Mozilla Firefox 9.0 est mort… Vive Mozilla Firefox 9.0.1 :)

Fouinant ce matin le serveur ftp de mozilla.org, j’ai pu voir la présence d’un répertoire marqué http://releases.mozilla.org/pub/mozilla.org/firefox/releases/9.0.1/.

Tiens donc. Etrange. J’ai donc décidé de trouver l’information qui justifie une nouvelle publication.

J’ai donc été sur le dépot mercurial de la Fondation Mozilla, plus précisément ici : http://hg.mozilla.org/releases/mozilla-release/

J’ai pu lire alors ceci juste avant l’annonce de la montée en version automatisée du code vers la 9.0.1

Olli Pettay – backout Bug 708572, a=akeybl, CLOSED TREE

Traduction :

Olli Pettay – retrait du Bug 708572, a=akeybl, ARBRE CLOS

Le bug en question est assez cryptique au niveau du titre, car j’avoue que cela dépasse mes faiblissimes connaissances en programmation informatique :

Consider backing out bug 335998 from Beta/FF9

Ce qu’on peut traduire par quelque chose comme : « Envisagons le retrait du bug 335998 de la Beta/FF9 ».

Cela concerne un composant du DOM, donc quelque chose que l’utilisateur lambda ne voit pas directement. C’est vraiment le genre de mise à niveau très mineure (sauf pour les développeurs web), un peu à l’image des versions 7.0.1 ou 8.0.1.

En tout cas, on peut récupérer la version 9.0.1 directement depuis le site officiel de Mozilla, ou encore son site miroir européen. Pour les utilisateurs de distributions Linux, je pense que la mise à jour sera proposée dans les dépots d’ici noël 🙂

SalixOS 13.37… La slackware pour les humains ayant quelques notions d’informatique :)

J’avais testé pour noël 2009 la version 13.0.2 de la SalixOS.

Deux ans – à quelques jours près – sont passés, j’ai donc voulu voir l’évolution de cette distribution dérivée d’une des plus anciennes distributions survivante des tous débuts de l’aventure linuxienne.

J’ai donc récupéré l’image ISO de la version xfce 64 bits, mais il existe aussi des versions plus ou moins g33k3sques : KDE, fluxbox et pour les plus fanatiques du minimalisme, avec RatPoison.

J’ai donc lancé mon environnement habituel, puis l’installation a commencé.


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 32G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=34359738368 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom salix64-xfce-13.37.iso -boot order=cd &

Nul besoin d’avoir un installateur avec des beaux boutons arrondis ou un diaporama de fonctionnalité. C’est le genre d’outils que l’on ne voit que rarement lors d’une utilisation d’une distribution gnu/linux, sauf si l’on est adepte du « distro hopping ».

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Vector Linux 7.0 : oh, une distribution qui n’est pas basée sur Ubuntu Linux ;)

J’ai déjà eu l’occasion de parler de distributions qui était basée sur la Slackware linux.

Par exemple la Salix (en décembre… 2009) ou encore la ZenWalk Linux (en avril 2010).

Les distributions qui se basent sur autre chose qu’Ubuntu sont loin d’être ultra nombreuses.

Même si j’ai eu l’occasion d’en tester depuis le début du mois Viperr (basée sur la Fedora 16) ou encore la Semplice (basée sur la Debian), avoir une distribution basée sur une Slackware ou une Debian GNU/Linux, cela fait plaisir. C’est le cas de la Vector Linux, un mélange de Slackware et de Xfce.


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk-vector.img 32GFormatting 'disk-vector.img', fmt=qed size=34359738368 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm32 -hda disk-vector.img -cdrom VL7.0-STD-GOLD.iso -boot order=cd &

L’installation se lance automatiquement et est assez simple, bien qu’étant en anglais. Il suffit de cliquer sur deux ou trois cases de temps à autre, ou de choisir parmi des options. Les captures d’écran qui suivent montrent les principales étapes de l’installation.

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Linux Mint et Canonical : même mise à l’écart de Gnome-Shell ?

Canonical propose depuis avril dernier sa vision de l’interface graphique nouvelle génération, écartant le travail effectué par les codeurs de Gnome depuis la version 2.28 de l’environnement Gnome, soit un travail qui avait vu une première préversion courant… septembre 2009.

Maintenant, c’est un projet tout jeune qui apparait, nom de code Cinnamon (cannelle en français si mon anglais est correct).

C’est une version dérivée de Gnome-Shell pour proposer une interface qui ressemble à celle de la version Gnome 2.x de Linux Mint
.

Le projet est tout jeune, et le ReadMe qui est disponible est clair :

The emphasis is put on making users feel at home and providing them with an easy to use and comfortable desktop experience.

Ce qui donne traduit :

Le but est de rassurer les utilisateurs et leur proposer une expérience de bureau confortable et facile d’accès.

Un peu comme ce que propose le projet – cul-de-sac ? – MATE, mais en ce basant sur le code de Gnome-Shell. A une différence près : l’age du code utilisé, celui de MATE étant celui de Gnome 2.x, donc un code qui date de… 2002 pour les parties les plus anciennes.

Sans vouloir préjuger de l’avenir de cette version dérivée, j’arrive à me poser la question suivante : l’utilisateur informatique est-il un enfant en pleine période de diversification alimentaire refusant la nouveauté sur le plan des apports en terme de nourriture ?

Et une autre question : l’utilisateur est-il bête au point de ne pas savoir s’adapter à un changement de présentation ?

Devrait-on – sous prétexte que l’équilibre est meilleur, rester sa vie entière à marcher à quatre pattes au lieu de se tenir sur ses jambes ?

Décidément, le rejet des interfaces nouvelle génération, et sur ce plan, Gnome-Shell et Unity se font une saine concurrence montre la frilosité des utilisateurs de vouloir sortir de leurs cocons d’habitudes constitués au fil des années.

Maintenant, est-ce que le projet « Cinnamon » aura une longue durée de vie, il faudra voir si d’ici deux versions si l’interface « gnome2isée » aura prise ou pas.

Les logiciels qui ont souffert en 2011… Bilan de mes « prédictions ».

En janvier 2011, j’avais joué mon petit voyant, en exprimant mon ressenti par rapport aux logiciels que je sentais mal parti pour cette année 2011.

Commençons par le commencement. Internet Explorer. Même si Microsoft a déclaré qu’à partir de début 2012, les Internet Explorer installés migreront vers la dernière version disponible pour chaque OS – on peut donc s’attendre à une explosion d’Internet Explorer 8 pour la base de MS-Windows XP encore installée (soit environ 45% du marché, seulement 13 points de plus que MS-Windows 7 sorti il y a déjà deux ans), Internet Explorer 9 est quant à lui pas si répandu que cela.

Internet Explorer 8 est encore à 28% de part de marché (à cause de la base de Windows XP installée) et Internet Explorer 9 seulement à… 10%… A 4 points derrière… Chromium (alias Google Chrome pour le grand public) 15.0…

10% pour IE9 ? Et uniquement 53% pour toutes les versions d’IE confondues… Ca sent vraiment la fin de règne calamiteuse pour celui qui fut il y a moins d’une décennie maitre incontesté de la toile…

Ma deuxième prédiction concernait le duel LibreOffice / OpenOffice. Je déclarais à l’époque :

« Autre logiciel qui va souffrir : OpenOffice.org. Alors que la version 3.3 se traine dans une 8ième version RC depuis le 17 decembre, LibreOffice est en version 3.3 rc2 en route vers la version 3.3 finale. A noté que les deux RCs sont arrivées en moins de 3 semaines. (RC1 : 5 décembre, rc2 : 23 décembre).

Et les annonces sont en faveur de LibreOffice : Canonical (Ubuntu) annonce que ce sera la suite bureautique par défaut, et c’est déjà le cas pour les préversions de la OpenSuSE 11.4 qui sortira aux alentours du 10 mars prochain… La milestone 5 propose LibreOffice… »

La messe est dite. Comme l’a si bien souligné Cyrille dans un article écrit à l’acide nitrique :

Une libération de ce type n’est pas sans faire penser à OpenOffice donné à la fondation apache après le bide pris par Oracle dans les tentatives de vente de licences commerciales de la suite bureautique.

La libération en question ? Celle de WebOS. Et la mise sous perfusion à la Fondation Apache ne risque pas de changer grand chose

Enfin, parlons du duo / duel Mandriva – Mageïa. Bon, j’avoue que je me suis trompé sur la vitalité de Mageïa. La deuxième alpha du projet communautaire est sortie récemment, même si elle plante dans les grandes largeurs dans une machine virtuelle qemu… Pour une version alpha, c’est normal.

Sinon, les deux distributions sont au coude à coude dans le classement de distrowatch, qu’il vaut ce qu’il vaut. Mandriva, 10ième, sur les 6 derniers mois avec 696 pages vues par jour. Mageïa ? 11ième, sur les 6 derniers mois avec 689 pages vues par jour.

Cependant, je pense qu’une des deux ne passera pas le cap de la Saint Sylvestre 2012… On verra bien. Mais les deux sont perdantes, car loin derrière le reste du top 10…

Dans un prochain billet, je ferais mes prédictions 2012… Ben ouais, le résultat ne peut pas être pire que les prévisions des instituts de sondages qui vont se viander lamentablement en avril prochain…

Frugalware 1.6 pre2… Ca au moins, c’est de la bonne version de développement.

La Frugalware Linux 1.6, nom de code Fermus, en est à son étape pre2.  Avec mon Archlinux, ce sont mes deux distributions préférées. Dimanche après-midi en fouinant sur les miroirs de la distribution, j’ai vu dans le répertoire frugalware-testing-iso quelque chose d’intéressant. L’iso de la pre2 avant l’annonce officielle.

J’ai fait alors chauffer mon wget… Cependant, à cause d’ennuis expliqué plus bas, l’article a pris plus de temps que prévu… Et Devil505 a envoyé en ligne l’annonce de la sortie de la version pre2.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://www7.frugalware.org/pub/frugalware/frugalware-testing-iso/frugalware-1.6pre2-i686-net.iso
–2011-12-18 16:32:31– http://www7.frugalware.org/pub/frugalware/frugalware-testing-iso/frugalware-1.6pre2-i686-net.iso
Résolution de www7.frugalware.org… 88.191.250.131
Connexion vers www7.frugalware.org|88.191.250.131|:80…connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse…200 OK
Longueur: 185597952 (177M) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : «frugalware-1.6pre2-i686-net.iso»

100%[======================================>] 185 597 952 1,58M/s ds 2m 2s

2011-12-18 16:34:33 (1,45 MB/s) – «frugalware-1.6pre2-i686-net.iso» sauvegardé [185597952/185597952]

J’ai donc fait une environnement habituel de test, et j’ai lancé l’ensemble.


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk-frug.img 32G
Formatting 'disk-frug.img', fmt=qed size=34359738368 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk-frug.img -cdrom frugalware-1.6pre2-i686-net.iso -boot order=cd &

J’ai vu la présence d’une ligne GUI dans les choix de départ… L’outil fwife développé par Elentir ?

J’en avais déjà parlé il y a pas mal de temps, et j’ai voulu voir les évolutions de l’outil.

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Se faire son propre environnement léger avec Archlinux et Openbox.

C’est après avoir testé l’excellent Viperr que j’ai voulu faire cet article. L’environnement obtenu à la fin n’est nullement fignolé au point de ce qu’on peut avoir avec Viperr. C’est juste une volonté d’amuser avec Openbox et les outils. Car c’est le coté bricolage personnalisé qui m’a branché ici, et surtout la volonté d’expérimenter un peu.

Je tiens à remercier Alexandre Singh alias DarthWound pour ses conseils durant cette expérience. Et surtout, encore un énorme merci pour la version remixée de la Fedora 16.

Je suis donc partie d’une machine virtuelle ArchLinux 64 bits à jour, et j’ai installé les logiciels suivants, liste non exhaustive bien entendu :

  • Internet : Mozilla Firefox
  • Bureautique : LibreOffice, cups (et ghoscript avec foomatic-db)
  • Graphisme : Gimp, XSane, scrot pour les captures d’écran
  • Multimédia : VLC, QuodLibet et xfburn
  • Gestionnaire de fichiers : Thunar et son extension thunar-volman
  • Emulateur de terminal : terminator
  • Accessoires : xarchiver, galculator, xscreensaver, gmrun (pour avoir un menu de lancement comme ce qu’on a le raccourci Alt-F2 dans la plupart des environnements classique.

Etant donné que durant la préparation de l’article, j’ai pas mal galéré, ce qui suit est la version propre de mes manipulations. Pour l’installation des logiciels comme Openbox, le wiki d’Archlinux est comme d’habitude est une source inépuisable.

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En vrac’ rapide et libre.

Pour finir cette semaine tempétueuse, un petit en vrac’ rapide et libre.

Travail en cours sur Openbox...

Bon week-end !

Viperr 1.0 : quand Fedora Linux rencontre Openbox.

Parfois, quand je recherche des distributions à présenter et à tester, on peut tomber sur de très bonnes surprises comme sur de très mauvaises, comme ce fut le cas récemment avec PearOS 3.0.

J’ai fait une série de billets récemment sur des distributions proposant Openbox car j’avoue que si j’ai passé une période creuse avec ce gestionnaire de fenêtre, je recommence à m’y intéresser.

J’ai donc décidé de voir ce que Viperr, un remix de la Fedora Linux avec Openbox proposé par Alexandre Singh alias Darthwound a dans le ventre. La distribution est disponible aussi bien en anglais qu’en français, en 32 qu’en 64 bits.

J’ai donc pris l’iso française 64 bits, et j’ai lancé mon environnement habituel.


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 32G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=34359738368 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom Viperr-1-64FR.iso -boot order=cd &

Une fois l’environnement lancé, on a une interface minimaliste, léchée, avec l’ensemble des raccourcis clavier, et une barre de tâche en bas, minimaliste. On sent une volonté d’intrusion et de bling-bling minimisée au maximum. Une flèche à coté de l’heure permet de cacher les icones du réseau et du réglage du volume.

Il faut préciser que l’auteur de cette version remixée de Fedora est aussi un administrateur du site francophone de la distribution CrunchBang… Et c’est une très bonne distribution 🙂

Cependant, le bling-bling existe ici aussi et proposé un effet d’ombre sympathique sous les fenêtres. L’installateur est Anaconda, simple, mais qui fait son travail, que demander de plus ? 😉

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Les OS 64 bits grand publics répandus : une réalité proche ?

Il y a plus de 3 ans, j’avais rédigé un article, concernant la longue survie des OS 32 bits alors que les processeurs 64 bits existaient depuis plus de 5 ans à l’époque. Cela ne concerne vraiment que l’OS de Redmond, majoritaire en part de marchés car prévendu avec les ordinateurs, bien que cela soit pas franchement des plus légal, dixit certains jugements

Les OS libres (Linux et BSD), sans oublier l’OS à la pomme sont depuis maintenant au moins deux ans passés au 64 bits pour l’ensemble des logiciels, même si j’ai utilisé pour la première fois un linux 64 bits en… février 2007… Même si c’était encore assez artisanal à l’époque…

La raison pour laquelle je reparle de cet article ? Simplement qu’en feuilletant les prospectus des hypermarchés de ma région, le rayon informatique, c’est majoritairement des machines équipées de 4 à 6 Go de mémoire vive, même pour les portables… Seule exception notable : les netbooks qui sont équipés au mieux de 2 Go de mémoire vive pour un prix parfois inférieure de 50 à 100 € d’un portable classique.

Dans cet article vieux de trois ans, parmi les freins, je citais :

absences de pilotes pour certains matériels
certains logiciels non libres (greffon flash) répondent encore aux abonnés absents
plus gourmand que les anciennes générations

Une partie du problème a été résolue. En effet, Adobe propope son greffon flash en version… 64 bits aussi bien pour linux que pour MS-Windows.

Coté navigateurs ? Même s’il est toujours possible d’utiliser une version 32 bits sur un OS en 64 bits, apparemment seul Internet Explorer existe en 64 bits pour Windows.

Décidément, l’OS grand public le plus répandu n’a pas de chance avec les logiciels 64 bits 😉

En 3 ans, des progrès ont été faits. Maintenant, il ne manque plus que des versions 64 bits des navigateurs principaux en dehors d’Internet Explorer pour que la situation bouge vraiment.