Mission Sweet : de l’électro-pop-folk qui caresse les oreilles.

Mission Sweet, c’est un petit groupe d’électro-pop que j’ai découvert sur Noomiz. Ayant des tendances folk, ils ont des productions qu’il est difficile de caser dans une catégorie ou une autre.

Leur premier album s’appelle « Ants Riot ».

Après une petite intro assez étrange, les pistes s’enchainent les unes après les autres, avec une mention spéciale pour « Everything’s bright » ou encore « Crazy Sheep ».

Le titre éponyme est à l’hypnose avec des phrases psalmodiées, répétées, le tout sur un rythme saccadé. Sans oublier une reprise d’un titre de Tears For Fear, « Mad World ».

L’album est écoutable en ligne sur leur espace souncloud.

Les 25 minutes que durent l’écoute passe très vite. Je ne dirais qu’une chose : vivement le prochain album !

En vrac’ culturel plus ou moins libre ;)

Pour finir cette semaine, un « en vrac' » culturel plus ou moins libre 🙂

Allez, bon week-end, je vais me replonger dans « La Cybériade » et ensuite relire le premier tome de Millenium ! 😉

Les plateformes PUR (au sens hadopiesque du terme) ont-elles hontes de ce label ?

Dans sa lutte contre la copie illicite l’usine à gaz qui coute 12 millions aux contribuables, j’ai nommé l’Hadopi (ou encore l’usine à erreurs monstrueuses et constantes, la dernière étant leur incapacité à vraiment sécuriser leur rapport au format PDF), il y a eu la création d’un label PUR (pour Promotion des Usages Responsables).

Il est vrai que ne pas avoir de DRMs, de la musique non dégradée en terme de qualité d’écoute et surtout lisible partout doit être un ensemble d’idées incompréhensibles… Et à prix abordable, pas aussi cher que pour un support matériel comme une galette de plastique qui ne rentre pas dans un baladeur numérique 🙂

J’ai fait un tour sur les plateformes musicales labellisées comme PUR (comme jadis à une certaine époque on cherchait le sang juif jusqu’au arrières-grand-parents, désolé pour le rapprochement plus que douteux, mais le terme PUR me fait penser à la PUReté du sang), et voici la liste des plateformes et l’apposition du logo.

J’ai remarqué que la liste des sites PURifiés, il y a parfois le même nom qui apparaît en double. Bug de mon Mozilla Firefox en pré-alpha ?!

  • CD1D : pas de logo PUR sur la page d’accueil.
  • Orange Music Store : un beau logo sur la page d’accueil
  • altermusique : un anti-clin d’oeil, car même si le site est déclaré comme PUR, il se moque gentiment du label.
  • iTunes : l’un des pionniers en matière de musique dématéralisée. Aucun logo nulle part.
  • AlloClips Mobile : étant un certain univers-sale, pas besoin de se poser la question.
  • Disquaire Online : aucun logo sur la page d’accueil.
  • fnac.com : Un superbe logo PUR dans la colonne de droite…
  • Qobuz : logo fixe dans la présentation, immanquable…
  • MyClubbingStore : bien que le site soit gavé jusqu’à ras-la-gueule de publicités, pas de logo PUR. –
  • Beezik : le site de musique qui vous force à écouter de la pub avant d’avoir accès à votre morceau… Logo PUR à coté de la barre de recherche.
  • eCompil : voir l’entrée AlloClips Mobile. De plus, un logo si énorme qu’il doit bien manger 10% de l’espace d’affichage. Au secours !
  • MySurround : aucun logo.
  • Musicovery : Un minuscule logo PUR planqué en bas à droite. –
  • AmazonMP3 : aucun logo, mis à part celui d’Amazon en bas de page…
  • 7digital : le site utilisé par Canonical pour son Ubuntu One Music Store. Aucun logo nulle part.
  • Off.tv : Malgré que ce soit un site univers-sale, pas de logo.

A peine la moitié des plateformes labellisées affichent le logo. Quel succès ! 🙂

Petite photo pour finir. Voici la collection des albums en format matériel que j’ai pu acquérir sur des plateformes non certifiées, voire que j’ai acheté après les avoir écouté de manière « inPURe »… En clair, en ne passant par aucune plateforme labellisée PUR.

Rien que 48 albums… Dont 1/3 téléchargé gratuitement et légalement, puis gravé par moi-même.

Sans oublier que sans certaines pratiques illicites, je n’aurais jamais acheté des albums d’artistes qui ne me parlait pas du tout, voire que je ne connaissais ni d’Eve ni d’Adam, et j’aurais eu une culture musique vraiment atrophiée, et ma collection de CDs réduite d’un bon tiers…

En vrac, entre les achats et les téléchargements gratuits légaux (sur des plateformes comme Dogmazic, Bandcamp, Noomiz, etc…), des achats directement sur les magasins des créateurs, etc…

Bref, en sautant une étape : les intermédiaires… Directement du producteur au consommateur 🙂

Idée révolutionnaire, non ?

« Neon Light des Caligaris : un excellent premier EP.

« The Caligaris », c’est un groupe parisien qui ont leur inspiration dans des groupes comme New Order (qui s’appellait à ses débuts Joy Division, un groupe que j’ai apprécié sur le tard), The Smiths, mais aussi à l’électro-rock (Daft Punk).

Le premier EP, « neon light » est sorti récemment. Ayant découvert le groupe sur Noomiz, j’ai tout de suite accroché à leur musique.

Neon Light des Caligaris - face

Neon Light des Caligaris - dos

Neon Light des Caligaris - le CD

Le premier titre de l’EP, c’est « Mr Nobody », un titre accrocheur, qui attaque l’oreille de manière plaisante, et on se laisse porter.

Le deuxième titre « neon light » fait ressentir le coté électro-rock qui influence le groupe. Plus rapide et moins facile d’écoute que le premier.

Le troisième titre « Chemical » me fait penser à Joy Division pour le début. Ambiance un peu froide, mécanique, avec des synthétiseurs qui saturent l’atmosphère. On s’attendrait presque à voir débarquer Ian Curtis pour chanter avec le groupe.

Le titre « Sophia C. » qui cloture l’EP est plus léger plus joyeux.

C’est un groupe à découvrir. Il suffit d’aller sur leur page noomiz.

Et si vous désirez l’EP, suffit de laisser un message au groupe, ils vous donneront la marche à suivre !

Pique La Lune… Un groupe français à découvrir.

Le groupe Pique La Lune! est une découverte que j’ai faite sur Noomiz.

Un coup de coeur. Des mélodies toujours travaillées, ciselées, qui mélangent quelques sources musicales qui me tiennent à coeur : l’indus, le trip-hop, avec parfois un rythme un peu plus rock.

Un mélange intelligent et souvent très agréablement surprenant. Un certain rythme est présent, mais qui ne tombe jamais dans le « tac-tac-poum-poum ». Rythme qui s’exprime soit à la batterie, soit au clavier, soit à la guitare.

Parmis mes titres préférés : « A bout de souffle », « Rivière des visions », « La jeune fille au verre d’eau », « Le corps électrique » et « Une vie ».

J’avais précommandé le coffret physique à la fin de l’année dernière. Et finalement après quelques péripéties, je l’ai reçu aujourd’hui. C’est un très beau digipack. L’attente a été longue, mais vraiment récompensée.

Le coffret de Pique La Lune! de face

Le coffret de Pique La Lune! de dos

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De l’art et de la manière de montrer l’inutilité flagrante de l’Hadopi.

Hadopi, la loi rédigée pour les majors du disque, pour les quelques artistes richissimes qui planquent leurs argent dans des paradis fiscaux, et qui coûte 12 millions d’euros à l’Etat français pour être un simple machine à envoyer du spam, est une loi plus qu’inutile, et surtout le premier pas vers la mise en place du filtrage du réseau, tout cela pour faire ressembler internet à une gigantesque galerie commerciale.

Des artistes ont depuis longtemps compris que le modèle de vente de galettes plastifiées est moribond, et cela fait 10 ans que le changement vers la dématérialisation est en route. En gros, depuis l’épopée de Napster vers 2000 – 2001.

Des artistes établis ayant même franchis le pas de proposer leurs musiques sous contrats Creative Commons : Nine Inch Nails pour ne citer que le plus célèbre, et qui avec son album Ghost I-IV dont la première partie était librement disponible a été une des meilleures ventes sur Amazon en 2008.

Mon prof de maths préféré l’a déjà écrit, dans un excellent billet dans laquelle il montre les limites de l’offre légale de la musique dématérialisée.

Une autre méthode pour prouver l’inutilité de l’Hadopi ? Ecouter des artistes indépendants, qui seront certains de recevoir plus qu’une aumone sur chaque vente faites de galette / mp3.

Dans cette catégorie, je classe des artistes comme ceux sur Dogmazic franchement peu connu du grand public, habitué à avoir les oreilles lessivées par la soupe que les radios et télés à clip passent à longueur de journée : Lady Gaga, Christophe Maé, Christina Aguilera, les artistes « made in » Massacr’Academy, etc…

C’est en fouillant sur la toile que j’ai trouvé des artistes comme Frau (et son sublime coffret deluxe dont je sais que les 15$ qu’il m’a couté, iront directement dans sa poche, pas dans celle d’une société de répartition des droits qui n’enrichit que les plus riches), ou encore Josh Woodward, Roger Subirana.

Des plateformes comme Noomiz m’ont fait connaitre des groupes comme Bats On A Swing, Pique La Lune!, des artistes comme Moon Rambler.

En sautant de liens en liens, on peut tomber sur des artistes comme Agnès Méric ou encore Semper Eadem.

Bref, sans avoir besoin de copier illicitement le top 50 qui monopolisent les radios car sponsorisés par un des géants des galettes plastifiées, on peut se faire une culture de qualité, largement plus variée que ce que l’on entend.

Et puis, il y a une autre méthode, franchement improductive, c’est de parler sur un média, ayant pas mal de passage, d’un outil en java (donc pas franchement léger) qui permet d’utiliser le « successeur » des réseaux en pair-à-pair pour faire des copies illicites de contenus protégés.

Cyrille Borne a expliqué ceci dans son billet, donc, je ne m’attarderai pas dessus, si ce n’est sur un effet collatéral qui risque de faire passer les utilisateurs de logiciels libre pour des contrefacteurs.

Surtout quand on s’aperçoit que le billet a été rédigé par une personne ayant pas mal de pouvoir sur le média en question. Et à grand pouvoir, grande responsabilité !

Cela risque de détruire les efforts des autres rédacteurs de ce média, ainsi que des libristes qui comme moi en ont fait partie. L’article en question n’est rien  de moins que – à mes yeux – une incitation à copier illicitement. Ce qui est une bétise, car cela va renforcer, mathématiquement, la volonté de filtrer l’internet.

A croire que certaines personnes oublient que l’on peut faire du mal au logiciel libre avec un seul article… Le genre de mal qu’il est très dur après de soigner.

Avis personnel que je partage entièrement ! 🙂

Encore une découverte musicale sur Noomiz…

Alors que j’écoute l’album « Gone To Earth » des Barclay James Harvest, je voudrais parler de mon dernier coup de coeur sur Noomiz. Il s’agit du groupe « Bats on a Swing » qui a sorti, en novembre 2010, son premier album éponyme, téléchargeable sur bandcamp.

C’est une musique très douce, acoustique, agréable à l’écoute. Le groupe se décrit, sur sa page Myspace, je cite :

comme une balançoire en cadence au rythme d’un choeur, dialogue autour d’une guitare qui tangue et d’un tambour désossé : 2 voix de femmes – chant/contrechant – l’âme du violon et la percussion du ukulélé. L’intrigue est posée dans ce folklore nocturne où les fantômes de la musique populaire américaine donnent la réplique aux timbres rétro-futuristes de quelques synthétiseurs retrouvés.

Difficile de mieux faire 🙂

Le mieux est encore d’écouter et de faire votre propre avis sur le groupe. Si vous cherchez à vous défoncer les oreilles, passez votre chemin !

Kanji : quand on mélange du rock français avec un groupe uniquement féminin, résultats garantis.

Je ne suis pas un grand fan du rock français, et encore moins des groupes entièrement féminin. Mais je l’avoue, j’ai découvert via Noomiz une pépite, le groupe Kanji qui m’a réconcilié avec du rock français interprété par un trio féminin.

J’ai commandé leur premier EP « Les fleurs de cerisiers », et j’avoue que j’ai pris une claque en pleine tronche. Le genre de claques qu’on aime à recevoir :

L’album commence avec un morceau dynamique « Message ». Suit un titre un peu plus ballade « Plaine ».

« Dame la chance » vient en troisième et montre encore plus l’étendue du talent du trio. Surtout la montée en puissance du titre.

Montée en puissance qui continue avec « Soir et… »

L’ensemble se termine avec un morceau acoustique, qui donne le titre à l’EP.

Ce qu’ont ressent tout au long de l’EP, c’est la maitrise de la voix et des instruments. Le jeu n’est pas volontairement lourd pour cacher qu’on ne sait pas aligner trois notes à la suite. Pas comme feu les massacr’académiciens de TV Bouygues 😉

Si vous voulez du bon rock en français, écoutez donc Kanji… Vous serez agréablement surpris. Surtout l’EP qui est excellent et vraiment pas cher du tout. A vous de voir maintenant.

« Utopia » de Serments : du bon métal classique avec une pointe de cri primal ;)

Serments, c’est un groupe de métal francophone, que j’ai découvert via Noomiz. Après avoir écouter les 3 pistes tirés de leur premier album « Utopia », j’ai décidé d’acheter l’album complet de 13 pistes. Et je dois dire que je ne regrette pas le moins du monde l’achat.

C’est du bon métal, et bien que le groupe soit français, il chante en anglais. Les titres s’enchainent, et on se laisse porter dès le début par une batteur qui sait montrer la maitrise de son instrument, et la voix féminine – qui s’essaye parfois au cri primal – accompagne le reste des musiciens du groupe.

Après une première écoute, je dois dire que mes titres préférés sont :

  • Destroy My Head
  • I Just Want To Exist
  • Everytime I Fall
  • The Whole Process
  • Breaking
  • Sleep (superbe « ballade »)
  • It comes

Bref, encore une découverte musicale agréable que ce groupe de métal, si on sort les morceaux un peu trop cri primal qui semble un peu « incongru » par rapport au reste de l’album.

L’offre légale et facile d’utilisation existe… Je l’ai rencontré ;)

L’offre légale – par rapport à la copie illicite de contenus sous copyright – est souvent une offre peu intéressante : chère, interopérabilité nulle (cf iTunes qui ne fonctionnent vraiment bien qu’avec les iPod), limitée, bref un cauchemar à l’utilisation.

Même si le CD est un format vieillissant et que j’ai déjà parlé de sa mort prochaine, il a un énorme avantage : on peut toujours – et jusqu’à preuve du contraire c’est légal – le copier sur le disque de son ordinateur, histoire de copier le fichier obtenu (sans le moindre DRM) sur un baladeur quelconque.

J’ouvre une parenthèse : suite à une fausse manipulation, j’ai perdu le contenu de mon disque dur externe qui contenait les quelques 15 GiO de musique (libre et commerciale) de ma collection… Encore heureux que c’était une copie de la musicothèque de mon disque dur principal 😉

Comme je disais avant cette digression, il existe une offre légale, de prix abordable : ce sont des sites comme Noomiz, Dogmazic (et sa filiale Pragmazic), Altermusique ou encore Jamendo pour ne citer que les plus célèbres.

Il existe de plus en plus de groupes et d’artistes qui vendent directement leur musique en ligne, ou la propose en libre téléchargement en se protégeant avec des licences creative commons / art libre. Voici une liste qui est tout sauf exhaustive :

Et je dois surement encore en oublier. Il suffit d’être curieux pour découvrir des artistes ayant réellement du talent, et non des produits formatés pour pondre quelques titres et se tirer ensuite avec l’oseille engrangée.