Les distributions GNU/Linux en rolling release, nouvel effet de mode ?

Avec l’annonce de l’arrivée d’une version de la distribution au caméléon en mode rolling release, du moins la transformation de sa branche de développement en version rolling release, on peut se poser la question : les rolling releases, nouvel effet de mode pour les distributions GNU/Linux ?

L’annonce d’OpenSuSE indique que l’introduction d’une version en rolling release permettra de raccourcir la durée nécessaire à la stabilisation des versions classiques et l’abandon des versions intermédiaires. Il est vrai que le cycle atypique de 8 mois n’étaient pas en faveur de la distribution au caméléon, ne serait que quand la version 12.2 était sortie avec 2 mois de retard.

Mais il est vrai que je n’ai jamais eu de chance avec la distribution saurienne, comme à l’époque de la sortie de sa précédente incarnation, la 13.1.

Après cette rapide parenthèse pour justifier l’arrivée d’une version en rolling release, je me demande s’il n’y a pas un effet de mode en ce moment pour populariser ce mode de publication, qu’on peut résumer ainsi : Installer une fois, mettre à jour en continu, ne réinstaller qu’en cas de pépin grave ou de changement d’ordinateur.

Cependant, il convient de faire une classification dans les distributions en rolling release. Il y a les pures et dures, avec mise à jour quotidienne.

Celles qui ont un tampon de stabilisation assez court. Celles qui sont des semi-rolling release et celles qui étaient en rolling et qui sont devenus adeptes des « update packs » avec mise à jour trimestrielles. Je suis resté avec les principales distributions GNU/Linux, en m’excusant pour les éventuels oublis des listes qui suivront.

Dans le premier cas : ArchLinux (et son pendant libre, Parabola GNU/Linux), Gentoo Linux et sa cousine Funtoo Linux, sans oublier Sabayon Linux. Mais on peut aussi rajouter le branche « unstable » de la Debian GNU/Linux, qui ont donné Aptosid et Siduction.

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Death Of A Dryad : quand le Dead Can Dance des années 1987-1993 rencontre le métal.

Je fouillais les catégories musicales sur Bandcamp, et j’ai cliqué sur la catégorie néofolk. En fouillant dans les albums, je me suis arrêté sur le premier album, éponyme, du duo lyonnais « Death Of A Dryad« .

Pour décrire rapidement le style de l’album, vous prenez les ambiance des album de Dead Can Dance de l’époque dorée du groupe (entre « Spleen and Ideal » et « Toward The Within »), rajouter des sonorités métal, et vous obtiendrez un genre musical aux influences médiévales et lourde typique de certaines branches du metal. Sans oublier des instruments qu’on a plus l’opportunité d’entendre sur des sonorités folk classiques comme de la vielle ou encore du luth.

Après une intro assez étrange où une voix enfantine chantonne des syllabes, on attaque le vif du sujet. On sent les influences médiévales qui traverse l’ensemble de l’album. « Oblivion Thorns » a une rythmique assez rapide, presque metal. Les paroles sont accompagnées d’un fond musical typiquement médiéval. On s’attendrait presque à voir arriver un chevalier en armes.

« Ashes on a Burial Ground » commence avec du clavecin (ou du moins un instrument qui lui ressemble vraiment). Rapidement, le clavecin est rattrapé par des guitares metal saturées, mais pas trop. Juste ce qu’il faut pour éviter de tomber dans la facilité. Au milieu de la piste, un solo de batterie « roulante » relance l’ensemble.

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Peach OSI : suite et fin… C’est vraiment de la distribution à oublier.

Dans un article récent, je taillais une croupière haut de gamme à la Peach OSI, surtout à cause d’un serveur qui était aussi lent qu’une tortue rhumatisante à trois pattes.

En effet, je constatais une vitesse de récupération de 25 Ko/s. Ayant envie de ne pas rester sur cet échec, j’ai retenté ma chance aujourd’hui. Même si je n’ai pas eu une vitesse digne de ma connexion ADSL 20 Mbps, j’ai réussi à avoir une vitesse honorable, même si j’ai eu droit à des coupures de téléchargement récupérable via l’outil wget. Heureusement, j’ai pu vérifier la validité de l’ISO finale avec le fichier MD5 fourni.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://www.peachosi.com/sites/default/files/DownloadFiles/PeachOSI.14.04.64Bit.iso
–2014-07-28 09:08:49– http://www.peachosi.com/sites/default/files/DownloadFiles/PeachOSI.14.04.64Bit.iso
Résolution de www.peachosi.com (www.peachosi.com)… 23.229.196.156
Connexion à www.peachosi.com (www.peachosi.com)|23.229.196.156|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 2456813568 (2,3G) [application/x-iso9660-image]
Sauvegarde en : « PeachOSI.14.04.64Bit.iso »
[…]
–2014-07-28 09:27:05– (essai : 3) http://www.peachosi.com/sites/default/files/DownloadFiles/PeachOSI.14.04.64Bit.iso
Connexion à www.peachosi.com (www.peachosi.com)|23.229.196.156|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 206 Partial Content
Taille : 2456813568 (2,3G), 1622540529 (1,5G) restant [application/x-iso9660-image]
Sauvegarde en : « PeachOSI.14.04.64Bit.iso »

100%[++++++++++++========================>] 2 456 813 568 1,00MB/s ds 31m 50s

2014-07-28 09:59:05 (829 KB/s) — « PeachOSI.14.04.64Bit.iso » sauvegardé [2456813568/2456813568]

J’ai ensuite créé une machine virtuelle dans VirtualBox pour tester cette énième dérivée de la Ubuntu.

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PeachOS OSI : le syndrôme AUBD en action se mélange à ce qu’il ne faut pas faire…

AUBD ? Another Ubuntu Based Distribution. En fouillant la liste d’attente de Distrowatch, j’ai pu lire ceci : « Peach OSI (submitted on 2014-07-25) ». Ma curiosité ayant été titillée, je suis allé sur le site de la distribution en question.

Et on tombe sur ce qu’il ne faut pas faire. Premier point, une argumentation en carton pâte.

Sur la page qui justifie l’existence de la distribution, nous avons un exercice de xyloglossie parfait, qui montre aussi la modestie du développeur en question.

« Before remastering Ubuntu, the most widely used desktop Distro of Linux, I installed and graded almost 200 Linux Distros, a process that took over 6 months to accomplish. In the end there was only 2 Distros that I could give a grade of an A (I graded them on a scale of A to E with A being the highest grade). I was looking for the perfect system that I could « give » to my family, friends and special clients so that they too could have all the benefits of a Linux system. In the end I had to conclude that, for the most part, most people would not use any of the Linux Distros because they were « just so different » from what they were used to. Then I set about creating a Linux system that anyone with any computer skill level could use. The net result was and is Peach OSI. »

Ce qui nous donne traduit :

Avant de remasteriser Ubuntu, la distribution Linux de bureau la plus largement utilisé, j’ai installé et noté près de 200 distributions, un processus qui a duré plus de 6 mois pour être accompli. En fin de compte il y avait seulement 2 distros auxqulles je pourrais donner une note de A (je les ai notés sur une échelle de A à E, A étant la meilleure note). Je cherchais le système parfait que je pouvais « donner » à ma famille, mes amis et mes clients particuliers afin qu’ils puissent eux aussi avoir tous les avantages d’un système Linux. En fin de compte, j’ai dû conclure que, pour la plupart, la plupart des gens ne sauraient pas utiliser l’une des distributions Linux parce qu’ils étaient «tellement différent » de ce qu’ils avaient utilisés. Alors je me mis à la création d’un système Linux que n’importe qui avec n’importe quel niveau de compétence en informatique pourrait utiliser. Le résultat net a été et reste Peach OSI.

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« This Is For Our Sins », le chef d’oeuvre de Lowercase Noises.

J’avais déjà parlé de Lowercase Noises en septembre 2012, avec l’album « Carry Us All Away ».

En avril 2014, Andy Othling alias Lowercase Noises a sorti ce qui est sans aucun doute un chef d’oeuvre, « This Is For Our Sins« .

L’album qui dure une heure raconte l’histoire vraie de la famille Lykov qui a vécu pendant une quarantaine d’année isolée au beau milieu de la Sibérie. Famille découverte par hasard par des géologues en 1978.

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NuTyX Saravane rc2 : un premier aperçu encore rugueux ?

Ah, la NuTyX… Distribution atypique s’il est en une, j’ai connu avec elle des hauts et des bas. Depuis sa version Sekong, elle est devenue une des grandes dans le domaine des distributions GNU/Linux vraiment alternatives. J’avais parlé de la Sekong à trois reprises : en février 2013, lors de la sortie de la rc2, puis de sa révision mineure .1 en avril 2013, et une ultime fois en octobre 2013 pour sa cinquième révision mineure.

Elle est basée sur la Linux From Scratch, et si jusqu’à la Sekong, elle a utilisé les outils de la Crux, Thierry Nuttens a développé en collaboration avec les autres mainteneurs de la distributions un outil d’installation dédié, Cards.

Pour le moment, la NuTyX Saravane rc2 n’est disponible que sous forme d’une archive qu’il faut installer à la main. Thierry Nuttens lors de l’annonce a ajouté un tutoriel que je me suis contenté de suivre dans une machine virtuelle VirtualBox et auquel je vous renvoie pour les détails.

Donc, si vous voulez tester cette version, armez-vous de courage, et de bonnes notions de ligne de commande 🙂

Seules différences avec le protocole proposées ?

  1. J’ai utilisé un disque virtuel de 16 Go, partitionné ainsi : 256 Mo pour le système de maintenance, 12 Go pour la NuTyX Saravane, le restant pour le swap.
  2. J’ai utilisé un formatage en ext4 pour la partition de la NuTyX Saravane
  3. J’ai laissé le compte à rebours à 10 secondes dans Grub
  4. J’ai remplacé KDE par Xfce, avec les commandes indiquées par Thierry.
  5. Une fois l’installation terminée, j’ai choisi par défaut la NuTyX Saravane dans le fichier de configuration de grub

Il m’a suffit de récupérer l’énorme ISO de la NuTyX Sekong.5 en 64 bits. Elle pèse très lourd… Environ 80 Mo ! J’ai ensuite suivi le guide d’installation de cette première Saravane officiellement disponible.

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Vendredi musical, deuxième : « The Dark Symphony » du groupe Le Reverie.

J’avoue que j’ai un péché mignon : le metal symphonique avec une chanteuse derrière le micro. Cela peut donner le meilleur comme avec Selene ou Seven Nails, comme le pire. Et pour le pire, je ne donnerais pas de noms 🙂

Fouillant sur Bandcamp pour assouvir ma soif de metal symphonique avec une chanteuse derrière le micro, je suis tombé sur le groupe californien « Le Reverie » et sur leur premier album, publié en octobre 2012.

Après une intro classique à base de cords, vous pouvez vous préparez à une cinquantaine de minutes d’un metal symphonique tout ce qu’il y a de plus « classique », avec une entrée en force dès la piste éponyme.

La voix de la chanteuse Allie Jorgen est porté par les mélodies à la fois puissantes et entrainantes.

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Vendredi musical, première : « Creatures » de Terraformer.

Pour commencer ce vendredi musical, je voudrais vous parler d’un album du groupe belge « Terraformer ». Cet album du nom de « Creatures », le deuxième de leur discographie.

Il est sorti en avril 2014, et s’adresse aux fans de post-rock instrumentale, aux tendances progressives, car il faut savoir que la plus courte des pistes, « Louve » ne fait que 1 minutes 25, les autres pistes montent allègrement dans les 6 à 7 minutes.

Pour décrire leur style ? Comment dire sans tomber dans les références élitistes ? C’est difficile. Pour les personnes qui connaissent un peu le post-rock, je pense que c’est une version plus metallesque de ce que propose les japonais de Mono.

Ou vous prenez les mélodies de l’époque bénie de King Crimson, vous lui rajoutez une dose de metal, et vous aurez un premier aperçu de ce que propose Terraformer dans cet album.

Si vous aimez les bons vieux disques vyniles qui craquent, il faut savoir que le groupe propose l’album sur son site officiel.

Le plus simple ? Ecoutez donc l’album. Si vous aimez les mélodies enlevées, les guitares électriques, et qu’un album de 43 minutes de bon gros son qui décrassent les cages à miel vous branche, foncez 🙂

Cerise sur le gateau ? L’album est publié sous licence Creative Commons BY-NC-ND.

Bonne écoute.

« Revers de fortunes » d’Antoni Lenormand… L’argent et le bonheur, est-ce compatible ?

J’avoue que je n’accroche pas facilement aux thrillers et aux policiers. Il y a trop de productions dans le domaine, ce qui le noie sous les pires nullités jamais proposées. Cependant, un article d’Agnès sur son blog parlant rapidement du livre a évéillé ma curiosité.

Cependant, le sujet du roman, un type un peu perdu, qui d’un seul coup décroche d’une manière peu conventielle le gros lot de la loterie nationale, et qui voit les revers s’accumuler est intéressante.

Surtout quand la faucheuse abat son instrument de travail à intervalles réguliers.

Un roman que j’ai dévoré en l’espace de quatre jours, ce qui est un exploit pour moi qui ne suit pas un fan du genre.

La fin est très surprenante, largement moins convenue qu’on pourrait le penser…

Un roman qui n’oublie pas les pointes d’humour noir, le cynisme, et les réflexions du personnage principal qui mériterait quelques baffes de temps à autres…

Slackware Linux : 21 ans déjà, et toujours en vie.

Dans le monde darwinien des distributions GNU/Linux, seules quelques vénérables distributions dépassent les 10 ans, voire les 15. On peut citer Debian GNU/Linux, Red Hat, Archlinux, Gentoo Linux, ou encore la Slackware Linux. Elle est à peu de chose près la distribution la plus vieille encore en vie.

Sa première version a été annoncée le 17 juillet 1993, et tenait à l’époque sur… 24 disquettes environ. Avec un noyau linux 0.99pl11, gcc 2.4.5, XFree 86 en version 1.3… Toute une époque 🙂

J’ai voulu voir où en était la future Slackware 14.2 (ou 15.0), 8 mois après la sortie de sa version 14.1. J’ai donc récupéré via Bittorrent l’ISO de la version 64 bits.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk-slack.img 128G
Formatting 'disk-slack.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk-slack.img -cdrom slackware64-14.1-install-dvd.iso -boot order=cd &

Pour les détails techniques de l’installation, je vous renvoie à l’article que je consacrais à la Slackware 14.1 beta en septembre 2013. Seule différence cette fois, j’utilise Xfce en place de KDE SC.

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