« Un genou à terre » de Wendall Utroi : un thriller psychologique addictif.

J’ai dévoré en l’espace de trois jours le roman de Wendall Utroi, « Un genou à terre ». C’est un thriller très prenant, très psychologique, et surtout très machiavélique.

Le thème de départ est simple : Max est un jeune homme qui a depuis sa plus tendre enfance souffert de surpoids, et des conséquences sociales de son embonpoint. Quoi de plus cruel que les enfants ? Rien pourrait-on dire ! Quelle erreur de taille 🙂

Alors qu’il effectue son service militaire, il ignore qu’un engrenage va se mettre en route et transformer toute sa vie.

C’est le genre de roman très addictif, quelque soit le domaine concerné. On a envie de connaître la suite, mais malheureusement, il est déjà une heure du matin alors qu’on a commencé à lire vers les dix heures du soir.

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« Sous les crocs acérés du lapin » de Cécile Bramafa : c’est si bon un roman atypique !

M’intéressant aux auteur(e)s de l’auto-édition, je suis tombé sur le petit mais costaud roman de Cécile Bramafa, « Sous les crocs acérés du lapin ».

Ce roman, disponible sur Atramenta, sur Amazon ou encore sur le site de la Fnac, nous plonge dans un monde aux valeurs inversées, où la méchanceté est le sentiment dominant.

Attila est envoyé par ses parents dans la meilleure école de formation des psychopathes du pays. Son tort ? Etre un gentil, à la grande honte de ses parents.

Il arrive donc à l’école Donald Harvey, donc le directeur s’appelle Monsieur Landru. Tout un programme, non ? Avec sa gentillesse congénitale, Attila arrivera-t-il à survivre à ce qui l’attend ?

Ce roman est un peu bizarre à première vue, mais passionnant dès qu’on s’y plonge. Il n’est pas si fréquent de voir un roman où faire des mauvaises actions est le summum de la vie en société.

Si vous voulez découvrir un roman différent qui est très addictif, je l’ai dévoré en l’espace de deux jours, vous ne verrez plus les lapins sous le même oeil 😉

« L’enchanteresse » d’Anna Khazan : la légende arthurienne revisitée.

S’il est bien un monde que les auteur(e)s ont exploité, c’est bien celui des légendes arthuriennes, avec des personnages emblématiques comme Merlin, la fée Viviane, Lancelot du Lac, Guenièvre, etc…

L’auteure Anna Khazan a sorti début avril sur Amazon (désolé les grincheux !) un roman intitulé « L’Enchanteresse » qui nous replonge dans ce monde baigné de magie. Je tiens à remercier l’auteure d’avoir posté un annonce sur le forum d’Agnès.

Anna Khazan nous raconte l’histoire de Nivienne, jeune prétresse, qui se morfond pour un barde du nom de Méliador. Par malchance, celui-ci ne s’interesse pas à la jeune femme. Dépitée, elle se décide à aller voir Merlin pour lui demander comment se faire aimer du barde, au corps défendant du sorcier…

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Mourning Dove : « Chrysalis », un album qui sent bon la folk psychédélique des années 1960 ?

Mourning Dove est un duo formé par la chanteuse et guitariste Lisa Stubbs, le chanteur et guitariste Niel Brooks acccompagné du percussionniste Jeff Rice pour l’occasion. C’est un groupe originaire de la Caroline du Sud. J’ai découvert le premier EP du groupe via le blog de Grégory, et je tiens à le remercier.

L’album est disponible sur bandcamp depuis le 12 avril 2014.

On se retrouve avec des sonorités folk teintée de psychédélique des années 1960. « Pluck » commence l’album en douceur, avec un titre qui devient assez rythmé au bout d’une quarantaine de secondes. Avec des sonorités qui font penser à de la country music.

« Flower Song » commence avec un ensemble de cordes, et propose un titre à la rythmique rapide, porté la voix de Lisa Stubbs.

Le titre éponyme est une balade à la guitare acoustique. L’avant dernière piste commence avec une introduction à la flute. Et toujours ce mélange de folk acoustique, saupoudrée de country, et d’une voix qui n’est pas sans rappeller celle de Norah Jones au début de sa carrière. Simplement excellent !

La dernière piste, « Jolene » est une reprise d’un titre de Dolly Parton, sorti en 1974. Superbe reprise de ce titre à l’origine en rythmique country.

Inutile de me le demander, j’ai déjà commandé un exemplaire du CD, en espérant l’avoir rapidement dans ma boite aux lettres !

La culture écrite par les personnes qui la produisent : Jérôme Dumont.

Après avoir interviewé Isabelle Rozenn-Mari, j’ai voulu questionner un autre auteur qui passe par l’auto-édition, Jérôme Dumont. Auteur qui m’a réconcilié avec les romans policiers, avec son truculent « Trois balles dans le buffet » dont j’ai parlé dans un article précédent.

1) Peux-tu te présenter rapidement ?

Pour ne pas faire un copier/coller de ma bio sur les différentes plateformes, disons que si je devais me qualifier en deux mots, je choisirais multi-culturel et déraciné. L’un étant intimement lié à l’autre.

Qu’il s’agisse d’éducation, de milieu professionnel, de culture, de religion, de pays, je n’arrive pas à me définir simplement. Curieux et touche-à-tout aussi, mais ça vient avec le reste !

Grand fan de pop-culture, de cinéma (avec une préférence pour les blockbusters), de séries TV (de Game of thrones à Glee, je ratisse large). Niveau lectures, du polar bien sûr (mention spéciale à Andrea Camilleri et ses Montalbano), mais j’avale avec un plaisir égal les romans d’Alexander Kent et surtout de Patrick O’Brian.

De plus en plus d’auto-édités également. J’apprécie particulièrement l’authenticité qui se dégage de la plupart d’entre eux et il y a de véritables pépites. Je ne citerai personne pour n’en froisser aucun(e), mais globalement, ceux qui savent m’accrocher au détour d’un fil twitter ou d’une discussion sont rarement décevants.

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Mon premier livre, « Arkaïa ». La suite !

Dans un article du 22 avril 2014, je parlais de la disponibilité au format papier de mon premier roman, « Arkaïa ». Je vous renvoie à l’article pour les détails, comme le quatrième de couverture. Pour résumer, c’est de la science fiction dystopique reprenant le mythe de l’Arche de Noé avec une pincée d’Age de Cristal saupoudrée au-dessus.

J’ai voulu faire un article pour annoncer sa disponibilité au format électronique. Il coute 5,99€ et fait dans les 800 pages, la preuve en images :

Et pour le format mobi (kindle) :

Voici les adresses où vous trouverez le roman. Pour les boutiques Amazon, Fnac et Kobo, les fichiers sont malheureusement entravés par des DRMs. Je ne suis pas responsable pour un tel verrouillage. Inutile de me hurler dessus, compris ?

Je tiens à préciser que je suis désolé pour la présence des DRMs pour les quatre derniers magasins listés. Et voici les trois premiers (et uniques ?) exemplaires papiers du livre :

Voila, maintenant, je n’ai plus qu’à attendre vos retours 😀

En vrac’ rapide et libre dominical.

Un petit en vrac’ en ce dimanche pluvieux.

Voila, c’est tout pour aujourd’hui.

Mon premier livre, « Arkaïa ».

On dit souvent que l’on est jamais mieux servi que par soi-même. Je profite donc de l’existence de mon blog pour vous parler de mon premier livre, publié avec Atramenta, qui s’appelle « Arkaïa ».

C’est un très vieux projet, dont j’avais tracé les premières ébauches en… 1999 ! Puis, la vie étant ce qu’elle est, j’ai dû mettre en pause ce projet. De plus, je sentais qu’à l’age de 25 ans, je n’avais pas la maturité nécessaire, ni le style qui s’imposait pour un tel roman.

En juin 2012, sur les conseils d’une personne que je tiens à remercier, j’ai repris la rédaction de l’histoire qui était resté en plan durant une douzaine d’années. De 100 pages que je comptais rédiger à l’origine, je suis arrivé à plus de 300 en l’espace de huit long mois d’écriture, uniquement effectué sur mon temps libre. Ensuite, j’ai mis le texte en repos, le cerveau aussi durant quelques semaines, et j’ai rédigé quelques textes plus courts que vous trouverez sur mon espace Atramenta.

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« Trois balles dans le buffet » : pour se réconcilier avec les romans policiers.

J’avoue, mis à part le premier tome de Millenium, et les 5 premiers volumes de Camilla Läckberg, je suis vraiment fâché avec les romans policiers.

Il y a quelques semaines, Jérome Dumont a fait une promotion pour le quatrième volet des aventures de Rossetti & MacLane, « Trois balles dans le buffet« .

Je ne connaissais pas la série, et j’avoue que j’ai été bluffé. Outre le côté truculent des personnages, la description du milieu de la côte d’Azur est excellent avec des dialogues dignes de Michel Audiard dans l’esprit, on se trouve plongé dans un règlement de compte qui semble avoir foiré…

Ange Frattacci, parrain du milieu cannois se prend trois balles lors d’une agression, et se retrouve aux soins intensifs… Un avocat devenu un « ami » d’Ange va prendre de ses nouvelles tout en gérant le mariage d’un de ses collègues et ami, Roger Martinez.

Le duo entre l’avocat Gabriel Rossetti et sa compagne fondue d’informatique les plongent dans une histoire dont les rebondissements sont intéressants, car tout sauf prévisible contrairement à 90% des policiers actuels.

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Tu le sens arriver le flop ? Un exemple, le Pono Music, le baladeur « haut de gamme ».

En lisant un article sur le site du Point consacré au projet de Neil Young (dont j’ignorais qu’il était encore vivant) de proposer de la musique d’ultra haute qualité, largement supérieure au mp3, via un format flac 24 bit et un baladeur adapté. En gros celui du raté format DVD Audio… Qui n’a rien à envier à celui du Blu Ray Pure Audio.

L’article cite les statistiques du projet kickstarter, mais sans aller dans les détails. On peut en effet lire sur l’article du point :

Le légendaire chanteur a levé 6,2 millions de dollars pour développer PonoMusic, grâce au soutien de 18 220 internautes mélomanes sur Kickstarter.

J’y reviendrais un peu plus loin, car un autre point me fait penser que ce sera un flop monumental, je cite un autre passage de l’article du Point :

Quelques obstacles pourraient freiner le succès de Pono. Premièrement : le prix. Celui du baladeur (399 dollars, environ 290 euros) n’est pas plus élevé que celui d’un iPod. Mais le prix de la musique en haute qualité pourrait en dissuader plus d’un : il faudra compter entre 12 et 20 euros pour un album, contre 9 à 12 euros en qualité MP3. En outre, le modèle Pono implique que les acquéreurs disposent de casques ou de haut-parleurs à la hauteur, pour que le lecteur puisse exprimer sa différence. Et un tel matériel coûte cher…

Ce qui est un prendre les auditeurs pour des imbéciles. Quand j’achète un album sur Bandcamp, j’ai pour en moyenne 8$ soit 5,78€ des fichiers au format FLAC en 16 bits.  Pour des albums allant de 15 minutes à une heure et quart.

Sans un matériel hors de prix, difficile de faire la différence entre du flac 16 et 24 bits. Sauf à avoir l’ouie aussi fine qu’un chien. Ce qui n’est pas le cas de grand monde.

Mais on s’aperçoit que l’article du Point n’a pas creusé les statistiques de la page Kickstarter, car c’est intéressant à lire.

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