contenu qui a suivi) et que je recopie verbatim :

sic :
« qu’un système d’init fasse le travail qu’on lui demande »
donc systemd, qui en fait plus et trop , et pas mieux, qui n’est pas un système d’init, mais le prend en charge en s’imposant sous l’aspect « pratique » , un peu du microsoft quoi …
et vous direz quoi quand ses devs le sortiront de la licence libre ?

Il faudra me dire quel logiciel en LGPL est passé sous une licence non-libre. J’avoue qu’en 20 ans de présence plus ou moins prononcée dans le monde du logiciel libre, je n’en vois pas des masses. À moins que je sois d’une inculture crasse ?

J’y reviendrai un peu plus loin. En attendant, j’ai envie de citer le chapô d’un article concernant la Refracta 8.0, une dérivée du fork plus idéologique que technique de la Debian, j’ai nommé la Devuan.

There are probably some people living in the world today who still haven’t heard of systemd, though I doubt that any of them read DistroWatch. More digital ink has been spilled debating the topic of init systems than any other in techie history. There is probably nothing I can say about systemd that hasn’t already been said, and no argument either for or against it that hasn’t been repeated ad nauseum. So I won’t waste this review seeking converts for The Cause™. I don’t expect the issue to be finally settled until the Sun swells up to become a red giant and evaporates the Earth.

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En vrac’ de fin de semaine.

Comme chaque fin de semaine, l’obligatoire billet en vrac’. Court mais costaud 🙂

Je le poste tard vendredi soir, au lieu de samedi dans la matinée. Faut savoir profiter de l’inspiration 🙂

Côté logiciel libre et informatique :

  • Vous aimez la Slackware Linux, mais vous ne la trouvez pas assez « libre » au sens de la FSF ? Essayez donc la FreeSlack !
  • Comme s’il y en avait besoin… Un nouvel OS libre est disponible. Son nom ? MinocaOS. Plus d’infos sur le site officiel du projet.

Côté livres ?

  • Marylise Trecourt vient de sortir son quatrième roman, « L’ombre du papillon ». Une invitation pour voir différemment les voyages temporels ?
  • Lann Stereden a sorti son dernier roman policier qui est franchement inspiré de l’actualité, car l’action se passe durant… une campagne présidentielle ! Son nom ? « Le dernier contrat ».

Côté musique ?

Bon week-end !

Zombie Kebab : de la zombicalypse débordante d’humour.

Je ne suis pas un grand fan des récits de zombie et d’apocalypse à base de zombie. On présente souvent les zombies comme des monstres idiots, obnubilé par la volonté de se « reproduire ». Un peu comme les vampires du film « The Last Man on Earth » avec Vincent Price.

Ici, Olivier Saraja nous propose un récit où le héros Hakim, qui joint les deux bouts pour nourrir sa famille, est contaminé par un produit chimique suite à un incident dans un laboratoire souterrain. Oui, ça fait un peu penser au scénario du premier Half-Life sur certains plans 🙂

Le produit chimique zombifie Hakim qui nous raconte par le détail ses aventures.

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