Vieux Geek, épisode 312 : « Deluxe Galaga » pour Amiga 1200, un shoot’em’up de haut vol.

Je suis arrivé dans le monde de l’Amiga en 1994, pile au moment où Commodore rendait l’âme. Autant dire que je ne pouvais pas arriver à un pire moment. Cependant, j’ai pu avoir de bonnes expériences ludiques comme avec « Civilization » (dont j’ai parlé en novembre 2015), les jeux d’aventure de DTO Software (dont j’ai parlé en mai 2020), « Scorched Tanks » (dont j’ai parlé en août 2017) ou encore le macabre « Child’s Murderer » (dont j’ai parlé en mai 2020).

Mais il manquait un titre qui m’a fait passer de longues heures, c’est « Deluxe Galaga » d’Edgar M. Vigdal.

Sorti en 1993 sur les Amiga 500 et 600, le jeu terminera sa carrière sur Amiga 1200, l’ultime version, la 2.6 sortant en septembre 1995. Je n’ai pas connu celle-ci, ayant migré vers avril ou mai 1995 dans le monde du PC.

Continuer la lecture de « Vieux Geek, épisode 312 : « Deluxe Galaga » pour Amiga 1200, un shoot’em’up de haut vol. »

En vrac’ de fin de semaine

Minuscule en vrac’ en cette fin septembre 2021.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Un collègue auto-édité, Xavier Delgado, vient de rajouter une nouvelle sur son site, intitulée « Vie et Mort ». Plus d’info sur son site.

Bon week-end 🙂

Vieux Geek, épisode 311 : CP/M, l’OS incontournables des micro-ordinateurs des années 1975-1982.

Il y a des OS maudits, comme OS/2 par exemple. Mais ce ne fut pas le premier à souffrir durement de la concurrence de Microsoft. Avant lui, il y eut le CP/M de Gary Kildall (1942-1994). En 1974, il acquiert un micro-ordinateur, l’Intel Intellec-8. Même s’il a la gueule d’un Altaïr, il le précède d’environ un an.

Quand Gary Kildall récupère le matériel, il lui manque un OS. Il développera alors CP/M : Control Program for Monitor puis Control Program for Microcomputer.

Pour commercialiser le CP/M, il fonde Intergalactic Digital Research, Inc qu’il renommera Digital Research.

En 1980, tandis qu’IBM prépare son premier micro-ordinateur, il contacte Gary Kildall et pour des raisons qui varient selon la légende, c’est finalement Microsoft et Bill Gates qui décroche le contrat. Il faut dire que le port de CP/M pour l’Intel 8088 (une version castrée du 8086) choisi par IBM n’est pas terminé et ne le sera qu’en avril 1982.

Autant dire que c’était déjà trop tard, et le PC-DOS avait déjà commencé à se faire sa place au soleil.

Continuer la lecture de « Vieux Geek, épisode 311 : CP/M, l’OS incontournables des micro-ordinateurs des années 1975-1982. »

Vieux Geek, épisode 310 : Quand Sierra dominait le jeu d’aventure, dernière partie, Leisure Suit Larry.

Après King Quest et Space Quest, il aurait été dommage de ne pas parler de la saga pour adultes – débordant d’humour et de blagues à plusieurs niveaux de compréhension, j’ai nommé Leisure Suit Larry.

Autant « King Quest » et « Space Quest » étaient dédiés à un public large, autant Leisure Suit Larry était orienté vers un public plus adulte. On y trouve la panoplie des jeux et accessoires pour adultes consentants, les allusions plus ou moins voilées, l’alcool et plein de choses qui ne passeraient plus de nos jours avec les « éveillés » qui ont le fondement plus serré que les promoteurs de la Prohibition des années 1920.

C’est aussi la saga qui nait le plus tard, en 1987. Al Lowe propose un univers où on joue Larry Laffer, la quarantaine, toujours puceau (au début du premier épisode), qui cherche en vain à trouver puis conserver l’amour.

Le premier épisode, « Leisure Suit Larry: In the Land of the Lounge Lizards », sorti en 1987, propose la même interface que King Quest et Space Quest. Il sera remanié en 1991. Le succès est au rendez-vous, surtout que vu le contenu « chaud » (toutes proportions gardées) du jeu est bloqué par une série de questions auxquelles il faut répondre pour commencer à jouer.

Continuer la lecture de « Vieux Geek, épisode 310 : Quand Sierra dominait le jeu d’aventure, dernière partie, Leisure Suit Larry. »

Vieux Geek, épisode 309 : Quand Sierra dominait le jeu d’aventure, deuxième partie, Space Quest.

Dans l’épisode précédent de la série vieux geek, j’évoquais la saga King Quest. Évoquons maintenant une autre saga que j’aime beaucoup, Space Quest.

Si King Quest avait pas mal de succès, Sierra ne voulait pas se reposer sur ses lauriers et deux développeurs du nom de Mark Crowe et Scott Murphy, propose un univers de science fiction loufoque, parodiant Star Trek, Star Wars et nombre de licences du domaine.

En 1986, le duo sort le premier volet des aventures d’un concierge et homme de ménage malchanceux sur le vaisseau spatial Arcada, Roger Wilco. La poisse vous tombe dessus alors que vous étiez en train de travailler car votre vaisseau spatial est attaqué par les sariens, d’où le nom du titre « Space Quest: The Sarien Encounter ».

Continuer la lecture de « Vieux Geek, épisode 309 : Quand Sierra dominait le jeu d’aventure, deuxième partie, Space Quest. »

En vrac’ de fin de semaine

Petit en vrac’ en cette fin d’été 2021.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

La vidéo officielle du titre « Pantha Rei » d’Aephanemer, ça dépote.

Bon week-end 🙂

Vieux Geek, épisode 308 : Quand Sierra dominait le jeu d’aventure, première partie, King Quest.

Dans l’épisode 259 de la série Vieux Geek, je parlais du premier jeu d’aventure graphique, Mystery House développé par Ken et Roberta Williams, sorti en 1980 sur Apple II.

Les jeux d’aventures proposant des graphismes pour montrer les emplacements commencèrent donc à se développer. Cela donna les jeux de Scott Adams par exemple.

Avec l’arrivée du PC Jr en 1984 et de son clone le Tandy 1000, Sierra Online proposa le premier jeu d’une longue lignée, « King Quest: Quest for the Crown ».

On y joue le rôle du Lord Graham qui doit récupérer des trésors répartit dans le royaume de Daventry. C’est la première fois qu’on dirige le personnage avec les touches fléchées et qu’on peut rentrer des ordres au clavier.

Cependant, il n’y a pas de barre de statut en haut de l’écran, et il faut se souvenir des touches pour sauver ou recharger une partie en cours, comment nager et bien d’autres choses. Il y aura en 1987 une version « améliorée » en EGA (mais au niveau sonore, ça pique !) mais qui propose enfin la barre de taches en haut qui permet de faire certaines actions et d’avoir son score en temps réel. Une version améliorée sortira en 1990 et sera entièrement pilotée à la souris.

Continuer la lecture de « Vieux Geek, épisode 308 : Quand Sierra dominait le jeu d’aventure, première partie, King Quest. »

Quand le monde du logiciel libre s’attaque à l’émulation, ça donne de beaux résultats.

Depuis quelques mois, je me suis plongé dans les délices de l’émulation d’ordinosaures qui sont effroyablement chers et surcôtés à cause de la mode du « vintage informatique » qui continue en ce mois de septembre 2021.

Donc, au lieu de m’encombrer d’ordinosaures qui ont leurs places dans des musées de l’informatique – même si je voudrais bien en posséder un ou deux – voici donc les logiciels libres dans le monde de l’émulation qui sont pour moi des références incontournables ou presque.

Je tiens à préciser que je vais rester dans le monde des ordinateurs, car les consoles, ce n’est pas ma tasse de thé, ni de café d’ailleurs.

Il faut dire que le jeu « Attack of the Petscii Robots » m’a permis de découvrir – via le bêta-test de certains ports – des univers que je n’avais pas vraiment abordé auparavant. Allons-y par ordre alphabétique et commençons par l’Amstrad CPC.

Ici, il me vient à l’esprit un émulateur développé en Java, j’ai nommé JavaCPC. Il y a aussi Caprice32, mais il est moins abouti.

Continuons avec l’Apple II/II+/IIc et IIe.

Ici, la messe est rapidement dite, AppleWin – dont un port existe pour Linux – est la référence incontournable pour cet ordinateur mythique de la Pomme.

Après Apple, autant parler d’Atari. Pour sa gamme de machines 8 bits (400/800/600XL/1200XL/130XE), la référence, c’est Atari800. Il serait dommage d’oublier Altirra, même s’il ne fonctionne que sous MS-Windows.

Pour l’Atari ST, je vous conseille de voir du côté d’Hatari. Très bon émulateur des ST/STE/STF/TT et Falcon.

Parlons donc d’un constructeur mythique, Commodore.

Pour les ordinateurs 8 bits, à savoir les Commodore PET, Vic20, C64, Plus4 et C128, rien ne vaut la Rolls Royce, c’est bien entendu Vice. Une sortie par an, mais à chaque fois, ça vaut le détour.

Pour les Commodore Amiga, rien ne vaut le duo WinUAE (MS-Windows) et FS-UAE (MS-Windows, Linux, Mac). Sans oublier l’excellent Amiga Inside de Titan pour se simplifier la vie 🙂

Passons maintenant à Sinclair. Pour tout ce qui est émulation du ZX80, ZX81 et autre Spectrum, je ne puis que conseiller Zesarux.

Pour finir, on va parler du monde PC + MS-DOS. Deux projets me viennent à l’esprit : PCem (orienté matériel) et qui semble au point mort, ainsi que l’excellentissime fork de Dosbox, Dosbox-X.

Ce sont pour le moment les émulateurs d’ordinateurs que j’ai le plus utilisé. Je n’ai pas eu l’occasion de me plonger dans le monde des TRS80 ou encore de Thomson (les MO5/MO6 et autres TO7).

Si vous avez des références, je suis preneur.

J’espère que cette petite liste vous sera utile si un jour vous avez envie de découvrir l’informatique d’avant le PC.

En vrac de milieu de semaine…

Un court billet, en ce milieu de mois de septembre 2021.

Côté informatique :

Côté culture :

Un exemple des reprises de Sershen & Zaritskaya, « Soldier of Fortune », une ballade qui m’arrache toujours une petite larme.

Bonne fin de semaine 🙂

Vieux Geek, épisode 307 : Temple of Apshai, l’autre ancêtre des jeux de rôles informatisés.

Dans l’épisode 300 de la série « Vieux Geek », je parlais du jeu développé en 1979 et publié en 1980 par Richard Garriot, « Akalabeth : World of Doom » renommé par la suite « Ultima 0 ».

Cependant, le titre fut précédé d’un autre jeu de rôle en vue de dessus – comme les rogue-like – à une différence près : seule l’apparition des ennemis est aléatoire, la présentation des donjons étant identique.

Développé par Automated Solutions qui deviendra par la suite Epyx, « Temple of Apshai » est programmé en Basic (comme nombre de jeux de l’époque) et sort en 1979 sur TRS-80 et peu après sur Commodore Pet.

Le succès est au rendez-vous et les ports se multiplient : Apple II, Commodore Vic20/C64, Atari 8 Bits entre autres. Deux extensions verront le jour, « Upper Reaches of Apshai » (septembre 1981) et « The Curse of Ra » (1982).

D’ailleurs, le titre « Temple of Apshai » est le premier d’une dizaine de la collection « Dunjonquest » :

  1. Temple of Apshai (août 1979)
  2. The Datestones of Ryn (novembre 1979)
  3. Morloc’s Tower (janvier 1980)
  4. Hellfire Warrior (septembre 1980)
  5. Upper Reaches of Apshai (septembre 1981)
  6. The keys of Acheron (septembre 1981)
  7. Sorcerer of Siva (décembre 1981)
  8. Curse of Ra (1982)
  9. Danger in Drindisti (1982)
  10. Gateway to Apshai (1983)

Continuer la lecture de « Vieux Geek, épisode 307 : Temple of Apshai, l’autre ancêtre des jeux de rôles informatisés. »