Vieux Geek, épisode 192 : Wacky Wheels, l’un des premiers clone de Mario Kart sur PC.

En 1992, Nintendo sort le premier jeu de la série des Mario Kart, Super Mario Kart sur la Super Nintendo. Les standards de la série qui continue de nos jours sont posés : multijoueurs, les personnages du monde de Mario, des circuits marrants, la possibilité de mettre hors courses les concurrents avec des armes plus déjantées les unes que les autres, comme la peau de banane, les carapaces de tortue et autres joyeusetés de ce style.

Les développeurs du monde PC savent très bien que Nintendo ne portera pas ce jeu sur leurs plateformes et certains se mettent au travail pour proposer un clone. Un des essais les plus réussis, c’est Wacky Wheels, sorti en 1994 par l’équipe de Beavis Studios et publié par le roi du jeu en shareware, j’ai nommé Apogée Software.

Donc au lieu d’avoir les personnages de Mario, on a droit à des animaux, les carapaces de tortues étant remplacées par des hérissons que l’on peut attraper. Le jeu est rempli d’humour, surtout quand on voit des hérissons en train de lire le journal ou encore en train de satisfaire quelques besoins plus que naturels.

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Vieux Geek, épisode 191 : Mandrake Linux 10.1, dernière version de l’époque de gloire de MandrakeSoft.

Dans l’épisode 190, j’ai parlé de la première Mandrake Linux. Il était normal que je fasse un article sur la dernière version de la distribution qui s’est appelée ainsi, la Mandrake Linux 10.1.

Cette version est sortie quelques jours après un projet tout jeune : Ubuntu d’une boite inconnue fondée par un autre inconnu, Mark Shuttleworth.

En cette fin 2004, quand on veut faire du linux pour une personne n’ayant pas un bac+15 en informatique, Mandrake Linux est le choix idéal. Même si elle a une politique un peu spéciale, celle de faire payer assez cher des versions complètes en ne proposant que des versions minimales en libre téléchargement – et peu importe si à cette époque où l’ADSL décolle on peut récupérer via des réseaux plus ou moins licite les images ISO payantes – elle est loin devant la concurrence en terme d’ergonomie.

Elle est donc assez sûre d’elle quand sort cette version 10.1, le 27 octobre 2004. Elle propose pas mal d’outils à jour pour l’époque et elle permet de faire nombre de choses qu’on attend d’elle avec des outils comme OpenOffice.org 1.1.3, Gimp 2.0.4 et surtout une version quasi-complète de KDE 3.2.

L’installateur est assez sympathique, simple d’accès comme le prouve les captures d’écran ci-après :

La sélection des logiciels à installer, très complexe 🙂

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Vieux Geek, épisode 190 : Mandrake Linux 5.1, première d’une longue lignée.

Dans l’épisode 189 de la série Vieux Geek, je parlais de la Kheops Linux 97. Moins d’un an après cette distribution, Gaël Duval propose une distribution dont il ignore que sa descendance continuera à exister 22 ans plus tard, la Mandrake Linux 5.1. Prenant comme base une RedHat Linux 5.1, il lui rajoute le tout jeune environnement KDE 1.0.

Il faut dire les choses comme elles sont. Durant une grosse douzaine d’années, en gros entre 1997 et 2009-2010, le monde Linux bouillonne d’innovations et chaque nouvelle distribution apporte son lot de nouveauté. Mandrake frappe fort en proposant KDE 1.0, comme Canonical mettra un grand coup en 2004 avec la Ubuntu 4.10 qui synthétisa les idées précédemment développées en les rendant plus accessibles.

Mais revenons à la Mandrake Linux, dont j’ai pu trouver la version 5.1 via archive.org. Vu son âge, la faire fonctionner dans un émulateur n’était pas des plus simples. L’installation est encore rustique, l’installateur graphique qu’utilise indirectement la Mageia 7 ne naissant que vers 1999-2000. On est donc confronté à un installateur texte, dont voici quelques captures d’écran.

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Vieux Geek, épisode 189 : Linux Kheops 97 ou quand Xfce n’était qu’un lanceur d’applications à la CDE…

J’ai commencé à m’intéresser à Linux et son doux monde vers 1996-1997. Avant l’arrivée de la première Mandrake en 1998, qui me résiste encore en terme de virtualisation, installer une distribution GNU/Linux, cela tenait du parcours du combattant. Les grands noms de l’époque, c’était RedHat, Debian ou encore Slackware. Oui, déjà !

Une petite entreprise connu sous le nom des « Logiciels du Soleil » (rachetée par RedHat en l’an 2000, dixit ce vieux journal de Linuxfr.org) lance un projet basé sur Slackware, la Kheops Linux. Je dois dire que c’est une des distributions que j’ai acheté à l’époque. Car oui, à cette époque lointaine – il y a près de 25 ans – il fallait acheter une distribution avant de l’utiliser. Il faut dire que télécharger une distribution avec une connexion RTC dont la vitesse de pointe était de 3 ou 4 Ko/s, ça donnait pas franchement envie.

En fouillant le site Abandonware Magazine à la recherche de cette distribution qui m’avait marqué à l’époque, je suis tombé sur le CD-ROM n°55 du magazine Windows News qui proposait une version « complète » de la Kheops Linux 97, basée sur la Slackware Linux 3.3, sortie en juin 1997.

Ses morceaux de choix, c’étaient le noyau Linux 2.0.30, et surtout une des premières versions d’un outil devenu un environnement de bureau par la suite, Xfce !

L’installation n’a pas été une partie de plaisir. Non seulement, il m’a fallu créer deux disquettes de démarrage, une dite « boot » pour démarrer et l’autre « root » qui contenait l’environnement minimal pour lancer l’installateur.

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Vieux Geek, épisode 188 : POD ou comment vendre le MMX avec un jeu de course !

Les fondeurs de microprocesseurs ont toujours eu des relations assez tendues. En 1996, il y a trois fondeurs principaux pour les processeurs dits x86 : Intel, AMD et Cyrix. Pour essayer de prendre un avantage sur la concurrence, Intel développe en secret un jeu d’instructions pour la grande nouveauté de l’époque, le mot qui permettait de lever des millions, le multimédia.

En janvier 1997, Intel présente donc son nouveau processeur, le Pentium 166 MMX. Comme son nom l’indique, c’est un processeur dont la fréquence d’horloge est de 166 Mhz. Cette solution est vendue comme révolutionnaire. Le meilleur moyen de vendre une technologie ? Un jeu voyons ! Dans ce cas, c’est Ubi Soft qui s’y colle avec un jeu de course, Planet Of Death, POD.

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