Vous prendrez bien un peu de thé à la menthe, subtilement parfumé à la canelle ?

Derrière ce titre gustatif se cache un jeu de mots dont j’ai honte. Comme vous vous en doutez, cet article va être consacré à la plus célèbre fille d’Ubuntu, j’ai nommé la LinuxMint en déclinaison Cinnamon. Cela faisait une petite éternité que je n’avais plus consacré d’article à la LinuxMint « principale ». Le dernier article remontait à mai 2013.

La version 17.2, troisième version basée sur la Ubuntu 14.04 LTS, est sortie le 30 juin 2015.

Du nom de code de Rafaela, elle propose Cinnamon 2.6 (à la naissance agitée, j’y reviendrais plus tard), des réglages affinés dans tous les domaines, un meilleur support pour l’usine à gaz qu’est l’UEFI, un noyau Linux 3.16 (comme celui qui propulse Debian GNU/Linux Jessie et la Linux Mint Debian Edition), ainsi qu’une logithèque mise au goût du jour.

J’ai donc fait chauffer Transmission pour récupérer l’ISO d’installation. Ensuite, j’ai créé une machine virtuelle VirtualBox avec 2 Go de mémoire, 2 CPUs virtuel, 128 Go de disque, et j’ai aussi activé le support EFI. Soyons fous 🙂

Cinnamon 2.6.11 en anglais nous accueille. Quand on lance l’installateur, on se retrouve avec celui d’Ubuntu. Donc, inutile de s’apesantir dessus. Je préfère cependant l’installateur de la LMDE, mais il faut vérifier sa compatibilité avec l’UEFI. J’ai un doute sur ce point précis.

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Top 5 et flop 5 des distributions GNU/Linux que j’ai eu sous la souris ? Le retour.

En juillet 2012, j’avais rédigé deux articles concernant les 5 pires et les 5 meilleures distributions GNU/Linux qui ont atterri sur mon disque dur.

Pour mémoire, le flop 5 :

  1. PearOS – paix à ses octets
  2. OpenMamba
  3. GoboLinux
  4. OpenSuSE
  5. KahelOS – paix à ses octets

Et le top 5 :

  1. ArchLinux
  2. Frugalware Linux
  3. Fedora Linux
  4. Viperr
  5. LinuxMint Debian Edition

Trois ans sont passés, et quelques modifications doivent être apportés aux deux classements. Commençons par le flop 5, étant donné que deux ont passés l’arme à gauche. J’ai cependant enlevé OpenSuSE, car j’ai trouvé pire entre temps 🙂

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Comment je suis devenu publiphobe… Et que je n’ai pas honte de l’être !

Enfant des années 1970, j’ai été biberonné avec des publicités qui étaient souvent artisanales, pour ne pas dire remplies de clichés sexistes avec des stars en devenir : la bande du Splendid y fit ses premières armes pour payer de quoi se remplir son assiette. Ou encore un certain Michel Colucci !

Comme vous avez pu le voir, il y avait quand même du lourd. Au fil des années, la publicité est devenue envahissante. Vraiment envahissante. Ce mouvement s’est accéléré avec la privatisation pour le mieux disant culturel (du moins, prétexte employé à l’époque) de la première chaine de télévision française en 1987.

Si on fait un rapide saut dans le temps entre 1987 et 2015, sur certaines chaines de la TNT, les coupures publicités arrivent à intervalles réguliers, mécanique. Ce qui donne parfois des résultats « marrants ». Après la 1350ième diffusion d’un épisode de « La Petite Maison dans la Prairie », après que celui-ci soit terminé, le générique de l’épisode suivant est à peine fini qu’une coupure pub de cinq bonnes minutes arrive…

Faites donc l’essai, c’est pathétique. Mais c’est le lot des médias non-interactifs, comme la télévision ou encore la radio.

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DragonFlyBSD 4.2.0 : vole libellule, vole ! :)

Certains articles sur ce blog naissent de manière un peu bizarre. La génèse de celui-ci remonte à une pointe de curiosité en un dimanche aussi ennuyeux que les autres du milieu du mois de juin.

Dans un poste sur le deuxième réseau social fantôme qu’est la framasphere*, j’ai posté deux captures d’écran de Xfce 4.12.0 sur DragonFlyBSD 4.2.0rc.

Dans la suite des commentaires, Péhä m’a demandé si cela ferait l’objet d’un article, d’une manière très claire, allant jusqu’à faire ce petit dessin sous licence CC-BY-SA 4.0, que j’ai tellement aimé que j’ai décidé de le mettre de côté et de vous le faire partager. Pour info, je suis pas trop mal croqué !

Voici donc un article rapide pour vous présenter ce fork assez ancien de FreeBSD, et sûrement un des moins connus de ces unix-like libres. J’ai souvent parlé de FreeBSD, OpenBSD ou encore PC-BSD, mais jamais de l’OS à la libellule.

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En vrac’ rapide dominical

Pour ce dernier dimanche de juin 2015, un petit en vrac’ 🙂

Comme d’habitude, commençons par le panier de crabes logiciel libre.

Passons maintenant à la culture .

C’est tout pour ce dimanche.

Les « natifs du numérique », une appellation galvaudée ?

Il y a un sketch du trio Bernard Campan, Pascal Legitimus et Didier Bourdon, alias « Les Inconnus » datant de la fin des années 1980 qui commence ainsi, de mémoire : « La révolution, époque vachement troublée. Il y eu l’an I, puis l’an II et puis l’Empire. »

Si vous ne le connaissez pas, je vous le conseille, c’est un petit bijou, même si sur certains plans, il fait son âge.

Si on prend un parallèle avec la notion sociologique des générations, il y a eu la génération X (1960-1980), la génération Y (1980-2000) et la génération des « natifs du numérique » (2000 à 2020 ?). Né en 1974, je suis un exemple même de cette génération X qui a connu la fin de la guerre froide, l’avènement de la micro-informatique personnelle, et qui a commencé sa vie intime avec un morceau de plastique pour éviter de se chopper une saloperie du nom de VIH.

La génération Y, c’est celle qui a vu débouler Internet au milieu des années 1990, pile au moment où ses premiers membres arrivait à l’adolescence. C’est aussi une génération marquée pour sa fin par les Skyblogs et le mythique « Lache tes comms » à chaque érucutation écrite. C’est aussi, pour les enfants de la génération Y qui arrivent sur le marché du travail, un sacré boulet qui montre que le grand « nain ternet » a une mémoire d’éléphant… 🙁

Si on prend la génération des ados actuels, la plupart ont été biberonnés avec de l’informatique personnelle à peu près utilisable, et qui sont souvent des adorateurs des réseaux sociaux, que ce soit l’ancestral fesseur de caprins, le SMS à la mode 2.0 alias Twitter ou encore des services de vidéos comme Youtube.

Comme pour les skyblogs de la génération qui l’a précédé, ceux-ci ont une mémoire d’éléphant et dans quelques années, la génération des « Natifs du numérique » s’en mordront sûrement les doigts jusqu’au coude à cause des traces laissées.

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36 heures sans connexion ADSL : un dur et court sevrage numérique…

Tout en écoutant « Blackwater Park » d’Opeth, je m’apprète à faire le récit des 36 dernières heures d’un accroc du numérique sans sa dose. Car il faut être honnête : la connexion aux outils du numérique est une drogue dure, à l’image de l’alcool, du tabac (pour rester dans les substances licites) ou des opiacés.

Évidemment, on ne met pas sa santé en jeu avec l’addiction au numérique, mais il suffit d’avoir un incident de connexion ADSL pour comprendre à quel point « l’homo numericus » est un être fragile. Tout commence le 23 juin 2015. Alors que je me lève pour prendre ma dose quotidienne d’informations avant d’attaquer mon petit déjeuner, je tombe sur le cauchemar absolu de « l’homo numericus » : ma box est bloquée au tout début de sa connexion au réseau. Pour les utilisateurs de Free, cela correspond à l’étape 2 : en clair, le routeur cherche en vain à accrocher une connexion au grand réseau mondial.

Mon réflexe est de prendre mon téléphone portable et de prévenir mon fournisseur d’accès. En 5 minutes, l’incident est rapporté. 20 minutes plus tard, grace à la connexion 3G de mon smartphone (étrangement, la couverture 4G de mon opérateur mobile s’arrête à une centaine de mètres de mon appartement), j’ai un courrier électronique me confirmant de l’ouverture du ticket et qu’une enquête est en cours.

J’arrive à me connecter à mes réseaux sociaux, les fantômatiques Google+ et la Framasphère* pour grapiller quelques informations. J’acquiers une confirmation : un écran de 4,5 pouces n’est pas vraiment idéal pour faire de la navigation internet basique.

Quand on a l’habitude de pouvoir accéder au « grand nain ternet » avec un écran d’au moins 10 pouces de diagonale, ça pique vraiment les yeux.

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En vrac’ rapide de fin de semaine.

Pour finir la dernière semaine du printemps 2015, un en vrac’ rapide et plutôt varié.

Commençons par le panier de crabes informatique, j’ai nommé le logiciel libre 🙂

Sur le plan culturel ?

Bon week-end !

Où en sont les distributions GNU/Linux faciles d’accès sans « l’apocalyptique » systemd ? Deuxième partie.

Après une première partie consacrée à la Devuan GNU/Linux Alpha 2, j’ai eu envie de parler de nouveau du projet Manjaro Linux OpenRC. Si vous avez des suggestions pour une troisième partie, je suis preneur, car je ne vois pas beaucoup de distributions GNU/Linux faciles d’accès (sans passer par une recompilation intense ou une installation en ligne de commande) mis à part la AntiX MX, dont j’avais parlé précédemment sur le blog.

J’avais déjà parlé de la Manjaro Linux OpenRC à l’époque de sa version 0.8.11. Un commentaire de Chris sur un article consacré aux « péchés » de la Manjaro Linux m’a donné envie de voir les progrès effectués en l’espace de 6 mois. C’est aussi ce commentaire qui m’a donné l’idée de faire une mini-série de billets sur les distributions faciles d’accès n’utilisant pas Systemd.

J’ai donc récupéré l’énorme ISO (un peu moins de 700 Mo), et comme pour le billet sur la Devuan GNU/Linux alpha 2, j’ai capturé l’installation en vidéo ainsi que quelques manipulations de base.

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Où en sont les distributions GNU/Linux faciles d’accès sans « l’apocalyptique » systemd ? Première partie.

Si j’ai employé le terme apocalyptique, c’est pour souligner à quel point une partie bruyante de la communauté linuxienne est divisée sur ce logiciel qui sert de système d’initialisation. En août 2014, un billet rédigé par Paul Venezia pour Infoworld titrait ceci : « Systemd: Harbinger of the Linux apocalypse » qu’on peut traduire par : « Systemd : un signe avant-coureur de l’apocalypse de Linux »

L’épisode le plus célèbre de cette guerre entre linuxiens qui tourne presque au religieux a été la naissance du fork de la Debian GNU/Linux avec la Devuan GNU/Linux.

Sur le site mis à neuf en ce mois de juin 2015, on apprend que des ISOs d’une version dite alpha 2 est disponible au téléchargement. J’avoue que j’ai été agréablement surpris par la nouvelle. J’ai donc récupéré l’énorme ISO (une trentaine de Mo) et je l’ai installé.

Cependant, contrairement à mon habitude, j’ai décidé de capturer en vidéo le processus d’installation de la Devuan GNU/Linux alpha 2, et un aperçu rapide de l’ensemble installé. La vidéo dure une quarantaine de minutes.

Il est en effet dommage qu’il n’y ait pas de grosses images ISO pour installer l’ensemble en local.

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