Passage sans casse à Gnome 2.30 dans Frugalware Linux

C’est en voyant cette annonce sur le forum francophone de la Frugalware que j’ai eu envie de sauter le pas.

L’installation passe par le rajout du dépot gnometesting de Bouleetbil et peut détruire votre Frugalware. Mais normalement tout devrait bien se passer 😉

J’avais déjà décris l’installation dans un précédent billet.

Installation de gnome 2.30, partie 1

Installation de gnome 2.30, partie 2

Et je dois dire que l’installation sur ma frugalware a été des plus simples. Et des plus douces. J’ai seulement redémarré ma machine par sécurité, histoire que tous les services nécessaires soient bien chargés.

Et en utilisant le thème par défaut, je dois dire que c’est très agréable à voir…

Pour une liste exhaustive des nouveautés, voir cet article de TechnoAddict très complet 😉

Un aperçu rapide, avec Nautilus 2.30 en mode vue séparée et le panneau d’info de Gnome 2.30. Il y a aussi Tracker 0.8, Empathy 2.30 et tout plein de bonnes choses 😉

Un aperçu de gnome 2.30 dans Frugalware

Merci Bouleetbil pour ton excellent travail !

Une nouveauté intéressante de la version de développement de Pino

Pino, le client léger pour identi.ca et Twitter vient de se voir rajouter récemment une fonctionnalité qui lui faisait défaut : la possibilité de choisir des micro-articles en tant que favoris.

Pour les utilisateurs de la Frugalware-Linux, j’ai repris le FrugalBuild de Devil505 et je l’ai modifié en conséquence :

# Pino-svn version.
# Based on Devil505 work 😉
# Compiling Time: 0.03 SBU
# Maintainer: Devil505

pkgname=pino-svn
pkgver=0.2.4
pkgrel=1
pkgdesc= »Pino is a Twitter client for the Linux desktop. It’s simple and fast. »
depends=(‘atk’ ‘libgee’ ‘libnotify’ ‘webkit’ ‘unique’ ‘libxinerama’ ‘libxi’ ‘libxrandr’ ‘libxcursor’ ‘libxcomposite’ ‘libjpeg’ ‘libxslt’ ‘libxt’ ‘libice’ ‘libuuid’ ‘gtkspell’ ‘hunspell’)
makedepends=(‘vala’ ‘intltool’)
options=(‘scriptlet’)
replaces=(‘pino’)
#_F_googlecode_ext= ».tar.bz2″
#_F_googlecode_dirname= »pino-twitter »
#_F_gnome_iconcache= »y »
groups=(‘xapps-extra’)
archs=(‘i686’ ‘x86_64’)

_F_scm_type= »mercurial »
_F_scm_url= »https://pino-twitter.googlecode.com/hg/ »
_F_gnome_desktop= »y »
_F_gnome_iconcache= »y »
Finclude gnome-scriptlet scm
build() {
Funpack_scm
./waf configure –prefix=/usr || Fdie
./waf build || Fdie
./waf install –destdir=$Fdestdir || Fdie
Fbuild_gnome_scriptlet
}

Pour la compilation ? Un simple :

sudo makepkg -uc

Et le paquet se compile sans problème.

Voici donc les captures d’écran de la nouvelle fonctionnalité qui apparait sous la forme d’une étoile à cliquer en haut à droite de chaque citation.

Ajout de favoris dans Pino

Et la boite qui résume les favoris que l’on a enregistré :

Liste des favoris dans pino

Décidément ce client léger a tout pour plaire, du moins, du plus en plus de quoi plaire l’utilisateur qui ne veut pas d’une usine à gaz pour son micro-blogging !

Un tour rapide de Haïku post-alpha1 :

Haiku, c’est un projet libre un peu fou : réécrire avec du code libre BeOS entièrement. Une première version alpha est sortie il y a quelques mois, et j’ai eu envie de tester une version post-alpha1 pour voir ce que cela donnait maintenant.

haiku post alpha1

J’ai donc récupérer une image ISO d’une version récente de développement de l’OS à l’adresse suivante : http://www.haiku-files.org/cd/index.php?show=all

Et j’ai lancé la machine virtuelle habituelle.


fred@frugalware:~/download$ qemu-img create -f qcow2 hai.img 32G
Formatting 'hai.img', fmt=qcow2 size=34359738368 encryption=off cluster_size=0
fred@frugalware:~/download$ kvm32 -hda hai.img -cdrom haiku-nightly.iso -boot d &

Pour mémoire, kvm32 est le raccourci pour :


qemu --enable-kvm -m 1500 -soundhw all -localtime -k fr

Ce qui frappe, c’est la vitesse de chargement : en moins de 5 secondes, le CD nous propose soit d’installer l’OS, soit de le tester en liveCD.

Continuer la lecture de « Un tour rapide de Haïku post-alpha1 : »

Aperçu rapide de la Zenwalk 6.4 beta 1

La ZenWalk, c’est un mélange de Slackware Linux avec Xfce. Ayant lu sur distrowatch l’arrivée d’une nouvelle version béta remplie de nouveautés (dont un noyau très récent), j’ai décidé d’y jeter un oeil.

J’en avais déjà parlé à l’époque de la première RC de la version 6.0, ce qui remonte à mars 2009.

J’ai donc utilisé l’outil wget pour récupérer une image iso de cette distribution en 32 bits.

fred@frugalware:~/download$ wget -c http://chronos.iut-bm.univ-fcomte.fr/distributions/zenwalk/people/jp/28032010/zenwalk-6.4beta.iso
–2010-04-01 07:00:01– http://chronos.iut-bm.univ-fcomte.fr/distributions/zenwalk/people/jp/28032010/zenwalk-6.4beta.iso
Résolution de chronos.iut-bm.univ-fcomte.fr (chronos.iut-bm.univ-fcomte.fr)… 193.52.61.12
Connexion vers chronos.iut-bm.univ-fcomte.fr (chronos.iut-bm.univ-fcomte.fr)|193.52.61.12|:80…connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse…206 Partial Content
Longueur: 540936192 (516M), 540723200 (516M) restant [application/x-iso9660-image]
Sauvegarde en : «zenwalk-6.4beta.iso»

100%[======================================>] 540 936 192 710K/s ds 12m 57s

2010-04-01 07:12:58 (680 KB/s) – «zenwalk-6.4beta.iso» sauvegardé [540936192/540936192]

J’ai ensuite utilisé la machine virtuelle habituelle en utilisant les lignes de commande suivantes :


fred@frugalware:~/download$ qemu-img create -f qcow2 zen.img 32G
Formatting 'zen.img', fmt=qcow2 size=34359738368 encryption=off cluster_size=0
fred@frugalware:~/download$ kvm32 -hda zen.img -cdrom zenwalk-6.4beta.iso -boot d &

kvm32 est le raccourci pour la commande suivante :


qemu --enable-kvm -m 1500 -soundhw all -localtime -k fr

Après un démarrage en mode texte, on arrive directement sur l’outil d’installation.

Zenwalk 6.4 beta 1

Continuer la lecture de « Aperçu rapide de la Zenwalk 6.4 beta 1 »

Double claque pour Microsoft ?

Je publie volontairement ce billet le 31 mars, pour éviter d’être accusé de faire un gros poisson d’avril.

Première claque : SCO encore débouté sur ses prétentions sur Unix.

Pourquoi est-ce que je dis que c’est Microsoft qui se prend une claque ? Il faut se souvenir que SCO Unix s’appellait à l’origine Microsoft Xenix

Et que Microsoft a soutenu SCO au début de l’affaire SCO contre Novell… En 2004 !

Deuxième claque : elle concerne Windows et sa conception même. Car il faut se souvenir qu’entre 1985 (sortie de MS Windows 1.0) et Windows Vista – début 2007 – une faille énorme de sécurité a existé : le premier compte avait des droits administrateurs, root en langage unix.

Or, toute personne qui a utilisé un unix ou un BSD dans sa vie sait une chose : un compte root, cela ne s’utilise que pour des taches administratives. D’ailleurs, en 2009, Microsoft a déposé un brevet sur une procédure qui copie la commande Sudo qui existe depuis… 1980 ! l

Un rapport récemment publié annonce qu’un minimum de 64% des failles comblées dans MS Windows l’année dernière étaient inactivées par l’utilisateur d’un compte utilisateur normal, en clair n’ayant pas les droits administrateurs (ce qui est par défaut le cas sur les windows jusqu’à Vista).

Si on prend le cas d’Internet Explorer, les failles sont désactivées à hauteur de… 94%…

Bref, un rapport annonce ce que les utilisateurs d’unix savent depuis environ 30 ans… Ne pas utiliser un compte root réduit les risques d’attaques dans une proportion énorme, de l’ordre de 90 à 95%

Comme disait Henry Spencer , « Those who do not understand Unix are condemned to reinvent it, poorly. » ce qu’on peut traduire par « Ceux qui ne comprennent Unix sont condamné à le réinventer, malheureusement en moins bien. »

Avec UAC (qui ressemble à sudo et sur KDESu / GKSu), que fait Microsoft au final ? 😉

Un en vrac’ rapide et libre pour commencer la semaine.

J’avais envie de faire un petit en vrac’ rapide et libre pour commencer la semaine. Allons-y gaiement.

C’est tout pour commencer cette semaine, faut pas pousser non plus 😉

C’est plus de la pomme, c’est carrément du cidre.

Dans un précédent billet, je pointais le look vraiment cloné d’Apple pour la future Ubuntu. Un nouveau pas a été franchi…

La béta 1 est sorti récemment, j’ai donc récupéré une version de développement post-béta 1 en utilisant wget :

fred@frugalware:~/download$ wget -c http://cdimages.ubuntu.com/daily/20100327/lucid-alternate-amd64.iso
–2010-03-28 10:36:19– http://cdimages.ubuntu.com/daily/20100327/lucid-alternate-amd64.iso
Résolution de cdimages.ubuntu.com (cdimages.ubuntu.com)… 91.189.88.34
Connexion vers cdimages.ubuntu.com (cdimages.ubuntu.com)|91.189.88.34|:80…connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse…200 OK
Longueur: 698687488 (666M) [application/x-iso9660-image]
Sauvegarde en : «lucid-alternate-amd64.iso»

100%[======================================>] 698 687 488 680K/s ds 16m 50s

2010-03-28 10:53:10 (675 KB/s) – «lucid-alternate-amd64.iso» sauvegardé [698687488/698687488]

C’est une version qui s’installe en mode texte. Plus pratique et surtout plus rapide à installer. J’ai donc utilisé la machine virtuelle habituelle :


fred@frugalware:~/download$ qemu-img create -f qcow2 lynx.img 32G
Formatting 'lynx.img', fmt=qcow2 size=34359738368 encryption=off cluster_size=0
fred@frugalware:~/download$ kvm64 -hda lynx.img -cdrom lucid-alternate-amd64.iso -boot d &

Pour mémoire, kvm64 est un raccourci pour :


qemu-system-x86_64 --enable-kvm -m 1500 -soundhw all -localtime -k fr

Après l’installation, le démarrage est ultra-rapide. Au lieu des habituels teintes marrons, on se retrouve avec un dégradé de mauve qui change un peu.

Une fois l’écran de connexion passé, on arrive dans l’interface du gnome revu à la sauce ubuntu. Passons sous silence la barre de menus qui ressemble étrangement à celle de MacOS-X.

Le morceau de choix vient du Ubuntu Music Store. Ou plutôt du iTunes à la sauce Canonical. Le prérequis : un compte Ubuntu One.

Ensuite, il suffit de lancer Rhythmbox et d’aller sur le bouton « ubuntu one » dans la colonne de gauche.

Si les greffons mp3 ne sont pas installés, on peut les installer en un clic de souris. Ce qui est très appréciable.

Ensuite, on se retrouve sur un iTunes Ubuntu One Music Store qui n’a rien à envier coté présentation à celle de son grand frère à la pomme. La seule différence ? L’absence de DRMs…

J’ai cherché l’album de Pink Floyd « Dark Side Of The Moon », et comme pour l’ITMS, on peut avoir un aperçu sonore de 30 secondes.

Mais le meilleur morceau, ce sont les CGU.

Pour résumer :

  • Accès uniquement avec le duo Ubuntu 10.04 + compte ubuntu One
  • Pas accès au magasin pour les utilisateurs de Mac et de Windows
  • Les morceaux sont cependant lisibles partout, ce qui est le moyen de faire passer la pilule

Autant dire que la politique d’Ubuntu est de plus en plus claire… Sous prétexte de libérer l’utilisateur, elle veut l’enfermer dans ses outils, et reproduire le schéma qui fonctionne avec Apple : une informatique simplifiée mais avec un goût de logiciel libre.

Si vous voulez avoir accès à la musicothèque proposé par l’ubuntu one music store sans passer par ubuntu : http://fr.7digital.com/

L’histoire – en cours – d’un bug vicieux : le bug 4145 de la Frugalware Linux.

Comme toute histoire, il faut un commencement. Ce commencement, c’est le 17 mars qu’il arrive.

Ce jour là, arrive la version 1.7.6 du paquet xorg-server. Faisant la mise à jour du paquet et redémarrant ma session, je m’aperçois que compiz ne se lance plus. J’avais déjà parlé de ce problème.

Horreur, plus de fenêtres molles, de zolies animations lors de la réduction des fenêtres.

Je ferme l’icone de Fusion-Icon qui s’occupe de lancer Compiz, et je la relance en utilisant le terminal et je tombe sur un simple message d’erreur :

fred@frugalware:~$ fusion-icon &
[1] 3493
fred@frugalware:~$ * Detected Session: gnome
* Searching for installed applications...
* NVIDIA on Xorg detected, exporting: __GL_YIELD=NOTHING
* Using the GTK Interface
* Starting Compiz
... executing: compiz --replace --sm-disable --ignore-desktop-hints ccp
compiz (core) - Fatal: No damage extension

J’ouvre donc un rapport de bug, histoire de faire connaître le problème, le bug 4145.

Mon premier réflexe est de vérifier si un bug de ce style est connu, et je tombe sur quelque chose d’équivalent sur le suivi de bugs de la mandriva sur le bug 57889.

Mais le correctif proposé ne change rien.

Le seul correctif que je trouve, est plus un contournement qu’autre chose : rétrograder la version de xorg-server, en utilisant la 1.7.5 qui fonctionnait parfaitement. Et en la réinstallant, Compiz revient à la vie.

Je me dis alors que ce doit être un bug du pilote propriétaire nvidia, et je me débrouille pour empaqueter la nouvelle version, la 195.36.15. Mais aucun changement quand je repasse à la version 1.7.6 de xorg-server.

Entre temps, devil505 parle de mon problème dans son billet du 20 mars. J’ai droit par la même occasion d’être le premier lauréat du prix Cyrille de la semaine.

Le 23 mars, Hermier qui s’occupe du pilote nvidia se décide à me donner un coup de main. Et depuis 4 soirs, tout a été essayé, en essayant rester exhaustif :

  • Recréer le fichier xorg.conf avec le pilote récent et xorg-server 1.7.6
  • Désactiver xinerama et record dans le fichier xorg.conf
  • Utiliser des versions de xorg-server 1.7.6 avec des correctifs suspects
  • Empaqueter de manière officielle le dernier pilote propriétaire nvidia
  • Utiliser l’option composite de gnome
  • Recompilation de Xorg-Server aussi bien en local qu’avec l’aide de bouleetbil et d’hermier
  • Enlever le module nouveau du noyau à la sauvage
  • Mettre à jour la version de libdrm
  • Recompiler libxdamage
  • Rétrograder dri2proto

Les logs du canal irc #frugalware.fr 25 mars, du 26 mars – , et du 27 mars, liste tout ce qui a été tenté.

Maintenant, je dois avouer que je suis à court d’idées devant un tel bug, aussi vicieux

Mieux vaut en rire qu’en pleurer, au final, et j’espère que ce billet permettra d’apporter des idées nouvelles pour mettre à mort ce bug qui me facilite un brin le transit intestinal dans ma vie d’utilisateur d’informatique libre.

Un espoir serait peut-être l’arrivée de la version 1.8.0 de Xorg-server, prévue pour la fin du mois.

Qui vivra verra !

Pino 0.2.3 : une petite claque à gwibber ? ;)

Aujourd’hui est sortie la version 0.2.3 de Pino, le client léger pour identi.ca et twitter. Au menu des nouveautés :

  • La mise en oeuvre de la correction orthographique : il faut installer gtkspell + aspell + hunspell (et la langue qui va bien)
  • Quelques corrections de bug, dont celui qui rendait le curseur invisible
  • Le panneau d’information de l’utilisateur est complètement implémenté

En ce qui concerne la traduction en français, l’ayant complété en terminant le travail du précédent traducteur, si vous voyez le moindre problème, écrivez-moi 🙂

Et l’obligatoire capture d’écran :

Pino 0.2.3 en français sous Frugalware Linux

Test rapide de la Trisquel GNU/Linux 3.5

En septembre dernier, je parlais rapidement de la version 3.0 de cette distribution libre au sens de la FSF.

Ayant vu la sortie de la version 3.5, j’ai récupéré la version AMD64 et je l’ai testé dans une machine virtuelle qemu.


fred@frugalware:~/download$ qemu-img create -f qcow2 tris.img 32G
Formatting 'tris.img', fmt=qcow2 size=34359738368 encryption=off cluster_size=0
fred@frugalware:~/download$ kvm64 -hda tris.img -cdrom trisquel_3.5_amd64.iso -boot d &

Après avoir lancé l’installation de la distribution, je dois dire que j’ai eu le souffle coupé en voyant les progrès effectué en quelques mois par cette distribution basée la version 9.04 de la distribution reine.

Et un excellent point, c’est que le français est géré par la distribution dès le démarrage sur le liveCD.

Propulsé par une version libérée du noyau Linux 2.6.31, on a droit à un gnome simplifié, une interface avec un fond d’écran tout en dégradé de bleu du plus bel effet.

Coté logiciel, le support de flash est assuré par swfdec, le navigateur internet se base sur le code de Mozilla Firefox 3.5.8. L’ensemble est très agréable d’accès, et rend possible le rêve de tout libriste au sens de la Free Software Foundation.

En tout cas, j’avoue que j’ai eu du plaisir à tester rapidement les évolutions de la distribution qui s’avoue être une réussite, avant une version qui utilisera la version Lucid Lynx en lui enlevant toutes les lourdeurs et les influences à gout de pomme de la distribution proposée par Canonical.

Pour résumer : Trisquel, une distribution qui mérite une attention toute particulière, surtout si on cherche une distribution aussi libre que possible de tout composant propriétaire.