Soyons linuxiennement incorrect : les grosses distributions orientées grand public ont-elles échouées ?

Je m’étais promis de ne plus parler du plus grand fiasco du monde libre, à savoir se débrouiller pour grapiller une part non négligeable de l’informatique bureautique : cela aurait été en gros d’avoir une part de marché proche ou supérieure des ordinateurs fabriqués par Apple.

Or, en l’espace de 25 ans, le monde du logiciel libre est péniblement arrivé à obtenir 2% des utilisateurs basiques. Les fondus de technique – dont je fais partie au détriment de ma vie sociale – sont déjà conquis.

Dans un article intéressant – mais qui oublie d’approfondir le problème des brevets logiciels – Sebastien se plaint à raison de l’obligation d’ajouter des dépots tiers pour le support des formats audio et vidéo comme le mp3 par exemple. Il utilise le terme de dépôt externe, je préfère parler de dépôts tiers qui n’existent que pour une simple et bonne raison : éviter de se prendre des procès dans la tronche.

Il cite dans son article des distributions plus ou moins orientées pour le grand public qui existent au moins depuis le début des années 1990, même si elles existaient sous d’autres noms.

Je recopie ici le passage qui montre que le monde du libre n’est pas sorti de l’ornière :

[…]
Et pourtant, quelqu’un ayant des bonnes connaissances sur linux et un sens de la démerde, n’a pas pu, n’a pas compris, n’a pas cherché plus loin et c’est normal.

Oui c’est normal, normal car le multimédia devrait marcher comme il marche sur toutes autres distributions linux quand elles ne sont pas sponsorisées par des entreprises commerciales. Normal car VLC, Totem et bien d’autres sont présents et installés, mais en fait ils sont castrés tout ça pour des questions de droits, de licences, de brevets, de peurs de procès, … Comme dans les cas de Fedora et d’openSUSE, ce n’est pas comme ça, les applications sont bien là mais sont castrées de toutes parties pouvant porter préjudice comme ce fut le cas pour Mandriva à l’époque, avec l’obligation d’ajouter les dépôts de PLF.
[…]

Outre le fait que la distribution soit supportée par une communauté ou par une entreprise ne change pas grand chose, j’ai toujours considéré que passer par l’ajout de dépôts tiers, c’était enclencher une machine infernale qui finit tout ou tard par vous exploser en pleine tronche.

Sa réflexion de fin est intéressante, mais je pense que la distribution qui a droit à tous ses louanges et qui existe depuis 1993 ou 1994 n’est plus trop dans le coup pour démocratiser Linux envers le grand public, spécialement en 2019.

Comme la Mandriva qui a connu sa mise à mort technique avec la première Ubuntu LTS en 2006, il faudrait comprendre que l’utilisateur de base s’il ne veut pas de ligne de commande – ce qui est compréhensible – appréciera d’avoir la quasi-totalité de sa logithèque accessible via un outil qui ne fait que cela. Inutile d’avoir une usine à gaz qui s’occupe de l’affichage, du son, du réseau et aussi de la gestion des logiciels…

À vouloir trop en faire, on finit par mal faire. L’ajout d’un dépot tiers pour le support multimédia complet m’a fait me souvenir du K-Lite Codec Pack que j’utilisais dans les années 2005-2006 pour avoir quelque chose de fonctionnel pour mes vidéos. D’ailleurs, j’ai appris avec amusement que le dit pack existe encore en 2019…

De par ma faible expérience d’installation linuxienne chez des newbies, j’ai pu voir qu’une distribution dont il faut taire le nom fonctionne très bien. J’ai des installations de cette distribution qui date du printemps 2019 et qui sont toujours en vie… Avec le support multimédia dès l’installation, une utilisation à 99,9% graphique sans passer des usines à gaz comme celle du caméléon.

Mais c’est vrai, il ne faut pas trop toucher à l’inertie du monde du libre qui croit – idiotement – que des recettes existantes depuis un quart de siècle et qui ont fait la preuve de leur inefficacité pourrait fonctionner comme par miracle d’ici un an ou deux 🙂

Allez, je vous laisse. La vraie vie me fout la pression en ce moment 🙁

72 réflexions sur « Soyons linuxiennement incorrect : les grosses distributions orientées grand public ont-elles échouées ? »

  1. Comme il a déjà été dit ici sur de nombreux posts relatifs à la démocratisation de Linux, la trop grande foultitude des distributions existantes, l’absence de standard de base pour l’installation de la distro, la gestion des paquets et l’interface graphique utilisateur associée aux aléas de disponibilité des drivers pour tel ou tel matériel (wifi, multimédia) freine, voire bloque, l’utilisation de Linux dans le grand public.
    Et au risque de me répéter, si nos pouvoirs publics n’imposent pas, a minima, l’utilisation de logiciels libres (sans parler de recourir aux OS libres) dans les administrations et les établissements scolaires, je ne vois pas comment Linux pourrait décoller dans les 30 ans à venir.
    Même avec l’investissement (limité en valeur il est vrai) de grosses sociétés commerciales comme Canonical, Oracle, Ibm ou Sun dans le monde du libre personne ne s’y intéresse à part une poignée de fondus d’informatique. Et je ne m’appesantis pas non plus sur les interminables et sempiternelles gueguerres intestines entre communautés libristes qui desservent au plus haut point le monde du libre plus qu’elles n’apportent de vraies réponses aux utilisateurs moyens.
    Bon retour dans la vraie vie Tonton !

    1. j’ai pu voir qu’une distribution dont il faut taire le nom fonctionne très bien. J’ai des installations de cette distribution qui date du printemps 2019 et qui sont toujours en vie… Avec le support multimédia dès l’installation, une utilisation à 99,9% graphique sans passer des usines à gaz comme celle du caméléon.

      C’est quoi ?

      1. Fred confirmera, mais il s’agit de toute évidence de Mageia. Ça colle en effet parfaitement avec la description donnée. Pourquoi en taire le nom ? Car il existe des lecteurs sur ce blog qui prennent un malin plaisir à venir dire du mal de cette excellente distribution à la moindre occasion. J’imagine que Fred ne souhaitait pas leur donner cette occasion.

  2. Je suis surpris qu’il faille encore un dépôt tiers pour le mp3 vu que ce format est libre de droits depuis avril 2017 (dixit wikipedia).

    Ceci dit, il suffit de cocher une case lors de l’installation d’une Ubuntu (par exemple) pour avoir ces codecs automatiquement installés. Ça ne me paraît pas rédhibitoire. Mais ce n’est sans doute pas le cas de toutes les distributions.

  3. « une distribution dont il faut taire le nom  »

    Si on ne suit pas les différents différends du monde linuxien disons que c’est pour le moins sibyllin : le même défaut du monde linuxien ou du monde webien ou réseautique ?
    Bon c’est qui cette distribution « qui rôde, dont on tait le nom…. » Merde j’ai l’impression de faire du Marine Lepen 😉
    Je la veux sur mon pc moi !

    1. Mint, est une chose, Zorin et Elementary sont deux autres choses,

      Mint fournit un réel travail de réécriture pour que tous les logiciels nécessaires à l’utilisateur qui ne connaît rien à l’informatique soient présents dès la fin de l’installation.

      Zorin et Elementary, ne font que proposer une interface graphique personnalisée. Ce sont deux distributions dont la notoriété reste nichesque et dont la viabilité peut toujours être remise en question. Autant d’élément qui doivent être pris en compte quand on s’adresse à un public qui veut savoir combien de temps son système d’exploitation sera mis à jour, ou s’il sera appelé à disparaître du jour au lendemain, comme c’est parfois le cas avec certaines distributions.

      En plus, s’il n’est pas nécessaire pour l’utilisateur final d’ajouter les fameux dépôts tiers, c’est parce que justement, ça a été fait par défaut et intégré aux isos.

      C’est donc pire que tout, puisque l’utilisateur ne voit pas, que si un logiciel pose problème, c’est parce qu’il sort d’un PPA douteux au lieu des dépôts officiels. C’est donc de la fausse facilité, et c’est pire que l’envoyer sur le site officiel de la distribution mère consulter la documentation.

      Mais pour savoir ça, il faut déjà avoir ouvert un dossier de configuration de Apt dans une Zorin OS ou une Elementary.

  4. Pour échouer, il faut être deux. Les distributions Gnu\Linux orientées grand public, sont malgré tout, des distributions Gnu\Linux. On a jamais entendu un poisonnier hurler sur le marché qu’il allait vendre de la viande, du pain et des légumes. Ca n’empêche pas certains clients un peu stupides d’aller l’engueuler parce que le boucher leur refile une semelle de botte et lieu et place d’un steack. Alors qu’ils n’ont peut-être aucune compétence en cuisine et qu’ils ne savent pas cuire un bout de bidoche.

    Est-ce que les distributions mettent en avant la compatibilité des systèmes d’exploitation avec des applications telles que les jeux ? non, jamais. Est-ce qu’il est annoncé que le skype de microsoft est le bienvenu ? Non plus.

    Certains utilisateurs qui ne se servent que d’une suite bureautique, d’un navigateur web, d’un logiciel de courrier, en écoutant un peu de musique ou en regardant un film, sont très heureux de ce qui leur est fourni. On peut toujours ajouter un gimp pour retoucher une image de temps en temps, et pour ce qui est de la lecture, il y a tout ce qu’il faut pour les ebooks dans tous les formats.

    Je ne parle pas de développement, programmation et autres activités pour barbus de haut vol, puisque ça ne les concerne pas.

    C’est comme ça que la distro phare n’est plus en tête des classements de curiosité des torchons numériques, parce qu’un gars qui a une Ubuntu depuis 10 ans, se contente de passer d’une version à l’autre et ne passe pas son temps à refaire son marché tous les 4 matins. Il a un outil de travail qui lui convient, il lit la documentation s’il veut utiliser de nouvelles fonctionnalités et on ne le reverra jamais nulle part.

    Quant au support multimedia, depuis que le  » mp3  » n’est plus propriétaire, il y a quoi comme souci ?
    Il suffit d’installer  » le bon, la brute et le truand  » pour que ça fonctionne ( gst-plugins, good, bad,ugly).

    Non, le vrai souci, la raison pour laquelle les distributions grand public ne réussissent pas, c’est le jeu.
    Les efforts déployés en matière d’émulation et de virtualisation ne donnent pas encore les résultats escomptés. Et ce n’est pas pour demain, tout le monde le sait. Il y a une forme d’accord tacite entre l’open source et le gaming.
    Les développeurs de jeu n’ont rien à foutre d’un marché sur lequel on ne trouve que des utilisateurs de logiciels gratuits. Ils développent pour windows. Les constructeurs de cartes vidéo, ne font pas non plus de gros efforts concernant la prise en charge des pilotes propriétaires et l’intégration au noyau linux. Nvidia qui a lancé son service de cloud gaming ne va pas se tirer une balle dans le pied.

    De leur côté, les grosses distros, sont portées par des entreprises, qui ne font pas de l’informatique domestique leur priorité. Redhat et Canonical cherche à s’imposer sur les serveurs, Fedora et Ubuntu ne sont que des moyens d’améliorer leur visibilité.

  5. J’ai jonglé dans les annnées 2000 avec Red hat,slackware,suse,mandrake,Debian.Par la suite j’ai utilisé gentoo,archlinux.

    Je suis revenu a windows,au moins dans windows une fois installé j’ai tout pour lancer mes jeux ou autre.

    1. J’ai oublié ubuntu,linux mint,knoppix(la premiere distribution « facile »).

      De toute manière ma liste de jeux Steam windows n’est pas compatible Steam Linux.

    2. Quoi qu’on en dise, Windows n’est pas si mal. Avec le temps cela évolue même en très bon OS. De nos jours Windows n’a plus rien à envier à Linux. Cela pas toujours été le cas, je pense en particulier au écrans bleus. Mais ce temps est révolu. De nos jours Windows est stable, performant, rapide, simple. L’intérêt de Linux me parait de plus en plus limité. Et je suis pourtant un grand défenseur de Linux, mais il faut se rendre à l’évidence.

      1. Tu as oublié une des « qualités » de Windows : le tracking de ton activité.
        Pour le reste (stable, performant, rapide, SIMPLE), je me rends à l’évidence : je préfère de loin ma Manjaro KDE. Comme quoi l’évidence est un concept malléable.

        PS. Quand tu parle de « l’intérêt de Linux », il serait plus exact de parler de « l’intérêt d’une distribution desktop Linux » car l’intérêt de Linux (le noyau) n’est plus un sujet de discussion pour personne.

  6. @donaukinder :  » Non, le vrai souci, la raison pour laquelle les distributions grand public ne réussissent pas, c’est le jeu.
    Les efforts déployés en matière d’émulation et de virtualisation ne donnent pas encore les résultats escomptés.  »
    Oui tu as raison, n’étant pas joueur (ni sur Win ni sur Linux) j’avais omis de relever la fatuité de l’open-source sur ce créneau. Maintenant, j’ai du mal à évaluer le nombre de gamers qui migreraient sous Linux pour jouer, même si on leur y promettait la lune, a priori quelques centaines de milliers de personnes je ne pense, en tout cas pas plus du million, donc on en revient au raisonnement de départ : même si Linux captait ce public, par essence volatile qui plus est, il ne serait toujours pas beaucoup plus populaire qu’il n’est actuellement. Il faut bien attirer l’utilisateur de base pour ses petits besoins bureautiques, de navigation Internet et courriel, avec un peu de jeu et de multimédia.

  7. Bonjour à tous !
    Salut Fred !
    Pour ma part, j’officie dans une école alternative ou tous les ordinateurs sont des ordis d’occaz réinstallés sous Linux. J’officie également au sein du Fablab du Chalonnais (71) où il y a une demande de certains adhérents pour le passage à Linux. Je me fais un plaisir de les accompagner dans cette démarche.
    Que ce soit au Fablab où à l’école ou à usage perso la distribution que je préfère est Mint XFCE 64 bits. Pour moi elle me semble légère. Elle peut autant tourner sur des machines récentes que sur des machines qui ont 12 ans je trouve quand même que c’est chouette. C’est aussi facile à maintenir. Pour Monsieur/Madame Michu tous les logiciels de bases sont là.

    Pour accompagner les Michus qui le désirent il faut être pédagogue. Tous les ans au Fablab je fais des ateliers en expliquant ce que sont les logiciels libres et Linux. J’explique surtout comment faire une « bonne transition » un peu sur le modèle de ce qu’avait fait la gendarmerie il y a quelques années. Avec du temps, de la patience et de bonnes explications, on peut arriver à faire beaucoup de choses.
    Pour l’école (équivalent primaire collège), on trouve tout le nécessaire en logiciels éducatifs et c’est facile à installer et à maintenir.En guise de maintenance, on se met à deux on fait une clean install de tous les ordis ( 8 portables environ) une fois par an en guise de ménage et de mises à jour logicielles.
    À l’école nous avons deux ordis vraiment trop vieux pour mint sur lesquels nous avons mis une asri edu. Ces deux machines ne sont pas reliées à internet. Elles servent d’ordis d’appoint et pour les petits jeux.
    Dans tous les cas, je pense que migrer aux logiciels libres dans un premier temps, et à Linux ensuite, est une démarche et un choix qui doivent être réfléchi volontaire et accompagné pour que tout se passe au mieux.

    Je n’ai aucun parti pris concernant les OS j’utilise au quotidien Windows Mac OS et Linux. Je profite des avantages de chacun tout en ayant conscience de leurs inconvénients vis-à-vis de mes usages personnels.

    Bonne soirée à vous tous !

  8. Imaginons qu’on veuille se boire une bonne bouteille qu’on ouvre avec un tire bouchon.
    3 OS, 3 tire bouchons.

    Windows c’est le tire bouchon en plastique simple d’usage mais qui finit toujours par casser au moment où tu t’y attends le moins, généralement quand tu ouvres ta bouteille devant tes potes ou à un moment crucial de ta vie
    MacosX c’est le tire bouchon incrusté de diamants qui dure 10 ans mais après t’as plus les moyens de te payer une bouteille
    Linux tu dois fabriquer le tire bouchon donc fondre le métal donc en amont créer le four, et quand tu as passé 10 ans à tout apprendre et créer ton tire bouchon increvable en métal durable 1000 ans, t’as oublié pourquoi tu as fait tout ça et t’as plus envie de boire.

    1. Faut pas exagérer. Windows fonctionne pas si mal. Si en 1990 il y avait des écrans bleus, ce n’est plus le cas en 2019. Je pense même que Windows plante maintenant moins que Linux.

      Windows s’est amélioré, à l’inverse de Linux qui a empiré.

        1. Salut, les mises à jour sont tellement fréquentes sous windows 10 qu’on a intérêt à démarrer ce système assez regulierement pour lancer windows update.
          Sur mon pc de bureau les mises à jours se lancent en boucle (trois tentatives puis desinstallation des mises à jour automatiques puis le cycle continue). Chez moi même apres une installation fraiche.

          Sur windows 7 quand une mise à jour ratait et gênait les suivantes on avait accès facilement à la liste des mises à jour installées et on voyait celle qui posait problème. On pouvait soit la bloquer soit installer le KB correspondant à la main.

          Aujourd’hui je n’ai pas pris la peine de creuser puisque je ne l’utilise que trop rarement.

          Mais bon c’est beaucoup moins propre qu’avant…
          Quand une mise à jour sur gnu/linux empêche de redémarrer on a souvent qu’à sélectionner la version du noyau précédente au démarrage.

          @+ gempaouindo

      1. Dire que Linux (les distributions Linux) ont empiré, c’est quand même un peu de la mauvaise foi. C’est de plus en plus facile à installer et à utiliser.

      2. Plutôt d’accord. J’ai Windows 10 depuis le début, donc depuis 4 ans, et en faisant les m-à-j de manière régulière j’ai eu 0 problèmes. Il y a eu des soucis (sérieux) pour certains, mais pour ma part ça roule sans réinstallation depuis ce temps.
        Si je pouvais facilement utiliser mon logiciel pro sur ma MX, ça fait longtemps que j’aurais migré pour rester sur un seul OS, mais windows est satisfaisant.

      1. En dehors de Arch, Tonton plussoie pour la Killy (jeu de mots…) qui glisse dans le clicodrome de Distrowatch et pour la MX Linux dont il a vanté les louanges lors de son test (distribution faite pour l’utilisateur final a t’il dit) 🙂

  9. @ marc le temps des BSOD n’est pas du tout révolu, il fait son come back. La 8.1 pro si bêtement décriée, était largement supérieure à cette espece de mammouth de windows10, cette pseudo rolling en mode pudding. Avec la 8.1 il était rarissime d’avoir des plantages et des BSOD. Elle était légère, la 10 est lourde et on a droit a des gros soucis lors des changement (contraints et forcés) de version. On ne maitrise plus rien, microsoft contrôle tout c’est pire que jamais, Linux est de plus en plus utile bien au contraire.

    Par contre les Linux grand public sont ratées c’est un fait. On ne saurait comparer une Debian à une Ubuntu ou une mint en termes de fiabilité et de stabilité. Je ne compte plus les soucis eus avec une 19.10 ou une Mint 19.2, rien avec Debian9 ou 10. Il faut remonter aux sources, aux distros mères, sinon pas la peine de switcher en effet. Instable pour instable, autant ne pas s’embêter et rester sous ouine9, pardon10. et finalement en termes d’usage et d’install, entre une deb10 et une Ubuntu, y a pas grand chose qui change… sauf les bugs.

    1. Faux. Windows ne plante plus du tout. Si vous avez des plantages il s’agit probablement de soucis matériel: drivers pourris, etc …

      Au contraire de Linux qui plante beaucoup plus qu’avant. Linux a beaucoup perdu en stabilité ces derniers temps. Il y a une 15aine d’années, Linux était effectivement très stable, impossible à planter. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Niveau stabilité, les dernières versions de Windows ont pris une bonne longueur d’avance. Le temps des écrans bleus est définitivement révolu. Même chose niveau lourdeur. Les dernières versions de Linux incluent des environnements de plus en plus lourds tels que GNOME et KDE. L’environnement inclut dans les récentes versions de Windows est au contraire maintenant beaucoup plus léger. Comme quoi, il faut bien se renseigner sur les dernières évolutions avant de donner un avis, sous peine de se ridiculiser …

      1. En fait, il en a toujours été ainsi. Lorsque windows plantait c’était dans 99% des cas un soucis de drivers. Microsoft à fait d’énormes progrès concernant la certification des drivers pour windows.
        D’ailleurs je pense que personne ne s’en rappel mais en 2017/2018, Microsoft à mis au pas Intel sur ses drivers en menaçant de les « tagger » comme mauvais pour l’os.
        Et Intel à du se plier aux exigences de Microsoft en terme de qualité des drivers.
        J’ai moi même connu sous windows 10 un écran bleu. Et quelle était la cause ? Un périf devenu défectueux.

        Niveau lourdeur sur les DE Linux, KDE Plasma est devenu moins lourd que GnomeShell.
        Mais encore une fois, un os moderne sait gérer la ram correctement et la libérer via le swap pour les applications « active ».
        La ram d’un pc fait partie des composants les plus cher et je ne comprend pas cette vielle idée qu’il faut en avoir le plus possible de libre au cas ou.
        Non, lorsque la ram est remplie, l’os s’adapte et place les process en standby vers le swap pour libérer la ram.

        Je n’ai jamais connu un linux sans devoir passer par des bricolages pour vouloir avoir un truc qui au final fonctionne sur 3 pattes.

        Alors, quant on arrive dans la vie de parents, le temps qu’on peu accorder au pc diminue drastiquement. Alors, lorsqu’on vient sur le pc, le bricolage passe vraiment très loin dans la liste des priorités. Non, il faut que ca fonctionne de suite.
        Linux est assez loin de cet état de fait si on désire tirer pleinement parti de toutes les fonctionnalités de son matériel.

        1. > Je n’ai jamais connu un linux sans devoir passer par des bricolages pour vouloir avoir un truc qui au final fonctionne sur 3 pattes.

          A chacun son expérience. La mienne est que ça marche out of the box (je précise cependant que ne jouant pas, je n’ai pas les éventuels soucis dûs aux drivers de carte graphique). Et je peux dire ça pour la dizaine d’utilisateurs (type Mr Michu coté informatique) à qui j’ai installé une distribution Linux (Ubuntu ou Mint) A LEUR DEMANDE.

          1. Oui à leur demande. Et leur utilisation est celle comme je l’ai cité plus haut, un truc simplissime comme l’est une tablette.(perso, pour faire ce qu’il font une tablette ferais l’affaire, mais ici en Belgique, notre carte d’identité sert de clé physique à certains services sur le web, donc le pc est obligatoire)

            Mais tu élude le sujet sur le matos.

            J’ai fait partie d’un LUG, j’ai aidé les gens en leur installant du Ubuntu, mais leur utilisation n’est pas la nôtre et on les revoyait souvent lorsque ces derniers on achetaient une nouvelle imprimante en promo qui ne fonctionne pas out of the box sur leur linux.

            Ha oui et le profile type des personnes qui venaient, c’était 95% de retraités. Pas des gens actif.

            Je n’ai que rarement connu des gens voulant passer à linux par éthique. Ce n’était que par soucis financier.

            Alors bien sur comme linux n’est pas payant on est plus tolérant avec que si c’était windows 🙂
            Et c’est ancré dans l’esprit collectif, si je paye quelque chose, j’ai le droit de râler dessus. Mais si c’est gratuit, bah c’est pas si grave tout compte fait.

            J’aime bien avoir ce droit de râler autant sur l’un que sur l’autre sans tenir compte de la gratuité ou du payant.

            ps: je peux jouer sous linux. J’ai des jeux natif et non natif dans steam et d’autre via lutris. Mais côté lutris c’est pas encore ca pour wine.
            Mon plus gros jeu non natif que j’ai fait tourner via steam c’est no man’s sky.

  10. Alors, je vois que ca parle jeux sous linux comme raison de l’échec.
    Je dirais que non, absolument pas. D’ailleurs, il est possible de jouer à pas mal de jeux via le « pont » de libs fait par valve.

    C’est un fait. Si je dois faire un jeux AAA je ne vais pas engager des efforts de portage sur un marché de 2% qui plus est un marché de pc qui dans leur grande majorité n’a pas le minimum pour le jeu.
    Linux est assez reconnu comme un os pouvant permettre une seconde via à de vieux pc (même moi je le fait sur un vieux acer âgé de plus de 10 ans)
    Les dev indé portent leur jeux vers linux pour faire un maximum de ventes. Il ne faut pas oublier que dans ce domaine, ce n’est pas l’éthique logiciel libre qui prime, mais l’argent qu’on peut faire rentrer.
    Un bel exemple, Lairan Studio avec son Divinity Original Sin premier du nom porté sous linux et le second totalement oublié pour cet os. Normal, avec le premier ils se sont fait un nom et n’ont plus aucune raison de faire des effort pour linux. Malgré les demandes.
    (C’est eux qui font Baldurs Gate 3)

    Ensuite, nous avons la pléthore de périphériques. J’ai acheté un casque Corsair sans fils dernièrement, et sous linux, je peux oublier de connaitre l’état de charge. Les souris multi-boutons improgrammable sans un gros bricolage, les claviers avec touches programmable, etc….

    Windows 10 n’est pas plus lourd que le 8.1. On a surtout perdu environ 20% de puissance cpu à cause de spectre, meltdow etc…
    C’est d’ailleurs pareil sous linux cette perte de perf.

    Avec linux, si une personne veut/doit renouveler une imprimante ou un scanner, il lui faut faire des recherche pour connaitre quelle sera le périf le mieux supporté.
    Avec windows, il va au magasin, prend la promo qui l’intéresse et installe sont produit.
    Ici aussi on en revient encore a l’effort qu’il faut consentir pour apporter le support et cela sans compter la levée de bouclier par ce que le firmware ne sera pas libre. (logique)
    Il suffit de voir les sempiternel discussions sur les firmware wifi pour s’en convaincre.

    Avec windows 10 beaucoup de libristes se sont dit que c’était reparti pour un tour côté linux. Mais il n’en a été rien. Les gens sont passé sous 10.

    Les libristes linuxiens vivent dans un autre monde bardé d’une belle utopie. Est-ce que les scandales successif de Facebook ont déclenchés un exode ou une parte massif de ses utilisateurs ? Non.
    Les linuxiens dans leur grande majorités ne comprennent pas que les gens veulent juste utiliser un produit, point.
    Pareil pour les fameux smartphone libre. Les gens en ont rien à foutre. C’est avant tout le prix qui va déterminer l’achat et ensuite si y a facebook, insta, etc…

    Comme l’a dit Fred, cela fait 25 ans que le libre pense y arriver avec la méthode actuelle. Et bien dans 100 ans on sera toujours pareil. Par ce que les libristes mise avant tout sur une éthique d’utilisation dont les gens n’ont que faire.
    2% sur quoi 3 milliards de personnes ayant un pc ca fait peanuts.

    Windows 10 est installé sur presque 1 milliards de pc. Donc si on comptes les 7, 8, 8.1 on dépasse largement le milliard. Ce qui fait qu’en tant que développeur, je vais chercher à développer pour le marché qui est le plus grand.
    Maintenant, en tant que développeur de services SAAS, il est très important que supporter linux, car ce dernier a trouvé sa place, celle des serveurs et c’est déjà pas mal.

    Malgré le faible taux de linux, Microsoft veut chouchouter les développeurs quel qu’ils soient et à annoncé porter Edge Chromium sur linux. Mais encore une fois, c’est à destination de gens compétant dans le domaine.

  11. Alors, quand tout sera inter-opérable on pourra comparer
    Quand les drivers sortiront en même temps sous tous les OS, on pourra comparer
    Mais y’a pas que ça, y’a les gens aussi. 90% de gens pensent qu’un pdf ça ne s’ouvre qu’avec Acrobat reader et google est en train de faire la même chose avec le web, si tel site ne respecte pas les normes de Chrome, poubelle …
    Y’a un autre combat derrière le desktop linux que celui des gue-guerres post adolescentes de « c’est moi qu’ai la plus grosse »
    Pour info, 70% des serveurs sont sous Unix ou linux, 100% des super calculateurs idem
    N’oublions pas que Windows a filé des centaines de millions à qui en voulait pour que son OS soit choisit, pour que le matos soit compatible, pour que les drivers soient développés, pour que les jeux soient adaptés, tout ça en s’arrangeant pour établir un monopole généralisé. Le combat était et est perdu d’avance tant que les règles et les standards ne seront pas les mêmes pour tout le monde

  12. J’ai lu l’article et je pense que certaines phrases peuvent être sujettes à la diffamation. Il parle mais ne donnes pas de sources.
    Ensuite, historiquement, Linux était encore dans l’enfance à la sortie de win95.
    Ce n’est qu’au début des année 2000, vers 2003/2004 que linux s’est fait assez mature pour dire de peser dans la balance, mais il était bien trop réservé à une élite. Sur debian Woody, il fallait compiler les drivers du ptit modem usb gris wanadoo et pour se faire, il fallait avoir un windows pour aller chercher les dit drivers.

    On pourra encore dire et re-dire qu’en fait ce n’est pas notre faut mais celle du vilain monopole.
    Mais en fait SI, c’est de notre faute. Nous étions bien trop content d’être dans notre petit carré élitiste pour se dire qu’il fallait apporter de la facilité pour attirer.
    Non, nous nous contentions juste de dire, RFTM mon gars.

    Alors, faisons un peu preuve d’imagination. Où serait la pdm linux desktop si Ubuntu n’avait pas existé ?
    Car il faut être honnête, les 2% de pdm c’est surtout grâce à Ubuntu qui a apporté cette facilité.

    C’est un peu trop facile de dire que c’est la faute des monopoles. Si linux est où il en est c’est avant tout à cause de sa communauté de gros geek de l’époque trop élitistes pour se rendre compte de leur erreur.

    Son passage sur windows phone est tellement ancrée dans les vieux stéréotypes. Mais gars, Microsoft est une entreprise dont le but c’est faire du fric. Pas d’être philanthrope.

    Perso, je ne perd plus mon temps avec tout ces enfantillages. Je suis revenu à windows. Le soir je viens sur le pc, je fais ce que j’ai à faire et depuis des années, je n’ai pas eu un seul soucis me bloquant dans les tâches.

    Il vient un moment où l’ont deviens plus mature et on se rend compte qu’on ne fait que tourner en rond et perdre de l’énergie à rien. Et ceux qui comme Canonial ont tentés des choses, même si elles n’étaient pas toutes bien, ils se sont pris un gros mur communautaire dans la gueule.

    Linux desktop est et restera pour une frange d’utilisateurs qui veulent faire des concours de zizi tout dur.

    1. Je suis assez d’accord avec ton commentaire, surtout avec le fait qu’Ubuntu a pas mal aidé pour faire grimper la part de marché à 2%.

      Canonical a fait une énorme connerie à plusieurs reprises : vouloir prendre le reste du monde du libre de haut en voulant imposer ses solutions NON PORTABLES, comme Unity ou Mir… Avec les inutiles paquets universels et leur snaps, Canonical a été plus prudent.

      J’utilise Archlinux sur mon PC fixe car j’y suis habitué et que sa maintenance ne me demande qu’une grosse heure par semaine. Quant à l’autre distribution dont je tairai le nom et qui fait fonctionner mon portable depuis près de 9 mois, c’est une demi-heure par semaine.

      Le culte du RTFM utile dans les années 1990 est devenu nocif dès 2003-2004, avec l’arrivée de distributions un peu plus mures comme Ubuntu.

      Et depuis 5 à 6 ans, installer une distribution GNU/Linux, c’est du clicodrome. Reste le problème des imprimantes, mais si on reste dans le duo Epson / HP, c’est le plus souvent du « ça branche et ça roule ».

      1. Pour ce qui est de unity, les dev gnomes ont pris comme principe de ne pas accepter les propositions de modifications venant de Canonical.(Genre le menu global)

        Mir, même combat, Canonical avait un besoin visant les périphériques mobiles dont wayland à l’époque ne voulait pas entendre parler.

        Cela fait partie du Canonical bashing de la par des dev, ni plus ni moins. Lorsqu’on a la volonté de faire avancer les choses, on y arrive.
        Ubuntu a été vu comme une menace envers toutes les autres distrib. Rappel toi l’énormissime bashing Ubuntu de l’époque.
        Moi, j’ai toujours été ravi et conquis par Unity. Enfin nous avions un vrai centre de contrôle et pas ces pseudo truc que l’on trouve actuellement.
        Je trouve même le menu démarrer de windows 10 mieux foutu que tout ce qu’on trouve sous Linux actuellement.

        Oui depuis quelques années c’est devenu un click & install mais là aussi, grâce à qui ? Au taff de Canonical.
        (N’oublions pas que le live cd c’est knoppix qui a inventé ca, si je ne me trompe pas).
        Mais là encore, je vais te donner un exemple de pourquoi linux desktop c’est de la merde.
        J’ai des enfants et je leur permet d’utiliser le pc. Je ne suis jamais arrivé à installer une solution de contrôle parental sur le filtrage de site web.
        je ne parle pas de mettre un proxy en local et tout le bazard, mais juste un controle parental sur le surf et le temps d’utilisation. (https://www.numetopia.fr/ctparental-controle-parental-linux/ ceci en fait)
        Sous Windows, rien de plus simple à mettre en place.(https://www.nextinpact.com/news/105131-windows-10-comment-configurer-et-utiliser-controle-parental.htm l’article a deux ans)

        Comment veux-tu en 2020 (oui on y presque) que ca avance ? Les mec en sont encore comme en 2000 à se toucher la nouille et jouer au zizi tout dur avec les environnements de bureau.
        Sérieux, lorsqu’une nouvelle distrib sort on nous pond des vidéos sur quoi ? Le bureau. Ouais génial :/ (attention je ne dit pas qu’il ne faut pas montrer les nouveautés, seulement pour faire des vidéos de plus d’1mn, on nous mettre que ouaiiis on peux changer notre fond d’écran ou de thème)

        Bon je m’égare 😀

        Snap et flatpak même combat. Sauf que snap à la préférence du monde pro.
        Mais je comprend l’effort et il est louable. Celui de pouvoir installer un soft sans se prend dans les gencives un message du genre demande la libzizitoutdur > 0.1.25 mais n’est pas dispo dans les dépôts.
        Mais même ainsi, je rencontre des merdes que ce soit snap ou flatpak lors de l’utilisation des soft.

        Moi, linux c’est maintenant 1h de maintenance au cours du mois. Je boot dessus, je fais les update et je reboot sous windows. C’est là mais pour le moment, mon IDE de dev est buggé et je ne peux plus coder sous linux.

        On peux dire que je fais une charge contre linux, mais j’énumère des fait. Comme le fait qu’en 2020 KDE n’arrive pas à se débarrasser d’un bug apparu en 2015, l’alignement des icônes sur le bureau.

        1. Je n’ai jamais aimé Unity personnellement. Peut-être que l’utilisation du lourdingue Compiz et sa portabilité plus que douteuse n’ont pas aidé.

          J’ai vu le menu démarrer de Win10 et j’avoue qu’il me laisse froid.

          Canonical a fait sa part du marché pour que l’installation au clic devienne une réalité. Mais c’était aussi prendre les idées qui existaient auparavant en les perfectionnant.

          Le LiveCD ? Ça remonte à DemoLinux, dans les années 2004 ou 2005 de mémoire.

          Pour le filtrage du web via un controle parental, oui, les distributions linux sont à la traîne. Mais il est plus important de pratiquer l’onanisme intellectuel sur le bureau… Alors que les efforts sont désormais à apporter au niveau des applicatifs, mais c’est moins bandant pour les trous du… les développeurs actuels.

          Snap et flatpak, des cautères sur des jambes de bois en dehors du monde professionnel. Un particulier qui a une bonne connexion peut passer à une rolling rationnalisée et ne plus se faire chier avec des paquets compilés sur un dépôt tiers qui amènera sa merde comme les pilotes sous MS-Windows en dehors des mises à jour foireuses qui arrivent de temps en temps.

          Quant à KDE, c’est le même constat que pour Unity : je n’ai jamais aimé ce bouzin.

          1. Il fut une époque où KDE me faisait aussi l’effet d’un « bouzin », je n’aimais pas du tout (sans insister plus que ça pour l’assimiler, il est vrai). Ce fut une grande surprise de découvrir il y a un an (via Manjaro) ce qu’il était devenu depuis.

            PS. Bon, je me rends compte que je parle surtout de Plasma vu que j’utilise très peu d’applications estampillées KDE.

  13. Au lieu de charger Linux tels des repentis, vous feriez mieux de vous pencher sur ce qui se passe en dehors des GUL, que je n’ai personnellement jamais fréquentés en 15 ans de Linux.

    Linux est la référence dans le monde du cinéma, à très haut niveau (Hollywood)
    et commence à l’être dans la musique assistée par ordi et je ne parle pas de traverso ou de rosegarden mais de softs à 300 euros pièce (que j’ai). et d’interfaces audio à 2K ou de réseau audio. (idem)
    dans le domaine des jeux, rares sont les jeux AAA Windows qui ne tournent pas sous Linux avec Steam proton.

    Microsoft investit lourdement dans Linux, je ne crois pas que ce soit pour raisons humanitaires ou humanistes. alors la diatribe du petit linuxien de comptoir repenti, on s’en fout. surtout avec un azure cloud sous Linux. https://azure.microsoft.com/fr-fr/overview/linux-on-azure/

    alors cessons ce discours; Alors même que les updates de win10 font suer tout le monde depuis des lustres, la nouvelle comme toutes les autres. Et les BSOD oui il y en a plus que jamais.

    De même que Macos a viré sur X, Google a misé sur android… Microsoft est en train de miser sur Linux comme quantité de multinationales. (linux fundation) c’est la logique de l’adaptation, et Nadella l’a très bien compris.

    Par contre évidemment la petite distro communautaire a vécu.
    Quant à Ubuntu, c’est has been clairement. Elle a joué son rôle, celui de la post Mandrake, c’est fini il faut avancer. Trop de mauvais choix et un OS lourd pour pas grand chose.

    Même crosoft passe à Linux et vous en êtes encore à vous satisfaire d’un DirtyOS ? complètement largués.

    1. Faisant de la MAO, non linux est loin de de venir une référence.
      Les logiciels de référence chez les pros c’est Logic pro, pro tools, flstudio, reaper, reason…
      Aucun de ces logiciels ne fonctionne sous Linux sauf peut être en versions expérimentales.
      A la rigueur ardour est peut être ce qu’il y a de plus pro., mais j’ai un doute quand même au niveau de la compatibilité avec des plugins VST.
      Linux référence dans le cinéma pareil j’ai de gros doute.
      Site moi des logiciels dis « pros » fonctionnant sous linux nativement sans bricolage et supportants n’importe quel VST je suis preneur.
      Ensuite il faut aussi penser aux entreprises. Si on est en dehors d’une LTS ce serait une aberration d’effectuer une upgrade tous les six mois. Je ne parle même pas des rolling release.

      Des jeux windows AAA sous linux? A ma connaissance aucun jeu Ubi Soft ne tourne sous linux puisque déjà uplay ne fonctionne pas sans passer par lutris ou wine. Les jeux rockstars pareil.
      Proton reste du bricolage, rien ne garanti que les jeux fonctionneront correctement.

      Quand au BSOD qu’il y a plus que jamais il ne faut vraiment pas utiliser windows pour dire ça.
      On est plus sous 98. Windows a bien évolué.
      Mais à force de surfer sur n’importe quoi ouvrir n’importe quel mail et aller chercher des logiciels craqués on a forcément de mauvaises surprises.
      Les mise à jour, pareil, combien de fois j’ai entendu des personnes planter leur arch suite à une mise à jour. Idem pour d’autres distros. Evidemment quand windows fait une connerie tous les médias sautent dessus donc ça fait du bruit. Je vérifie toujours les commentaires de sites quand avant une mise à jour windows, je vois rarement des problèmes. Je ne dis pas que ça n’arrive pas mais il ne faut pas non plus dire que 90% des machines sont touchées.

      Crosoft passe à linux? Non ce ne sont que des spéculations. Rien d’officiel.
      Ils investissent dans la linux foundation certainement pour tout ce qui est clouding, serveurs de sécurité… pour le desktop on en est bien loin. Je ne vois pas comment ils vont rendre compatibles des millions de logiciels avec un noyau complètement différent. Il faut aussi penser aux développeurs qui ne peuvent pas se permettre de tout réécrire.

      Encore le même discours que j’entends depuis plus de dix ans. « vous allez voir linux va être partout ».
      Et qu’on me sorte pas il est sous android. ça reviendrait à comparer solaris à Mac Os X.
      Il y a autre chose en dehors du noyau.

      1. Tu as tout a fait raison. Je dirais que Blender est utilisé dans le monde du cinéma par contre.
        Ca montre encore une fois combien certains sont en complet décrochage avec le monde réelle.

        C’est vrai, pourquoi parleraient-ils de 3ds max, auto cad, de la pléthore de logiciels métier qui ne sont pas sous forme de service web et j’en passe.

        Pour ce qui est de linux dans windows, bon je vois que du fait de leur décrochage du monde réelle, ils n’ont pas compris le but.
        Pourtant il est simple, celui de rester sous windows et d’avoir un environnement linux de DEVELOPPEURS sous la main.

        En dehors de Eclipse et des ide de JetBrains, il existe quoi pour faire un dev sous linux ? Ha on va me citer vim avec une pléthore de plugin dont il faudra au bas mot une semaine pour mettre en place et configurer.
        Encore une fois, décrochage du mon réelle. On a pas que ca à foutre. On a des dead lines à tenir.
        (Je connais des dev sous linux mais qui n’utilisent pas vim par ce qu’ils doivent bosser sinon l’argent rentre pas)

        Alors linux par ci, linux par là. Je vais remettre les choses dans leur contexte. Les gars, ca fait 15ans que dans le monde linux on nous chante dans la communauté que c’est pour bientôt linux sur tout les bureaux.
        15 putains d’années et ou en est linux desktop? Sérieusement ? Nulle part.

        Alors bien sur, le noyaux linux est une oeuvre mais une oeuvre où plein d’entreprises participent à en faire ce qu’il est par ce qu’elle y ont de l’intérêt sur retour d’investissement.
        Et jamais personne ne s’est dit « tient j’vais arrêter de me caresser l’anus et réfléchir pourquoi il n’y à pas un engouement aussi fort vers le bureau linux ».

        Cela n’a aucun intérêt d’investir en terme d’effort dans le bureau linux car il c’est trop hétérogène.
        Lorsque je développe pour windows, je n’ai que deux frameworkUI possible. Winform et wpf.
        Mais le premier est en quelque sorte déprécié au profit de wpf qui est 1000x plus puissant.

        Sous linux, il me faudrait choisir entre GTK ou QT. QT serait le choix logique car je peux faire le dev aussi bien sous linux que windows. GTK le portage windows est tout simplement dégueulasse.

        Mais voilà, la majorité des distributions tournent avec gnome par ce qu’il y a déjà le passif de la lourdeur de kde et aussi que le parc de pc linux est en grande majorité des pc âgés de 10 à 12 ans.

        Ubuntu est et restera pour moi la meilleur distribution. Même si je ne tourne plus sur une « vrai » mais sur kde neon. Le fait que canonical avec ubuntu ait innové en inventant une autre manière d’utiliser le bureau sous linux, rien que ca, ca mérite le respect.
        On a du kde qui veut faire du windows et gnome le cul entre deux chaise qui veut faire du macos sans faire du macos.

        Je laisse tout les autres jouer au zizitoutdur en se disant que tout va bien madame la marquise.
        Perso, lorsque j’ai monté ma boite, par soucis d’économie j’étais parti sur du linux, mais je devais trop bricoler dans l’os. Quant tu dois passer des appels skype ou via des app en websocket et que le son déconne genre, le micro passe mais pas le son ou l’inverse, bon t’as vite fait le choix de prendre un truc qui te permet de bosser.
        Alors on me dira « ouais mais maintenant ca fonctionne ». Oui mais moi c’est pas maintenant que j’en ai besoin, c’était y à 6 ans.

        1. Qu’on le veuille ou non, Linux est et restera un OS de niche. Une belle niche, certes, mais une niche tout de même. Et cela n’est pas près de changer. Linux a beaucoup de progrès à faire en termes de facilité d’utilisation pour arriver ne serait ce qu’au niveau de Windows XP. Et depuis XP Microsoft a eu le temps de fignoler son OS pour nous offrir le meilleur de ce qui se fait actuellement. S’ils avaient un certain retard en ce qui concerne la stabilité, c’est un problème qui est maintenant réglé pour de bon: Windows ne plante tout simplement plus.

          1. Je suis un utilisateur de Windows depuis plus de 20 ans. On va dire que j’ai commencé à utiliser du Windows 98 pour mon boulot, et ensuite en 2004 l’ADSL est arrivé dans ma campagne ce qui fait que j’ai utilisé Windows chez moi. J’ai connu toutes les versions depuis XP jusqu’à W10 actuellement.
            Pour la stabilité je vais aller dans ton sens : Windows ne plante pas. Mais Linux non plus, donc ce n’est un argument qui est vraiment important.
            Pour la facilité d’utilisation, il faut savoir rester humble et se rendre compte que c’est un ressenti qui est souvent subjectif, et pas toujours basé sur des faits réels.
            Mais ta phrase  » Linux a beaucoup de progrès à faire en termes de facilité d’utilisation pour arriver ne serait ce qu’au niveau de Windows XP  » me fait tout de même sourire.
            Essaye d’installer une imprimante sur Windows XP et sur un Linux et tu verras que ta mémoire te joue des tours. Et ce n’est qu’un exemple parmi d’autres…
            Par contre, Windows a fait des gros progrès dans ce domaine désormais, et maintenant la plupart des imprimantes fonctionnent immédiatement dès qu’elle sont détectées par Windows… comme sur Linux depuis toujours !
            Mais il reste des atouts indéniables à Linux : la légèreté de certaines distributions qui permettent d’utiliser du matériel peu puissant sans perdre ses nerfs, et aussi l’utilisation du vieux matériel. Mon PC fixe de 2004 peut en témoigner !

      2. Je suis étalonneur en freelance et par expérience toutes les grosses industries du cinéma ont un workflow sur des serveurs Linux, raison pour laquelle ils sont sous linux comme chez BlackMagic Cinema avec Da Vinci Resolve ou bien Blacklight, pour ne citer qu’eux. Il ya trop de monde sur un même projet pour ne pas avoir des solides serveur dédié au calcul, c’est l’unique raison de la présence de linux dans cette industrie des plus mercantiles

  14. J’ai actuellement 3 PC à la maison :
    -un PC fixe que j’ai monté moi même avec Archlinux installé dessus depuis avril 2018
    – un vieux PC portable Dell de 2011 avec un Ubuntu 19.10
    – un PC portable Lenovo plus récent de 2018 avec un dual boot W10/ubuntu 19.10
    Même si ce n’est mon métier, l’informatique est une passion depuis toujours, tout comme Fred.
    Je m’occupe donc aussi des PC de toutes les personnes de mon entourage. J’ai donc installé des dizaines d’OS sur tout un tas de machines différentes. Du Windows la plupart du temps, mais aussi parfois du Linux. Et ici aussi c’est le même constat : RAS tout va bien.
    Donc quand je lis ici dans les commentaires certaines personnes se plaindre du dysfonctionnement de tel ou tel OS, je me pose des questions. Ce dernier est il vraiment fautif ou est ce que l’interface chaise-clavier n’a pas encore fait des siennes ?
    Car quand une personne de mon entourage vient me voir pour un souci lambda, ce n’est jamais l’OS qui a déconné. Et quand je dis jamais c’est jamais.
    Dans le style, trafiquer Windows en suivant je ne sais quel tuto merdique sur You Tube, voir encore utiliser un Linux n’importe comment car on a pas compris comment fonctionnait ce système.
    C’est facile de critiquer au lieu d’assumer ses propres bêtises j’ai l’impression.
    Ou alors c’est devenu la nouvelle norme : on est plus la pour réfléchir, faut que cela marche épicétou, donc on veut utiliser des systèmes sans rien comprendre à leur fonctionnement. Ben ça fout les jetons quand même…

    1. Tu généralise de trop. Les personnes ici sont dans 99% du temps des personnes aguerries des OS windows/linux.
      Arrête donc de prendre les personnes ici pour des abrutis. J’étais déjà dans l’info que tu n’existait pas.

      Mais bon, ce n’est pas ton métier, donc tu as certainement plus raison que ceux dont c’est le métier.

      Je vais te le dire comme le pense: je tourne donc dans ton petit pré-carré de « mes 3 petit vieux pc à la maison et mon entourage qui me prend pour un dieu » et laisse donc les professionnels (comme moi) dont s’est le METIER argumenter.
      Toi tu n’as aucun compte à rendre. Moi j’engage ma crédibilité et celle de mon entreprise vis à vis de ma clientèle.

      1. Windows n’est-il pas le pain béni des dépanneurs informatiques ? Si les professionnels passaient tous leur clients sous du Linux, ils n’auraient plus de boulot ensuite.

      2. Je ne suis pas sûr que ceux « dont c’est le métier » soient les seuls à pouvoir s’exprimer (ni les plus légitimes). On ne peut pas être juge et partie.
        Je suis pourtant le premier à dire que les informaticiens professionnels ne sont sans doute pas assez écoutés (il suffit de voir, pour s’en convaincre, tous ces partenariats consternants entre l’Etat français et Microsoft) face aux lobbies.
        Les professionnels informatiques formés à Linux me semblent quand même largement minoritaires (voire parfois méprisants).
        Pour le reste, on ne va pas se mentir, Windows reste quand même le gagne-pain d’un bon nombre de professionnels. Et si tous les parcs informatiques des administrations et des entreprises tournaient sous du libre, les dépanneurs n’auraient plus qu’à mettre la clé sous la porte.

        1. Et oui, ce ne sont pas justement des gens qui sont « dedans », des « pros », qui « mettent leurs réputations et celles de leurs entreprises » qui font pourtant tout pour qu’on consomment toujours plus en commençant par des imprimantes qui ont une durée de vie « programmée »?

          Donc le pro a autant de place que le guignole du coin pour s’exprimer. N’est ce pas un « pro » qui a demandé plus de 150€ pour réparer une mise a jour de windows 10 qui fit un écran bleu?

          On est tous pro d’un autre et encore plus le con d’un autre…

  15. Salut à tous,

    Une bien grande discussion qui a eu lieu à bien des reprises… Je vais faire un grand tour afin d’exposer mon point de vue.

    Pour ma part, je travail en informatique depuis 30 ans alors je peu apporter mon grain de sel. Sur 30 ans j’ai passé 22 ans à faire de l’intégration de logiciel professionnel en entreprise et/ou institution que ce soit du ERP, Logiciel comptable, de gestion stock, de gestion bâtiment GMAO etc… Bien entendu, tous ses logiciels sont conçu pour Windows. Bien que certains logiciels sont portable depuis quelques années sur serveur et donc compatible pour linux. SAP est bon exemple mais ils ont dû le réécrire au grand complet à partir de l’index et de toute façon ils étaient rendu là ! SAP était le pire logiciel à intégré que j’ai connu… Par chance, il n’était pas très populaire de ce côté ci de l’Atlantique.

    Après 22 ans passé comme intégrateur, je peu vous dire que ce n’est pas tellement Linux qui est passé à côté, à ce compte là Sun Solaris également. Non pas faute d’avoir essayé au niveau des entreprises ! Dans les années 90 Apple avait sa niche chez les bobos du monde graphique et l’univers média imprimé ce qui est probablement le cas encore aujourd’hui. Pour le reste, quelques BoBos bon chic bon genre sans plus histoire d’être différent de la masse méprisable. Mais bon ceci est une autre histoire…

    Il faut aussi se rappeler qu’à la fin des années 80 début 90 les bons développeurs logiciel, il en avait pas des milliers qui sortaient des Universités comme aujourd’hui chaque année. Le génie logiciel était à ces débuts dans le monde des affaires. Je me souviens encore parfaitement les journées entières juste pour installé un logiciel professionnel sous Windows 95, les pilotes, les gels, les bogues etc… Une fois bien en selle après quelques semaines de test, on passait à Messieurs, Mesdames utilisateurs et ce n’était pas une sinécure la formation de tous ce beau monde. Partir d’une fiche cartonnée à un écran pour la plupart était mission impossible. Dans certains cas, ils avaient raison car s’était plus rapide avec la fiche cartonnée. Les logiciels n’était pas toujours bien pensé. Une intégration logiciel durait 2,3 ans au total dans ces années là. Le gel de logiciel était courant, on ne pouvais pas avoir trop fenêtre ouverte car le pauvre Windows plantait. Le GEL total! Ça n’avait rien à voir avec aujourd’hui! Aujourd’hui on parle de quelques mois pour une intégration. De plus, je peu également vous dire que c’était beaucoup plus payant dans les années 90 de faire de l’intégration. A cette époque, mon revenu était 2 fois plus élevé voir 3 fois qu’à la fin de ma carrière d’intégrateur en 2014. Depuis je travail dans une petite boite ou je gère le parc informatique à travers mes autres activités. J’ai du Windows 8.1 , du 7, 10, 2 pc sous linux que j’ai moi-même insisté afin de rendre plus fluide certaines opérations et on a un serveur Windows. Je ne m’ennuie pas du tout de l’intégration sauf peut-être du salaire de l’époque.

    Pour ce qui est de Linux sur desktop pour ma part, j’ai connu mon premier bureau linux sous slackware pour l’expérimentation dans les années 90. Je suis d’accord que le bureau Linux est bon depuis 2005 environ. Avant cela c’était plus pour le Geek! Les gens ne font même pas la différence entre le système d’exploitation et la couche bureau/application. Même aujourd’hui les jeunes sont rapide sur le bouton bouton mais lorsqu’on creuse un peu, ils ne sont pas bien bien différent de leur parent d’il y a 20,25 ans. Aussitôt qu’on sort du bouton, bouton ils commencent à être déstabilisé les pauvres petits chouchous. Ici à la maison tous monde est sous Linux pas à cause de moi mais bien parce qu’il et elle le préfère. Sa rapidité, sa grande souplesse logiciel, le multimédia etc.. Lorsque occasionnellement il y a un problème de PC et que j’entends chialer, environ une fois par année, je dis toujours en blague voulez-vous que j’installe Windows ? Et on me réponds en coeur NONNNNNNNNNNNN ! Ce n’est pas tout le monde qui est un gamer !

    Je pense que c’est l’univers de l’information qui a raté le bateau, c’est un secteur qui n’a jamais été en mesure d’être intégré, compris par la masse des utilisateurs. On achète des PC, téléphone dit intelligent * à ce niveau pas convaincu * sans faire vraiment la différence entre le matériel, le système d’exploitation et tout ce qui suit. Moi j’ai abandonné depuis longtemps! Éduquer ne me tente plus du tout… Au travail les PC les moins problématiques sont les 2 sous Linux. Mise à jour en quelques minutes, logiciel complet out of the box, l’installation de l’imprimante brother réseau s’est faite en 2 minutes. Ce qui n’est pas de cas de Windows 10 qui m’a fait chier pendant presqu’une journée et ici je vous parle pas de cette merde de 8.1 qu’on doit garder pour un vieux logiciel. Par contre, je dois dire qu’on ne pourrais pas être totalement sous linux dans cette entreprise à cause des logiciels. Microsoft va perdre tranquillement sa supériorité en entreprise car l’applicatif cloud computing va prendre les devants dans les prochaines années. Probablement la raison principale pourquoi Microsoft contribue autant à Linux. 90% des serveurs tournent sous Linux ou BSD dans une moindre mesure. Le monde de l’applicatif professionnel passera à Linux par obligation en quelques sortes. Les entreprises iront vers le cloud pour leurs applications. Fini les grandes et interminables intégrations. Les intégrateurs seront disponible par le cloud aussi au besoin. Les entreprises d’applications professionnelles pourront louer mensuellement leur applications. Tout compte fait, comme le bureau passera sur le Cloud et bien Linux aura finalement gagné ! Même l’ordinateur personnel passera en cloud! Microsoft va imiter Google avec son Chrome qui ne sert que de passerelle vers les applications. C’est à ce moment qu’on verra le premier Windtux sur un noyaux linux. Pour Microsoft, Windows tel qu’on le connait n’aura plus sa pertinence en terme de coût de développement, le noyaux est dépassé, le système de fichier est dépassé depuis longtemps déjà ! Alors aussi bien construire sont nouveau système probablement gratuit sur un noyaux linux en y ajoutant sa couche bureau et pour l’applicatif Microsoft et bien les utilisateurs seront en Cloud pour 5,99 par mois à titre d’exemple.

    Fini la liberté! Nous seront tous suivi à la trace de A à Z… Je n’aime pas vraiment cela mais que voulez-vous la masse populeuse ignorante n’y verra que du feu à prix modique et ainsi la surveillance à grande échelle <> aura débuté. Mais bon on a encore quelques années devant nous.

    ET OUI LINUX SUR LE BUREAU A GAGNÉ! MAIS PAS DE LA FAÇON QUE VOUS L’ENTENDEZ…

    Merci Fredo pour ton blog que je suis régulièrement! Tes vidéos Linux me manque tellement tu me faisait rire…. Mais bon toute bonne chose a une fin!

    1. Ton analyse sur l’avenir de Microsoft et le cloud computing me parait la plus sensée. Leurs différents investissement vont clairement dans ce sens, un windows noyauté GNU/linux ; c’est comme les 2% de gène néanderthalien dilué dans l’adn de l’homo sapiens. Au final c’est une fausse guerre, puisqu’il y aura dilution de l’un dans l’autre et il y aura toujours une niche marginale de distros fait maison pour résistants (ou réac ou hippies ou passionnés, cocher la case qui vous plait), dont on verra de tant en tant émerger quelques perles d’innovation.

      1. Je suis d’accord avec toi!
        On est dans une transformation numérique… Beaucoup épouseront le modèle Netflix que d’autres avant eux ont lancé.. Adobe là déjà adopté et Microsoft comme bien d’autres investiront des liasses de dollars dans ce sens. Plateforme Windows gratuite <> mais avec un coût mensuel pour l’applicatif incluant probablement une pléthore de service web du courriel au cinéma en passant par le stockage etc… Bien entendu, il y aura toujours des gens comme nous qui préfèrent l’indépendance mais pour la masse le noyau sur lequel est basé le système ils en ont rien à cirer à vrai dire.

        Écrit à partir de mon laptop sous Slackware-current

  16. Aller je met mon grain de sable dans le bureau. Windows s’est imposé, déjà par ce qu’il était partout à la base, c’est un standard « de fait », et ce malgré tous les défauts qu’on peut lui porter. Je pense que même une distribution Linux parfaite, non buggé et c ne peut rivaliser, le combat est stérile dans l’état actuel des choses. Le changement global ne peut intervenir que si Mr et Mme Michu fait un acte politique contre les GAFAM, mais là on en est encore bien loin, et laissons les informaticiens, passionnés comme vous et moi dans notre monde. Pour en venir plus précisément au choix pragmatique sous Linux, la diversification fait trop de mal, il y a besoin de « resserrer » les rangs autour des grandes distributions et interfaces pour mieux mutualiser les efforts. Il y a quelques années, malgré des défauts de stabilité, Ubuntu avait ouvert une voie, une distribution, simple, communautaire… Et maintenant ou en est on, GNOME qui était une référence de simplicité a perdu bien du monde avec une version 3 contestable et pourtant bien inspirée, résultats des nouveaux forks (Cinamon, MATE, des passages à Xfce), Canonical qui fait cavalier seul, fork Unity, sponsor Amazon etc qui va faire éclater la communauté des ubunteros et plus simplement des utilisateurs de Linux. Et pourtant et pourtant, le besoin d’une distribution claire et stable pour tout le monde est évident. J’en reviens aux dinosaures : pour moi Ubuntu sauce Gnome LTS malgré toutes les péripéties reste la seule et unique distribution pour le grand public pour sa prise en charge matérielle et sa simplicité d’usage satisfaisante. Je ne verrais que MATE comme alternative acceptable, les autres sont des efforts vains et trop dédiés à un public d’avertis. Pour nous passionnés, on a besoin de resserrer les rangs autour de Debian/Ubuntu, Arch, OpenSUSE ou Fedora/CentOS, et réfléchir à comment mieux promouvoir la culture du logiciel libre, stop à l’éparpillement, oui à la vulgarisation et la sensibilisation.

  17. Pour conclure ce qui a été dit au dessus, je ne vais rajouter qu’une chose simple: Linux sur le desktop est une réalité. Ceux qui ne le voient pas sont simplement aveugles. Point barre. Débat clôt.

  18. Perso je ne comprend pas cette obsession du #FAIL pour le linux sur desktop, c’est un marronnier dans la presse et blogosphère du libre, chaque année, il faut en caser un pour faire du remplissage car on a beau faire couler de l’encre numérique il n’en sort jamais rien de nouveau ou qui n’ait pas déjà été dit et répété à maintes reprises… bref du réchauffé (ce qui tombe bien car le temps se refroidit).

    Je constate tout de même que pendant longtemps la part de marché de linux sur desktop stagnait autour de 1% et ce n’est que depuis juin 2016 que la barre des 2% a été franchie et se maintient depuis.

    Le fait que ce pourcentage ne varie pas ne signifie pas que le nombre de desktops linux n’augmente pas: même si les volumes de vente de nouveaux ordinateurs baisse on considère que les utilisateurs conservent leurs ordinateurs personnels plus longtemps et que du coup le nombre de machines en service continue de croître (y compris le nombre de PC sous Linux sinon sa part de marché passerait sous les 2%)

    On peut même atteindre les 3% si on comptabilise Chrome OS, les *BSD, et pourquoi pas les « Unknown » qui ne sont certainement pas des macOS/Windows. Mais quel intérêt ?

    Pour moi linux sur desktop vit son petit bonhomme de chemin trankilou depuis des années et ça me convient, je sais que dans ce monde on est omnibulé par la croissance, mais j’en vois franchement pas l’intérêt. Je vis très bien avec mon desktop Linux et je n’ai aucun problème avec celles et ceux qui préfèrent Windows ou macOS.

    Là où j’ai plus de mal par contre, c’est avec l’hégémonie dans le domaines des butineurs (ppff je ne m’habituerai jamais à cette traduction) et en particulier des moteurs webkit/blink ou au niveau du manque de diversité au niveau des systèmes d’exploitation pour téléphones « intelligents » (autre traduction de merde) ou rien n’arrive ne fus-ce qu’à égratigner le duopole iOS/Android (avec services google).
    Là il y a un réel soucis, contrairement à Linux sur desktop qui est une alternative viable même si on est bien d’accord que ce n’est pas forcément accessible à tous (*).

    (*) Et par là je ne vise pas les néophytes ou les noobs complets qui s’en sortent très bien avec des machines linux contrairement aux idées reçues. Prenez un papy ou une mamy qui ne s’y connaît pas, expliquez-lui comment surfer, lire des mails, regarder des photos/vidéos, imprimer un document, etc… ces personnes n’ont absolument pas plus difficile à apprendre sur une machine Linux que sur un mac ou un PC Windows.

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