Mes guides d’installation pour Archlinux : un bon sentiment qui a été une énorme erreur au final ?

Durant plusieurs années, en gros de 2013 à 2019, j’ai maintenu en vie un document qui synthétisait le processus d’installation d’une Archlinux. Conçu à l’origine comme un aide-mémoire, j’ai été depassé par son succès. Puis, en juin 2019, par lassitude, j’ai arrêté de mettre à jour le guide.

Au moins une mise à jour l’invalide partiellement : celle arrivée en octobre 2019 au niveau de la refonte du méta-paquet base.

Si j’avais continué à maintenir le guide, j’aurai appliqué un correctif. Mais je ne l’ai pas fait, et c’est tout aussi bien. Car j’ai fini par réaliser en y réfléchissant en me rendant au magasin hard discount le plus proche de ma nouvelle adresse (quoiqu’au bout de trois mois, la nouveauté, hein) : ce qui était à l’origine une idée basée sur un bon sentiment était au final une erreur.

Pourquoi me demanderez-vous avec raison ? Car j’ai réalisé que je n’avais pas vraiment pris en compte les mutations du public linuxien. Car c’est le genre de documentation qui peut attirer un public vraiment varié… Dont des personnes au profil suivant :

  1. elles se croient plus avancées techniquement qu’elles ne le sont réellement
  2. leur culture informatique et technique est trop faible pour assurer une maintenance d’Archlinux au moindre pépin

Vous me direz que les deux caractéristiques sont proches et se recoupent. C’est vrai. Il est tout aussi vrai que je n’ai pas répété ad-nauseam qu’Archlinux n’étaient pas destinées aux personnes débutantes. C’est même devenu un comique de répétition…

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Le 21e siècle, celui de la crétinerie crasse ?

En 1972, dans son livre « La légende des siècles », André Malraux a déclaré : « Le XXIe siècle sera spirituel ou ne sera pas. » Maintenant qu’un cinquième du 21e siècle est déjà passé – ou presque – je pense que la crétinerie est ce qui le qualifie le mieux. Car il faut dire les choses comme elles sont, je ne reconnais pas le futur qu’on nous promettait à la fin des années 1970.

Qui aurait imaginé qu’il y aurait des personnes qui croiraient dur comme fer à des idioties comme la Terre plate ? 9% en France, 16% aux États-Unis, alors que l’on sait depuis Aristote et Pythagore que la Terre est sphérique.

Il y a aussi l’électro-sensibilité, qui tient plus de l’effet nocebo – auto conviction négative, je vous renvoie à cet article d’Allo Docteurs – que d’une réelle maladie. Il y a l’exemple célèbre de l’antenne relai débranchée qui rend malade ! Est-ce que l’électro-sensibilité n’aurait pas des origines d’empoisonnement à certaines substances comme des métaux lourds ou pour être plus méchant, de la psychiatrie ?

En tout cas, il y a des personnes qui ont flairé un filon en or, celui de la peur, et qui vendent à pris d’or des bidules sans aucune efficacité. Il suffit de voir comme Stéphane Marty a cassé dans les règles de l’art un outil pour protéger des méchantes ondes…

Et la suite, toute aussi croustillante :

Il y a aussi d’autres crétineries, comme celle de l’homéopathie qui tient sur des fondements plus que fragile et qui sur le plan de la chimie de base – qui n’est que l’étude des molécules – n’a aucune validité ?
Je vous renvoie à la série de vidéos de La Tronche en Biais, et spécialement sur l’épisode concernant un médicament phare du domaine…

Si un médicament n’a pas d’effet secondaires, c’est qu’il n’a pas d’effet primaire non plus ! Cf l’épisode sur l’effet placebo.

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P’tain, 46 ans ! C’est officiel, je suis un vieux con !

Ce matin, je me suis levé en étant un peu plus vieux que la veille. Normal, vous me direz, sauf que j’ai officiellement augmenté mon nombre d’années.

Et oui 46… Heureusement qu’il existe des bougies avec des chiffres, sinon, on ne verrait pas le gâteau en dessous.

Il est dommage que je n’ai pas réussi à contacter Péhä pour qu’il me fasse une petite BD pour cet anniversaire comme celle de mes 42 ans en février 2016.

Ce qui est bien, c’est que le jour de son anniversaire, on reçoit des petits messages, et je tiens à remercier celles et ceux qui m’en ont envoyé à minuit pétante… Heureusement que j’avais mon portable en mode « ta gueuuuuuule » 🙂

En tout cas, j’ai eu mon petit cadeau de geek… Une version quasi-finale de Mate-Desktop 1.24.0…

Cadeau utile s’il en est un !

Sur ce, je vous laisse et bonne journée à tout le monde !

Ajout à 16h50, le 10 février 2020 : Mate-Desktop 1.24.0 est officiellement sorti. Super cadeau d’anniversaire pour un geek linuxien 🙂

Après la nécessaire rationalisation des distributions, au tour des environnements de bureaux ?

Dans un article longuement commenté, j’exprimais mon point de vue sur la surcharge pondérale en terme de nombre de distributions dans le domaine bureautique.

Mais il n’y a pas que dans ce domaine qu’il y a une surabondance d’offre qui fait que l’on tombe plus ou moins facilement sur des produits qui manquent de finition.

Il y a un exemple parfait de ce manque de finition avec la réinvention de l’interface Metro de MS-Windows 8 via le projet « The Shell » dont j’ai parlé dans l’épisode 19 des pitreries du libre.

Il y a d’autres projets, et si on reste sur les projets « à peu près complet », on a, par ordre alphabétique :

Soit 9 environnements qui sont d’une inventivité monstre dans le domaine de l’ergonomie générale… Il suffit de voir l’épisode 17 des pitreries du libre où je me concentrais sur les 5 principaux, nés parfois sous un autre nom entre les années 1996 et 2000.

J’aurai pu rajouter des projets volontairement fonctionnel sur une seule plateforme comme feu-Unity. Mais est-il besoin d’avoir près de 10 environnements de bureau différents, dont la logithèque native est parfois des plus restreintes.

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« Wintersongs » de Solventis : de la dark folk de haut vol.

L’oiseau bleu est parfois source de découvertes intéressantes. J’ai ainsi fait la connaissance d’un groupe toulousain de dark folk du nom de Solventis en jetant un oeil à un message du groupe de death metal mélodique Aephenamer. Outre le fait que cette fois j’espère pouvoir les voir en concert – après une occasion ratée lors de leur passage à Bordeaux en 2019 – il y a sur l’affiche l’annonce de la présence de Solventis.

J’ai effectué quelques recherches. Outre la classique page sur Facebook, il y a aussi une page bandcamp avec le premier EP du groupe sorti en août 2018.

Sur le plan technique, c’est un EP des plus classiques : 5 titres pour un peu plus de 17 minutes.

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