Le 3 juin dernier, les trois premiers album de Led Zeppelin en version deluxe remastérisés sont sortis. Dans un article des Inrocks daté de mars 2014, on peut avoir la liste des bonus. L’expression de foutage de gueule pour les albums Led Zeppelin II et III peut s’appliquer.
Quel intérêt d’avoir des « roughs mix » en clair des maquettes retravaillées par la suite pour donner les versions finales comme pour le CD bonus de « Led Zeppelin II » ?
Les bonus du troisième album ne sont pas mieux lotis. Mis à part deux inédits et un blues, on voit que c’est le remplissage qui a été la règle.
Le seul album vraiment intéressant au niveau du CD bonus, c’est le premier, avec un concert du groupe à l’Olympia en 1969 où certains titres du premier albums sont repris et améliorés en live.
En clair, si vous n’avez pas les trois premiers albums du groupe anglais, vous pouvez acheter ceux-ci, même si les CDs bonus resteront dans le coffret.
L’offre est à mon avis, un foutage de gueule bien costaud et fait uniquement pour prolonger les droits d’auteurs. Comme avait dit Frank Zappa sur le titre d’un des ses albums qui pastichait « Sgt Peppers » des Beatles : « We’re Only in It for the Money », ce qu’on peut traduire par un : « Nous sommes seulement là pour l’argent ». C’est bien le cas de cette réédition.
Salut,
Personnellement, je place Led Zeppelin IV comme le meilleur album du groupe. j’aurais aimé écouter la différence entre la version originale et un remix.
En tout cas merci de m’avoir fait économiser des brouzoufs sur ce coup là.
Il te suffit de lire le listing des bonus pour comprendre que seule la remastérisation du premier volume est intéressante pour les personnes ayant déjà la discographie plus ou moins complète.
Sur les forums on trouve des commentaires qui signalent que Jimmy Page aurait procédé à une simple inversion stéréo sur certains titres; ceci plus l’inclusion de bootlegs plus ou moins audibles suffit à classer cet album deluxe dans les dispensables.
Le seul vrai bonus intéressant, c’est le concert de l’Olympia de 1969 avec le premier album, car il apporte quelque chose de « palpable ». Le reste…