Opération transparence : le retour du billet qui n’intéressa personne… ou presque :)

En juillet 2014, j’annonçais par volonté de transparence ce que m’avais coûté la section musicale de mon blog. Car quand je parle d’un album, je l’ai dans 99,99% des cas acheté sur mes fonds propres. En écho à un reportage jadis passé dans Capital où on voyait des blogueurs se faire acheter en échange d’un téléphone portable à 179 € pièce.

Voyons donc les dépenses à compter du 15 juillet jusqu’à décembre 2014 :

Juillet (du 15 au 31) :

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Mes prédictions pour 2015… Autant se ridiculiser (ou pas) en beauté :)

Maintenant que le jour le plus attendu et le plus décevant de l’année est passé, je me livre comme chaque année au petit jeu des prédictions pour l’année 2015. Après le petit jeu effectué en 2014 avec un bilan pas trop mauvais, voici donc mes prédictions qui ne seront pas pires que celles des experts autoproclamés.

Commençons par la trollosphère du logiciel libre, pardon, le petit monde des distributions GNU/Linux. Pour moi, comme cela a pu être dit dans cet article anglophone de DataMation sur la diminution de nombre de distributions existantes, 2015 sera une année où une forme de rationalisation se fera encore plus sentir. Nombre de projets mettront la clé sous la porte, et ce ne sera pas une grande perte.

D’ailleurs, en un an, on est passé de 77 à 67 distributions basées sur Ubuntu et encore vivantes. Ce qui fait 23,50% des distributions indexées et encore vivantes. Soit près de 3 points de moins en un an…

Au contraire, une diminution permettra de rassembler les ressources éparpillés dans des projets complètement inutiles et déjà plus ou moins mort. Au risque de me faire traiter d’oiseau de mauvaise augure, je pense que Micro-R OS ou encore la PeachOSI ne verront pas le réveillon de Noël 2015.

Ainsi que certains projets, comme Chromixium (qui se veut être un clone de ChromiumOS) ou la Xubuntu revampée pour ressembler à MS-Windows 8.x, la Likemoresoft Cotton x64. Sans oublier la Devuan que je considère être l’avatar ultime de cette inutile et contre-productive guerre intestine des systèmes d’initialisation.

Sur le plan des distributions sérieuses, ce sera une année charnière pour au moins deux distributions : EvolveOS et Manjaro Linux. Pour EvolveOS, pour savoir si le projet arrive à se maintenir à flot et proposer des version bétas à destination des utilisateurs. Pour Manjaro Linux, c’est surtout l’arrivée de la nouvelle génération d’installateur graphique, « Calamares » pour la génération 0.9.x de la distribution qui va être un quite ou double pour cette Archlinux rationalisée.

Toujours pour le petit monde archlinuxien, je dois dire que je ne donne pas cher de l’Antergos, et qu’un projet comme Evo/Lution a de forte chance de prendre sa place.

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Confession d’un vieux… : J’aime pas Noël :)

Aussi loin que je me souvienne, je n’ai jamais vraiment aimé les fêtes de Noël. Je sais, ce n’est pas bien de le dire. Mais pour moi, Noël, c’est à la fois le jour le plus attendu et le plus décevant de l’année.

Les fêtes de fin d’année, c’était « Les visiteurs de Noël » quand j’étais tout petit. Je vois encore le générique animé qui défile devant mes yeux.

C’est aussi les immanquables téléfilms niais et dégoulinant de bons sentiments jusqu’à la nausée. Sans oublier la série « La caverne de la rose d’or ».

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Deux mois sur la Framasphere* : quel bilan en tirer ?

Le 5 octobre 2014, il y a un peu plus de deux mois (du moins au moment où je rédige cet article), je me suis inscrit sur le pod diaspora* de Framasoft.

Au bout de 15 jours, je faisais déjà un premier bilan. 6 semaines plus tard, un nouveau bilan m’est apparu comme nécessaire, en me basant sur les données de mon profil.

Côté nombre de contacts, je suis passé à un peu plus de 260 contacts. Même s’il y a toujours une bonne proportion de libriste (tout dépendant des #étiquettes que l’on suit), l’ensemble se diversifie vraiment. Évidemment, je suis loin de mon compte google plus niveau contacts.

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Prédictions 2014, le bilan final ;)

Le lendemain de noël 2013, je faisais un billet pour esquisser mes prédictions pour l’année qui vient de s’écouler. Après un premier bilan fin mai 2014, voici donc le bilan qu’on peut esquisser en ce dernier mois de l’année 2014.

Voyons à quel point j’ai pu ou pas me planter. Ce ne pourras être pire que les prédictions économiques 🙂

La bulle 2.0 ? Cette sale bête ne s’est pas encore décidé à éclater. Diaspora* a repris un peu de forces, surtout avec le projet framasphere* qui n’est pas si mal que cela. On est un peu moins dans le réseau de barbus pour barbus.

Côté réseaux sociaux pour professionnels, j’ai viré mon compte sur Viadeo. Quant à mon compte sur linkedin, je ne pense pas qu’il verra Noël 2015. Pour le moment, je le conserve ouvert, mais un réseau social où il faut faire chauffer la carte bleue pour avoir la moindre option un peu intéressante, bof 🙁

Pour le panier de crabe libre, euh, les distributions GNU/Linux, je disais :

Sur les distributions qui auront du mal à voir vivante la fin de l’année 2014, je pense qu’OpenMandriva fera partie du lot. La sortie aux forceps de sa version 2013.0 n’est pas un très bon signe.

Bon, je me suis planté. La OpenMandriva est encore vivante, même si son actualité n’est pas des plus vivantes. La 2014.1 est sortie en septembre 2014, et depuis rien de bien palpitant sur le blog officiel de la distribution?

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Après l’énième épisode de la guerre des inits, un autre épisode de la guerre contre les bloqueurs de publicités.

Décidément, en ce moment, c’est la période rêvée pour observer les guerres de tranchées sur internet. Après un épisode cocasse sur la guerre des inits qui fait passer la communauté du libre pour une classe de maternelle malpolie, voici un nouvel épisode de la guerre des publicitaires contre les bloqueurs de publicités.

Dans un article paru sur la version électronique du journal « Les Échos », on apprend que le syndicat des régies publicitaires françaises va coller un procès au postérieur des bloqueurs de publicités, adblock plus en premier.

Les pertes seraient estimées – via un doigt mouillé au carré ou au cube ? – à environ 20 à 40% selon le GESTE, dixit l’article des Échos :

[…]Le phénomène inquiète forcément le milieu de la publicité et tous les sites qui en vivent (le Geste estime ainsi que l’audience exposée à la publicité baisse de 20 % à 40 %), d’autant que les méthodes des sociétés qui éditent ces logiciels sont fortement remises en cause.[…]

J’ai déjà exprimé plusieurs fois mon point de vue sur la question, et ma réponse est simple : les régies publicitaires ont abusé de la publicité et certains sites aussi. Par conséquent, il ne se prennent qu’une juste punition en retour.

J’utilise un bloqueur de publicité depuis des années, donc je suis un méchant internaute qui vole les sites ? Continuez à me culpabiliser avec de la morale à 0,02€, vous ne ferez que me convaincre que je suis dans mon droit de choisir ce que je veux afficher sur mon écran.

Car les régies publicitaires n’ont pas encore compris une chose essentielle : Internet n’est pas un média passif, comme la télévision, la radio ou la presse écrite papier.

L’utilisateur est libre – oh, la méchante liberté – de voir ce qu’il a envie de voir. Il n’y a que de rares sites que je visite sans bloqueurs de publicité : NextInpact, Metal3D, UniversFreebox et Distrowatch. J’ai dû en oublier un ou deux, désolé pour eux.

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Le problème des distributions GNU/Linux parasites… Inhérent au logiciel libre ?

Dans l’ADN du logiciel libre, il y a la liberté de prendre le code d’un logiciel et de le forker. Dixit les quatre libertés définies par la Free Software Foundation, c’est la liberté 3, que je recopie ci-dessous :

la liberté de distribuer aux autres des copies de vos versions modifiées (liberté 3) ; en faisant cela, vous donnez à toute la communauté une possibilité de profiter de vos changements ; l’accès au code source est une condition nécessaire.

Cependant, cette nécessaire liberté est utilisée d’une manière plus qu’abusive… Spécialement dans le petit monde des distributions GNU/Linux à utilisation bureautique, je mets volontairement de côté les distributions spécialisées, où cela devient paroxystique et caricatural.

On arrive ainsi à une propagation de distributions parasites qui générent un tel bazar qu’une araignée n’y retrouverait pas ses petits.

Pour parasite, je prends la définition suivante, celle de l’adjectif, dixit le Larousse en ligne : « Qui se développe de façon gênante et inutile ».

D’ailleurs, il faut dire les choses comme elles sont, toutes ces distributions qui n’apportent strictement rien, ça me brouille l’écoute (oui, il y a une contrepèterie).

Des exemples ? On peut prendre les distributions qui reproduisent le schéma de la Linux Mint, qui a conçu l’environnement Cinnamon. À savoir une base ubuntu avec Cinnamon au-dessus. Deux exemples me viennent à l’esprit : la médiocre (oui, je suis dans une période de bonté) Micro-R OS dont j’ai parlé en septembre 2014 ou encore Cubuntu (rien que le nom, bref)…

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2014, année des guerres de religion dans le monde du logiciel libre ?

Depuis le début l’année, la communauté du logiciel libre dans son ensemble est traversée par des guerres de religions qui font passer la guerre d’éditeurs (vi contre emacs) pour de simple blagues d’école primaires.

Outre celle concernant la guerre des inits (abordé dans un article récent), ou encore le duel wayland contre mir, comment oublier l’affaire de l’EME dans Mozilla Firefox  qui a fait couler tant d’encre électronique ? Par exemple, cet article de PC World sur le sujet.

Petite parenthèse au passage : le premier qui me cassera les gonades avec mon présumé choix pour tel ou tel système d’init sera banni pendant un mois des commentaires.

J’utilise ce qui fonctionne, trop dur à comprendre ?

Si un jour, j’installe une distribution en dur qui n’a pas systemd, je n’en ferais pas une jaunisse. Simplement, voir autant d’énergie gaspillée dans cette connerie de guerre, ça me fout en rogne !

Maintenant, la parenthèse est fermée. Revenons-en à une autre guerre de religions du logiciel libre de l’année 2014.

EME ? Encrypted Media Extensions, en gros le DRM version pour les sites internet. Technologie qui est toujours à l’état de brouillon au moment où je rédige cet article (le 29 novembre 2014), cette technologie pour « protéger les bénéfices des ayants tous les droits des méchants pirates » est en cours d’insertion dans les navigateurs contemporains, que ce soit pour Internet Explorer, Mozilla Firefox ou encore Chromium (coeur de Google Chrome et d’Opera).

Cette saloperie technique est encore loin d’être disponible. Si on suit le bug qui permet de voir le niveau d’implantation de l’EME dans Mozilla Firefox, on est loin du compte… Au 29 novembre 2014, il y a une bonne quarantaine de bugs ouverts qui bloque la fermeture du bug de suivi !

Certains théoriciens enfermés dans leur tour d’ivoire vont crier au fork… Ce qui sera inutile, grace au bug 1038031.

En effet, ce bug dont le code a été rajouté fin juillet 2014 ajoute une option plus que parlante : --disable-eme.

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Énième épisode de la guerre des init : le fork de Debian est officialisé.

L’année 2014 aura été dans le monde des distributions GNU/Linux de la guerre des inits. En gros d’un côté systemd, et de l’autre les systèmes classiques à la sysVinit ou encore des projets alternatifs comme OpenRC (Gentoo et Funtoo), runit (utilisé par Void Linux par exemple) ou encore uselessd. Pour rester dans les grands noms.

En dépliant mon fil RSS ce matin, j’ai pu lire via OSNews que le projet Debian Fork allait jusqu’au bout de sa logique, et mettait en route un fork de Debian GNU/Linux basé sur le rejet de systemd. J’ai appris que le projet portait le nom de Devuan, via un article du blog « Ma Vie Linux ». Merci pour l’information.

Au moment où j’écris cet article, fin novembre 2014, le projet se limite à un paquet spécifique prenant le dessus sur l’installateur de Debian GNU/Linux, j’ai nommé devuan-baseconf, dixit la page de la distribution :

a Debian installer with preseed of sysvinit-core and a couple of devuan packages containing a keyring, repository list files and pinnings. Once installed and updated this package avoids the requirement of systemd as PID 1 and adopts systemd-shim when strictly needed.

Ce qui donne traduit :

Un installateur Debian préconfiguré avec sysvinit-core et un couple de paquets devuan contenant un trousseau de clés, une liste de dépôts et de pinnings. Une fois installé et mis à jour ce paquet évite le pré-requis de systemd que PID 1 et adopte systemd-shim lorsque cela est strictement nécessaire.

Cela me fait penser à un paquet spécifique de la Parabola GNU/Linux, qui s’appelle your-freedom, dont la description est la suivante :

This package conflicts with every nonfree package known to date to ensure your system is free.

Ce qui donne traduit :

Ce paquet entre en conflit avec tout paquet non libre connue à ce jour pour s’assurer que votre système est libre.

Le projet Devuan me semble cependant partir sous de mauvaises auspices. Pour plusieurs raisons.

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Ah, la difficile succession de PearOS… L’exemple par TrentaOS et PearlOS.

PearOS, la distribution GNU/Linux basée sur Ubuntu (avec un Gnome revampé) pour proposer un environnement proche de celui de MacOS-X. Le projet a été bien malmené, que ce soit avec le financement participatif qui fut un énorme fiasco, avant d’être racheté en janvier 2014, même si David Tavares defendait son projet bec et ongles quelques semaines auparavant sur le site GeekHard. Bref…

Depuis, les projets pour succéder à PearOS ont été annoncés, le premier étant Clementine OS (qui ne semble pas avoir fait long feu), et plus récemment, des projets comme TrentaOS (qui utilise Compiz), et le tout jeune Pearl OS dont j’ai récemment entendu parlé. Merci à Thomas Citharel pour m’avoir prévenu de l’existence de cet OS via un message sur Google plus.

Commençons donc par TrentaOS, qui utilise une Ubuntu 14.04.x LTS et un script d’installation. Au moment où je rédige cet article, le 25 novembre 2014, la TrentaOS est en version alpha 2.

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