Le monde de l’auto-édition : À grand espoir, grande déception ?

Je suis un auteur auto-édité, comme de nombreuses personnes qui grattent le papier physique ou électronique, depuis la mi-2014.

Étant un vieux de la vieille, j’apprécie autant les livres physiques que les livres électroniques. Pour publier ma trilogie de SF dystopique, aussi bien en format papier qu’électronique, cela m’a coûté une certaine somme. En gros, dans les 88€ à chaque fois.

J’aurais pu passer directement par Amazon, et j’aurais économiser les dits 88€ depensés à chaque publication. Mais à l’époque, Amazon ne proposait pas de format papier, et je ne voulais pas risquer de proposer des livres électroniques vérolées par les inutiles et contre productives DRMs.

Comme j’aime à jouer la transparence, je peux vous dire que sur ma première trilogie qui m’a coûté 264€ à faire publier, au 20 avril 2016, j’ai touché un peu moins de 175€, dont près de 20€ en attente de reversement.

droitsDonc, j’en suis encore de 100€ de ma poche. Autant dire que je vais bientôt pouvoir ouvrir en compte numéroté en Suisse ou dans un autre trou noir fiscal… Ou pas ! 🙂

Déjà, il faut arrêter de rêver sur l’idée qu’on puisse se faire des testicules en or. Comme je l’ai dit dans un autre article, concernant la disponibilité de mon dernier roman, dans le monde de l’auto-édition, il y a beaucoup de personnes qui participent, et très peu d’élu(e)s.

Si on arrive à voir du 3 ou 4% d’auteur(e)s auto-édités qui signent avec des grosses écuries éditoriales, c’est vraiment le bout du monde

Pour info, le texte est disponible sur Amazon qui semble rechigner à le faire passer en gratuit. Il est donc, temporairement je l’espère, à la somme folle de 0,99€. Sans DRMs.

Vous ne voulez rien payer ? Il est toujours disponible sur Kobo et Atramenta.

Mais il y a d’autres sources de déception, le premier point étant le trafic de commentaires complaisants, le deuxième étant les auteur(e)s qui sont obnubilés par leur promotion au point de devenir aussi légers que des dames hippopotames enceintes.

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En vrac’ mercurien… euh, marsien ;)

Un rapide en vrac’ uniquement culturel. Pour changer et publié avec quelques heures d’avance ! Et marsien ? Mardi, c’est le jour du dieu Mars (Arès pour les grecs), sauf erreur de ma part.

Côté livres et apparentés ?

  • Dans la catégorie « roman à éviter après avoir lu l’extrait proposé gratuitement », je demande « Régis » de James Osmont. Outre la couverture qui est peu attrayante, je n’ai pas accroché au personnage psychotique et surtout à l’utilisation des attentats de novembre 2015 comme point de départ chronologique. À vous de voir, car les coups et les douleurs
  • Si vous aimez les romans noirs, qui font un peu penser à l’ambiance du « Nom de la Rose » pour le côté unité de lieu, alors « De pierre et de sang » pourra vous plaire. Merci à Agnès de me l’avoir fait découvrir.
  • Pour finir, un petit peu d’auto-promotion pour mon dernier roman en accès libre. Après sa disponibilité sur Atramenta, je l’ai rajouté sur Kobo sans DRMs. Pour Amazon et sans DRMs ? En cours, car il est encore payant pour le moment, même si c’est pour l’euro symbolique, du moins au 19 avril 2016. Sa gratuité ne saurait tarder.

Côté musique ?

  • Prenez de la pop, rajoutez du psychédélique, un peu de rock, et secouez bien. Vous obtiendrez l’album « Watermelon Summer » d’Annabelle Chairlegs.
  • Dans la catégorie pop-rock indépendant et originaire du pays de l’érable, je demande le groupe Chocolat… 🙂
  • Dans le genre WTF, je demande Desampa qui mélange musique électronique, soul et r’n’b. C’est du spécial 😉

Voila, c’est tout pour aujourd’hui, mais c’est déjà pas mal, non ? 🙂

À plus !

« La Brume Électrique » : Encore une preuve que le post-rock français, c’est de la bonne ?

Le « blogueur influent », que je suis, est de temps en temps contacté par des groupes ou des artistes qui me proposent d’écouter leurs dernières créations.

J’écoute toujours par simple respect. En parler, c’est une autre paire de manche.

Vers le 20 mars 2016, j’ai reçu un courrier du groupe La Brume Électrique annonçant la sortie de leur premier album éponyme. J’en avais rapidement parlé à l’époque dans un billet en vrac’.

Puis, la vraie vie s’invitant, je n’avais pas eu l’occasion de réécouter l’album jusqu’à ce matin, pour me changer de la musique techno excrémentielle commerciale que m’impose mes voisins le week-end.

C’est du post-rock léger, aérien, instrumental, avec des mélodies qui fleurent bon les années 1970 dans leur ambiance. On est loin du post-rock de Mono qui joue la facilité des mélodies saturées dans ses titres.

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Les images ISO communautaires de la Manjaro vont-elles finir par devenir son échafaud ?

Un petit billet coup de gueule en passant sur un phénomène qui est en train de tuer à petit feu la crédibilité d’une excellente distribution, la Manjaro Linux. Promouvoir des images ISO d’une qualité si faible, est-ce pour alimenter le site officiel, en attendant la sortie de la Manjaro Linux 16.06 alias Daniella ?  J’avoue que je l’ignore.

Je n’ai pas envie de m’allonger outre mesure sur ce problème d’images ISO tellement moisies et non testées sérieusement comme cela a été le cas avec la Manjaro Linux E20 qui montre qu’on n’a jamais atteint le fond du pire. Qu’on peut toujours creuser.

Je me suis déjà exprimé longuement sur le danger des images ISO communautaires pour la Manjaro Linux, comme sur ce billet de juin 2014. Donc près de deux ans que ce problème pourrit l’image de la Manjaro Linux. Il suffit de tomber sur des créateurs d’images ISO dont l’égo donnerait une indigestion à un trou noir supermassif pour donner des horreurs comme la Manjaro Linux E20 qui tient plus de la version alpha mal dégrossie qu’autre chose, je remercie Baba Ohrum pour sa vidéo pour m’avoir donné l’explication de l’écran noir.

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Savez-vous suicider une distribution GNU/Linux à la mode, à la mode…

Je m’étais pourtant juré de ne pas faire d’articles sur ce sujet, mais la coupe est pleine. Dans un billet en vrac’ récent, je disais :

La Manjaro Linux communautaire de la semaine : cette fois, c’est au tour d’Enlightenment 20 de passer sur le grill. Plus d’infos sur le site officiel.

J’ai commis l’erreur de la télécharger pour voir à quoi elle ressemblait… Mal m’en a pris… Je dois avoir un sacré mauvais karma à purger.

Outre le fait qu’on a l’impression que l’image ISO a été finie à l’urine frelatée, voici la liste des bugs que j’ai pu constater :

  1. L’installateur proposé ne détecte pas la connexion réseau alors qu’elle existe.
  2. L’installateur ne peut pas être tué si le besoin s’en fait sentir en cas de plantage.
  3. Impossible d’avoir un démarrage en mode graphique en post-installation. Ce qui est des plus ennuyeux.

Le plus simple est de visionner la vidéo disponible un peu plus loin. J’y suis assez grossier, mais quand on voit la tronche du résultat, difficile de garder un vocabulaire d’une politesse impeccable.

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