Cultivons-nous en vrac’

Et oui, un vrac’ cul-turel 😉

C’est tout pour ce soir ! 😀

In Limbo, du bon rock progressif français.

Farfouillant le site freetorrent.fr, j’ai vu dans la section musique « In Limbo » qui propose ses deux albums, un studio et un live.

J’avoue que j’aime bien le rock progressif, et que Genesis de l’époque Peter Gabriel + Pink Floyd du début sont mes références.

C’est donc de manière « curieuse » que j’ai lancé la lecture de l’album. Et je ne dois dire qu’une chose : ce fut une claque.

Essentiellement instrumental, c’est du rock progressif qui est franchement agréable à écouter. Des mélodies entrainantes, envoutantes. Mon coup de coeur ? Le premier titre « Hypnotique », le troisième « Somnabulisme », et le dernier « Rêvalités ».

Un excellent groupe à découvrir. A écouter si vous voulez vous changer les idées, et avoir du rock « planant » et progressif « qui ne se la pète pas ». Ce qui est franchement agréable à écouter, vu la merde actuelle sur les ondes FM 😉

Quand la voix de Lisa Gerrard arrache des larmes…

Pour commencer de manière « douce » ce dimanche, voici un de mes morceaux préférés de Lisa Gerrard en solo (bien qu’il n’y ait pas grand chose à rejeter de cette artiste dans sa discographie).

Une version « live » du titre « Sanvean » avec le groupe « Dead Can Dance » sur la vidéo du concert « Toward The Within ».

Titre qui a fait partie de son premier album solo, « The mirror Pool ».

Et on se plaint de la musique de m**** des majors… Souvenez vous des années 1997-1998…

C’est en voyant le chanteur (à coiffure de hérisson gominé) de Tokio Hotel que j’ai eu une fulgurance… En dehors que ce groupe à minettes à acné naissante n’ait aucun talent intrinsèque, qui se souvient des… Boys Band à la française ?

Une image valant mieux qu’un long discours, voici une vidéo trouvée sur youtube…

Certaines jeunes femmes entre aux alentours des 26-28 ans doivent s’en souvenir, non ?

En vrac rapide plus ou moins libre ;)

Fin de semaine, un « en vrac' » s’impose.

Bon week-end.

Filigree & Shadows… Une bonne suite à « It’ll end in tears »

1984 : le « supergroupe » monté par le patron de 4AD sort son premier opus : « It’ll End In Tears » (avec des grandes signatures : Dead Can Dance, Cocteau Twins, Siouxsie and The Banshees pour ne citer que les plus connus…)

J’avoue que j’avais été conseillé par une connaissance qui m’avait déjà découvrir le duo Dead Can Dance (et la voix sublime de Lisa Gerrard), et selon cette personne le premier opus était le meilleur des trois sortis par This Mortal Coil

J’avoue – encore – que j’ai du écouter une cinquantaine de fois en une année les 45 minutes de l’album « It Will End In Tears ».

Et j’ai eu l’occasion récemment de pouvoir me procurer le deuxième opus « Filigree & Shadows ».

Sorti en 1986, cet album de 25 titres et 74 minutes est – et je rédige cette article après sa première écoute – largement plus instrumental que le précédent. Et ce n’est pas plus mal.

Cependant, les morceaux chantés ne sont pas en reste, comme par exemple « Tarantula » ou encore « Strengh of strings ».

Maintenant, je pense compléter la discographie de ce « supergroupe » avec l’ultime opus « Blood », sorti en 1990. Mais avant tout, je compte m’imprégner de cet opus.

L’Opale Noire de Lisa Gerrard… Un bijou.

J’ai reçu ce matin, près de 6 semaines après l’avoir commandé en Australie le dernier opus solo de la voix féminine des Dead Can Dance.

L’album, fourni sous la forme d’un digipak contient, en plus du CD, un petit encart cartonné, avec d’un coté un texte, et de l’autre une photo de dos de Lisa Gerrard.

Cet album me fait penser à un mélange de « The Silver Tree » (pour les pistes spirituelles, voire ethérée) et de « Duality » pour les morceaux un peu plus rapides, comme « Tell it from the moutain », « The Crossing » ou encore « Black Forest ».

Rien à jeter, même si je n’en suis qu’à ma première écoute de l’album… 50 minutes de pur bonheur…

J’ai franchement apprécié le mot contenu sur l’encart cartonné :

Thank you for supporting us in our new journey.
Your encouragement goes deeper than our connection to one another. Your integrity had helped continue the movement towards creative independance that can only be achieved through uncensored expression.

My expression to you is my music and I pray that it is a release for you, an awakening to enlightenment and mutual respect for all life forms.

Stay well.

Ce qui donne traduit :

Merci pour votre soutien dans notre nouveau voyage.
Votre encouragement va plus loin que nos interconnexions. Votre intégrité a aidé à la continuation d’un mouvement vers une indépendance créatrice qui ne peut être atteinte qu’au travers de l’expression non censurée.

Mon expression envers vous est la musique et je prie pour que ce soit une libération pour vous, un éveil à la lumière et au respect mutuel de toute forme de vie.

Portez-vous bien.

Cela fait chaud au coeur, et cela change des insultes habituels des « artistes » qui conchient les auditeurs qui n’ont pas acheté leur dernières galettes. Pour finir, quelques photos.

Désolé, mais la qualité n’est plus trop au rendez-vous… Et acheter un appareil photo numérique neuf, ce n’est pas au summum de mes priorités actuellement.

Et si un voie de sortie de la crise de la musique enregistrée était l’autoproduction ?

De plus en plus d’artistes – plus ou moins connu – ont décidé de se débarrasser de l’intermédiaire qu’est le producteur de disque pour vendre directement au consommateur.

Quelques exemples :

  • Lisa Gerrard, la chanteuse du groupe Dead Can Dance qui propose ses dernières créations uniquement depuis son site internet et du magasin en ligne lié. J’ai d’ailleurs acheté « The Black Opal » (5 semaines pour arriver d’Australie) et j’en parlerais dans un prochain article.
  • Trent Reznor, avec les 2 derniers opus du groupe Nine Inch Nails (Ghost I-IV et The Slip), mais aussi avec son nouveau groupe How To Destroy Angels.
  • Alessandro Cortini, claviériste de Nine Inch Nails, qui sous le nom de SonoIo vient de sortir son premier opus.
  • Ilan Rubin, dernier batteur du groupe Nine Inch Nails, qui propose les productions de son groupe « The New Regime« 
  • Metaform, alias Justice Aaron.

Et il doit sûrement en y avoir d’autres. En tout cas, que ce nombre croît ne serait pas étonnant, surtout si les artistes veulent controler la vente de la copie de leur oeuvre.

Bilan culturel de l’été 2010.

Bien que l’été ne finisse que d’ici trois semaines environ, j’ai voulu faire le bilan de mes achats estivaux. Et puis, fallait bien faire le bilan depuis le mois de mai 😉

Nine Inch Nails :

  • Halo 11 : « The Perfect Drug » (loin d’être le meilleur Halo, mais c’est toujours meilleur qu’un certain Christophe M…)
  • Halo 22 : Beside You In Time : la vidéo de la tournée « Live:With Teeth« …

Black Sabbath :

  • Master Of Reality (1971)
  • Sabbath Bloody Sabbath (1973)

Ozzy Osbourne :

  • No More Tears (1991)
  • Black Rain (2007)
  • Scream (2010)

Hope Sandoval and The Warm Inventions :

  • Bavarian Fruit Bread (2001)

Portishead :

  • Third (2008)

Et pour finir, la compilation d’artistes sous licence Art Libre, « Renversement », achetée au RMLL 2010. Et l’obligatoire photo récapitulative :

Achat estivaux 2010 :)

Merci à PriceMinister (qui m’a permis de m’acheter la moitié de la liste à bas prix)… Se cultiver à petit prix, c’est assez « jouissif » 🙂

Le manque d’artistes francophones ? C’est à dire que j’attends l’année prochaine (les 20 ans de la mort de Gainsbourg) pour faire le plein de musique francophone de qualité… Comme quoi, à l’impossible, nul n’est tenu ! 😀

Et si les vrais ennemis de la musique, c’était les maisons de distribution de disque et les majors ?

En ces temps de lois inutiles, couteuses et usine à gaz comme DADVSI ou sa petite soeur, promue par Vivendi Universal, Sony Music, EMI et les autres maisons de disques plus ou moins importantes, à savoir HADOPI, la question vaut la peine d’être posée.

En mettant en place une présomption de culpabilité et un corollaire « faux cul » qu’est la négligence caractérisée de non sécurisation de son accès internet, les majors ont montré à quel point elles sont à cran et sont en train de prendre conscience que leur durée de vie est désormais bien limitée, et telles que les dinosaures qu’elles sont, le météorite qui les fera disparaître s’appelle… dématérialisation de la musique.

Jusqu’à preuve du contraire, la musique n’a été matérialisée que tard dans l’histoire, à la fin du 19ième siècle… Bien entendu, il existait une forme de matérialisation, celle des partitions musicales. Mais rien d’industriel, comme cela sera le cas avec l’arrivée des moyens d’enregistrements, comme les rouleaux de cires, les vyniles. Puis plus récemment, les cassettes stéréos et les baladeurs numériques que nous utilisont actuellement.

Car l’industrie du disque est essentiellement une industrie de vente de copies d’enregistrements. Car quand on achète un disque dans le commerce, tant qu’il est lisible (cf le CD illisible « X&Y » de Coldplay), on achète juste le droit d’écouter ce qui est contenu sur la galette. Rien d’autres.

Industrie connue aussi pour ses contrats léonins, qui laminent les artistes, ne leur laissant que quelques miettes. L’exemple le plus flagrant, c’est celui de « La Poule », qui montre que les maisons de disques ne sont là que pour une chose : presser les citrons et les jeter quand ils sont vides… Des voyous, on vous dit…

Si de plus en plus d’artistes se passent de maisons, ce n’est pas pour rien. Quand Trent Reznor a voulu enregistrer son deuxième album, il l’a fait en cachette, ne voulant pas que sa maison de disque, TVT, ne prennent la direction du groupe fondé par Trent Reznor, NiN.

En effet, Trent Reznor n’aime pas se faire marcher sur les pieds, ni dicter sa conduite. D’ailleurs, pour l’album qui suivit, un certain « The Downward Spiral », Trent Reznor monta sa propre maison de disque, pour être sur de maintenir le contrôle sur ses créations.

La brouille entrainée par Broken a par la suite eu des conséquences. Une double vidéo, VHS, « Closure », jamais sortie officiellement en dehors des Etats-Unis et qui reprend aussi bien un documentaire déjanté sur le « Self Destruct Tour » que des clips en version non censurées (pour ceux qui connaissent, je conseille « Happiness in Slavery » avec Bob Flanagan, devait sortir en double DVD aux alentours de 2006. Cependant, à cause d’ennuis juridiques, le coffret ne sortit jamais.

Trent Reznor décida de frapper un grand coup, et proposa via un célèbre site de partage de fichiers les versions de travail les plus aboutis à sa disposition… D’ailleurs, près de quatre ans plus tard, on peut toujours récupérer le double DVD, si on sait bien cherché !

Les maisons de disques, dans le but de contrôler l’internet pour ne pas voir disparaître leur modèle économique moribond, font tout et n’importe quoi.

Et tant pis si cela emmerde l’utilisateur honnête. Il est désormais trop tard pour revenir en arrière. La seule offre légale d’achat en ligne qui tienne le choc ? Itunes d’Apple, même si l’un des plus célèbres groupe de pop anglaise n’est toujours pas disponibles sur iTunes…

Non, le plus important est de dire qu’internet, c’est le mal, que les personnes qui récupèrent de la musique commerciale sur les réseaux d’échanges sont des voleurs, même si le vol ne concerne que des biens matériels si on se sert un peu de sa masse cérébrale fonctionnelle.

Ne pas se remettre en cause, c’est se condamner à disparaître. La musique existait avant les marchands de copie sur cire ou plastique. Elle existera après.