En vrac’ de fin de semaine…

Petit en vrac’ en ce premier samedi du mois d’août 2024.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Rien cette fois ci.

Sur ce, bon week-end

Huestack v2 pour le Commodore 64, le retour du casse-tête avec des éprouvettes.

Après une version 1.0 sous-titrée « The Tube Trials », Sabbi revient avec une version 2.0 sous-titrée « The Chromatic Challenge ». J’avais parlé de la version 1.0 en juin 2024. Autant dire que Sabbi a mis les bouchées doubles pour cette version améliorée. Ce que j’ai pu voir :

  1. Chaque puzzle comptabilise le nombre de mouvements effectués
  2. Les niveaux sont différents et très nombreux à savoir 120, autant dire que la durée de vie est énorme !
  3. Les scores sont enregistrés dans le but d’être battus 🙂
  4. Il y a aussi un nouveau fond musical, histoire de ne pas trop lasser les joueurs

Je dois dire que je pensais que ce ne serait qu’une mise à jour de la première version, mais c’est une nouvelle version complètement différente que l’on trouve sur l’image disquette pour Vice, le TheC64Maxi et le vrai Commodore 64 des années 1980.

Comme pour le premier opus, j’ai enregistré les solutions des 3 premiers niveaux qui sont largement abordables.

Je dois dire que je crains de me prendre la tête à mort sur les niveaux plus avancés.

Bonne découverte et bon courage si vous vous lancez dans l’aventure !

En vrac’ de milieu de semaine…

Minuscule en vrac’ en ce dernier mercredi de juillet 2024.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Rien cette fois-ci.

Sur ce, bonne fin de semaine !

La Funtoo Linux qui meurt, un début de rationalisation…

…dans le petit monde des distributions GNU/Linux ? J’ai déjà appelé plusieurs fois sur mon humble blog à une rationalisation du nombre de distributions GNU/Linux disponibles. Au 27 juillet 2024, l’index de Distrowatch qui permet d’avoir un aperçu du monde des distributions GNU/Linux affiche ceci, regroupant plus de 23 ans de compilations de statistiques :

  • Nombre de distributions dans la base de données : 962
  • Nombre de distribution actives dans la base de données : 271
  • Nombre de distributions dormantes : 49
  • Nombre de distributions abandonnées : 642
  • Nombre de distributions sur la liste d’attente : 158
  • Nombre de distributions attendant une évaluation : 50

Outre le fait qu’il n’y a plus que 28,17% des distributions indexées par Distrowatch encore en vie, on peut voir que c’est un monde cruel. C’est sans compter sur les projets jamais indexés et qui sont morts dans la plus totale indifférence.

Daniel Robbins, fondateur et dictateur bienveillant à vie du projet Funtoo Linux vient de lancer un pavé dans la mare en annonçant la mort du projet pour fin août 2024. Voici ce que donne l’actualité disponible sur la page officielle du site traduite en français :

Toutes les bonnes choses ont une fin. J’ai décidé de mettre fin au projet Funtoo Linux. Funtoo a commencé comme une philosophie pour créer une communauté amusante de contributeurs construisant quelque chose de grand ensemble. Pour moi, ce n’est plus pour moi, ce n’est plus le cas et j’ai besoin de passer à autre chose.

Il n’y a pas de BDFL pour me succéder pour Funtoo et je n’ai pas envie d’essayer d’en trouver un, ni de confier le projet à quelqu’un d’autre.

Vous pouvez vous attendre à ce que le projet se termine jusqu’au mois d’août. Si vous avez un conteneur Funtoo, il continuera à être en ligne jusqu’à la fin du mois d’août afin que vous ayez le temps de trouver une autre solution d’hébergement si vous en avez besoin.

Deux possibilités vont s’ouvrir. Soit – et comme le permet les canons du libre – des développeurs du projet vont effectuer un fork pour continuer de faire vivre le projet, soit on va se retrouver avec un sacré paquets de tutoriaux écrits ou vidéos pour migrer – si cela est possible – d’une Funtoo Linux vers un Gentoo Linux.

Je penche personnellement pour la première hypothèse et tant pis pour la rationalisation qui aurait permis de concentrer plus d’énergie sur des projets parfois en manque de bras.

Mais c’est la vie dans le monde du logiciel libre, après tout ! Et mon humble blog n’a pas assez de force de frappe médiatique pour influencer quoi que ce soit ici. Je garde le ministère de la parole, et c’est déjà mieux que rien !

En vrac’ de fin de semaine…

Minuscule en vrac’ en ce dernier samedi du mois de juillet 2024. Fait trop chaud !!!!

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Rien cette fois ci.

Pour finir, une vidéo sur une version improbable du mythique Doom II, sorti en 1995… Oui, en français 🙂

Sur ce, bon week-end

Dans les années 1980, le français dans les jeux vidéos…

…C’était pas la joie. Activité principalement anglophone, 95% des jeux vidéos, quelle que soit la plateforme concernée, c’était en anglais et c’est ainsi que nombre de personnes de ma génération (la génération X) ont eu un premier contact avec l’anglais.

Un contact peu orthodoxe, mais un premier contact quand même. Dans un article récent, je parlais des efforts de Micro Application pour proposer une logithèque en français.

Cependant, la traduction était faite à la truelle et à la va-vite en se disant que les enfants – qui étaient les cibles primaires des dits jeux – ne les finiraient pas en mettant une difficulté monstrueuse.

Un peu à l’image des jeux espagnols sur l’Amstrad CPC. Qui a fini « Game Over » de Dynamic Software à l’époque ? Je dois dire que je n’ai jamais vu plus que la moitié de la première partie.

Bref, les éditeurs comptaient sur la dite difficulté pour se rassurer sur le fait que personne ou presque ne verrait la fin. Ce qui leur permettait de prendre quelques facilités avec la traduction.

Un exemple, c’est le jeu « Le voyageur du temps » sur le Commodore 64 publié par Radar Soft à l’origine avant d’être adapté pour le public francophone par Micro Application. On a droit à un « éclaire torche » au lieu d’un plus logique « allume torche »… Faut pas chercher à comprendre !

Mais le mieux est de voir la solution complète du jeu que j’avais traduit sur la fiche CASA en parlant de la solution anglophone. Et je peux vous dire que cela a été une longue et douloureuse épreuve, surtout quand la traduction française n’avait rien à voir ou presque avec la version anglaise.

Bon, depuis la loi Toubon de 1994, il faut proposer au minimum un manuel en français si le jeu ne ne peut pas l’être. Même Doom 2 avec une traduction française partielle… Si ça existe… La preuve en vidéo !

Bon des progrès ont été faits depuis les années 1980, mais vu le point de départ, ce n’était pas trop dur pour obtenir des améliorations.

Vieux geek, épisode 351 : 1984, quand Micro Application donnait dans le ludique.

Micro Application est surtout connu pour ses livres de vulgarisation de certains logiciels ou encore en tant que fournisseur de logiciels clonant les grands titres commerciaux.

Il me vient à l’esprit « Nettoyeur » qui était un clone de Cleansweep dont j’ai parlé en 2020, logiciel dont j’ai parlé en décembre 2015.

Mais dans les années 1980, Micro Application donnait dans le jeu d’aventure textuel pour les Commodore 64 et autres Amstrad CPC. Deux titres me viennent à l’esprit à savoir « La pierre magique » et « Le voyageur du temps », tout deux publiés par Radar Soft avant une traduction à la truelle par Micro Application.

Mais le mieux est de vous les présenter en action.

Vous avez noté que la musique d’introduction des deux jeux est strictement la même. Côté graphisme, « Le voyageur du temps » s’en tire un peu mieux. Mais on est vraiment dans la traduction faite à la truelle par moment. J’en sais quelque chose, j’ai traduit les solutions pour donner une version française et par moment, je me suis bien arraché les cheveux par poignées entières pour savoir comment traduire tel ordre.

Évidemment, il y avait le fait que les jeux d’aventures textuels étaient principalement anglophone, surtout sur le Commodore 64. Une offre en français, bien des années avant la loi Toubon de 1994 ne demande une traduction des contenus anglais, allemand, espagnol, italien (et bien d’autres) dans les logiciels et dans bien d’autres domaines. Punaise, ça ne me rajeunit pas cette évocation !

En vrac’ de milieu de semaine…

Minuscule en vrac’ en ce quatrième mercredi de juillet 2024.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

  • Pour les personnes qui ne jurent que par les rolling releases, la OpenMandriva Rome 24.07 est officiellement disponible.
  • Dans le petit monde des distributions basées sur Fedora, je demande la Nobara Project 40 qui reprend une Fedora 40 à jour avec son Nobara Package Manager qui rend inutile Gnome Logiciels ou encore Discover.
  • Il y a de l’eau dans le gaz dans le monde de (Open)SuSE. Seb a consacré deux articles concernant ce sujet sur son blog. Un premier pour résumer la situation, un deuxième pour donner son point de vue.

Côté culture ?

Rien cette fois-ci.

Sur ce, bonne fin de semaine !

Vieux geek, épisode 350 : MS-Windows Millenium et ses jeux en version internet

Dans un article de juin 2021, j’évoquais l’arrivée des jeux multijoueurs en ligne en 1999.

Microsoft, toujours à l’écoute de la dernière tendance pour lui faire gagner de nouvelles parts de marché décida de se lancer dans les jeux en ligne, des jeux bien plus pacifiques que des FPS comme Quake 3 Arena et Unreal Tournament 99.

Il les introduisit avec une des versions les moins aimées de MS-Windows, j’ai nommé Millenium. Oui, il n’y avait pas que la restauration système côté nouveautés, dont j’ai parlé en juillet 2018.

Pour vous montrer les dits jeux – même s’il est techniquement impossible de les lancer de nos jours, les serveurs nécessaires ayant dû être recyclé depuis une petite éternité – j’ai installé dans Pcem deux MS-Windows : 98Se et Millenium.

Vous avez pu le voir, les ajouts en question ne sont plus trop fonctionnel même si MSN Games (le nouveau nom de Zone.com) est toujours disponible. En tout cas, c’était un coup d’essai pas franchement audacieux, mais de nos jours, jouer en ligne est devenu si courant que ce premier effort sorti il y a près de 25 ans – au moment où j’enregistre cette vidéo – était quand même notable.

De retour. Quel bilan de cette courte pause ?

Le 12 juillet je mettais le blog en pause estivale, car il en avait bien besoin. Après des mois plutôt bien remplis, je sentais le besoin de lever le pied. Et bien m’en a pris. Il y a eu quelques péripéties avec le serveur qui héberge le blog, l’instance peertube et d’autres services. Une histoire de disques durs en fin de vie. Le genre de situations qu’on aime à éviter.

Sans rentrer dans les détails, ce fut une longue semaine marquée par une indisponibilité obligatoire du blog et de l’instance peertube. Mais maintenant, tout cela est du passé, et espérons que les disques de remplacements tiendront quelques années avant de péter un boulon.

Après tout, cela fait plus de trois ans que le blog est hébergé sur un serveur dédié, et les indisponibilités ont été de l’ordre de quelques heures chaque semestre. Quasiment rien au final !

Informatiquement parlant, je suis victime d’un bug à la con dans la version 1.2.1 de Pipewire. J’ai ouvert un rapport de bug chez Archlinux et l’autre chez Pipewire. La situation est en cours d’évolution et la résolution finale va prendre plus de temps que prévu. Au moins, des propositions sont faites pour faire bouger les choses 🙂

J’espère simplement que ces bugs seront bientôt de l’histoire ancienne, surtout que je serai en déplacement durant la semaine du 5 août. Mais cela ne m’empêchera pas de poster un ou deux articles durant la dite semaine, histoire d’alimenter le blog.

Enfin, j’ai pu me remettre à écrire et j’ai récupéré un vieux projet qui prenait la poussière depuis plusieurs années. Le tout est d’espérer que l’inspiration ne me fera pas faux bond trop rapidement.

Et maintenant, on retourne aux affaires sérieuses, sur un blog fraichement passé en WordPress version 6.6… Et dire que j’ai commencé l’aventure avec WordPress 1.5 en septembre 2005… Bientôt 19 ans, comme le temps passe !