« Interstices » d’In Limbo : 35 minutes de bonheur ?

En 2010, je parlais rapidement du premier opus du groupe de rock progressif français « In Limbo », « Somnebuleux« . Celui-ci est toujours disponible sur le site du groupe qui fait l’effort de publicer ses albums sous licence Creative Commons BY-SA. Groupe de rock progressif qui se déclare avoir des racines dans la musique des années 1970.

Yôme, bassiste, batteur et guitariste du groupe a annoncé la disponibilité prochaine du deuxième album, « Interstices » qui doit sortir le 6 novembre 2013. En tant que fan de longue durée du groupe, j’ai pu recevoir en avant-premiere une des rares versions physiques de l’album. Ce qui m’a fait chaud au coeur vu que j’aime bien ce groupe.

Celui-ci sera disponible comme son prédécesseur en libre téléchargement (MP3 320 en téléchargement direct, flac via bittorrent, le réseau des méchants pirates informatiques, dixit les requins Majors du disque).

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En vrac’ rapide et libre.

Petit en vrac’ pour me consacrer à un billet plus long qui vaudra son pesant d’arachide 🙂

Bon mardi !

« Among The Frozen » de Selene : vous allez aimer le metal symphonique, peut-être ?

J’avoue que j’ai des goûts très variés en musique. Un genre que j’apprécie, parmi d’autres, c’est le metal symphonique. Initié à ce sous-genre du metal par le groupe français Eidon, j’aime cette variante pour le mélange orchestral, les voix souvent féminines qui emportent les mélodies, et des rythmiques bien costaudes.

A la recherche d’un nouvel album de metal symphonique sur Bandcamp, après quelques écoutes plus ou moins convaincantes, je suis tombé sur le groupe Selene, originaire de la région de Londonderry, situé en Irlande du Nord.

Ce groupe menée de voix de « maitresse » par Shonagh Lyons, et par les instruments (guitare, basse) de John Connor , on retrouve les classiques du metal symphonique : de bonnes grosses guitares, des mélodies très travaillées, surmontée par la voix de la chanteuse. Sans tomber dans le grandiloquent ou le pompeux.

C’est un EP de 6 titres, d’une grosse vingtaine de minutes environ. C’est une musique assez légère (pour du metal), très entrainante, qui m’a accroché l’oreille dès la première écoute.

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Mountain Thrower : un retour musical dans les années 1970.

Je suis un enfant des années 1970 : j’ai grandi avec « Starsky & Hutch », « La petite maison dans la prairie » ou encore « Dallas » qui passait le samedi soir.

Après avoir fait une plongée dans les années 1960 et « Thee Dang Dangs », j’ai fait un bond dans la décennie suivante en fouillant Bandcamp. Comment ? En tombant sur le premier album éponymes des Mountain Thrower.

Ce trio de Caroline du Nord nous propose un album de garage rock typique des années 1970, franchement jouissif. L’album contient des pistes assez travaillées, jusqu’à plus de 8 minutes. Ce n’est pas les morceaux radios de 2 minutes 35.

Dès la première piste, la batterie typique des années 1970 fait chaud au coeur. Et le groupe nous propose un rock sans fioriture, sans tomber dans les délires du rock progressif des modestes membres d’Emerson, Lake and Palmer. Les rythmes font parfois penser à ceux qu’on pouvait entendre sur les premiers albums de Yes. A un moment, il y a un trio presque hypnotique entre le batteur, guitariste et l’organiste du groupe

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En vrac’ rapide et culturel dominical.

Un petit vrac’ culturel (un en seul mot, pas comme les émissions de certaines chaines de la TNT, comme NRJ8 ou Direct12 :).

Collection Hungry Lucy

Voila, c’est tout pour aujourd’hui 🙂

« Wooden Castles » : quand la folk anglaise montre une nouvelle fois toute sa virtuosité.

Wooden Castles, c’est le nouvel album de Dave Gerard & The Watchmen. Je l’avais précommandé en août dernier, et j’attendais avec impatience sa sortie.

J’avais déjà parlé du précédent projet en avril 2013, désormais introuvable en version physique, « A Song A Week ».

Hier soir, j’ai donc pu récupéré l’album en version numérique. J’espère juste que la version physique – oui, je suis un grand collectionneur de galettes plastifiées – arrivera d’ici la fin du mois dans ma boîte aux lettres.


C’est un album d’une trentaine de minutes, constitués de douze pistes. Deux d’entre elles, dont la piste éponyme était déjà disponible sur le précédent album « A Song A Week ».

Ce sont des petites pépites folk qui s’enchainent les unes après les autres. Prenez une tasse de chocolat chaud, quelques biscuits. Enfoncez vous dans votre fauteuil, et laissez vous emporter par les mélodies qui vous carresseront les oreilles.

C’est une longue sensation de bien être, de relaxation qui vous accompagnera lors de l’écoute de l’album. Evidemment, j’adore la piste éponyme, mais rien n’est à jeter dans cet album. Toutes les pistes tapent juste. Elles sont courtes et bien remplies.

Que dire de plus ? Ecoutez-le si vous aimez la bonne folk anglaise. Sinon, découvrez-le ainsi que la folk anglaise 🙂

En vrac’ rapide et libre.

Etant donné que je n’aurais pas trop de temps libre durant les deux ou trois prochains jours, un petit en vrac’ rapide et libre pour compenser 😉

Voila, c’est tout pour aujourd’hui. Bonne journée !

Le HTML DRMisé ? Ultime volonté d’adapter l’internet à l’économie qui l’a précédée ?

L’internet… Ce bouc émissaire bien idéal qui a pris le rôle du Grand Méchant dans les propos des hommes et femmes politiques les plus conservateurs, et dans les propos des lobbys de production de contenus culturels, vous savez les machins fades et insipisde qui remplissent les médias classiques : aussi bien au niveau de l’audio, que de la vidéo et que de l’écrit.

En lisant un coup de gueule de Seb Sauvage, on peut comprendre l’étendue du danger et de la volonté de mettre sous le boisseau l’internet, vecteur de diversité. Je cite les morceaux intéressants :

Le draft s’appelle EME (Encrypted Media Extensions): http://www.w3.org/TR/encrypted-media/. C’est une API permettant de standardiser l’interfaçage des navigateurs et des systèmes de DRM. Dans la pratique, vous ne pourrez pas enregistrer les vidéos. Le navigateur passera le contenu chiffré au module DRM qui se chargera de décoder les trames.[…]
Certes, cette norme est uniquement orientée vidéo, mais après la vidéo, que croyez-vous qu’il va se passer ? Il y a plein de monde qui attend à la porte pour avoir sa petite couette confortable de DRM: Les photographes pour empêcher la « copie » de leurs photos, les maisons de disque pour restreindre l’écoute, les agences de presse et maisons d’édition pour empêcher le vilain copier-coller, les webmasters neuneus pour « protéger » leur code HTML/javascript.

Les industries culturelles – quelle oxymore déjà dans l’union de ce deux mots – n’a pas compris que les DRMs, la gestion (ou plutôt restriction) des droits numériques est rejetée par les utilisateurs et que c’est une impasse ? Autant une impasse que la dispendieuse Hadopi (41,48 millions d’euros dépensés en 4 ans) dont le bilan est plus que sujet à caution.

Que la volonté d’avoir une économie de rente – comme celle des droits d’auteurs qui font qu’Apollinaire ne s’est elevé dans le domaine public que 95 ans (au lieu des 70) après son décès (une sombre histoire de droits prolongé pour les personnes morte pour la France et les deux conflits conflits qui ont gelés le compteur) – est incompatible avec un réseau décentralisée, où la copie ne coûte rien en frais de reproduction ?

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KesakoO, le retour avec « Merysland ».

Comme je l’avais déjà précisé dans un précédent article, Michaël Krez alias KesakoO sort son deuxième opus aujourd’hui.

Il s’appelle Merysland. Publié sous licence libre CC-BY-NC-SA, c’est un petit album d’une trentaine de minutes environ. Il est disponible sur Bandcamp selon le principe du « Donnez ce que vous voulez ».

C’est un album qui mélange le jazz, le trip-hop, et parfois le rap. Les pistes de différentes influences se mélangent à la perfection.

La première piste est très jazzy avec une légère pointe de trip-hop. Le côté trip-hop augmente dans les deux pistes où est invité Screenatorium, à savoir « Cameo » et « Discovery », les deuxième et quatrième pistes. Ca fait un peu penser à Portishead rajoutant les sonorités chaudes du jazz.

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« Pages » : le premier album des These Animals.

Après une longue attente, j’ai reçu aujourd’hui le premier album du quatuor New-Yorkais, « These Animals ». Après avoir parlé de leur campagne de financement sur Kickstarter en mai dernier, j’ai finalement reçu l’album. Mieux vaut tard que jamais, non ?

Celui-ci est disponible en version numérique sur Bandcamp (avec les deux premiers EPs du groupe) ou sur le site officiel du groupe en version physique.

C’est un album de pop-rock classique, qui commence en fanfare avec « I Wrote The Book ». Il y a toujours un léger côté psychédélique comme avec les effets sur la piste « Autumn ». Dommage que cette piste soit un peu coupée à la hache sur la fin 🙁

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