Viperr 6 : le retour du reptile linuxien.

La distribution légère basée sur la Fedora Linux revient après sa version 5, sortie aux alentours de noël 2013. J’avais parlé de la Viperr 5 le 24 décembre 2013.

Ayant pu mettre la main sur l’ISO finale de la Viperr 06, grace à une annonce sur Google plus (vous savez, le réseau social fantôme), et après avoir apporté mon humble aide au débogage de la version via des retours sur des ISO intermédiaires, j’ai eu envie de faire un article sur cette distribution que j’aime beaucoup.

Basée sur la Fedora 21, l’équipe de la Viperr nous propose une nouvelle version de cette distribution, aussi bien en version française ou en version anglaise. C’est assez rare de voir une distribution dans la langue de Molière. Autant en profiter. L’ISO a cependant pris un peu de poids au passage entre les deux versions. Elle est passée de 868 Mo à un peu moins d’un Go.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://coyotus.com/viperr/iso/Viperr6_fr-x86_64.iso
–2014-12-23 08:47:39– http://coyotus.com/viperr/iso/Viperr6_fr-x86_64.iso
Résolution de coyotus.com (coyotus.com)… 2001:41d0:1:1b00:213:186:33:4, 213.186.33.4
Connexion à coyotus.com (coyotus.com)|2001:41d0:1:1b00:213:186:33:4|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 1047527424 (999M) [application/x-iso9660-image]
Sauvegarde en : « Viperr6_fr-x86_64.iso »

Viperr6_fr-x86_64.i 100%[=====================>] 999,00M 2,56MB/s ds 6m 32s

2014-12-23 08:54:12 (2,55 MB/s) — « Viperr6_fr-x86_64.iso » sauvegardé [1047527424/1047527424]

J’ai donc fait chauffer VirtualBox pour vous montrer ce que cette version a dans les tripes.

Dès le premier démarrage on a directement l’installateur lancé. Si vous désirez cependant tester l’ensemble sans l’installer au préalable, il suffit de quitter l’installateur. Si vous voulez ensuite installer la distribution, si vous êtes toujours sur la session « live », il vous suffit de vous déconnecter en cliquant avec le bouton droit du bureau, option Quitter, puis déconnecter. On accède alors de nouveau à l’installateur.

Anaconda nous accueille et nous permet d’installer la distribution en quelques minutes. Ensuite, on aime ou pas la nouvelle génération d’Anaconda. Je la trouve plus synthétique et plus agréable d’accès.

J’ai conservé les options par défaut en rajoutant un compte utilisateur classique.

Au démarrage suivant, le script de post-installation nous accueille et nous permet de faire rapidement la série d’action suivantes :

  1. Installer les thèmes grub2 et plymouth pour Viperr
  2. Installer les mises à jour
  3. Récupérer LibreOffice et enlever Abiword
  4. Ajouter Numlockx (pour verrouiller le pavé numérique)
  5. Ajouter le support des imprimantes
  6. Rajouter Dropbox
  7. Rajouter Flash Plugin
  8. Rajouter Google Chrome
  9. Rajouter des jeux proposés par la Viperr (OpenSonic, Landes Eternelles, Dungeon Crawl Stone Soup)

Une fois la post-installation terminée, on peut enfin utiliser la Viperr 6 et voir ce qu’elle a dans les tripes. J’ai dû, cependant, rajouter le dépot RPM Fusion pour pouvoir me passer entièrement d’Adobe Flash. La vidéo ci-dessous vous montre la distribution en action.

Cette distribution est vraiment très légère. Sachant que j’ai 2 Go de mémoire vive dans la machine virtuelle, et qu’on monte rarement au dessus des 15 à 20% consommés, cela donne environ entre 350 et 400 Mo demandés. Ce qui est somme toute assez raisonnable. Elle est très rapide, même si le thème officiel oblige à une chose : aimer le vert et le noir ensemble 🙂

Dans les défauts de la distribution ? La difficulté avec laquelle on modifie le menu d’applications. On est obligé de faire tout à la main, ce qui est un peu dommage. Aussi l’absence d’installation de certains greffons gstreamer pour avoir directement le support natif du html5 en audio et vidéo pour pouvoir dire adieu à cette incongruité technique qu’est Adobe Flash.

Contrairement à la Viperr 5, je n’ai rien trouvé qui me pourrisse vraiment la vie dès le départ, mis à part la volonté geekesque de mettre à la porte Adobe Flash et d’utiliser l’audio et la vidéo via HTML5. C’est donc un énorme progrès.

Surtout, ce qui est agréable, c’est d’avoir une distribution proposant directement le support dans la langue de Molière. Si vous avez une vieille machine avec un ou deux Go de mémoire vive, que vous aimez le minimalisme et que vous n’êtes pas allergique aux RPMs, essayez donc la Viperr !

8 réflexions sur « Viperr 6 : le retour du reptile linuxien. »

  1. Une distribution pour utilisateurs reptiliens qui semble tenir ses promesses, apparemment tu sembles bien maîtriser le menu OpenBox dont je ne suis pas trop fan, mais j’imagine que c’est une question d’habitude.
    A pluche.

  2. Bien content qu’elle soit encore là ,je l’avais utilisé une période (version 1 et 2) avant de passer à Crunchbang , mais elle était trop chronophage (j’arretais pas de bidouiller les menus ,le conki ,etc…)

  3. Une distribution qui n’a pas l’air destinée aux débutants !

    Et sinon tu ne dis pas si c’est une distribution agréable à utiliser au quotidien, tu en dis quoi à ce niveau ?

    1. Pour les personnes aimant les distributions légères, c’est une distribution à envisager pour une utilisation au quotidien, surtout sur le plan de l’évolution technique, étant donné que Viperr est basé sur le Fedora Linux.

  4. HeLLo,

    C’est dommage que dans une distrib. travaillée comme ça, quand on ouvre Thunar, Hé bim, pas d’icônes, & pour les remettre -> bonjour, je croyais connaitre un brin Obox, Hé rebim, je pourrais + le dire…

  5. Celà fait deux jours que je suis avec ce remix de Fedora.
    C’est un peu long pour personnaliser openbox & tint2 à la mano mais tellement intéressant de savoir le refaire ensuite. En tout cas, avant, avec 2G de mémoire vive ça ramait un peu avec Fedora gnome shell ou cinnamon. Je la trouve un peu bling bling mais juste ce qu’il faut et pour l’instant ce n’est que du plaisir. Elle distille son venin et on se sent léger.

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