Au revoir, Google plus et merci pour le poisson.

C’est donc officiel. Après bien des fausses annonces, Google annonce que la prise sera / aura été débranchée en août 2019.

Le réseau social alternatif développé par Google sur les cendres de Google Wave, aura donc vécu un peu de plus de 8 ans. J’ai été utilisateur du réseau depuis le début, mais je ne pensais que Google déciderait de le sabrer en prenant comme prétexte une faille de sécurité.

Ne dit-on pas que quand on veut noyer son chien qu’il est enragé ? Cela me semble bien être le cas.

En novembre 2017, je faisais le point sur mes 3 ans de présence sur diaspora*, et même si j’ai été moins présent sur le pod proposé par framasoft, j’ai commencé à constater l’arrivée de certains contacts de Google Plus.

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15 jours sur la framasphere*, premier bilan.

Il y a une quinzaine de jours, j’écrivais un billet sur l’amour vache que j’ai pu avoir avec le réseau social décentralisé diaspora*.

En utilisant le point d’accès proposé par framasoft, je voulais donner une nouvelle chance à ce réseau social atypique.

Je dois dire que le bilan que j’en tire au bout de deux semaines n’est pas trop mauvais. Sur le plan technique, il y a l’obligation de bien rédiger son billet ou son commentaire avant de le publier. Ce qui implique d’apprendre la syntaxe markdown, mais ce n’est rien de bien compliqué au final, et comme un bouton aperçu permet de vérifier ce qu’on est en train d’écrire…

Evidemment, j’ai moins de contacts que sur mon compte google plus (environ 600), n’accumulant qu’environ 162 contacts en ce moment sur mon profil (contacts uniquement visible si on est connecté sur diaspora*)

Comme pour mon fil google plus, je n’ai qu’environ 20 à 25% de contacts réellement actifs. Mieux vaut avoir peu de contacts actifs que de se trimballer des kikolol qui pollue des réseaux comme celui du fesseur de caprins.

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Diaspora*, une occasion ratée ?

Au mois de décembre dernier, j’ai ouvert un compte sur Diaspora*… Et j’avoue que le bilan n’est pas si positif que je l’avais imaginé au début…

Déjà, la population y est tellement geek qu’il est rarissime de tomber sur une personne qui ne soit pas un(e) fondu(e) d’informatique.

Les sujets tournent en rond très rapidement, et je dois dire que j’ai vite mis de la distance avec mon compte diaspora. Voir 15 fois le même sujet en l’espace de 2 jours, c’est assez vite lassant.

Celui qui se voulait un réseau social libre et décentralisé souffre d’un bug de taille : impossible de récupérer ses photos… Bug sûrement lié au code encore en version alpha du réseau.

Bug import photos diaspora*

De plus, il n’apporte vraiment rien de plus par rapport à un Facebook ou un GooglePlus. Il manque cruellement de notoriété et cela étant un cercle vicieux, on trouve toujours les mêmes personnes avec les mêmes messages.

En juin dernier, Cyrille Borne avait écrit un très bon billet qui avec le recul est criant de vérité, je cite :

Alors imaginons qu’on possède son serveur, qu’on installe diaspora, nous voilà dans l’aventure, faisons abstraction du fait que seuls vos amis barbus pourront communiquer avec vous, on écrit son premier message. Hummmm si j’écris moins de 140 caractères j’ai l’impression d’être sous identi.ca (qui est planté au moment où j’écris ses lignes), si par contre j’écris un long pavé et que j’y mets des photos, j’ai l’impression d’être sur mon blog. Si facebook a tué skyblog, c’est certainement parce que les deux outils jouaient globalement dans la même cours, dès lors, l’utilisation de l’outil fait double, voir triple emploi avec mes applications. A partir du moment où je ne compte pas lâcher et identi.ca, et mon blog, diaspora ne me sert à rien.

Diaspora ça sert à quoi ? A rien est la première réponse qui me vient à l’esprit mais c’est un peu vachard. Imaginons le cas du geek de la famille, l’esclave informatique, qui se dit que ce serait peut être pas mal d’avoir quelque chose de familial, d’un peu éloigné des projecteurs et de l’insécurité de facebook et qu’il y a matière à monter un diaspora pour les proches.

Même si Google et FaceBook peuvent se disputer la place pour l’Empire du Mal, au moins, il y a des personnes dessus, et non pas 3 pelés et un tondu. Diaspora* a raté une occasion en or. Dommage 🙁

Diaspora : le facebook du libre ? Pour les g33k ? :)

J’ai longtemps hésité, puis je me suis dit : « pourquoi pas ? »

J’ai ouvert un compte sur Diaspora, le réseau social décentralisé qui se veut être un concurrent libre et ouvert de Facebook.

Déjà utilisateur comblé de Google Plus, j’ai donc rejoint un pod, un serveur d’accès au réseau. J’ai choisi diasp.org, car il ne demande pas d’invitation. Et comme le réseau est décentralisé, les serveurs communiquent entre eux, ce qui permet de suivre des personnes inscrites sur d’autres serveurs, comme joindiaspora par exemple. Une liste de point d’accès sérieux est disponible à cette adresse : http://podupti.me/

Et dès le départ, on se retrouve dans un univers à l’interface austère, un peu comme google plus avant l’arrivée progressive des fonctionnalités.

 

Tout comme Google Plus, il existe le principe des cercles, regroupés sous le noms d’aspects : travail, public, famille, etc… D’ailleurs, le suivi des personnes qu’on finit par ajouter aux contacts se basent sur le principe des hashtags, les # qui pullulent sur twitter et identi.ca.

D’ailleurs, quand on créé son profil, il est demandé de choisir 5 hashtags qui permettront de construire un flux de base. On peut ensuite rajouter des hashtags à volonté.

Le profil ne contient que peu d’informations, et il n’est pas obligatoire de tout dire, ni de tout remplir. Vie privée ? Merci, je suis intéressé 😉

D’ailleurs, tout comme google plus (avec le +1) et le bouton « J’aime », un simple lien textuel « j’aime » propose de mettre en avant un contenu apprécié.

Cependant, le réseau est moins simple d’accès que Google Plus ou Facebook. D’abord, car il faut intégrer les syntaxes concernant la mise en gras, en italique, l’insertion de vidéo (qui ne fonctionne pas actuellement avec Dailymotion, mais est-ce grave ?). Comme c’est indiqué, c’est une version alpha. Et c’est du solide, même pour une alpha 😉

On est prévenu qu’il y a encore des choses à améliorer, mais j’avoue que la surprise est assez bonne. Cela risque d’effrayer l’utilisateur de base… Qui n’ira pas mettre le nez ailleurs que Facebook, donc… 😀

Parmi les bons points ? Simplissime d’ajouter un aspect (l’équivalent des cercles de google plus), ou encore des tags. Un lien « Ajouter un aspect » et une boite de dialogue « ajouter un tag » permettent de personnaliser encore plus son flux. Et on ne peut commenter un article d’une personne qui si on l’a dans ses contacts. Par défaut, les articles ne peuvent pas être commentés. Superbe pour éviter le spam, donc.

Parmi les gros manques : les jeux. Mais ce n’est pas vraiment grave. On a l’impression que Diaspora veut revenir aux racines du réseau social, mettre en relation des personnes qui partagent des centres d’intérêts.

On est un peu limité en contacts ? Il suffit de cliquer sur « actualités de la communauté » (quand on gère les aspects), et il n’y a plus qu’à faire son choix en fonction des hashtags que l’on suit.



Je tiens à remercier WeedFast pour son tutoriel qui m’a permis de faire mes premiers pas sur Diaspora.

En espérant que le projet ne capote pas comme jadis fossunet 🙁

Google Plus officiellement ouvert : maintenant, on pourra comparer avec Facebook

Alors que certains noms du domaine du web 2.0 ne cessent d’annoncer la mort du réseau de google (en oubliant son coté « béta privée »), et de se gargariser des 83% de comptes inactifs, voici que Google tape du point sur la table.

Désormais, les inscriptions sont libres, comme sur le réseau social de référence qui semble avoir un peu peur de ce nouvel arrivant qui est épaulé par l’un des géants du web.

Vous pouvez désormais voir à quoi ressemble le réseau social de Google, et comparer.

J’avais encore un compte Facebook, mais il est dormant depuis des semaines. Je pense que je détruirais mon compte Facebook d’ici un mois ou deux.

Car les kikoolol qui pollue Facebook avec des jeux à la con, ça va 5 minutes hein…

Google veut-il responsabiliser les utilisateurs de son réseau social ?

Utilisateur de Google+, le réseau social de Google depuis quelques jours, j’ai appris à apprécier sa simplicité d’utilisation, sa légèreté, sa possibilité de gérer finement les contacts en utilisant les cercles.

Une volonté de Google de « responsabiliser » les utilisateurs fait du bruit sur la toile : vous devez utiliser votre vraie identité, sinon vous êtes éjecté.

En dehors du besoin des personnes de devoir échanger de manière anonyme (cf l’internet en Chine, en Iran et autres régimes ultra-démocratiques sur la planète), cette volonté de forcer les utilisateurs à ne pas tricher sur leur identité est une bonne chose.

Car si on est sur Facebook, on ne compte plus les comptes en plusieurs exemplaires pour la même personne. Et combien de ces comptes sont des faux ? La moitié ? Plus ?

Sur Google Plus, il y a déjà un compte ouvert au nom d’un certain président de la République, des comptes ouverts au nom de l’artiste savonette actuel (vous savez, celui qui a perdu je ne sais combien de suiveurs sur twitter en changeant de coupe de cheveux).

Evidemment, les pollueurs risquent d’être éjecter, et ce n’est pas un mal. Maintenant, il faut prendre en ligne de mire la volonté – facile à deviner – de Google d’avoir un réseau social qui n’est pas pourri par les faux comptes.

Enfin, on verra si Google Plus va souffrir ou au contraire s’épanouir avec cette décision.