Un point rapide sur mon activité d’écrivain auto-édité.

C’est un commentaire sur un article précédent qui m’a donné envie de faire cette rapide bafouille. En effet, Eric parlait du nombre d’utilisateurs de la distribution Zenwalk, je cite :

Aux dernières nouvelles on était 132 utilisateurs réguliers.

Ce qui doit correspondre à 60-70% du nombre de ventes que j’ai effectué sur tous mes livres en auto-édition, que ce soit sur Atramenta ou sur Amazon. Atramenta m’annonce que j’ai effectué une centaine de ventes en l’espace de 7 ans environ. Joie ! J’ai caviardé les sommes concernées, cela ne regarde que moi 🙂

Il est vrai que je ne fais aucune publicité – par manque de courage et pour éviter la lassitude – à mes publications.

Que ce soit mon roman de fantasy « Le Dragon et la Princesse » sorti en 2020, le recueil « Les contes de Tonton Fred », ou celui qui est mon préféré, « Allez sans rancunes ! » sorti en 2016.

Alors que le court projet M (une trentaine de pages A4 pour le moment) approche asymptomatiquement de sa fin, je pense que je le ne publierai qu’en numérique. Sans oublier un vieux projet, la suite de « Trois femmes – Marie » sorti en 2017 et dont la deuxième partie est finie à 98%, hors relecture bien entendu.

Bref, une année qui s’annonce chargée sur le plan scriptural… Du moins si j’y arrive avec mes occupations actuelles !

Les jeux rétro-ludique, supérieurs sur bien des points aux jeux vidéo modernes ?

Je sais ici que certaines personnes vont froncer les sourcils en se demandant si je n’ai pas abusé de substances plus ou moins illicites. En quoi des jeux sortis dans les années 1980-1990 ou beaucoup plus récemment comme le port de « Sonic the Hedgehog » – version Sega Master System – sur Commodore 64 avec une extension mémoire de 256 Ko, ou encore l’excellent clone de Zelda (avec des combats à la Final Fantasy), j’ai nommé « Briley Witch Chronicles » (transférable sur le format Easy Flash 3) sont supérieurs à un jeu sorti sur les dernières consoles à la mode ou le dernier PC de la mort qui tue ?

Je pourrais aussi citer les scènes Atari 8 bits avec le port de « Prince Of Persia », Amstrad CPC avec un port réussi de Puzzle Bobble.

Il est vrai que je cite le haut du panier et que toutes les productions ne sont pas aussi avancées. Ce genre de jeux ont un avantage : fonctionner soit sur un émulateur, soit sur le vrai matériel modulo quelques extensions par moment. Pour les jeux tournant sous MS-DOS, rien ne vaut – si on a pas un vieux PC sous la main – l’excellent Dosbox-X dont la version 0.83.22 qui sera – ou aura été – celle de février 2022 apporte le support du Pentium 3 !

La preuve en image.

Continuer la lecture de « Les jeux rétro-ludique, supérieurs sur bien des points aux jeux vidéo modernes ? »

Ah, le « Desktop-hopping »… C’est moins long à mettre en place que le « distro-hopping » après tout…

Il y a deux semaines environ, je parlais en mots choisis du « distro-hopping » en 2021.

S’il est assez difficile de justifier désormais le changement de distribution au moindre gaz intestinal en travers, on peut toujours satisfaire son besoin de nouveautés en passant au niveau supérieur et en changeant d’environnement de bureau – desktop environment en bon anglais – en utilisant quelques arguments plus ou moins solides.
Sur mon installation actuelle d’Archlinux qui remonte à février 2018, j’avais à l’origine installé le Mate-Desktop de l’époque, soit une version 1.20, sorti trois semaines plut tôt.

Je suis retourné sur Gnome en juin 2020 ce qui fait presque un an et demi maintenant, après une période sous Mate-Desktop remontant à novembre 2015, après une tentative d’utilisation de Gnome 3.18 qui suivait une période sous Xfce commencée en mars 2015.

Donc, depuis mars 2015, soit 6 ans et 8 mois, j’ai changé 3 fois d’environnement de bureau, avec une utilisation continue de Mate Desktop durant 4 ans et demi environ. Côté stabilité, je pense qu’il est difficile de faire plus long. Depuis 2006 et le début de mon mono-démarrage linuxien, j’ai toujours été utilisateur de Gnome. Sauf une très courte période sous KDE… À l’époque de KDE 4.3 en août 2009 et qui dura quelques semaines. Je n’ai pas trouvé le billet où j’annonçais retourner sous Gnome dans mes archives.

Continuer la lecture de « Ah, le « Desktop-hopping »… C’est moins long à mettre en place que le « distro-hopping » après tout… »

Le fantasme du « c’était mieux avant »…

J’ai sorti récemment le 318e épisode ma série de billets « vieux geek ». Oui, 318 en l’espace de 9 ans environ. Le premier billet a été publié en août 2012.

Même si j’ai dû accidentellement sauter un ou deux épisodes dans la série, cela fait plusieurs centaines de billets que je parle de l’informatique d’avant. Qui n’était pas meilleure – car les temps de chargements de logiciels depuis une cassette ou une disquette, c’était looooooooong ! – juste différente.

Je ne regrette pas l’époque des jeux sur disquettes pour mon Amstrad CPC qui valait environ 150 francs au début des années 1990. Ajustée pour l’inflation, cela donne environ 35,50€ trois décennies plus tard.

Bref, c’était pas donné à l’époque non plus. Je suis aussi désormais à environ 810 jours – au 18 novembre 2021 – de mon cinquantième anniversaire, le 10 février 2024. Autant dire que cela va arriver très vite.

De mon surnom « Tonton Fred », il va falloir que je le change par « Vieux Fred » à un moment ou à un autre. Cependant, même si je regarde avec un brin de nostalgie les années passées – même si s’en regrette certaines – je ne suis pas enfermé dans un « c’était mieux avant » fantasmé.

Je n’ai que peu de souvenirs des années 1970 et des années 1980 jusqu’en 1982. De la première diffusion d’un certain UFO Robot Grendizer (alias Goldorak), de Captain Future (alias Capitaine Flamme), de Uchūkaizoku Kyaputen Hārokku (alias Albator 78) ou de Kyandi Kyandi (Candy) et de Ie naki ko (alias Rémy sans Famille). Même si les deux dernières séries à la suite aurait donné des envies de suicide à la personne la plus résistante mentalement, je n’en ai gardé que des bribes de souvenirs, et c’est tant mieux.

J’en ai revu certaines en tant qu’adulte – merci les réseaux de pair à pair – et je dois dire que je ne pouvais que remercier ma mémoire d’avoir fait un tri sélectif.

Continuer la lecture de « Le fantasme du « c’était mieux avant »… »

Ah, le distro-hopping… Quelles justifications peut-on lui apporter en 2021?

Octobre 2018. À quelques jours de mon départ de Youtube, j’ai rédigé un article assez long sur le distro-hopping et la difficulté de le justifier, surtout avec un niveau de maturité plutôt poussé dans le monde des distributions GNU/Linux.

J’écrivais ceci en 2018 :

[…]
Depuis le milieu des années 2010, les distributions « grand public » sont arrivées à un degré de perfectionnement et de ressemblance qui justifie de moins en moins le fait de sauter d’une distribution à une autre au moindre « pet de travers ».

J’ai depuis rajouté les environnements de bureau dans la liste des logiciels à la maturité certaine, même si en ce moment dans quelques milieux bien informés, cracher sur Gnome est tendance. J’ai eu aussi une période où j’ai craché sur Gnome, critiquant la tabletisation de l’interface. Mais la lenteur de l’évolution de Mate-Desktop à laquelle se rajoutent des manques criants comme un outil de renommage de masse m’a fait retourner sur Gnome.

Début novembre 2021, je parlais de ce qui restait d’intéressant au niveau de la sphère linuxienne francophone sur Youtube. C’est en suivant d’un oeil et d’une oreille distraite que j’ai appris qu’un des grands noms de la dite sphère avait fait une espèce de distro-hopping. En effet, pour diverses raisons qu’il a expliqué, Adrien a quitté Calculate Linux pour revenir sur Gentoo. Pas un distro-hopping monstre, mais pour celui qui a défendu durant des années la Gentoo précompilée qu’est Calculate, ce n’est pas anodin.

Cela m’a étonné et m’a fait me dire qu’il était parfois difficile à justifier de sauter d’une distribution à une autre.

Continuer la lecture de « Ah, le distro-hopping… Quelles justifications peut-on lui apporter en 2021? »