Vive les objets cons !

Depuis des années, les entreprises qui proposent des objets connectés s’épanouissent comme des bactéries sur un bouillon de culture. L’objet connecté le plus répandu, c’est le téléphone « intelligent » alias smartphone qui permet de jouer, prendre des photos, envoyer des messages, d’écouter de la musique et parfois de téléphoner 🙂

Mais il y a eu de tout et du n’importe quoi. Un article des Échos de 2017 faisait une liste assez marrante d’objets connectés pas vraiment utiles…

La liste des objets connectés – et soi-disant intelligents car relié à un serveur – abandonnés commence à être longue. On peut citer les caméras connectées de Giroptic, les bracelets connectés de Jawbone, les capteurs de Sen.se, ou encore les thermomètres connectés Nest. J’allais oublié les malheureux clients de Holî et de son réveil connecté.

Une tripotée d’objets dont on se demande si une connexion était indispensable au final. Quoique je me suis demandé si c’était une blague – quand j’ai lu durant mes recherches pour la rédaction de cet article – l’existence de Meater+. Un objet connecté pour gérer la cuisson de sa viande ! Comment a-t-on fait depuis plusieurs dizaines de milliers d’années pour gérer la cuisson sans aide via internet ? 🙂

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Vieux Geek, épisode 156 : La CBS Colecovision, ma première console de jeux en 1983.

Le jeu vidéo est connu pour avoir connu une grande crise fin 1983 début 1984, avant que Nintendo et Sega ne reprennent les choses en main vers 1985. C’est pourtant un peu avant cette grande crise que j’ai eu ma première – et seule ! – console de jeu.

C’était une console qui répondait au nom de CBS Collecovision. J’ai dû l’avoir pour l’anniversaire de mes neuf ans, en 1983. Elle était fournie avec un jeu diabolique, « Donkey Kong » de Nintendo. Jeu dont je n’ai jamais réussi à dépasser le premier niveau malgré tous mes efforts.

Il y a eu aussi nombre de classiques qui ont été portés sur cette console : Zaxxon, Pacman et Miss Pacman, Pitfall pour ne citer que les titres les plus célèbres.

J’avais eu cette console avec un jeu développé par Sega, « Subroc », une espèce de jeu de bataille navale. À l’époque, je n’avais jamais réussi à dépasser le boss du premier niveau, du moins, quand j’y arrivais. La manette était particulièrement mal conçue, du moins, pour les mains d’un enfant de 9 ans.

J’ai été pris d’une crise de nostalgie, et j’ai voulu retrouver les – mauvaises ? – sensations de mon enfance. L’émulation de la CBS Colecovision étant particulièrement chiante, j’ai dû me replier sur Phoenix-Emu Project, un projet russe.

Comme vous avez pu le voir dans la vidéo, je n’ai toujours pas vaincu la malédiction du premier niveau de Donkey Kong, mais celle du premier niveau de Subroc, oui ! Comme quoi, tout peut arriver. C’est vrai les graphismes sont grossiers, moches et limités… Mais c’était le haut du panier pour les consoles de jeux des années 1980-1983… Souvenirs, souvenirs !

En vrac’ de milieu de semaine…

Un en vrac’ estival avant que les températures ne deviennent insupportables 🙂

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture.

Petit cadeau au passage : une petite vidéo sur l’argent dans le monde du libre.

Bonne fin de journée ! 🙂

Vieux Geek, épisode 155 : Hovertank, le premier FPS d’ID Software.

Si on pense FPS et ID Software, le premier nom qui vient à l’esprit, c’est Wolfenstein 3D sorti en 1992. Mais ce n’était en réalité que le « petit-fils » du premier titre développé par ID Software dans ce domaine.

Dans un article du mois d’avril 2017, j’avais parlé de Catacomb 3D, sorti en novembre 1991. Cependant, quelques mois auparavant en relation avec Softdisk Publishing, le tout jeune ID Software publiait son premier FPS en 3D, Hovertank.

Contrairement à son descendant, Hovertank est des plus austères. Les labyrinthes sont en 3D, mais aucune texture n’est appliquée, que ce soit pour les murs ou les plafonds. C’est juste de la 3D avec des murs à 90° avec des affichages en couleurs pleines.

On pilote un tank qui doit secourir des otages tout en évitant et tuant des méchants ennemis de divers types.

Venir à bout des 20 niveaux du jeu sans avoir une nausée monstrueuse tient de l’exploit, surtout avec le mouvement saccadé de déplacement du tank. Évidemment, c’était plutôt austère, mais il ne faut pas oublier la puissance des ordinateurs en avril 1991… On était loin des monstres multi-coeurs de la plupart des PCs qui fonctionnent de nos jours !

En vrac’ de fin de semaine…

Comme chaque fin de semaine, l’habituel en vrac…

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

  • Opeth annonce pour fin septembre 2019 leur nouvel opus, « In Cauda Venenum », album qui sera disponible en version anglaise et suédoise. Le clip bilingue du premier titre “Hjärtat Vet Vad Handen Gör” / “Heart In Hand » est disponible sur Youtube.
  • Alnea, groupe de postrock originaire de Turin, vient de sortir son nouvel album – uniquement en numérique – qui conclue le premier opus, sorti en juin 2014.

Petits cadeaux à mes amis libristes, deux épisodes de Clash of Fredo, un qui reprend mon dernier billet sur le fiasco du bureau libre à se faire une place au soleil, l’autre sur un argument sorti ad-nauseam, le choix. Il faut bien taper où ça fait mal, non ?

Bon week-end 🙂