En vrac’ de début de semaine.

Pour commencer la dernière semaine de ce mois de février 2015, un en vrac’ varié. Commençons par le logiciel libre.

Et en mode fourre-tout ? 🙂

Voila, c’est tout pour aujourd’hui !

AryaLinux : une Linux From Scratch scriptée.

Il existe deux familles de distributions GNU/Linux : celles basées sur des paquets précompilés, et celles qui compilent les paquets à partir des codes sources.

Dans la deuxième famille, on trouve les distributions qui proposent une base déjà compilée (comme pour la Gentoo Linux, sa cousine la Funtoo Linux, la Lunar-Linux ou encore la Crux), et d’autres qui partent de rien et compile tout, même le compilateur.

Dans ce cas, on trouve essentiellement des distributions comme la Kaarpux (qui bloque au moment où j’écris cet article, le 20 février 2015 au niveau de la récupération des codes sources), ou la Linux From Scratch qui tient à la fois de la distribution et du manuel d’emploi pour créer sa propre distribution en mode « je suis un gros fondu d’informatique ».

Il n’y a que peu de distributions qui prennent comme base la LFS. Outre la NuTyX, il y a aussi un projet dont j’ai entendu parlé récemment, la AryaLinux. Sauf erreur de ma part, elle est uniquement disponible en version 32 bits.

Après avoir discuté avec son auteur, Chandrakant Singh, j’ai appris que la première AryaLinux sera basée sur la LFS et son complément la BLFS en version 7.5, datant de mars 2014.

Cependant, l’auteur m’a assuré que la version suivante serait basé sur le duo LFS/BLFS 7.6 avec systemd activé, sorti en septembre 2014. J’entends déjà grincer des dents.

J’ai donc récupéré l’ISO, et j’ai lancé l’ensemble dans une machine VirtualBox.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://softlayer-ams.dl.sourceforge.net/project/aryalinux/aryalinux-builder-i686-1.0/iso/aryalinux-i686.iso
–2015-02-19 20:23:02– http://softlayer-ams.dl.sourceforge.net/project/aryalinux/aryalinux-builder-i686-1.0/iso/aryalinux-i686.iso
Résolution de softlayer-ams.dl.sourceforge.net (softlayer-ams.dl.sourceforge.net)… 37.58.69.140
Connexion à softlayer-ams.dl.sourceforge.net (softlayer-ams.dl.sourceforge.net)|37.58.69.140|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 2770057216 (2,6G) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : « aryalinux-i686.iso »

aryalinux-i686.iso 100%[=====================>] 2,58G 1,36MB/s ds 24m 40ss

2015-02-19 20:47:42 (1,79 MB/s) — « aryalinux-i686.iso » sauvegardé [2770057216/2770057216]

La seule étape non automatisée, c’est la création du partitionnement du disque. Ensuite, il suffit de lancer les scripts contenus dans le répertoire /sources/

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Ah, le panurgisme graphique des distributions GNU/Linux.

Dans un article récent, je me suis pris une volée de bois vert dans les commentaires, car j’ai osé dire qu’un des points noirs de la distribution, c’était son thème d’icones.

J’ai donc décidé d’expliquer le pourquoi du comment du désamour – pour rester gentil – que je ressens envers le thème d’icones Numix qui se répand depuis plusieurs mois dans les distributions GNU/Linux. Il y a des modes dans le domaine des thèmes d’icones, et Numix est le dernier en date. Il y a deux ou trois ans, tout le monde ne jurait que par le thème d’icones Faenza.

Depuis environ 6 à 7 mois (donc en gros depuis la mi-2014), Numix est venu prendre sa place. Voir un nouveau thème d’icones était au début rafraîchissant, même si je l’ai toujours trouvé inesthétique, pour reprendre le contenu d’un commentaire que j’ai posté sur l’article concernant la BodhiLinux 3.0 :

[…]Contrairement au thème numix, les icones faenza sont recherchées, et même si l’icone de la corbeille fait penser à une cuvette de toilette, c’est plus supportable que des icones qu’on croirait dessiné sur un Amstrad CPC.

Et encore, j’insulte cette machine sur laquelle j’ai fait mes premières armes.[…]

Le pire que j’ai pu voir, c’est le mélange des icones numix avec un fond d’écran assez chaud, et avec la Korora 21. Je me demande si les créateurs de la dite distribution travaillent avec des lunettes de soleil, mais une couleur chaude sur un fond d’écran, comment l’exprimer sans haine ?

Prenez un fond d’écran orange pastel, et fixez-le durant 5 minutes. Je pense que vous aurez les yeux injectés de sang et vous changerez le fond d’écran dans les 30 secondes qui suivront.

Une remarque m’est revenue souvent sur la critique des goûts des utilisateurs. Les goûts ne se discutent pas, c’est certain. Mais, un peu de variété, ça ferait mal ? Ne pas voir reproduit jusqu’à l’indigestion visuelle le même thème d’icone, c’est trop demander ?

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Bodhi Linux 3.0 : que vaut la version de la renaissance de cette distribution ?

Il y a environ six mois, en septembre 2014, Jeff Hoogland annonçait qu’il se mettait en retrait du projet Bodhi Linux. Revenu entre temps, il vient de publier la version 3.0 de la distribution basée sur Ubuntu avec enlightenment 0.19, disponible en version 32, 64 bits et pour les chromebooks.

Je n’avais pas été vraiment emballé par la Bodhi Linux à l’époque de sa version 2.2.0, sorti fin décembre 2012.

J’ai donc voulu voir ce qu’a dans le ventre la nouvelle version tout juste sortie. Basée sur le coeur de la ubuntu 14.04 LTS, elle apporte cependant un noyau plus récent, le 3.16, du moins si on en croit l’annonce de publication. J’ai donc récupéré l’ISO en 64 bits, et je l’ai lancé dans une machine VirtualBox.

Après le démarrage, ce qu’on note au premier coup d’oeil, c’est que cette distribution est victime de la mode. Inutile de préciser l’inspiration du thème d’icone employé. Ce qui est étonnant, c’est qu’il doit déclarer comme étant le thème par défaut d’enlightenment. Par acquis de conscience, j’ai installé en parallèle une Archlinux avec e19 pour comparer les deux thèmes graphiques.

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Arquetype 21 : l’archétype de ce qu’il (ne) faut (pas) faire ?

Dans le petit monde des distributions GNU/Linux, on trouve essentiellement des dérivées d’Ubuntu. Il en existe, au 16 février 2015, 68 indexées sur Distrowatch et encore en vie. Si on prend une base de Fedora Linux, on descend à 23 distributions recensées et encore en vie.

Autant dire que cela fait une grande différence. En dehors de la Korora (dont j’ai parlé début février 2015), il existe quelques distributions en attente d’indexation, comme la Chapeau Linux ou encore l’Arquetype dont je vais vous parler dans cet article.

J’ai donc récupéré l’ISO avec KDE SC en version 64 bits grâce à mon ami wget, puis j’ai utilisé Qemu pour la suite des réjouissances. Il existe aussi une ISO avec Cinnamon pour les amateurs. C’est une Fedora Linux avec KDE SC ou Cinnamon, les dépots RPM Fusion, PlayOnLinux, Wine, et Google Chrome (via le dépot Russian Fedora) pour rester dans les grandes lignes du projet.


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://arquetype.org/isos/Arquetype-KDE-21-x86_64.iso
--2015-02-16 10:17:07-- http://arquetype.org/isos/Arquetype-KDE-21-x86_64.iso
Résolution de arquetype.org (arquetype.org)… 37.247.121.166
Connexion à arquetype.org (arquetype.org)|37.247.121.166|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 2556428288 (2,4G) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : « Arquetype-KDE-21-x86_64.iso »

Arquetype-KDE-21-x8 100%[=====================>] 2,38G 2,32MB/s ds 24m 18ss

2015-02-16 10:41:25 (1,67 MB/s) — « Arquetype-KDE-21-x86_64.iso » sauvegardé [2556428288/2556428288]

Pour mémoire, kvm64 est un raccourci pour : qemu-system-x86_64 -k fr -m 2048 -sdl -soundhw hda,ac97 -no-frame -vga std --enable-kvm

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom Arquetype-KDE-21-x86_64.iso -boot order=cd &

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En vrac’ rapide et libre avant le week-end.

Un fourre-tout avant de passer un week-end assez studieux, car je serai plongé dans l’écriture et la relecture jusqu’au cou !

Bon week-end !

Point Linux Mate, un banc d’essai pour installer Debian GNU/Linux ou une distribution à part entière ?

Dans un article récent, j’ai montré les versions de développement de Xfce 4.12 (la 4.11.x) et de Mate Desktop 1.10 (la 1.9.4). Dans un commentaire, on m’a demandé quelle distribution avec une base Debian GNU/Linux avec Mate Desktop pour la tester en « live ».

Ma réponse a été rapide, la Point Linux. Sa version 2 la plus récente est basée sur la Debian GNU/Linux Wheezy avec Mate Desktop 1.4.2.

Étant donné que Mate Desktop 1.4.2 est un peu vieux, Mate 1.4.0 datant de juillet 2012, j’ai décidé de prendre la version 3 beta 3, qui se base sur la Debian GNU/Linux Jessie et Mate 1.8.1.

Cependant, dixit la documentation de Mate Desktop, la version 1.8.x de l’environnement est disponible en activant les dépots backports de la Debian GNU/Linux Wheezy, et sur les dépots pour la Debian GNU/Linux Jessie et la branche unstable.

Bon, on va faire le passage obligatoire pour calmer les casses-bijoux de famille de la communauté linuxienne.

Oui, c’est la version de Debian GNU/Linux qui a migré vers systemd. Je tiens à préciser que je me contrefous au dernier point de savoir si la distribution que je présente ou que j’utilise quotidiennement utilise runit, OpenRC, upstart, GNU dmd ou encore systemd. Je veux juste que l’ensemble fonctionne. C’est mal de vouloir avec un ensemble fonctionnel ? C’est mal de ne pas choisir et de prendre ce qu’on me propose sans tomber dans la guerre de religion ?

Si une distribution propose systemd, très bien. Si elle ne le propose pas, très bien aussi. Tant que cela fonctionne, je n’ai rien à dire. Je tiens à préciser que tout commentaire de cet article qui s’exprimera pour un point de vue pro-systemd ou anti-systemd sera flingué à vue.

Maintenant que la gueulante a été poussée, parlons de la Point Linux 3 beta. Je l’ai installée dans une machine VirtualBox pour les besoins de l’article.

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Mate Desktop 1.9.x et Xfce 4.11.x : où en sont les environnements légers pour OS libres ?

L’annonce sur Phoronix de l’arrivée prochaine de Xfce 4.12 m’a donné envie de voir où en était Xfce et Mate Desktop par rapport à leur future version stable.

J’ai donc fait compiler les deux environnements en partant d’une base d’Archlinux avec les dépots testing activés. J’aurais bien utilisé les paquets précompilés, mais j’ai eu envie de voir le temps nécessaire à la compilation des environnements. Sûrement mon côté mal rasé qui parle ici. Sur chaque environnement, j’ai rajouté LibreOffice et Mozilla Firefox. La connexion réseau étant assurée par NetworkManager.

Pour Xfce, j’ai utilisé mon ancien article d’août 2014 comme base.

Donc, en partant d’une base d’Archlinux dont j’ai fait une copie conforme pour l’installation de Mate-Desktop, les paquets ont été compilés dans l’ordre suivant, sauf ceux suivi d’une étoile déjà précompilés.

La base de Xfce :

  1. xfce4-dev-tools-git
  2. libxfce4util-git
  3. xfconf-git
  4. libxfce4ui-git
  5. garcon-git
  6. exo-git
  7. xfce4-panel-git
  8. thunar-git
  9. gvfs *
  10. xfce4-settings-git
  11. xfce4-session-git
  12. xfwm4-git
  13. xfdesktop-git
  14. xfce4-appfinder-git
  15. tumbler-git

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LXQt 0.9.0 : Et l’environnement léger passa la cinquième avec QT :)

J’ai déjà parlé plusieurs fois de l’environnement très léger, tiré de la fusion de lxde et razor-qt. Le dernier article, en octobre 2014 parlait de la version 0.8.0.

Le 8 février 2015, la version 0.9.0 a été publiée. Je tiens à remercier Stalker qui, dans un commentaire sur un article récent, m’a prévenu de la sortie de la nouvelle version de LXQt.

Au menu : passage à QT5, nouveau thème, et utilisation d’une partie des technologies des KDE Fremework pour certaines fonctionnalités. Ma curiosité ayant été piquée au vif, j’ai installée une archlinux, et j’ai fait recompiler LXQt 0.9, en utilisant le méta-paquet lxqt-desktop-git.

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Korora 21 : que vaut la « Ubuntu » de Fedora Linux ?

Par Ubuntu, je prends l’idée d’une distribution qui simplifie et complète sa base. Tel le travail entreprit – à l’origine – par Canonical en reprenant la Debian GNU/Linux avant l’arrivée de l’environnement maison, Unity.

Korora reprend ce principe, en rajoutant directement Flash, Dropbox, VirtualBox, les logiciels disponibles sur le dépot RPM-Fusion et des outils de Google. Comme sa numérotation l’indique, la Korora 21 reprend la Fedora Linux 21. Dans les notes de publication de cette version de la distribution, on apprend que plusieurs éditions sont disponibles : Une avec Cinnamon 2.4.x, une avec Gnome 3.14, une avec KDE 4.14.x et une avec Xfce 4.10.1.

J’ai donc récupéré via bitorrent l’ISO de la version Gnome, et je l’ai lancé dans une machine virtuelle VirtualBox.

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