Ce qui me gonfle dans le logiciel libre actuel, épisode 5 : les guerres intestines du logiciel libre.

C’est le genre de guerres qui ne servent à rien. Ce sont souvent des communautés arcboutées sur leurs positions extrémistes et qui cherchent à imposer leur vérité au détriment du reste du monde du libre.

Cela donne naissance à des forks de distributions ou de logiciels complètement rageux. Outre les classiques et ancestrales guerre comme vi contre Emacs – qui remonte en gros avant la naissance du logiciel libre en 1983 – on a eu droit au fil des années aux guerres Gnome contre KDE ou la plus vivace et la plus violente guerre des inits, à savoir systemd contre SysVinit/OpenRC/Runit/S6/dinit (et désolé si j’en oublie au passage)… Avec des sites plutôt « collector » côté haine comme systemdfree. Attention, c’est du lourd !

Quand j’étais un linuxien à poils durs, j’avais une posture précise : peu importe le système d’init et de gestion des services. Tant que ça fonctionne, c’est le principal. En clair, un point de vue purement pragmatique et utilitaire. Durant ma période de mono-démarrage linuxien (qui s’étale sur près de 19 ans), j’ai tout connu : sysVinit, upstart (lors de ma période Ubuntu) et systemd.

Actuellement, mon ordinateur portable tourne avec Archlinux, mon ancestral eeePC avec une Void Linux 32 bits, étant donné que c’est une des dernières distributions à proposer encore du 32 bits à l’installation. Void Linux qui utilise Runit, système d’init alternatif que j’aime bien.

Pour les pro-systemd comme pour les anti-systemd, je suis un traitre de la pire espèce. Dans le premier cas, j’utilise autre chose que systemd. Dans l’autre, j’ose utiliser systemd. Autant dire que ce n’est pas une position des plus confortables ! Le meilleur moyen de se retrouver sur un bûcher à court ou moyen terme 🙂

Je me mets ici dans la peau de l’utilisateur / utilisatrice de base qui ne veut qu’une chose : que tout fonctionne. Si un jour Archlinux abandonne systemd pour un autre système d’init, je suivrai le wiki pour l’adapter à mon installation sur mon ordinateur portable. C’est aussi simple que ça.

Allez, passez une bonne journée et à la prochaine !

Quel bilan je tire de mes presques 16 années sous Archlinux ?

En ce mois de mai, j’aurai dû fêter mes 16 ans sous Archlinux comme OS principal. En effet, j’avais franchi définitivement le pas en mai 2009. Depuis ma migration sous MS-Windows 11 fin mars 2025, j’ai eu l’occasion de réfléchir à mon utilisation d’Archlinux sur les derniers mois, voire les dernières années.

Je me suis aperçu que j’étais dans une espèce de routine quotidienne. Faire un petit yay pour être à jour au niveau de la logithèque et de l’OS. Je restais aussi pour une raison plus pratique : la maintenance de plusieurs dizaines de paquets sur AUR.

C’était une des raisons qui me faisaient rester sur Archlinux, même si je m’étais un brin encroûté au fil des années. Au début, j’étais content, car j’avais trouvé une réponse à mon besoin de fraicheur au niveau des logiciels. J’ai eu ma période de casse-couilles archlinuxien avant de me dire que je n’étais pas non plus un membre de l’élite linuxienne.

Avec des projets comme EndeavourOS ou dans une moindre mesure Manjaro, le côté élitiste se fissurait petit à petit. Jusqu’à ce que je m’aperçoive que cet élitisme était plus que surfait… Et qu’il servait à faire reluire l’égo de certaines personnes.

Ce que j’ai retiré de ma longue période archlinuxienne, c’est un amour poussé pour la ligne de commande, même si je suis loin d’être un expert dans ce domaine. J’ai aussi retiré une compréhension plus poussé d’une distribution GNU/Linux sans avoir à passer par l’étape Linux From Scratch.

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Ce qui me gonfle dans le logiciel libre actuel, épisode 4 : les intégristes du logiciel libre.

Je l’ai déjà dénoncé plusieurs fois durant la longue vie de ce blog, mais les intégristes du logiciel libre, c’est limite plus insupportable par moment que les extrémistes religieux, quelle que soit la religion concernée. Ne faisons pas de jaloux.

Car pour ces personnes, on entre dans le logiciel libre comme on entre en religion. Avec le zèle du nouveau converti qui explose à fond les gonades aux autres personnes.

Je pense aux personnes qui ne jurent que le logiciel libre, traque le moindre logiciel non libre comme quand sous le régime collaborationniste d’un vieillard grabataire, pardon je voulais dire de Philippe Pétain, on recherchait le juif jusqu’à la troisième génération. C’est le même genre de comportement, même si c’est appliqué au logiciel libre, cela ne veut pas qu’on connaîtra un fin précoce, et encore heureux aurais-je tendance à dire.

C’est au nom de cette pensée que le moindre micrologiciel non libre, pourtant indispensable au fonctionnement correct de certains composants d’un PC, est expulsé sans coup férir.

J’ai toujours considéré ce genre d’actions comme contre productives, et on finit par se retrouver avec des logiciels finies à l’urine frelatée de coureur cycliste, avec parfois des ergonomies insupportables, ou des fonctionnalités qui ne fonctionnent qu’une fois sur trois ou quatre. Le meilleur moyen de faire à une personne qui débute dans le monde du logiciel libre : « Putain, mais c’est quoi ce logiciel ? On m’a vendu du rêve et je me retrouve avec une merde puante et purulente. Et on m’a fait quitter Windows pour ça ? »

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PewDiePie a migré sous Linux… Quel impact en terme d’adoption du bureau libre ?

Donc le youtuber PewDiePie vient de migrer sous Linux via la distribution Linux Mint. Je comprends aisément ce choix. C’est une distribution parmi les plus abordables qui existe. Il y a aussi une vraie équipe derrière qui a fait preuve de sa solidité au fil des années.

D’ailleurs, si je ne me trompe pas, Linux Mint remonte à l’année 2006, du moins selon l’historique de Distrowatch dont la première version listée est la 2.0 en novembre 2006. Il a aussi installé une Archlinux sur un autre PC qui lui appartient. Pourquoi pas ? 😀

Avec presque 20 ans au compteur, on peut se dire qu’on est tranquille. Donc le youtubeur aux 110 millions d’abonnés – loin derrière Mr Beast au presque 390 millions en ce 29 avril 2025 – vient de sauter le pas et quitte le monde Microsoftien.

Grand bien lui fasse. Certaines personnes pensent que la migration va sûrement aider à une migration de masse. Le problème n’est pas de migrer, c’est de rester sur le long terme sur un OS libre. Car il est certain qu’au premier problème technique, pas mal de personnes se diront : « C’est quoi cette merde ? Je retourne sous Windows. Au moins, ça fonctionne ! »

La première emmerde, c’est un jeu mal supporté par Wine – cf les anti cheat – et son compagnon proton. Ou encore un document MS-Office mal supporté par Libre Office… Ou l’import d’un fichier Photoshop dans Gimp. Je pourrai multiplier les exemples, mais vous avez les grandes lignes.

Et cela, aussi puissant youtubeur que l’on puisse être, on ne peut pas y échapper. Donc un effet d’aubaine pour une minorité qui fera sûrement le trajet inverse au bout d’une poignée de jours ou de semaines.

Bref, inutile de s’emballer. Le Linux bureautique et est restera un marché de niche. Et de cela, j’en ai l’intime conviction. Mes quasiment 19 années de mono-démarrage linuxien m’en a fait prendre conscience.

Ah, le Planet-Libre… Une époque révolue, pour le meilleur ou pour le pire ?

J’ai été contacté il y a plusieurs semaines par Antistress pour parler du planet-libre. Cela me ramène à une époque où il fallait faire un agrégateur de flux RSS en ligne sur un sujet précis pour suivre la mode. J’ai conscience qu’en utilisant les mots « agrégateur de flux RSS en ligne », j’ai perdu la moitié de mon lectorat pour ce billet.

Les flux RSS ont été inventés par Aaron Swartz pour suivre l’actualité de sites et de blogs sans s’y rendre directement dessus. Même si des planet existent encore comme celui pour Archlinux, une grosse partie n’est plus que l’ombre de ce qu’ils ont été à leur grande époque de gloire.

Mon collègue blogueur Cyrille Borne a déjà écrit un gros billet sur le sujet, et il m’est difficile de ne pas adhérer à la quasi-totalité de ce qu’il a écrit. Même si le journal du hacker a pris le relai, on y trouve l’ambiance des années 2000, avec les inévitables répétitions dans les sujets, les articles de remplissage que les modérateurs – dont j’ai fait partie avant de claquer la porte à cause mon caractère porcin à l’époque – devaient enlever.

Mais les planets, c’est la vieille école où quand on voulait s’informer, on lisait des articles parfois rébarbatifs et on ne se contentait pas d’une vidéo sur YouTube. Une époque révolue.

Est-ce que je regrette cette époque ? Oui et non. Oui, car il y avait une volonté de s’informer et de ne pas avoir des réponses qui vous tombent toutes cuites dans le bec. Non, car les « Read the Fucking Manual » étaient la réponse préférée des initiés aux arcanes insondables de Linux et des logiciels libres. Il fallait avoir une sacrée paire de coucougnettes pour se lancer dans le libre à cette époque éloignée. Et je me souviens encore de l’accueil froid fait à Ubuntu. Pour la petite anecdote, j’avais été aux RMLL 2010 à Bordeaux.

En discutant avec les membres d’un stand d’une distribution – je ne me souviens plus laquelle – ils parlaient d’Ubuntu en disant que ce n’était que du business. C’est cette ambiance un peu délétère qui m’avait fait m’éloigner un peu du logiciel libre à l’époque, bien que continuant à utiliser Archlinux – j’avais migré en 2009 dessus – comme système principal.

Comment conclure ? Je ne regrette pas l’expérience du Planet-Libre. C’était une expérience à vivre. Voila tout.

Après 19 ans de mono-démarrage linuxien, je retourne sous MS-Windows.

Attention, article plutôt copieux. Donc prenez votre temps pour le lire tranquillement.

Oui, après 19 ans sous Linux uniquement, je suis – par la force des choses aussi bien sur le plan personnel que professionnel – obligé de migrer vers MS-Windows 11. Oui, ça fait étrange, surtout pour moi qui était habitué à Linux et qui avait déjà pas mal perdu la main sous MS-Windows. J’avais parlé de cette perte dans un article de janvier 2022. Mais ça revient vite si on y consacre quelques soirées. J’atteins aussi un certain âge où j’ai moins envie de bidouiller un peu trop souvent.

De plus, j’ai rapporté un bug concernant un problème de ports USB mal géré le 11 février et qui est toujours ouvert au moment je publie cet article. Autant dire que la confiance que j’avais dans le noyau linux s’est un peu errodée, malgré toutes les informations que j’ai pu rapporter et les tests demandés effectués. Et bousiller la partition d’un support de sauvegarde, je ne suis pas vraiment fan…

Oui, je suis cash et je ne cache rien. Cependant, lors de cette migration forcée, je n’ai pas perdu au change côté logithèque. En effet, sauf de rares cas, je n’ai subi aucune perte. Les logiciels suivants que j’utilisais sous Linux fonctionne avec MS-Windows. Et la liste est quand même longue.

  1. LibreOffice
  2. Mozilla Firefox
  3. Mozilla Thunderbird
  4. Quodlibet pour la musique
  5. Gimp pour le peu de retouche d’images que j’ai besoin de faire
  6. OBS Studio
  7. Vice (pour les ordinosaures Commodore) dont il existe des compilations à chaque nouveau commit (ou presque), ce qui m’évite de recompiler l’ensemble à la main
  8. AppleWin pour l’émulation Apple II
  9. RetroVirtualMachine pour l’émulation Amstrad et ZX Spectrum
  10. VLC pour les vidéos
  11. Discord pour le papotage 🙂
  12. Anydesk pour le dépannage à distance

Pour les remplacements ?

  1. 86Box pour remplacer PCem qui refuse de démarrer
  2. Qemu par HyperV et VMWare Workstation, en fonction des besoins du moment
  3. Shotwell par ACDSee Photo Studio
  4. Gnome-text-editor par Notepad++
  5. NanaZip pour la gestion des archives
  6. CDex pour remplacer Soundjuicer pour les deux CDs que je reçois par an pour les rajouter à ma musicothèque
  7. Fedistar à la place de Tuba pour tout ce qui est Mastodon
  8. VSDC Free Video Editor pour remplacer Pitivi
  9. Altirra pour remplacer Atari800 pour l’émulation des ordinosaures Atari 8 bits

Autant dire que mise à part l’OS, je suis toujours en terrain conquis. Évidemment, ne plus avoir à faire un yay quotidien, ça va me faire bizarre. Mais bah, au moins, je ne serais plus victime des changements à la con qui m’ont parfois un peu compliqué la vie.

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Ce qui me gonfle dans le logiciel libre actuel, épisode 2 : les projets de distributions mono-développeur.

Dans le petit et doucéreux monde des distributions Linux, il y a un truc qui m’irrite et me fait peur à la fois : les projets de distributions mono-développeur. Oui, vous allez me dire, il y a la Slackware qui est née en 1993 et qui essentiellement maintenu par Patrick Volkerding et quelques autres personnes.

Mais il y a d’autres projets, aussi mono-développeur qui sont à éviter pour cette raison. Il suffit que le développeur n’ait plus le temps de s’occuper de son projet pour se retrouver avec le bec dans l’eau.

Il est vrai que des projets comme SDesk sont des Archlinux à peine retouchées. Mais quand le projet est un peu plus ambitieux et ne se résume pas à la énième personnalisation d’Ubuntu, de Debian ou encore de LinuxMint, on est plutôt dans la mouise.

C’est pour cela que je ne conseille aucun de ce genre de projets quand on me contacte – contactait ? – pour me demander quelle distribution utiliser. J’ai pu voir récemment une Archlinux pure et dure utilisée par une personne que je n’aurai jamais soupçonné de l’utiliser. J’étais un peu sur le fondement ! Comme quoi, parfois on peut être agréablement surpris.

Pour résumer : projet mono-développeur ? Pas bien. Et restez donc sur les distributions mères et filles comme je me tue à le répéter. Vous aurez largement moins d’emmerdes au final.

Mon réapprentissage de MS-Windows, c’est parfois bizarre.

Il est important de ne jamais insulter l’avenir, et savoir utiliser MS-Windows 11 est indispensable, même si on est comme moi un vieux linuxien qui a arrêté l’utilisation de MS-Windows à l’époque de XP. Oui, ça fait bientôt une vingtaine d’années.

Dans le cadre d’un projet futur qui concerne ma vie personnelle et dont je n’étalerai pas les détails ici, j’aurai besoin de savoir utiliser MS-Windows 11 sans avoir à chercher toutes les 30 secondes comment faire telle tâche, que ce soit en mode graphique ou en ligne de commande. Car oui, dans mon réapprentissage de MS-Windows, j’utilise pas mal la ligne de commande. Même si je suis très loin de maîtriser les subtilités de PowerShell, certains outils qui y sont plus ou moins liés, comme winget me simplifie la vie au quotidien.

Cet outil qui fait penser à un mélange d’apt-get et de pacman est bien pratique si on n’a pas envie d’aller sur les sites officiels pour récupérer les installateurs. J’ai eu besoin récemment de rajouter Adobe Acrobat Reader, et une simple ligne de commande m’a permis de récupérer et d’installer le logiciel qui est devenu monstrueusement gros. En effet, plus de 600 mo pour un « simple » lecteur de fichiers PDF, ça pique !

La commande dans un terminal ? winget install Adobe.Acrobat.Reader.64-bit Ce qui est amusant, c’est que je gère mon MS-Windows 11 virtualisé comme j’utilise Linux : je le gère avec la ligne de commande pour l’ajout / suppression de logiciels.

Évidemment, je suis incapable de comprendre les subtilités des 13 trillions (soyons généreux !) de commandes, d’options, d’objets et de méthodes qui font la richesse de Powershell.

Mais au moins, même si le réapprentissage est dur, ça permet de rafraîchir mes connaissances qui se sont depuis près de deux décennies, limitées au monde linuxien. Savoir utiliser Linux et MS-Windows, c’est indispensable, surtout pour geeker tranquillement.

Sur ce, bonne fin de journée !

Ce n’est pas parce qu’on aime le logiciel libre qu’on est aveugle aux problèmes.

C’est connu, je n’ai pas tendance à mâcher mes mots, surtout quand ça concerne le logiciel libre. Ce qui m’a valu des inimitiés au fil des années. Et je dois dire que je m’en fiche un peu. J’ai surtout eu la mauvaise idée d’avoir eu le nez creux sur certains faits.

Que ce soit sur le fait qu’en octobre 2025, les migrations sous Linux seront plus que minoritaires, comme cela a été le cas avec la mise à mort de Windows XP ou encore de Windows 7. Croire qu’il y aura une submersion de nouveaux utilisateurs du linux bureautique.

Il n’y a que les personnes engoncées dans l’idéologie libriste qui croient encore à cette fable. Oui, je suis linuxien depuis 2006, et je pense qu’en 19 ans, j’ai vu je ne sais combien de projets inutiles – en définissant le terme de DGLFI – au fil de ces deux décennies qui croyaient révolutionner plus ou moins le monde des distributions GNU/Linux et qui ne sont plus que des entrées dans la base de données des distributions indexées par Distrowatch.

Outre les dramas – l’éjection des développeurs russes ou encore le mini drama concernant l’inclusion de code écrit en Rust dans le noyau linux – au point qu’on peut se demander s’il ne faudrait le renommer en Dramux.

Je suis sur Archlinux par habitude plus que par pur choix idéologique et / ou technologique. Je dirai qu’entre Archlinux et moi, c’est l’image d’un vieux couple qui ne s’aime plus mais qui reste ensemble, pour le moment, car ils savent tous les deux qu’ils ne pourraient, peut être, pas se permettre de divorcer pour vivre seuls.

J’aime bien GNU/Linux, mais certains jours, j’en ai ma claque. Ma claque de devoir rapporter des bugs, car la bande à Torvalds a soit poussé trop vite une technologie, soit laisse sur le carreau des soucis qui concernent le noyau mais que les mainteneurs refusent (par égo?) de traiter correctement.

Je ne reviendrais pas sur le bug qui m’explosent les gonades et me corrompent les supports USB si je ne fais pas attention. Comme précisé plus haut, il est tellement facile d’accuser le matos pour ne pas se remettre en cause.

Comme aurait dit mes grands parents (nés en 1909 et 1913), j’ai le bouilli qui monte. Et le jour où ça débordera, ça chiera des pointes.

Sur ce, bonne journée 🙂

Bon, j’ai maintenant 18 ans avec 33 ans d’expérience :)

Ou si vous préférez, 51 ans. Officiellement à 16 h 00 ce 10 février 2025, moment où l’article sera publié. Autant le passage aux 50 ans m’avait marqué, autant cet anniversaire me laisse froid.

Je ressens surtout un besoin de changement en ce moment, et les dernières mésaventures avec Archlinux testing – oui je sais, je tend le bâton pour me faire battre – me font exprimer une forme de lassitude, comme si la flamme que j’avais avec Archlinux commençait à se fatiguer. Au bout de presque 16 ans de vie commune, on peut dire que je suis en phase de remise en question.

Peut-être que j’ai aussi atteint de la lassitude avec le monde linuxien, qui essaye à tout prix de faire migrer des personnes vers des grosses distributions avec la mort annoncée de MS-Windows 10. Migration qui sera un fiasco, nombre de personnes ne voulant pas entendre parler – à tort ou à raison – de l’OS au manchot.

Pour le moment, je me pose pas mal de questions, comme je l’avais fait dans un article de fin février 2024. J’ignore où me mènera toutes les réflexions en question. On verra bien, mais pour le moment, aucun changement n’est prévu, du moins à très court terme.

J’aime toujours autant le logiciel libre, mais les libristes, au secours ! Désolé de terminer sur une note un peu négative, mais je dois dire qu’en ce moment les libristes, ils me sortent par les yeux.