Vieux Geek, épisode 140 : ShadowCaster, l’ancêtre lointain d’Hexen

Alors que j’étais en train d’écrire l’épisode 139 de la série Vieux Geek, je me suis souvenu d’un titre développé par Raven Software au tout début de l’existence du studio, et qui a été le lointain ancêtre – dans l’esprit – d’Hexen.

Ce titre, c’est ShadowCaster. Sorti en 1993, il prend un mélange de FPS et de jeu de rôle, de manière simplifiée. Sur le plan technique, il se base sur une version améliorée du moteur de Wolfenstein3D par John Carmack.

Cette version améliorée du moteur a servi de laboratoire au développement de Doom, car il possède des textures pour le plafond et le sol, une gestion plus fine de la luminosité et plein de petites choses. On peut aussi sauter et nager, ce qui permet un début de support de la troisième dimension.

On y incarne Kirt, un jeune homme qui apprend via son grand père qu’il vient d’une autre dimension, qu’il a des pouvoirs de métamorphoses et qu’il doit y retourner pour y combattre un renegat du nom de Malkor.

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Vieux Geek, épisode 139 : quand Raven Software punissait de manière créative les tricheurs

De tout temps à jamais, le combat contre la triche a été le cheval de bataille des éditeurs et des développeurs. La triche est aussi vieille que le jeu. Que celui ou celle qui n’a jamais triché dans un jeu vidéo me jette le premier octet. Mais pas sur la tête, ça fait mal !

Tout a été essayé, comme le rajout de détection d’outils de triches. Mais rien ne vaut la solution plutôt radicale trouvée par Raven Software Heretic (1994) et Hexen (1995).

Ce sont les deux premiers volets d’une trilogie qui s’est terminé en 1997 avec l’excellent Hexen II. Si Heretic est un FPS des plus classiques qui se passe dans un monde d’Heroic Fantasy, Hexen (basés comme Heretic sur le moteur de Doom) puis Hexen II (basé sur le moteur de Quake) on arrive dans un mélange de FPS et de jeu de rôles assez intéressant.

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Certaines distributions GNU/Linux survivent-elles uniquement grâce à leur intérêt historique ?

Le monde des distributions GNU/Linux existe depuis 1992-1993, soit un gros quart de siècle. La seule distribution née en 1993 encore en vie, sauf erreur de ma part et en dehors de la Debian GNU/Linux, c’est la Slackware Linux. C’est une distribution que j’adore, pour une simple et bonne raison : c’est celle qui m’a fait perdre mon pucelage linuxien en 1996. Bref 🙂

Pour la faire courte – oups, je n’aurais pas dû employer cette expression – c’est la distribution dont j’aime à regarder ce qu’elle devient. Au moment où j’écris cet article, fin février 2019, cela fait près de trois ans que la dernière version stable est sortie.

Le 21 février 2019, Adrien Linuxtricks en collaboration avec Serge a fait un live de présentation de la vénérable ancêtre.

Cependant, aussi stable que soit la Slackware Linux, elle fait son âge et montre surtout ses limites de conceptions. L’absence de gestion des dépendances. Je veux bien que la gestion des dépendances ait été infernale jusqu’à une certaine époque, mais depuis une bonne douzaine d’années, je n’ai presque jamais eu de problèmes avec elles.

Suite au live, j’ai eu envie de faire un point sur la Slackware Linux current. Mais avec Mate-Desktop en tant qu’environnement de bureau via le projet Mate SlackBuilds.

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Deux endroits pittoresques sur Biganos : son port et le lac Vert.

Cela fait un petit mois que je n’ai pas publié de vidéo de balade. Outre le temps qui ne s’y pretait pas trop, je n’ai pas été trop inspiré.

Fin janvier 2019, j’enregistrais une petite promenade faite pas très loin de chez moi, du côté du lac Vert.

Mais je me suis dit qu’il fallait que je complète avec un autre endroit très agréable, le port de Biganos. Bien qu’il y ait un deuxième port, dit des « Tuiles », je préfère celui que je vous présente en vidéo ci-dessous.

Oui, à un moment, je parle de pins maritimes, alors qu’il y a beaucoup de chênes sur la vidéo. Mais les deux essences d’arbres cohabitent par chez moi.

J’ai d’autres idées de balades, il faut juste que je les prépare.

Bonne journée !

La fin de la disette pour la ludothèque sous Linux ?

Durant une longue période de temps, associer Linux et jeux vidéos étaient une franche rigolade. Au mieux, un but difficile à atteindre.

En dehors des classiques jeux fournis avec les environnements de bureaux comme Gnome ou KDE, le port des jeux d’id Software entre Doom premier du nom et Quake IV et des monstres comme FreeCiv ou encore SuperTux, voire 0ad, le linuxien ou la linuxienne n’avait pas grand chose à se mettre sous la souris.

Grace à Steam, la situation a franchement changé, comme cette vidéo de « Warhammer II – Total War » le prouve. Sans oublier l’apport de Lutris dans ce domaine précis.

Mais il y aussi des jeux moins AAA, comme des clones de classiques comme BlockAttack qui reprend Tetris Attack, qui mélange Tetris et Columns.

Oui, on passe d’un extrème à l’autre en terme de graphismes, mais l’important n’est-il pas de pouvoir se détendre sans avoir besoin de passer par MS-Windows ? 🙂

Maintenant, il reste à espérer que la logithèque ira en croissant, malgré la fragmentation du monde linuxien au niveau de la base utilisée… Sur ce plan précis, on n’est pas sorti de l’auberge 🙁

Allez, bonne journée !