Vieux Geek, épisode 217 : Graphics Workshop 1.x pour MS-Windows 3.x.

Durant de nombreuses années, MS-Windows a été un OS assez peu fourni en outils avancés. Il a fallu attendre MS-Windows 3.1 pour avoir un lecteur multimédia basique, je ne sais plus quelle version pour avoir un outil de capture d’écran minimal. Cela a été aussi le cas pour tout ce qui est manipulation et visionnage d’images.

Quand j’ai utilisé MS-Windows 3.1 durant quelques mois, entre 1995 et 1996, j’ai utilisé un outil du nom de Graphics Workshop pour visionner mes images et faire de la retouche plus que basique. L’outil, né à la fin des années 1980 ou au début des années 1990 – j’ai un doute – existe toujours en 2020 et est devenu une sacrée usine à gaz… pardon, une usine à flatulence.

Tout comme l’installateur était d’une simplicité monstrueuse : un simple répertoire copié sur le disque dur d’installation 🙂

Cependant la première génération, la série des 1.1 (qui a existé aussi pour MS-Windows 95) n’était pas si surchargé que cela, surtout pour un partagiciel (ou shareware) à 40$ la licence.

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Vieux Geek, épisode 216 : Sam Coupé, l’ordinateur 8 bits arrivé trop tard.

Les ordinateurs 8 bits ont été les premiers à vouloir démocratiser l’informatique personnelle dans les années 1980. Il y a eu Commodore (Vic 20, C64/128/Plus 16, etc…), Thomson (TO et MO), Amstrad (CPC 464/664/6128 et les Plus), Sinclair (ZX80/81 et Spectrum),  Tangerine (Oric), Atari (modèles 400  et 800), etc…

Ajout à 9 h 30 : Ludovic Hurliman m’a fait remarqué que j’ai oublié le « big three » de 1977, à savoir l’Apple II, le Commodore Pet et le TRS 80.

Je pense ne pas avoir oublié de grands noms dans la liste. Mais lancer une machine 8 bits en 1989, alors qu’Atari avec ses ST et Commodore avec son Amiga 500 taillent des croupières dans la génération précédente, c’est un peu ballot.

C’est cependant le pari fou dans lequel va se lancer MGT (Miles Gordon Technology). Pour s’assurer une bonne logithèque de départ, les fondateurs décident de proposer une compatibilité avec le ZX Spectrum (qui est un succès monstrueux au Royaume-Uni) tout en proposant un ordinateur 8 bits piqué aux hormones.

Entre autres choses, on a un Z80 à 6 Mhz, 256 Ko de mémoire vive (avec l’option de monter à 512 Ko), des modes graphiques digne d’un ST ou d’un Amiga, un circuit son Philips digne de Paula, le circuit son de l’Amiga.

Cependant, son arrivée tardive ne l’aidera pas à se faire sa place au Soleil. Si on va sur le site Sam World, on voit qu’il doit y avoir quelque chose comme 250 ou 300 logiciels disponibles. Pas si mal pour une machine qui n’a existé que de 1989 à 1992.

Ajout à 9 h 30 : Quazar m’a fait remonter deux coquilles dans un commentaire.

La vente s’est arrêtée en 1999. Et la logithèque est un plus importante que je le pensais. Je vous renvoie à son site : http://www.samcoupe.com/

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Vieux Geek, épisode 215 : PC-Task, l’émulateur de PC pour Amiga.

Quand j’étais utilisateur d’un Amiga 1200 dans les années 1993-1995, il y avait un logiciel qui était un peu spécial, car il permettait d’émuler un PC. Son nom ? PC-Task. Cependant, il ne fallait pas s’attendre à des miracles.

La différence des microprocesseurs étaient telles qu’émuler un 8088 à 4,77 Mhz – en gros celui du premier IBM PC – tenait presque du miracle sur un Amiga 1200 sans aucune accélération matérielle. Quant à faire fonctionner MS-Windows 3.1, il fallait sortir la très grosse artillerie, du genre l’Amiga 4000 gonflé au maximum en mémoire vive, et encore, je ne suis pas certain 🙂

Il y avait d’autres facteurs qui rentraient en compte : l’incompatibilité des disquettes sur le plan du formatage… Bref, il fallait vraiment avoir besoin d’un logiciel n’existant pas sous Amiga. La dernière version, la 4.4 est sortie en 1997. En recherchant l’outil pour l’article, j’ai appris qu’en 2010, l’auteur l’avait libéré sous la forme d’un freeware.

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Vieux Geek, épisode 214 : OCP Art Studio, le Deluxe Paint pour Amstrad CPC

Sur Amstrad CPC, il y avait des logiciels incontournables dans certaines catégories. Si on voulait faire des copies de sécurité – hum ! – de ses disquettes, Discology était l’outil à avoir. Programmer en Assembleur Z80 ? Dams ou encore Maxam.

Si on était plus branché dessin, il y avait l’incontournable OCP Art Studio, sorti en 1985, puis sa suite Advanced OCP Art Studio en 1986. C’était le Deluxe Paint de l’Amstrad CPC. Développé par les anglais d’Oxford Computer Publishing, il a aussi existé sur Atari ST, Commodore 64 et ZX Spectrum.

Je tiens à remercier Iceman qui m’a envoyé un message en privé sur mastodon me faisant me souvenir de cette pépite technique plus que piratée 🙂

Bien qu’ayant toujours été un mauvais dessinateur, j’ai eu assez tardivement une copie du logiciel, avec son manuel d’environ… 70 pages, tout en anglais. Il reprenait le principe de Deluxe Paint, avec des menus déroulants que l’on pouvait contrôler à la souris avec l’AMX Mouse (une des rares souris ayant existé pour Amstrad CPC) ou au clavier.

Outre le support des 3 modes graphiques de l’Amstrad CPC, le mode 0 (160x120x16), le mode 1 (320x200x4) et le mode 2 (640x400x2), il y a des outils pour des formes automatisées, le support de cycle de couleurs et plein d’autres choses qui font que ce logiciel est d’une richesse incroyable.

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Vieux Geek, épisode 213 : Nero pour Linux, une étrangeté des années 2005 à 2010.

Nero Burning Rom est la suite de gravure de galettes plastifiées la plus connue du monde PC. Sa dernière version, la 20.x est sorti en 2018 et fait tout sauf le café… Quoique sur ce point, cela reste encore à prouver 🙂

L’équipe de Nero AG qui est à l’origine de cet outil a tenté durant quelques années l’aventure Linux. Très précisément, entre les années 2005 et 2010. Il n’y a pas de petits marchés à conquérir, après tout !

En effet, l’équipe – voyant la popularité croissante de l’OS libre durant la deuxième moitié des années 2000, à mettre en perspective avec le mauvais accueil de MS-Windows Vista ? – décida de porter le logiciel sur les principales distributions de l’époque en privilégiant le format de paquet deb et rpm.

Développé en GTK – pour ne pas rentrer en collision frontale avec le roi de l’époque dans le monde du logiciel libre, K3B. J’ai utilisé K3B à l’époque, et je dois dire que je ne voyais pas franchement l’intérêt d’un port de Nero… Mis à part pour une poignée de personnes accrocs qui voulaient ne pas quitter leur logiciel fétiche en passant sous Linux ?

Durant les 5 années de son existence, le logiciel gagnera le support de gravure des blu-ray, l’utilisation du moteur de Nero 7 puis 9. Cependant, l’aventure s’arrêtera en décembre 2010 avec la version 4.0.0.0b, puis il passera en logiciel gratuit (ou freeware) en 2012. Je n’ai pas réussi à mettre la main sur la version de 2012.

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Vieux Geek, épisode 212 : Nitemare-3D, énième Wolf3d-like, ni le meilleur, ni le pire !

Dès qu’un jeu vidéo connait le succès, les clones arrivent et se multiplient comme des bactéries dans un bouillon de culture. Cela a été le cas avec Wolfenstein3D sorti en 1992.

On a eu droit à de bonnes surprises, comme Blake Stone et Corridor 7 ou encore Ken’s Labyrinth, mais aussi de sombres merdes comme Terminator The Rampage.

En 1994, pour suivre la mode, David P. Gray, plus connu pour sa série de jeux d’aventures « Hugo » se lance à son tour et propose son clone de Wolfenstein 3D. Ici, pas de méchants nazis à combattre. On est juste propulsé dans le monde d’Hugo qui doit sauver sa petite amie Pénélope des griffes d’un docteur du nom de Hammerstein.

On est plus dans le registre des films d’horreur. Au lieu d’avoir une action constante, on est plus dans la – mauvaise – surprise et dans les puzzles.

Cependant, on se perd très facilement, et les adversaires font très mal, même au niveau de difficulté le plus bas.

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Vieux Geek, épisode 211 : MS Windows NT 4.0 pour MIPS, le port un brin oublié ?

Pour la plupart des personnes, MS-Windows NT, c’est soit MS-Windows XP, soit MS-Windows 7 ou encore MS-Windows 10, ce qui est vrai. Mais avant la version 5.1 qui fut la première réellement grand public, il y a eu une version à la courte durée de vie, c’est le port pour processeur MIPS qui a existé de MS-Windows NT 3.1 à la 4.0 SP1, en gros entre 1993 et 1996.

C’est une version qui était en 64 bits, à destination d’un processeur proche de celui d’une console peu connue, la Nintendo 64.

Même si on peut trouver sur WinWorld une image ISO de MS-Windows NT 4.0 qui supporte les intel 386 (en clair les PC 32 bits), l’architecture Mips, l’architecture Alpha ou encore le PowerPC, la logithèque, c’est réduit à néant. L’installation de cette version oubliée de MS-Windows NT 4.0 est détaillée sur un article de blog du Journal du Lapin que je tiens à remercier.

La ligne de commande pour lancer et installer l’ensemble est assez capillotractée :


qemu-system-mips64el -hda nt4.img -M magnum -net nic -net user -cdrom winnt40wks_sp1_en.iso -global ds1225y.filename=nvram -global ds1225y.size=16384 -m 128 -k fr &

C’est grace à elle que j’ai pu faire cette courte vidéo. Note : la vidéo s’arrête au bout de 8 minutes environ, je ne sais pas pourquoi elle s’est prolongé aussi loin.

Vous avez pu le voir, mis à part le fait que ce soit en anglais, rien ne distingue cette version d’un autre classique, si ce n’est une logithèque plus que faiblarde. Il y a quelques logiciels portés pour NT 4.0 Mips, comme on peut le voir sur cette page, mais c’est franchement léger.

Bref, pour être tranquille avec MS-Windows NT 4.0 (qui est le grand-père de MS-Windows XP), mieux fallait rester sur les PCs classiques.

Vieux Geek, épisode 210 : MDK, un TPS à l’humour bien pensé.

Il n’y a pas que les FPS dans le domaine des jeux d’action. Il y a aussi des TPS pour Third Person Shooter. C’est le même principe que Doom, Quake, Half-Life ou encore Call of Duty, sauf qu’au lieu d’avoir une vue subjective, on a une vue à a la troisième personne. En gros, on voit entièrement le personnage que l’on contrôle.

Il y a eu des titres de ce style comme Heretic 2, mais le plus célèbre et surtout le plus déjanté de tous, ce fut un certain MDK sorti en 1997 sur PC et un an plus tard sur la première playstation. MDK ? Murder, Death, Kill ou encore Max, Doc, Kurt pour les protagonistes du jeu. On incarne Kurt. Il y a un scénario assez développé, mais le principe est simple : s’en sortir dans un monde entièrement en 3D.

Cependant, le personnage du joueur n’est pas un modèle 3D, mais un sprite animé finement. Mais c’est surtout l’humour du jeu qui est marquant. Entre les armes un peu bizarre (comme la « plus petite explosion nucléaire du monde »), les adversaires qui vous narguent, d’autre qui se la joue à la Kamikaze de Serious Sam, et le parachute bizarre de Kurt, on est assez bien servi. Sans oublier une mitrailleuse aux munitions infinies…

Ce qui est bien et ennuyeux à la fois, c’est le côté plateforme à certains endroits. Au bout d’un moment, les sauts au quart de poil de cul de chameau, ça finit par me gaver et pas qu’un peu. Cependant, c’est un excellent jeu sur le plan technique. Il y a eu une suite, MDK 2 sorti en 2000 sur PC et Dreamcast, et en 2001 sur Playstation.

Vieux Geek, épisode 209 : Bad Mojo, le jeu d’aventure le plus kafkaien jamais sorti !

Le monde des jeux d’aventures est rempli de personnes haut en couleurs qui ont donné d’excellents jeux. Que ce soit un prince en devenir, comme dans la série de King Quest, un quadragénaire célibataire et maladroit comme dans la série des Leisure Suit Larry, un agent de nettoyage spatial comme dans la série des Space Quest ou encore détective privée comme dans « Le manoir de Mortevielle » et sa suite « Maupiti Island ».

Il serait dommage d’oublier un pirate en apprentissage dans la série des Monkey Island. Mais il y a parfois des jeux qui vous mettent dans des situations bizarres, comme le rôle d’un cafard comme dans « Bad Mojo » publié par Acclaim en 1996.

Oui, un cafard. Pour résumer rapidement l’histoire, on incarne un entomologiste qui a détourné l’argent qui devait servir pour la mise au point d’un insecticide et qui part un coup du sort se retrouve dans la carapace d’un cafard. Très kafkaien comme situation, surtout si on se souvient que Franz Kafka a écrit un texte parlant d’un homme se transformant en insecte, « La métamorphose ».

Ici, pas de verbe ou d’objet à prendre. Il faut survivre aux différents dangers, assembler les informations pour pouvoir retrouver une vie normale. Le jeu fonctionne uniquement sur MS-Windows 3.1 et 9x.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que ce jeu est bizarre. D’ailleurs, à sa sortie en 1996, je l’avais soigneusement évité. Un quart de siècle plus tard, j’avoue que son intérêt m’échappe encore. Donc, si vous avez une réponse, je suis preneur !

Vieux Geek, épisode 208 : Terminator The Rampage, le pire Wolf3D-like jamais sorti ?

Les franchises à succès sont souvent déclinées en jeu vidéo : que ce soit Star Wars, Star Trek, Marvel, les titres sortent avec une régularité d’horloge helvétique, et ce, depuis le début de l’ère vidéo-ludique.

Dans la franchise Terminator, il y a eu de très bons jeux, comme Terminator 2 pour Amiga.

Mais aussi de sombres daubes – et c’est méchant pour cet excellent plat de la gastronomie française – comme le titre Terminator The Rampage sorti en novembre 1993 par Bethesda Softworks. Soit quelques jours avant la sortie d’un certain… Doom, le 10 décembre 1993.

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